Débat Fillon-Copé : concours à celui qui draguera le plus le FN
Dans leur bataille de chiffonniers entre exécuteurs testamentaires de Nicolas Sarkozy, François Fillon et Jean-François Copé ont réaffirmé leurs convictions libérales et conservatrices . C’est vrai tant sur l’économie et le droit du travail que sur leur conception réactionnaire du mariage limité aux couples hétérosexuels.
Mais les deux se sont surtout lancés dans une course au meilleur porte-parole des idées de l’extrême-droite.
F. Fillon veut modifier la constitution pour mettre en oeuvre la proposition raciste du FN de réserver les prestations sociales aux français.
F. Copé a vite laissé tomber son masque soi-disant «généreux et humain » et montré ce que voulait dire droite décomplexée en s’en prenant de manière haineuse à Jean-Luc Mélenchon et au Front de Gauche, scandaleusement assimilé au FN.
Avec cette privatisation du service public de France 2 au service d’un débat interne de l’UMP, nous avons eu le droit aux thèses du FN au grattage et au tirage.
Le Parti de Gauche continuera à défendre ses propositions et à renforcer le Front de gauche, seule façon d’empêcher cette droite revancharde de revenir au pouvoir.
J.-L. Mélenchon – "Bourdin Direct" BFMTV
J.-L. Mélenchon invité de « Bourdin Direct » le 24/10/2012 sur BFM TV.
Transgénique : 2 poids, 2 mesures et de l’autisme !
La Commission européenne vient de valider l’importation commerciale d’un nouveau maïs OGM (le MIR162 de Syngenta) résistant à des insecticides, alors que le débat porté par l’étude de Gilles-Eric Séralini bat son plein et soulève de nombreuses questions.
Il est étonnant qu’après cette étude de Gilles-Eric Séralini, qui au final remet fondamentalement en cause l’obtention des autorisations de distribution de produits OGM sur la base des seules études des producteurs de ces semences transgéniques, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) puisse faire fi de ce travail important et qu’elle continue à se cantonner aux études secrètes des entreprises productrices de semences transgéniques.
Car si l’étude est contestable, au même titre que toute étude scientifique qui demande à être vérifiée et mise en débat, l’acharnement pour dénigrer ce travail est assez suspect quant aux intentions. Et ce d’autant plus qu’aucune étude en provenance des semenciers n’a jamais été mise en doute par les autorités européennes quand bien même leurs protocoles statistiques notamment sont proches de ceux de l’étude Séralini.
Le Parti de Gauche réclame qu’un protocole d’étude officiel de mise sur le marché des produits génétiquement modifiés soit mis en place suivant une procédure suffisamment longue (deux ans) pour connaître les effets des PGM (plantes génétiquement mutées) que ce soit via l’alimentation animale ou l’alimentation humaine. Ce protocole doit être sous la contrôle des instances et laboratoires publics.
Le Parti de Gauche ne se satisfera pas, comme le font les Etats-Unis et comme le souhaite l’Union européenne, d’un principe d’équivalence en substance en ce qui concerne les aliments que nous consommons au quotidien, ou que consomment les animaux.
En attendant, le Parti de Gauche réclame le retrait de l’autorisation de ce maïs MIR162 et demande un moratoire européen sur toute importation et mise en culture des PGM.
Panama – Stop à la répression!
Le Parti de Gauche dénonce la répression des protestations sociales qui ont lieu depuis une semaine, au Panama. Les citoyen-ne-s de la ville de Colon protestent contre une loi permettant la vente de terrains publics situés dans la zone franche, une des plus importantes du monde, lesquels seraient privatisées au profit de quelques groupes.
Dans ce pays qui souffre d’un taux d’inégalité de richesse considérable, les habitants de la région de Colon et travailleurs du canal pensent que la vente de ces terrains n’a pour seul objectif que de financer des projets d’infrastructure tel que l’agrandissement du Canal prévu pour 2014, un projet qu’ils considèrent légitimement comme non-prioritaire. En effet, La modification de la loi Carter-Torrijos, contestée par les manifestants, permettra donc à plus de deux mille entreprises, multinationales pour la plupart, d’acheter les terrains qu’elles louaient jusque-là dans une zone où transitent 5% du commerce mondial. Les habitants et commerçants manifestent ainsi leur refus de voir le pays vendu au capital étranger dans une procédure-éclair à la demande du très libéral President Ricardo Martinelli.
La décision prise par Martinelli de poursuivre l’élargissement du canal en le finançant, en partie, par la vente de ces terrains revient à faire un véritable pied-de-nez au principal syndicat de construction du pays (Suntracks) qui est déjà à l’initiative de plusieurs grèves contre le consortium hispano-italien GUPC ayant remporté l’appel d’offre. Leur revendication essentielle porte sur un rééquilibrage des salaires : pour l’instant, depuis le référendum de 2009, ils sont payés 2,90 dollars de l’heure !!!
Depuis que ce chantier pharaonique a été lancé en 2009 pour un coût de 5,25 milliards de dollars pour permettre le passage des navires post-panamax, de taille gigantesque, il cristallise les tensions dans la population qui ne bénéficie pas des retombées financières. Face à cela, la spirale répressive et meurtrière des forces de sécurité du gouvernement de Ricardo Martinelli qui consiste à imposer par les armes le silence aux mouvements paysans, syndicaux et étudiants a déjà ôté la vie à trois personnes depuis la semaine dernière : un enfant et deux manifestants ont été tués par balle. On compte par ailleurs une vingtaine de blessés et plus de deux cent détenus.
Dans un climat d’Etat de siège, le couvre-feu a été décrété dans cette région du pays par le Ministre de l’intérieur. La réponse ne s’est pas faite attendre et un appel à une marche dans la capitale ce jeudi 25 octobre a été lancé par un collectif regroupant le Frente Amplio (qui regroupe plus de 35 partis politiques et organisations syndicales), la chambre de commerce de Colon, la Coordinatrice des poids lourds, le syndicat de la construction et le collège d’avocats local.
Le Parti de Gauche dénonce la répression des protestations sociales en cours au Panama et soutient les revendications du peuple Panaméen contre la privatisation de ses terres et pour une meilleure redistribution des richesses.
Hongrie – L’austérité selon Orbán
Depuis son arrivée au pouvoir en 2010, Viktor Orbán a fait coup d’éclat sur coup d’éclat. Sa ligne politique est simple : nationalisme et casse sociale. S’il se défend d’être à la botte de l’Europe austéritaire, Viktor Orbán n’en applique pas moins une austérité drastique chez lui, aggravée depuis qu’il négocie un prêt avec la Troïka, et son autoritarisme n’est plus à prouver.
C’est dans ce cadre que le 5 octobre dernier, Matolcsy György, ministre de l’économie nationale hongroise, a annoncé un plan d’austérité alarmant.
Nous ne sommes pas dupes de la stratégie du gouvernement d’Orbán annonçant des hausses de taxes sur les banques et les transactions financières (auxquelles le Trésor public n’échappe d’ailleurs pas et auxquelles les sociétés de prestations de services publiques sont indistinctement soumises).
La politique est globalement la même que celle qu’impose l’Union européenne. Le renforcement des contrôles sur le paiement de la TVA (une des plus hautes de l’UE : 27%) appauvrit considérablement le peuple hongrois, dont le revenu moyen atteint déjà péniblement les 400 euros.
Les mesures proposées par Matolcsy viennent compléter des mesures déjà prises les mois précédents :
- Baisse des cotisations sociales patronales (engagée cet été)
- Baisse des allocations sociales
- Baisse de la durée d’indemnisation du chômage
- Mise en place d’une Flat tax à 16% en début de mandat (elle fait fi de la progressivité de l’impôt et taille donc la part belle aux 25% les plus riches)
Les politiques d’austérité produisent en Hongrie les mêmes effets qu’ailleurs. Le chômage augmente (10,4% fin août) et la population appauvrie est lasse des multiples impôts et taxes décidés par son gouvernement pour boucher les trous qu’il creuse dans le budget. Le gouvernement en fait d’ailleurs les frais : lui qui a été élu à la majorité absolue plafonne désormais à 20% dans les intentions de votes. Quant aux sociaux démocrates, dont les passages au pouvoir ont été marqués par les privatisations et la corruption, ils parviennent (ils ne « plafonnent » pas car remontent la pente depuis dangereusement) péniblement à 16%.
Ce mercredi 23 octobre, jour de commémoration du soulèvement hongrois de 1956 contre le régime communiste, a été l’occasion de mesurer les rapports de force politique qui se mettent en place en vue des prochaines élections en 2014.
La « Marche pour la paix », organisée et financée par des hommes d’affaires et des journalistes proches du pouvoir, avait cette année pour slogan : « sortir de l’endettement, même au prix de sacrifices ». Les choses sont claires. Le temps où Orbán dénonçait ceux qui voulaient que la Hongrie « deviennent une colonie » de l’Union européenne et du FMI est révolu.
En marge de cet événement, deux rassemblements de droite anti Orbán avaient lieu.
L’un était organisé par Jobbik (extrême droite) qui juge sévèrement la « soumission de Orbán à Bruxelles ». Bruno Gollnisch, présent à Budapest pour le congrès de l’AEMN (Alliance européenne des mouvements nationaux), y a acclamé depuis sa tribune la « Constitution qui affirme les racines chrétiennes de votre pays ». Ce rassemblement s’est terminé par des propos antisémites rappelant à chacun ce que sont Jobbik et le FN et par l’agression brutale d’un journaliste.
L’autre était celui le mouvement « Ensemble 2014 », qui a rassemblé environ 100 000 personnes, a remis sur le devant de la scène une personnalité bien connue des Hongrois. Gordon Bajnai, ancien ministre sans étiquette, économiste de formation, s’est fait connaître pour sa docilité sans faille dans la mise en place des mesures d’austérité imposées par le FMI entre 2009 et 2010. Les partis anti-gouvernementaux vont devoir se positionner clairement face à ce mouvement politique naissant auquel les sociaux démocrates hongrois et une partie de la droite apportent déjà leur soutien.
A gauche, on manifestait aussi. Le jeune LMP, le Munkaspart et le Munkaspart – 2006 étaient dans les rues, désunis mais loin des rassemblements de la droite et des sociaux-démocrates unis. Notre camarade Vajnai Attila, président du Munkaspart – 2006, membre du Parti de la Gauche Européenne (PGE), était en tête de procession pour dénoncer l’austérité, la dictature du gouvernement clérical et en appeler à une constituante pour une nouvelle République.
Le Parti de Gauche soutient la lutte contre l’austérité, la dérive autoritaire, l’obscurantisme clérical et les relans fascistoïdes du gouvernement d’Orbán. Il s’inquiète de la poussée de Jobbik et de la communion pro-austérité de la droite classique et des sociaux démocrates. Il se tiendra résolument aux côtés de la gauche hongroise lors des rencontres féministes du PGE les 3 et 4 novembre prochains.
Le gouvernement français complice de l’importation d’OGM en France et en Europe
La commission européenne a autorisé l’importation et la mise sur le marché européen d’un nouveau maïs OGM.
Je dénonce cette autorisation d’importation. J’ai interpellé la Commission européenne sur ce sujet par une question écrite.
Je dénonce également l’attitude du gouvernement français qui s’est rendu complice de cette décision en s’abstenant lors de la procédure d’autorisation.
Il y a urgence à décréter un moratoire sur l’importation et la culture des OGM en Europe.
Le gouvernement PS-EELV conduit par Ayrault doit radicalement changer de position. Il doit agir en Europe pour l’interdiction des 41 OGM autorisés à l’importation et des 2 OGM autorisés à la culture.
Sans attendre, il doit désobéir à l’autorisation de la Commission européenne et fermer ses frontières aux OGM.
C’est une exigence écologique et sanitaire. C’est aussi une condition indispensable à la construction d’une agriculture libérée du productivisme.
Panama – Stop à la répression!
Le Parti de Gauche dénonce la répression des protestations sociales qui ont lieu depuis une semaine, au Panama. Les citoyen-ne-s de la ville de Colon protestent contre une loi permettant la vente de terrains publics situés dans la zone franche, une des plus importantes du monde, lesquels seraient privatisées au profit de quelques groupes.
Dans ce pays qui souffre d’un taux d’inégalité de richesse considérable, les habitants de la région de Colon et travailleurs du canal pensent que la vente de ces terrains n’a pour seul objectif que de financer des projets d’infrastructure tel que l’agrandissement du Canal prévu pour 2014, un projet qu’ils considèrent légitimement comme non-prioritaire. En effet, La modification de la loi Carter-Torrijos, contestée par les manifestants, permettra donc à plus de deux mille entreprises, multinationales pour la plupart, d’acheter les terrains qu’elles louaient jusque-là dans une zone où transitent 5% du commerce mondial. Les habitants et commerçants manifestent ainsi leur refus de voir le pays vendu au capital étranger dans une procédure-éclair à la demande du très libéral President Ricardo Martinelli.
La décision prise par Martinelli de poursuivre l’élargissement du canal en le finançant, en partie, par la vente de ces terrains revient à faire un véritable pied-de-nez au principal syndicat de construction du pays (Suntracks) qui est déjà à l’initiative de plusieurs grèves contre le consortium hispano-italien GUPC ayant remporté l’appel d’offre. Leur revendication essentielle porte sur un rééquilibrage des salaires : pour l’instant, depuis le référendum de 2009, ils sont payés 2,90 dollars de l’heure !!!
Depuis que ce chantier pharaonique a été lancé en 2009 pour un coût de 5,25 milliards de dollars pour permettre le passage des navires post-panamax, de taille gigantesque, il cristallise les tensions dans la population qui ne bénéficie pas des retombées financières. Face à cela, la spirale répressive et meurtrière des forces de sécurité du gouvernement de Ricardo Martinelli qui consiste à imposer par les armes le silence aux mouvements paysans, syndicaux et étudiants a déjà ôté la vie à trois personnes depuis la semaine dernière : un enfant et deux manifestants ont été tués par balle. On compte par ailleurs une vingtaine de blessés et plus de deux cent détenus.
Dans un climat d’Etat de siège, le couvre-feu a été décrété dans cette région du pays par le Ministre de l’intérieur. La réponse ne s’est pas faite attendre et un appel à une marche dans la capitale ce jeudi 25 octobre a été lancé par un collectif regroupant le Frente Amplio (qui regroupe plus de 35 partis politiques et organisations syndicales), la chambre de commerce de Colon, la Coordinatrice des poids lourds, le syndicat de la construction et le collège d’avocats local.
Le Parti de Gauche dénonce la répression des protestations sociales en cours au Panama et soutient les revendications du peuple Panaméen contre la privatisation de ses terres et pour une meilleure redistribution des richesses.
Hongrie – L’austérité selon Orbán
Depuis son arrivée au pouvoir en 2010, Viktor Orbán a fait coup d’éclat sur coup d’éclat. Sa ligne politique est simple : nationalisme et casse sociale. S’il se défend d’être à la botte de l’Europe austéritaire, Viktor Orbán n’en applique pas moins une austérité drastique chez lui, aggravée depuis qu’il négocie un prêt avec la Troïka, et son autoritarisme n’est plus à prouver.
C’est dans ce cadre que le 5 octobre dernier, Matolcsy György, ministre de l’économie nationale hongroise, a annoncé un plan d’austérité alarmant.
Nous ne sommes pas dupes de la stratégie du gouvernement d’Orbán annonçant des hausses de taxes sur les banques et les transactions financières (auxquelles le Trésor public n’échappe d’ailleurs pas et auxquelles les sociétés de prestations de services publiques sont indistinctement soumises).
La politique est globalement la même que celle qu’impose l’Union européenne. Le renforcement des contrôles sur le paiement de la TVA (une des plus hautes de l’UE : 27%) appauvrit considérablement le peuple hongrois, dont le revenu moyen atteint déjà péniblement les 400 euros.
Les mesures proposées par Matolcsy viennent compléter des mesures déjà prises les mois précédents :
- Baisse des cotisations sociales patronales (engagée cet été)
- Baisse des allocations sociales
- Baisse de la durée d’indemnisation du chômage
- Mise en place d’une Flat tax à 16% en début de mandat (elle fait fi de la progressivité de l’impôt et taille donc la part belle aux 25% les plus riches)
Les politiques d’austérité produisent en Hongrie les mêmes effets qu’ailleurs. Le chômage augmente (10,4% fin août) et la population appauvrie est lasse des multiples impôts et taxes décidés par son gouvernement pour boucher les trous qu’il creuse dans le budget. Le gouvernement en fait d’ailleurs les frais : lui qui a été élu à la majorité absolue plafonne désormais à 20% dans les intentions de votes. Quant aux sociaux démocrates, dont les passages au pouvoir ont été marqués par les privatisations et la corruption, ils parviennent (ils ne « plafonnent » pas car remontent la pente depuis dangereusement) péniblement à 16%.
Ce mercredi 23 octobre, jour de commémoration du soulèvement hongrois de 1956 contre le régime communiste, a été l’occasion de mesurer les rapports de force politique qui se mettent en place en vue des prochaines élections en 2014.
La « Marche pour la paix », organisée et financée par des hommes d’affaires et des journalistes proches du pouvoir, avait cette année pour slogan : « sortir de l’endettement, même au prix de sacrifices ». Les choses sont claires. Le temps où Orbán dénonçait ceux qui voulaient que la Hongrie « deviennent une colonie » de l’Union européenne et du FMI est révolu.
En marge de cet événement, deux rassemblements de droite anti Orbán avaient lieu.
L’un était organisé par Jobbik (extrême droite) qui juge sévèrement la « soumission de Orbán à Bruxelles ». Bruno Gollnisch, présent à Budapest pour le congrès de l’AEMN (Alliance européenne des mouvements nationaux), y a acclamé depuis sa tribune la « Constitution qui affirme les racines chrétiennes de votre pays ». Ce rassemblement s’est terminé par des propos antisémites rappelant à chacun ce que sont Jobbik et le FN et par l’agression brutale d’un journaliste.
L’autre était celui le mouvement « Ensemble 2014 », qui a rassemblé environ 100 000 personnes, a remis sur le devant de la scène une personnalité bien connue des Hongrois. Gordon Bajnai, ancien ministre sans étiquette, économiste de formation, s’est fait connaître pour sa docilité sans faille dans la mise en place des mesures d’austérité imposées par le FMI entre 2009 et 2010. Les partis anti-gouvernementaux vont devoir se positionner clairement face à ce mouvement politique naissant auquel les sociaux démocrates hongrois et une partie de la droite apportent déjà leur soutien.
A gauche, on manifestait aussi. Le jeune LMP, le Munkaspart et le Munkaspart – 2006 étaient dans les rues, désunis mais loin des rassemblements de la droite et des sociaux-démocrates unis. Notre camarade Vajnai Attila, président du Munkaspart – 2006, membre du Parti de la Gauche Européenne (PGE), était en tête de procession pour dénoncer l’austérité, la dictature du gouvernement clérical et en appeler à une constituante pour une nouvelle République.
Le Parti de Gauche soutient la lutte contre l’austérité, la dérive autoritaire, l’obscurantisme clérical et les relans fascistoïdes du gouvernement d’Orbán. Il s’inquiète de la poussée de Jobbik et de la communion pro-austérité de la droite classique et des sociaux démocrates. Il se tiendra résolument aux côtés de la gauche hongroise lors des rencontres féministes du PGE les 3 et 4 novembre prochains.
Le gouvernement français complice de l’importation d’OGM en France et en Europe
La commission européenne a autorisé l’importation et la mise sur le marché européen d’un nouveau maïs OGM.
Je dénonce cette autorisation d’importation. J’ai interpellé la Commission européenne sur ce sujet par une question écrite.
Je dénonce également l’attitude du gouvernement français qui s’est rendu complice de cette décision en s’abstenant lors de la procédure d’autorisation.
Il y a urgence à décréter un moratoire sur l’importation et la culture des OGM en Europe.
Le gouvernement PS-EELV conduit par Ayrault doit radicalement changer de position. Il doit agir en Europe pour l’interdiction des 41 OGM autorisés à l’importation et des 2 OGM autorisés à la culture.
Sans attendre, il doit désobéir à l’autorisation de la Commission européenne et fermer ses frontières aux OGM.
C’est une exigence écologique et sanitaire. C’est aussi une condition indispensable à la construction d’une agriculture libérée du productivisme.
J.-L. Mélenchon – "Bourdin Direct" BFMTV
J.-L. Mélenchon invité de « Bourdin Direct » le 24/10/2012 sur BFM TV.