LGV Bordeaux-Toulouse : les arguments du Parti de Gauche retenus !

La commission d’enquête publique relative au projet de Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax vient d’émettre un avis défavorable. Les motifs retenus par la commission contre la déclaration d’utilité publique de ce projet sont exactement les mêmes que ceux portés par les citoyens mobilisés contre ce grand projet inutile et défendus dans les contributions déposées par le Parti de Gauche et EELV dans le cadre de l’enquête publique. Plutôt que la LGV à 10 milliards d’euros pour quelques-uns, nous y affirmions le choix du train pour tous.

Aujourd’hui, les commissaires enquêteurs concluent à propos du projet que :

– « Le développement économique se concentrera autour des gares des deux métropoles et drainera l’emploi au détriment du développement local. La ligne nouvelle Bordeaux-Toulouse va assécher partiellement la ligne POLT. La baisse de fréquentation et le déficit d’exploitation qui s’ensuivra aura des conséquences sur la desserte des villes moyennes proches et sur les économies locales. »

– « L’augmentation du prix du billet pour financer la vitesse est certaine. En fonction de son niveau, cette augmentation aura des conséquences directes sur la fréquentation, rendant encore plus incertaine la rentabilité socio-économique »

– « Le gain de temps sur la liaison à grande vitesse Bordeaux-Toulouse n’intéresse qu’une population qui privilégie la vitesse plutôt que le prix du billet. »

– « les impacts environnementaux sont insuffisamment pris en compte »…

Après l’avis de la commission d’enquête, le gouvernement et les partisans entêtés de ce projet de nouvelle LGV doivent enfin prononcer l’abandon du projet et prendre en compte les solutions alternatives que nous proposons comme la modernisation de la ligne POLT et la rénovation de la ligne existante Bordeaux-Toulouse.

Parti de Gauche – Midi Pyrénées

Lien vers le rapport de la commission d’enquête

Conseil régional : intervention de Nicole Fréchou

Intervention de Nicole Fréchou sur la DM n°2, AP du 29/10/14

Le groupe Front de Gauche s’associe aux hommages rendus après la disparition tragique de Rémi FRAISSE.

Depuis plusieurs mois, des citoyens, des associations, des élu-e-s se mobilisent pour sauvegarder la zone humide du Testet dans le Tarn menacée par le projet d’un barrage surdimensionné et financièrement

irresponsable. Ce projet détruit une zone de biodiversité unique et remarquable abritant 94 espèces protégées, afin de permettre l’irrigation d’une agriculture productiviste aujourd’hui dépassée, le CR a voté en ce sens en Assemblée Plénière de mars dernier.

Depuis plusieurs mois, le collectif d’opposants au barrage demande une consultation publique ainsi que l’étude d’alternatives au barrage, et occupent la zone devenue « zone à défendre » comme à Notre Dame des Landes.

Début septembre, face à la violence sur le terrain entre les opposants et les forces de l’ordre et devant la surdité des pouvoirs publics, une délégation d’élu-e-s a été reçue par le président du Conseil Général du Tarn pour exprimer sa crainte d’un débordement et d’un drame éventuel. Un moratoire et la suspension des travaux a été demandée avec force afin de ramener le calme en attendant les résultats des recours juridiques et d’une expertise mandatée par la ministre de l’écologie.

Rien de tout cela n’a été retenu par le président du conseil général, les travaux ont été accélérés et la répression policière amplifiée jusqu’à ce tragique samedi 25 octobre où, dans la nuit, après une manifestation pacifique et familiale sur le site, des affrontements plus violents encore ont eu lieu, et Rémi, 21 ans est tombé, mort sur le coup. Les circonstances de ce drame sont en cours d’investigations pour répondre à toutes les questions qu’il pose.

Rémi, jeune étudiant botaniste s’est trouvé au mauvais moment, au mauvais endroit, venu simplement affirmer son soutien à cette lutte et a perdu la vie.

Nous tenons à exprimer toute notre émotion et notre colère à sa famille et ses amis, car tout cela n’aurait jamais dû arriver si un dialogue constructif avait pu se tenir avec les institutions en toute démocratie.

Hasard du calendrier, c’est ce lundi que les résultats du rapport d’expertise ont été rendus publics, dont les conclusions sont extrêmement critiques sur ce projet « médiocre », mal financé, mal étudié, surdimensionné et d’un autre âge. Les études sont fondées sur des données et une méthode définie en 1997. Ce rapport valide les études faites par le collectif du Testet et lui donne raison mais un peu tard.

Malgré des recours juridiques en cours au tribunal administratif, malgré les avis défavorables en conclusion de l’enquête publique, malgré les avis défavorables du Conseil National de la

protection de la nature et les études de France Environnement, les arrêtés d’autorisations ont été pris.

Samedi, alors qu’il n’y avait rien à protéger sur le site, tous les engins du chantier ayant été retirés, une centaine de gardes mobiles ont pris position sur le chantier ce qui a entrainé un affrontement extrêmement violent, et Rémi est tombé.

Nous condamnons avec la plus grande fermeté tous les actes de violences qu’ils viennent des forces de l’ordre comme de groupes non identifiés et étrangers aux militants et opposants qui sont sur le site depuis plusieurs mois déjà de façon pacifique et non violente.

Vous avez annoncé ce matin Monsieur le Président qu’une consultation va s’ouvrir à l’initiative de Madame la Ministre car il est urgent que ce chantier s’arrête. Il ne peut pas y avoir continuité des travaux alors que le chantier est entaché du sang d’un jeune étudiant.

Il n’est pas trop tard, comme certains s’avancent à le dire puisque seul le déboisement est terminé et il est encore temps de replanter et redonner vie à cette vallée pour qu’elle retrouve son calme et sa tranquillité déjà bien altérée.

Le Conseil Régional est présent dans la CACG, il y deux représentants et un financement à hauteur de 7 % des 2,1 Millions du capital social de cette structure. Le Conseil Régional est aussi présent dans l’agence Adour Garonne a l’initiative du projet avec la CACG. il a donc son mot à dire, qui doit être à la hauteur de cet événement tragique.

Aux dernières nouvelles, Rémi est mort, touché par une grenade venant des forces de police. Nous demandons que toutes les poursuites soient engagées pour trouver l’auteur de ce tir meurtrier. La responsabilité de l’Etat et du Conseil Général du Tarn est entière et toutes les conséquences doivent en être tirées.

La seule récupération politique de ce drame est du côté du pouvoir en place qui choisit la répression du mouvement de protestation par des méthodes dignes d’une guerre civile. Encore aujourd’hui, malgré la suspension des travaux et l’annonce d’une concertation que nous aurions aimé beaucoup plus tôt, les forces de l’ordre ont bouché la zone de façon très musclée.

Comme l’a dit François Mitterand à la tribune de l’Assemblée Nationale le 08 mai 1968 : « Si la jeunesse n’a pas toujours raison, la société qui la méconnait et qui la frappe à toujours tort »

L’HUMAIN D’ABORD

Communiqué du Parti de Gauche du Tarn

Rémi, 21 ans, est mort. C’est inadmissible ! Rien ne peut le justifier. Le Parti de Gauche s’associe à la douleur qui frappe la famille et les amis de ce jeune militant. Tout indique que cette tragédie s’est produite dans le cadre des affrontements qui ont eu lieu la nuit de samedi à dimanche sur le site de Sivens. La responsabilité des autorités locales et de l’Etat est donc engagée.

Le Parti de Gauche n’accepte pas les explications tronquées de la Préfecture, réclame que toute la lumière soit faite sur ce drame et que tous les éléments de l’enquête soient rendus publics.

Malheureusement, ce dimanche soir, à Gaillac,  c’est par des tirs de lacrymogènes sans sommation, sur une foule venue rendre hommage à Rémi et où se côtoyaient opposants du barrage et citoyens de la ville mobilisés par ce drame, parfois accompagnés de leurs enfants,  que les autorités ont répondu à l’émotion, à la tristesse et à la colère.

Comme les milliers de manifestants, venus samedi de tout le pays, rien ne nous détournera de l’objectif de cette lutte. Nous refusons toujours qu’une des dernières grandes zones humides du Tarn soit saccagée.  Nous refusons le déni de démocratie que constitue le passage en force d’un baron local qui, une fois élu, abandonne ses principes et ses engagements. Il est temps de donner au peuple le pouvoir de révoquer les élus oublieux de l’intérêt général. C’est le cas du président du Conseil général du Tarn, qui a démontré depuis des semaines son incapacité à ouvrir les voies d’un règlement pacifique d’un conflit qu’il a initié.

Les informations sur le rapport des experts missionnés par la Ministre de l’écologie confirment les critiques des opposants. Le Parti de Gauche réclame le retrait immédiat de toute présence policière de la zone du Testet et l’arrêt du chantier jusqu’à épuisement des recours.

Contre vents et marées, la lutte contre la LGV reste pertinente, la mobilisation reste à l’ordre du jour avec l’Alternative LGV82

Une LGV pas confirmée
Donc une gare incertaine
D’où une ZAD pour bluffer

2005 : Un débat public décrète un besoin de ligne à grande vitesse (LGV) pour Bordeaux-Toulouse

2010 : Le premier fuseau est présenté et entraîne deux types de réactions :

– ceux qui se mobilisent pour faire varier le tracé dans le fuseau.

– ceux qui refusent totalement la LGV.

2011 : Le projet avance du fuseau vers le tracé.

2012 : Le tracé est confirmé avec deux réactions :

– ceux qui veulent réduire les impacts du tracé.

– ceux qui refusent totalement la LGV au profit de l’alternative.

Le refus de la LGV s’explique suite à diverses études engagées :

– cette LGV c’est le prix de 400 maisons de retraite, autant dire un gouffre financier (8 milliards d’euros).

– ce gouffre financier vise à faire gagner quelques minutes aux utilisateurs de la LGV (l’alternative, 2 milliards c’est aussi bien).

– pendant ce temps le train du quotidien qui concerne plus de 90% des utilisateurs est sacrifié (ex : la ligne par Limoges).

– il suffit donc, pour le bien de tous, de déplacer l’investissement de la LGV vers les lignes existantes ; ça coûte moins cher et le bénéfice concerne tout le monde.

Montauban-Bressols : Une ZAD pour bluffer

2013 : D’un côté c’est l’heure de l’enquête d’utilité publique et de l’autre les autorités gouvernementales changent de politique et constatent qu’il y a mieux à faire qu’une LGV.

Donc nous assistons à un bras de fer gouvernemental entre les défenseurs de la LGV et ceux qui proposent de retarder le projet en le mettant « au congélateur ».

Or, tant qu’il n’y pas de déclaration d’utilité publique personne ne peut dire que le projet est arrêté sinon à quoi bon cette consultation ? Et cette déclaration est attendue pour 2014 !!!

En conséquence, M. Baylet et Mme Barèges, unis pour une fois à M. Malvy, pratiquent la politique du fait accompli. Ils veulent faire croire que tout est en place, que tout commence.

Or cette ZAD est aussi ridicule que le projet de LGV ! Presque toutes les gares LGV en campagne sont restées des zones vides, désertes et désertés. On veut nous faire croire que 15 trains vont s’arrêter quand des membres des autorités municipales reconnaissent que ce nombre ne devrait pas dépasser 8, les autres trains ne s’arrêtant pas.

Et la délibération au sujet de cette ZAD confirme ce que nous disons puisque le projet est pour six ans seulement ! Preuve d’une incertitude qui n’obligeait pas à se précipiter. Pour ceux qui ne le savent pas, rappelons qu’à Montbartier une zone logistique de 450 hectares est déjà en place. Euro Centre à Castelnau d’Estrefonds c’est seulement 250 hectares !

Le rapport Bianco – La commission Mobilité

Après bien d’autres rapports nationaux issus hier de l’UMP, le rapport Bianco, issu aujourd’hui du PS, confirme ce que nous disons : PRIORITE ABSOLUE à la rénovation des lignes existantes.

A la fin du mois de mai, ou début juin, une autre commission gouvernementale va rendre son verdict quant à la hiérarchisation des projets de LGV.

Nous savons qu’elle travaille dans le même esprit que le rapport Bianco en proposant la réalisation des travaux engagés, et le report des autres projets. La seule incertitude c’est le poids des lobbies qui vont tenter d’obtenir un délai plus ou moins long pour la ligne Bordeaux-Toulouse.

Les citoyens doivent donc faire entendre leur voix. Pour aller de Toulouse à Paris c’est 676 km par Limoges et 824 km par Bordeaux. Il faut donc redonner plus de moyens à la ligne par Limoges pour qu’elle puisse continuer à rendre de grands services à moindre coût.

Et quant à la ligne actuelle Bordeaux-Toulouse elle a besoin d’investissements et en particulier nous sommes totalement favorable à la construction d’un tronçon Saint-Jory-Matabiau pour faciliter le développement TER, tronçon qui peut trouver place à côté de la ligne actuelle sans trop de dégâts (avec la LGV ils veulent même faire deux lignes en plus à cet endroit !).

L’essentiel c’est l’information. Celle des opposants aux projets est interdite dans l’essentiel de la presse locale. Nous vous renvoyons au blog d’Alternative LGV Midi-Pyrénées (demandez sur google) et à l’adhésion à cette association qui peut vous aider à réagir.

Télécharger le document de Alternative LGV 82 

DEVELOPPEMENT DES TRANSPORTS FERROVIAIRES DU SUD OUEST

Le groupe de travail « transports » de Midi Pyrénées soutient le report modal de l’avion et de la voiture vers le train.
Mais, pour autant, il ne peut adhérer à des projets qui ne sont pas en cohérence avec son programme de transformation sociale et de planification écologique, et, particulièrement, le projet de LGV Toulouse- Bordeaux, qui impacte directement notre région.

Départements représentés dans le groupe de travail : Ariège- Gers- Lot- Hautes Pyrénées- Tarn- Tarn et Garonne
Avec le soutien des départements des Landes, des Pyrénées Atlantiques, du Lot et Garonne,
de la Gironde, de la Dordogne, de la Creuse, de la Vienne et de la Haute Vienne.

A) Nous ne pouvons cautionner :

1) Le principe de financement en Partenariat Public Privé des projets de liaisons LGV, Toulouse Bordeaux et Bordeaux Tours : Ce principe, sans risque pour l’investisseur, sur endette la collectivité et entérine la disparition d’un service public du rail.

2) Le coût de 7,8 milliards d’euros, prévu à ce jour, pour le projet LGV Toulouse Bordeaux, alors que la Cour des Comptes, en juillet déclarait : « Les nouvelles lignes LGV prévues, ne sont pas budgétairement soutenables, ni leur rentabilité financière, ni leur rentabilité socio- économique, ni leur intérêt environnemental ne sont établis… »

3) a) L’intensification du processus, déjà enclenché, dans notre région, de suppression des trains intercités et des arrêts dans les gares dites « secondaires », notamment aux heures de pointe ( du fait de budgets TER régionaux gelés, de coûts de fonctionnement non compensés pour cause de contrainte budgétaire).
b) Le manque d’entretien et de modernisation des lignes actuelles qui induit des transports de moins en moins performants, des pannes fréquentes et conduit inexorablement à la disparition des grandes lignes classiques nationales.
Ce qui a pour conséquences, l’enclavement des territoires ruraux et des petites villes, et le recours plus important à la voiture.

B) Nous nous inquiétons :

De l’impact humain et environnemental, généré par le grand chantier que ce projet de nouvelle infrastructure nécessiterait : disparition de terres agricoles (3700 ha) destruction de paysages (agression, voire, disparition de milieux aquatiques que la loi européenne sur l’eau impose de protéger), forte dépréciation non compensée de biens immobiliers, circulation au fort impact carboné d’engins de chantier, coupure des territoires traversés, atteintes à la biodiversité.

– De l’impact énergétique généré par le surplus de dépense nécessaire au fonctionnement des machines à très grande vitesse (nécessité de construire une nouvelle unité de production fonctionnant à l’énergie fossile, en contradiction avec le scénario négawatt soutenu par le PG)

– De l’impact sur l’endettement des Collectivités locales.

– De l’impact sur la répartition territoriale de l’emploi:Il est, en effet, avéré, que la grande vitesse survalorise les grands centres urbains, en y concentrant les administrations et les services, ce qui pénalise moyennes et petites villes, et accentue encore la désertification d’une majorité de territoires.

C) Nous contestons :

– la nécessité d’un tel projet et réfutons les arguments de RFF ; Contrairement à ce qui avait été annoncé, les études menées, en 2011, par le cabinet Claraco démontrent que :
– « La LGV Bordeaux Toulouse n’est pas justifiable par un problème de manque de capacité ; qu’il est impossible d’effectuer le trajet en 3 h, ainsi qu’annoncé, la vitesse de 320kms n’étant tenable que sur moins de 50% du parcours ; que les retombées économiques prévues ne sont pas vérifiées par la situation actuelle des zones d’activités implantées près des gares TGV existantes. »

– la perspective de créations d’emplois engendrés par le chantier et l’exploitation de la ligne. L’actualité des chantiers en cours nous démontre que la main d’œuvre employée est essentiellement constituée de travailleurs, non soumis au code du travail français, employés en CDD et sous- payés.

D) Nous proposons que la commission nationale « transports », en lien avec la commission « écologie » :
1- travaille à l’élaboration d’un projet de planification ferroviaire, assurant :

– L’entretien, la rénovation, la modernisation, le réaménagement et le développement du matériel et des infrastructures sur les lignes existantes (grandes lignes et lignes secondaires).
– L’amélioration des fréquences.
– Un maillage territorial équilibré et égalitaire.
– Le développement du fret et le retour au wagon isolé.
– Un retour à un service public du rail, bannissant tout financement privé.
– Une politique tarifaire transparente, garantissant à tous, un train de qualité, abordable (nécessité de repenser le principe de tarification) et dans des conditions de sécurité maximum.

2-réfléchisse à une résolution générale, concernant tous les projets de LGV, actuellement connus sur le territoire : Limoges- Poitiers, Bordeaux- Espagne, Bordeaux- Tarbes …

En ce qui concerne, plus spécifiquement le projet LGV BordeauxToulouse, nous demandons que le Parti de gauche s’empare,officiellement, du dossier, et affirme sa position critique.

Les alternatives existent, on sait faire !
rénover et aménager les lignes existantes, dont le POLT (Paris Orléans Limoges Toulouse) :
– Coût 4 fois moins cher (2 milliards contre 7,8 m)
– Gain de temps suffisamment attractif (d’autant plus que les 3h10 annoncés par RFF, ne sont tenables que sans arrêt entre Toulouse et Paris)
– pas de perte d’accessibilité, pour les usagers.
– pas de fracture du territoire…
Nous tenons à la disposition des camarades intéressés le projet détaillé de cet aménagement (*)

En conclusion :
Le Parti de Gauche défend un projet de société qui propose une alternative à nos modes de vie, à notre rapport au monde, et nous invite à réfléchir à nos comportements citoyens. Cette réflexion sur le futur des transports ferroviaires, ne peut- être envisagée sans une mise en perspective, selon des principes plus généraux :

– Réutiliser et adapter ce que nous avons déjà, plutôt que de créer toujours du neuf, ailleurs.
– Maintenir une gestion de service public.
– Aménager le territoire afin de répondre à l’intérêt général, et relocaliser l’économie.
– Sortir de la logique du « toujours plus vite », ainsi que de celle du « toujours plus » pour quelques uns, et du « toujours moins » pour le plus grand nombre.

(*) Rapport du cabinet indépendant Claraco

La Gare, la LGV Quel gouffre financier ?

Grande réunion publique
à Montauban
Maison du Peuple
20h30 lundi 18 mars 2013

 

NE PAS MANQUER CETTE DATE CRUCIALE A QUELQUES MOIS DE L’ENQUETE D’UTILITE PUBLIQUE ! LE COMBAT CONTRE LA LGV ET POUR LA MODERNISATION DES LIGNES EXISTANTES LE MERITE !


Réunion organisée par l’association ALTernative LGV 82 et ouverte à toute-s.
Renseignements au 05 63 95 95 30

L’eau n’a pas de prix, vite la régie publique !

gabriel-amardSAMEDI 2 FEVRIER – 17h – Maison du Peuple à MONTAUBAN

Réunion – débat animée par Gabriel AMARD

Président de la communauté d’agglomération « Les Lacs de l’Essonne », Gabriel AMARD a animé le combat du retour de l’eau en régie publique dans cette collectivité.
Auteur de « L’eau n’a pas de prix- Vive la régie publique! », il a aussi coordonné deux ouvrages collectifs :
« Guide de la gestion publique de l’eau »
« Terres de gauche – Abécédaire des radicalités concrètes »

L’eau , bien commun de l’humanité

Indispensable à la vie, on ne saurait la traiter comme une marchandise ordinaire.
En France, 3 grandes multinationales se partagent 8O% du marché de l’eau (Véolia, Ondéo-Suez, Saur-Bouygues).
Leur objectif : des profits maximum pour leurs actionnaires.
Ces profits majorent de 20 à 25% les factures des usagers devenus « clients ».
En régie publique, pas de dividendes à prélever, les excédents dégagés servent à entretenir le réseau et à répondre aux besoins des usagers.

Notre Dame des Landes : déclaration unitaire de soutien aux opposants

«Il est hors de question de laisser un kyste s’organiser».

Ces propos aussi violents que méprisants à l’égard des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne surprendraient pas dans la bouche des Sarkozy, Guéant, Hortefeux ou Le Pen. Mais c’est Manuel Valls ministre de l’intérieur socialiste qui en est l’auteur !

« Le changement maintenant », c’est où ? C’est quand ?

Joignant la parole aux actes, une répression féroce s’est abattue ces derniers jours sur des manifestants non violents, des femmes des hommes et de tous âges, ont été matraqué(e)s, gazé(e)s et interpellé(e)s par des forces de l’ordre équipées comme pour combattre une guérilla !

Voici comment le gouvernement Hollande-Ayrault répond aux milliers de manifestants venus défiler contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, mais aussi contre la violence policière, contre les bétonnages inutiles et contre « la dictature de l’argent ».

Le projet d’un nouvel aéroport à Notre Dame des Landes est inutile, dispendieux et écologiquement catastrophique :

Aujourd’hui, il n’y a aucun problème de sécurité à l’aéroport actuel de Nantes-Atlantique. L’argument de sa saturation ne tient pas non plus: ce qui sature un aéroport ce n’est pas le nombre de passagers mais le nombre de mouvements c’est-à-dire de décollages et d’atterrissages. Nantes Atlantique stagne à ce sujet depuis dix ans.

De plus le contexte ne favorise pas la croissance du secteur aérien. Il y a aujourd’hui 14 aéroports commerciaux dans le grand Ouest et 147 en France. Le besoin de cette nouvelle construction n’est en rien avéré et aucune alternative ni optimisation de la plateforme existante n’ont été étudiées.

Ce projet destructeur menace 2000 ha de terres agricoles bocagères d’une biodiversité exceptionnelle.

Il est entériné après des procédures administratives incohérentes et une Déclaration d’Utilité Publique (DUP) décrétée en février 2008 suite à une enquête publique qui présente de nombreuses zones floues.

L’Etat, avec l’appui des élus locaux et régionaux (PS et UMP main dans la main sur ce dossier), a attribué la construction et la concession pour 55 ans de cet aéroport soit disant HQE au groupe Vinci. 360 millions d’euros minimum d’investissement public y seraient engloutis et tous les bénéfices reviendront à Vinci !

Dans le même temps, les budgets de l’Etat sont dramatiquement révisés à la baisse, aucune politique ne remet en cause le démantèlement des services publics et des acquis sociaux opérés par la droite. De surcroît les mesures austéritaires, inefficaces économiquement, injustes, et socialement dramatiques, sont imposées de manière arbitraire au plus grand nombre. Dans ce contexte, la gauche libérale – alliée à la droite – s’entête à gaspiller des milliards d’euros dans de grands projets inutiles.

Nous dénonçons ce gouvernement qui se range du côté de Vinci, plutôt que du côté des habitants de la ZAD, des paysans, et de tous ceux qui sur place et partout en France s’opposent à ce projet.

Nous appelons à organiser et à rejoindre des actions de protestation contre cette attitude autoritaire.

Les comités Notre Dame des Landes qui ont fleuri partout en France sauront rappeler au gouvernement l’ampleur de la mobilisation contre ce projet. Ensemble nous vaincrons !

Premiers signataires : Gauche Anticapitaliste82, Gauche Unitaire82, Parti de Gauche82, membres du Front de Gauche / Mouvement des Objecteurs de Croissance82 / Nouveau Parti Anticapitaliste82 / Europe Ecologie Les Verts82 / Union Syndicale Solidaire82 / Collectif Faucheurs82 / ATTAC82/ Collectif82 Non aux Gaz de Schistes / Confédération Paysanne82

Les organisations qui le souhaitent peuvent se joindre à ce communiqué / contact : pg82@lepartidegauche.fr

Pour information : Mercredi  12 Décembre, réunion de constitution du Comité 82 de soutien aux opposants à l’aéroport de Notre Dame des Landes, 19h à la maison du peuple à Montauban.

Les GPII une falsification ?

Notre Dame des Landes est un projet d’aéroport apparu depuis 1963 qui fait partie des Grands Projets Inutiles Imposés (GPII) tout comme certaines LGVs (cf. le Forum des GPII de juillet 2012 à Notre Dame des Landes). Ces grands projets ont tous en commun ces éléments : les installations existantes sont décrétées saturées, les perspectives de croissance du trafic surestimées (et jamais remises en cause malgré « la nouvelle donne » constituée par l’ évolution de l’environnement économique), les coûts de construction des nouvelles infrastructures sous-estimés, les dommages  écologiques concernant l’environnement sous estimés et souvent même pas évalués (non respect des études d’impact réglementaires), les possibilités d’optimisation de l’existant jamais étudiées méthodiquement.

Pourquoi faire toujours du neuf ailleurs alors que l’existant peut être optimisé ?
Le cas de NDL est caractéristique : l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique n’est pas saturé contrairement à ce qui est dit et écrit. Il peut être optimisé et modernisé. En effet le trafic de l’aéroport de Nantes-Atlantique est de 3,5 millions d’utilisateurs pour un surface de 350 hectares : ratio 10 000 passagers/ha, chiffres à comparer aux deux aéroports londoniens : Gatewick, 683 ha pour 35 millions de passagers, ratio 51 000/ha, Heathrow 1er aéroport européen avec 1 200 ha pour 65 millions de passagers, ratio 54 000/ha et Roissy Charles de Gaulle 2ème aéroport européen avec 2 900 ha pour 60 millions de passagers soit un ratio de 20 600 passages/ha. Le projet NDL fera(it) 1 650 hectares, il lui faudrait donc un nombre de passagers de 82 millions de passagers soit 23 fois le trafic actuel pour atteindre le ratio des aéroports de même type … Il est vrai que l’hectare du bocage nantais ne vaut pas celui de la banlieue de Londres ni même celui de Roissy (clin d’œil au sacrifice des terres agricoles) !!! Le projet d’aéroport n’est pas la seule ineptie, il faut ajouter les moyens de transport pour s’y rendre puisqu’il est au milieu de nulle part (25 km au Nord Ouest de Nantes) : autoroute 2×2 voies, LGV entre Nantes et Rennes, tramway, …. A cela va s’ajouter la délocalisation des entreprises  autour de Nantes qui devraient venir s’installer autour de NDL (cf. création supplémentaire d’une ZAC).  … Sont-ils devenus fous ?

Ce qui nous fait dire « pourquoi toujours construire du neuf ailleurs (loin des zones urbaines en pleines zones agricoles fertiles et plates donc aisément cultivables) alors que l’existant n’est ni optimisé …  ni modernisé ? » C’est la constante des Grands Projets Inutiles Imposés.
Tous ces nouveaux projets sont en partenariat public privé (PPP) avec clause de retour sur investissement – si les prévisions ne sont pas atteintes, c’est l’État ou les collectivités territoriales (cas des LGVs) qui compensent le manque à gagner … à ce compte là les investisseurs ne risquent rien tout comme les banques, ce qui montre bien que l’AMI (l’accord multilatéral d’investissement)  n’est pas mort !!!

Le rendement pour les uns ou la santé pour tous ?

Le Parti de gauche Tarn-et-Garonne souhaitait réagir suite à la manifestation de jeunes agriculteurs, le 13 septembre 2012 devant la préfecture du département, contre le programme d’actions de la lutte contre les nitrates et la réglementation des Cultures intermédiaires pièges à nitrate (Cipan).

Pourtant les études scientifiques prouvant le lien étroit entre l’usage d’intrants chimiques et les pathologies graves se multiplient ; le 7 mai est d’ailleurs paru un décret gouvernemental reconnaissant la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre cette pathologie et l’usage des pesticides. La réglementation Cipan vise à protéger la santé des agriculteurs et aussi de la population. Une autre partie du monde agricole est bien consciente de la nécessaire préservation de notre écosystème et pratique une agriculture vivrière, paysanne et biologique.

En totale impunité, une fois encore, le syndicat agricole majoritaire et les Jeunes agriculteurs (JA) peuvent déverser des détritus devant la préfecture du Tarn-et-Garonne au nom d’un obscurantisme dangereux. Dans le même temps, des syndicalistes ouvriers ou militants écologistes sont eux sanctionnés par la justice. Cherchez l’erreur.

Le PG82 demande au Préfet de faire preuve de fermeté. Après l’autorisation préfectorale, concédé cet été aux agriculteurs productivistes, de l’épandage aérien, plus aucune dérogation ne doit être accordée. Il en va de la santé de tous et donc de l’intérêt général.

Le Parti de gauche estime qu’il est temps de mener une agriculture saine, respectueuse de l’environnement et des écosystèmes. C’est le devoir des autorités de l’état d’appliquer les réglementations en vigueur et de mettre en pratique la reconversion vers une société écologique.

Suivant »