LGV Bordeaux-Toulouse : les arguments du Parti de Gauche retenus !

La commission d’enquête publique relative au projet de Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax vient d’émettre un avis défavorable. Les motifs retenus par la commission contre la déclaration d’utilité publique de ce projet sont exactement les mêmes que ceux portés par les citoyens mobilisés contre ce grand projet inutile et défendus dans les contributions déposées par le Parti de Gauche et EELV dans le cadre de l’enquête publique. Plutôt que la LGV à 10 milliards d’euros pour quelques-uns, nous y affirmions le choix du train pour tous.

Aujourd’hui, les commissaires enquêteurs concluent à propos du projet que :

– « Le développement économique se concentrera autour des gares des deux métropoles et drainera l’emploi au détriment du développement local. La ligne nouvelle Bordeaux-Toulouse va assécher partiellement la ligne POLT. La baisse de fréquentation et le déficit d’exploitation qui s’ensuivra aura des conséquences sur la desserte des villes moyennes proches et sur les économies locales. »

– « L’augmentation du prix du billet pour financer la vitesse est certaine. En fonction de son niveau, cette augmentation aura des conséquences directes sur la fréquentation, rendant encore plus incertaine la rentabilité socio-économique »

– « Le gain de temps sur la liaison à grande vitesse Bordeaux-Toulouse n’intéresse qu’une population qui privilégie la vitesse plutôt que le prix du billet. »

– « les impacts environnementaux sont insuffisamment pris en compte »…

Après l’avis de la commission d’enquête, le gouvernement et les partisans entêtés de ce projet de nouvelle LGV doivent enfin prononcer l’abandon du projet et prendre en compte les solutions alternatives que nous proposons comme la modernisation de la ligne POLT et la rénovation de la ligne existante Bordeaux-Toulouse.

Parti de Gauche – Midi Pyrénées

Lien vers le rapport de la commission d’enquête

Conseil régional : Vœu présenté par le groupe front de Gauche PCF-PG-GU

Assemblée plénière du 29 octobre 2014

Vœu présenté par le groupe front de Gauche PCF-PG-GU

Objet : Paris-Orléans-Limoge-Toulouse, une ligne d’avenir

Pour une desserte équilibrée de tous nos territoires, pour des raisons écologiques (réduction des gaz à effet de serre) sociales (prix du billet), pour compléter voire dé-saturer les lignes LGV, pour développer le fret ferroviaire, la ligne POLT est indispensable à l’activité économique de nos territoires mais également de l’ensemble de notre pays.

Pour ces raisons l’intégrité de la ligne de Paris à Toulouse doit être préservée. Ce serait une erreur majeure et la preuve d’une stratégie à courte vue de vouloir tronçonner cette radiale d’intérêt national de 713 kms.

Nous saluons les conclusions du rapport « Mobilité 21 », approuvées par le gouvernement en juillet 2013 d’accorder la priorité au réseau classique et plus particulièrement à 4 grandes lignes de Trains d’Equilibre du Territoire (TET) dont la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse. Le statut de ligne nationale d’aménagement du territoire a été confirmé et les crédits RFF doublés (1 milliards sur 10 ans) pour l’entretien de l’infrastructure.

Dans ce contexte, le conseil régional doit réagir à l’inscription de la libéralisation du transport par autocar proposé dans le projet de loi «Libérer l’activité». Celle-ci aurait des conséquences extrêmement négatives sur le service public ferroviaire, au prix d’une inégalité aggravée entre les usagers et d’une mise en péril des différentes lignes SNCF d’aménagement du territoire.

Le Conseil régional Midi-Pyrénées réuni en Assemblée Plénière ce-jour demande au Gouvernement:

  •  De procéder au renouvellement du matériel roulant sur le POLT dans les 3 ans
  •  D’accélérer les travaux d’infrastructures pour aller vers une réelle modernisation
  • D’écarter définitivement l’hypothèse de placer Brive en terminus de ligne et d’assurer les dessertes nécessaires à tous les territoires traversés par l’axe POLT
  • De retirer la proposition législative de libéralisation du transport en autocar

Contre vents et marées, la lutte contre la LGV reste pertinente, la mobilisation reste à l’ordre du jour avec l’Alternative LGV82

Une LGV pas confirmée
Donc une gare incertaine
D’où une ZAD pour bluffer

2005 : Un débat public décrète un besoin de ligne à grande vitesse (LGV) pour Bordeaux-Toulouse

2010 : Le premier fuseau est présenté et entraîne deux types de réactions :

– ceux qui se mobilisent pour faire varier le tracé dans le fuseau.

– ceux qui refusent totalement la LGV.

2011 : Le projet avance du fuseau vers le tracé.

2012 : Le tracé est confirmé avec deux réactions :

– ceux qui veulent réduire les impacts du tracé.

– ceux qui refusent totalement la LGV au profit de l’alternative.

Le refus de la LGV s’explique suite à diverses études engagées :

– cette LGV c’est le prix de 400 maisons de retraite, autant dire un gouffre financier (8 milliards d’euros).

– ce gouffre financier vise à faire gagner quelques minutes aux utilisateurs de la LGV (l’alternative, 2 milliards c’est aussi bien).

– pendant ce temps le train du quotidien qui concerne plus de 90% des utilisateurs est sacrifié (ex : la ligne par Limoges).

– il suffit donc, pour le bien de tous, de déplacer l’investissement de la LGV vers les lignes existantes ; ça coûte moins cher et le bénéfice concerne tout le monde.

Montauban-Bressols : Une ZAD pour bluffer

2013 : D’un côté c’est l’heure de l’enquête d’utilité publique et de l’autre les autorités gouvernementales changent de politique et constatent qu’il y a mieux à faire qu’une LGV.

Donc nous assistons à un bras de fer gouvernemental entre les défenseurs de la LGV et ceux qui proposent de retarder le projet en le mettant « au congélateur ».

Or, tant qu’il n’y pas de déclaration d’utilité publique personne ne peut dire que le projet est arrêté sinon à quoi bon cette consultation ? Et cette déclaration est attendue pour 2014 !!!

En conséquence, M. Baylet et Mme Barèges, unis pour une fois à M. Malvy, pratiquent la politique du fait accompli. Ils veulent faire croire que tout est en place, que tout commence.

Or cette ZAD est aussi ridicule que le projet de LGV ! Presque toutes les gares LGV en campagne sont restées des zones vides, désertes et désertés. On veut nous faire croire que 15 trains vont s’arrêter quand des membres des autorités municipales reconnaissent que ce nombre ne devrait pas dépasser 8, les autres trains ne s’arrêtant pas.

Et la délibération au sujet de cette ZAD confirme ce que nous disons puisque le projet est pour six ans seulement ! Preuve d’une incertitude qui n’obligeait pas à se précipiter. Pour ceux qui ne le savent pas, rappelons qu’à Montbartier une zone logistique de 450 hectares est déjà en place. Euro Centre à Castelnau d’Estrefonds c’est seulement 250 hectares !

Le rapport Bianco – La commission Mobilité

Après bien d’autres rapports nationaux issus hier de l’UMP, le rapport Bianco, issu aujourd’hui du PS, confirme ce que nous disons : PRIORITE ABSOLUE à la rénovation des lignes existantes.

A la fin du mois de mai, ou début juin, une autre commission gouvernementale va rendre son verdict quant à la hiérarchisation des projets de LGV.

Nous savons qu’elle travaille dans le même esprit que le rapport Bianco en proposant la réalisation des travaux engagés, et le report des autres projets. La seule incertitude c’est le poids des lobbies qui vont tenter d’obtenir un délai plus ou moins long pour la ligne Bordeaux-Toulouse.

Les citoyens doivent donc faire entendre leur voix. Pour aller de Toulouse à Paris c’est 676 km par Limoges et 824 km par Bordeaux. Il faut donc redonner plus de moyens à la ligne par Limoges pour qu’elle puisse continuer à rendre de grands services à moindre coût.

Et quant à la ligne actuelle Bordeaux-Toulouse elle a besoin d’investissements et en particulier nous sommes totalement favorable à la construction d’un tronçon Saint-Jory-Matabiau pour faciliter le développement TER, tronçon qui peut trouver place à côté de la ligne actuelle sans trop de dégâts (avec la LGV ils veulent même faire deux lignes en plus à cet endroit !).

L’essentiel c’est l’information. Celle des opposants aux projets est interdite dans l’essentiel de la presse locale. Nous vous renvoyons au blog d’Alternative LGV Midi-Pyrénées (demandez sur google) et à l’adhésion à cette association qui peut vous aider à réagir.

Télécharger le document de Alternative LGV 82 

DEVELOPPEMENT DES TRANSPORTS FERROVIAIRES DU SUD OUEST

Le groupe de travail « transports » de Midi Pyrénées soutient le report modal de l’avion et de la voiture vers le train.
Mais, pour autant, il ne peut adhérer à des projets qui ne sont pas en cohérence avec son programme de transformation sociale et de planification écologique, et, particulièrement, le projet de LGV Toulouse- Bordeaux, qui impacte directement notre région.

Départements représentés dans le groupe de travail : Ariège- Gers- Lot- Hautes Pyrénées- Tarn- Tarn et Garonne
Avec le soutien des départements des Landes, des Pyrénées Atlantiques, du Lot et Garonne,
de la Gironde, de la Dordogne, de la Creuse, de la Vienne et de la Haute Vienne.

A) Nous ne pouvons cautionner :

1) Le principe de financement en Partenariat Public Privé des projets de liaisons LGV, Toulouse Bordeaux et Bordeaux Tours : Ce principe, sans risque pour l’investisseur, sur endette la collectivité et entérine la disparition d’un service public du rail.

2) Le coût de 7,8 milliards d’euros, prévu à ce jour, pour le projet LGV Toulouse Bordeaux, alors que la Cour des Comptes, en juillet déclarait : « Les nouvelles lignes LGV prévues, ne sont pas budgétairement soutenables, ni leur rentabilité financière, ni leur rentabilité socio- économique, ni leur intérêt environnemental ne sont établis… »

3) a) L’intensification du processus, déjà enclenché, dans notre région, de suppression des trains intercités et des arrêts dans les gares dites « secondaires », notamment aux heures de pointe ( du fait de budgets TER régionaux gelés, de coûts de fonctionnement non compensés pour cause de contrainte budgétaire).
b) Le manque d’entretien et de modernisation des lignes actuelles qui induit des transports de moins en moins performants, des pannes fréquentes et conduit inexorablement à la disparition des grandes lignes classiques nationales.
Ce qui a pour conséquences, l’enclavement des territoires ruraux et des petites villes, et le recours plus important à la voiture.

B) Nous nous inquiétons :

De l’impact humain et environnemental, généré par le grand chantier que ce projet de nouvelle infrastructure nécessiterait : disparition de terres agricoles (3700 ha) destruction de paysages (agression, voire, disparition de milieux aquatiques que la loi européenne sur l’eau impose de protéger), forte dépréciation non compensée de biens immobiliers, circulation au fort impact carboné d’engins de chantier, coupure des territoires traversés, atteintes à la biodiversité.

– De l’impact énergétique généré par le surplus de dépense nécessaire au fonctionnement des machines à très grande vitesse (nécessité de construire une nouvelle unité de production fonctionnant à l’énergie fossile, en contradiction avec le scénario négawatt soutenu par le PG)

– De l’impact sur l’endettement des Collectivités locales.

– De l’impact sur la répartition territoriale de l’emploi:Il est, en effet, avéré, que la grande vitesse survalorise les grands centres urbains, en y concentrant les administrations et les services, ce qui pénalise moyennes et petites villes, et accentue encore la désertification d’une majorité de territoires.

C) Nous contestons :

– la nécessité d’un tel projet et réfutons les arguments de RFF ; Contrairement à ce qui avait été annoncé, les études menées, en 2011, par le cabinet Claraco démontrent que :
– « La LGV Bordeaux Toulouse n’est pas justifiable par un problème de manque de capacité ; qu’il est impossible d’effectuer le trajet en 3 h, ainsi qu’annoncé, la vitesse de 320kms n’étant tenable que sur moins de 50% du parcours ; que les retombées économiques prévues ne sont pas vérifiées par la situation actuelle des zones d’activités implantées près des gares TGV existantes. »

– la perspective de créations d’emplois engendrés par le chantier et l’exploitation de la ligne. L’actualité des chantiers en cours nous démontre que la main d’œuvre employée est essentiellement constituée de travailleurs, non soumis au code du travail français, employés en CDD et sous- payés.

D) Nous proposons que la commission nationale « transports », en lien avec la commission « écologie » :
1- travaille à l’élaboration d’un projet de planification ferroviaire, assurant :

– L’entretien, la rénovation, la modernisation, le réaménagement et le développement du matériel et des infrastructures sur les lignes existantes (grandes lignes et lignes secondaires).
– L’amélioration des fréquences.
– Un maillage territorial équilibré et égalitaire.
– Le développement du fret et le retour au wagon isolé.
– Un retour à un service public du rail, bannissant tout financement privé.
– Une politique tarifaire transparente, garantissant à tous, un train de qualité, abordable (nécessité de repenser le principe de tarification) et dans des conditions de sécurité maximum.

2-réfléchisse à une résolution générale, concernant tous les projets de LGV, actuellement connus sur le territoire : Limoges- Poitiers, Bordeaux- Espagne, Bordeaux- Tarbes …

En ce qui concerne, plus spécifiquement le projet LGV BordeauxToulouse, nous demandons que le Parti de gauche s’empare,officiellement, du dossier, et affirme sa position critique.

Les alternatives existent, on sait faire !
rénover et aménager les lignes existantes, dont le POLT (Paris Orléans Limoges Toulouse) :
– Coût 4 fois moins cher (2 milliards contre 7,8 m)
– Gain de temps suffisamment attractif (d’autant plus que les 3h10 annoncés par RFF, ne sont tenables que sans arrêt entre Toulouse et Paris)
– pas de perte d’accessibilité, pour les usagers.
– pas de fracture du territoire…
Nous tenons à la disposition des camarades intéressés le projet détaillé de cet aménagement (*)

En conclusion :
Le Parti de Gauche défend un projet de société qui propose une alternative à nos modes de vie, à notre rapport au monde, et nous invite à réfléchir à nos comportements citoyens. Cette réflexion sur le futur des transports ferroviaires, ne peut- être envisagée sans une mise en perspective, selon des principes plus généraux :

– Réutiliser et adapter ce que nous avons déjà, plutôt que de créer toujours du neuf, ailleurs.
– Maintenir une gestion de service public.
– Aménager le territoire afin de répondre à l’intérêt général, et relocaliser l’économie.
– Sortir de la logique du « toujours plus vite », ainsi que de celle du « toujours plus » pour quelques uns, et du « toujours moins » pour le plus grand nombre.

(*) Rapport du cabinet indépendant Claraco

Pour la défense du service public ferroviaire Rassemblement 20 décembre à partir de 9 h 30 devant le Conseil régional de Toulouse

Communiqué de ALTernative LGV 82

Le système français ferroviaire est un des acquis historique de la France, malheureusement, depuis quelques années, la dégradation est constante aussi bien pour les voyageurs que pour les marchandises.

Pour la Région Midi-Pyrénées malgré les efforts du Conseil régional, des besoins immenses existent encore en matière de TER. Or une modification de ligne budgétaire amputant le budget TER pour le financement de la LGV vient d’être proposée en commission permanente du conseil régional de Midi Pyrénées. Cette ligne de dépense pour études et acquisitions foncières pour la LGV Bordeaux-Toulouse vient globalement de passer de 39 à 70 millions d’euros et pour payer cette augmentation, les montants seront pris, pour notre Région, sur le budget TER. Contrairement aux affirmations précédentes, le Conseil régional transfère donc de l’argent du secteur TER vers celui de la LGV, ce qui est néfaste pour les usagers.

Cette décision est une parmi d’autres qui impose l’organisation d’un débat général sur le système de transport de la région, sur les priorités à retenir, conformément à l’intérêt des divers usagers, des personnels, et de la dépense publique. Afin d’alerter les élus et l’opinion, un rassemblement aura lieu le 20 décembre à 9 h 30 devant le Conseil régional qui se tiendra en séance plénière. Ce rassemblement à l’appel d’associations d’usagers et autres, de défenseurs de l’alternative à la LGV avec rénovation des voies existantes, et de citoyens défenseurs du rail se fera sur des bases plurielles liées à des préoccupations différentes mais tous unis par cette volonté : Vive le train pour tous.

UNE ALTERNATIVE A LA LGV EST POSSIBLE

Le 28 février, à Lacourt St Pierre, le collectif Val de Garonne  recevait l’association  ALTernative LGV pour  présenter l’étude sur la rénovation de la ligne existante Bordeaux-Toulouse.

Une présentation qui fut claire, fortement argumentée et convaincante.

L’association d’élus du Lot et Garonne  a commandé cette étude indépendante de Réseau Ferré de France (RFF) qui, en matière de ligne à grande vitesse (LGV), est à la fois juge et partie.

L’étude a pour objet d’évaluer la faisabilité d’une alternative à la LGV Grand Projet du Sud Ouest qui consisterait à moderniser les voies existantes.

Pourquoi ?

De nombreux rapports officiels ont  montré que les coûts de LGV étaient toujours minorés et le nombre de voyageurs exagéré.

En résumé, la LGV fera disparaitre 3000 ha de terres agricoles ; elle génèrera beaucoup de bruit, et elle coûtera très cher, notamment aux budgets de nos collectivités locales. Les estimations de RFF ont explosé en 6 ans, passant de  2,9 milliards d’euros, en 2006, à  4,3 milliards en 2008 et  7,8 milliards en 2011!

La rénovation est possible dans la mesure où la ligne existante n’est pas saturée, sauf le tronçon Montauban-Toulouse, pour lequel il faudra trouver une solution (doublement de la voie ?)

L’aménagement de la ligne existante consiste à supprimer tous les passages à niveau (sans couper les routes qui seraient franchies par des ponts ou des souterrains), à insonoriser les tronçons urbains et à contourner deux villes (shunts de  Port- Ste- Marie et de Moissac).L’emprise sur le territoire sera réduite à 175 ha.

La rénovation de l’existant ne nécessite  pas de renforcer l’alimentation  électrique, elle permet de gagner  une cinquantaine de Km par rapport à la LGV, de réduire le niveau sonore, de réhabiliter les espaces urbains de Port-Ste-Marie et Moissac et elle coûte (seulement) 2,8 milliards d’euros.

La vitesse maximale ne serait pas de 320 Km/h mais de 220 Km/ h, pourtant le gain de temps par la  LGV serait modique : 5 minutes sur Bordeaux-Agen, 13 minutes sur Bordeaux-Toulouse, sans arrêt en gare de Montauban et Agen, et 6 minutes avec arrêts dans ces deux gares.

Autres avantages : un moindre coût de fonctionnement et le maintien de nos gares.

Les animateurs conclurent par une belle formule que nous pourrions prendre à  notre compte :

« Aux trains de quelques-uns, nous préférons les trains pour tous »

 

Tous Ensemble Pour les Gares 82

réunion publique-débat sur l’alternative à la LGV

Le 20 mars 20h15, à Caussade (salle des Récollets)

Avec l’association ALTernative  LGV

 

 

 

 

PRESENTATION DE L’ETUDE SUR LA RENOVATION DES VOIES EXISTANTES

Bernard Faucon-Lambert et Raymond Girardi, co-présidents de l’association d’élus ALTernative LGV, viendront présenter les résultats de l’étude sur la rénovation des lignes existantes entre Bordeaux et Toulouse, étude indépendante faite à partir des données même de RFF, à :
Lacourt Saint-Pierre

Salle des Fêtes
Mardi 28 février 20 h 30

Voici un extrait de l’article publié dans Sud-Ouest : « Une alternative à la LGV, étude à l’appui » :
1. Les impacts environnementaux
L’aménagement des voies existantes impactera forcément moins l’environnement que la LGV : 175 hectares de terres agricoles gelées contre 2 700 hectares avec la LGV. L’alternative prévoit également « la mise en place de panneaux acoustiques tout le long de la voie, afin de limiter les nuisances subies par les riverains déjà impactés par la ligne actuelle », soulignent les coprésidents. « Par ailleurs, il faut trois fois plus d’énergie avec un TGV sur une LGV qu’avec un TGV qui va circuler à 220 km/h sur une voie réaménagée. Et pour la LGV Bordeaux-Toulouse, il va falloir construire une centrale thermique du côté de Captieux (Gironde), ce qui, en terme d’émission de CO2, n’est pas satisfaisant. »

2. Le coût « des » alternatives
Quand l’association pointe du doigt de manière insistante les « 7,2 milliards d’euros de la LGV », elle oppose une facture réduite au tiers et voire plus avec « ses alternatives ». « Si on se contente de réaménager la voie pour une circulation du TGV à une vitesse de 220 km/h, il suffira d’une enveloppe de 1,5 milliard. Après, pour une meilleure efficacité, on peut envisager de revoir les courbes de Port-Sainte-Marie et de Moissac-Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne). Et la facture s’alourdira pour ces deux shunts de 1,2 milliard, soit un total de 2,7 milliards. Il n’y a rien de plus à dire… »
Ou presque, car les coprésidents relèvent dans l’étude qu’ils ont commandé les conclusions relatives au projet d’une gare LGV en rive gauche d’Agen. « Si elle est créée, il faudra une gare LGV à Montauban (Tarn-et-Garonne) qui deviendra alors la gare de Toulouse-Nord et absorbera alors une partie de la fréquentation de la gare du centre-ville d’Agen. »

3. Un différentiel de « six minutes »
Bon, l’alternative sera selon ses défenseurs et l’étude de Claraco moins onéreuse et plus respectueuse de l’environnement. Et en terme d’efficacité ? « Avec l’aménagement des deux courbes précitées, il y aurait un différentiel de six minutes entre le temps gagné par la LGV et le temps gagné par le réaménagement des voies actuelles sur le trajet Bordeaux-Toulouse. Sans compter que notre proposition comprendrait la suppression des 93 passages à niveaux et une nouvelle signalétique. Deux atouts pour resserrer le cadencement et permettre ainsi de doubler le nombre de trains. »

Manifestations en gare de Montauban

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crédit photo : FR3
Suite à l’annonce de la SNCF de la suppression de 3 trains supplémentaires en heures de pointe sur l’axe Toulouse-Bordeaux: le Lunéa 4720, départ 5h38 de Toulouse, Le TGV 8528 départ 7h46 de Toulouse, et le Téoz 4663 départ 18h42 d’Agen (pendant une période de travaux indéterminée (!!!) qui débute le 30 janvier), les associations AUTAB et TEG82 ont décidé d’organiser deux manifestations, deux lundis matins de suite, le 23 et le 30 janvier en gare de Montauban, de 6h50 à 7h50 (heures de départ des trains pour Agen).
On en parle dans la presse :
Reportage FR3
Article dans la Dépêche
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LGV Paris-Reims

Samedi 10 décembre, sur France 3 aux infos du soir, on nous a vanté les mérites du TGV Paris-Reims.

On a appris ainsi qu’un prof de fac était content car il peut habiter Paris et enseigner à Reims. Pour désengorger la Région parisienne, voilà qui est super !

On a appris ainsi que ce TGV, évidemment, ne s’arrête pas entre Paris et Reims. Pour empêcher la désertification et le dépeuplement des petites villes situées sur le trajet, voilà qui est super !

On a appris ainsi que ça avait boosté les entreprises de Reims, non parce que de nouvelles s’y sont implantées … mais parce que, étant déjà à Reims … elles se sont rapprochées de la gare TGV !!!  C’est pas extra ?

On a appris ainsi que les changements d’horaires à partir d’aujourd’hui, c’était pour faire des travaux sur les lignes. On a même entendu un voyageur, gêné par les nouveaux horaires, mais qui croyait que cela n’allait durer que le temps des travaux !
Et pas un journaliste pour le détromper et lui préciser que c’est, d’une part, à cause de l’ouverture à la concurrence pour faire rouler des trains privés, et d’autre part, pour donner les meilleures correspondances pour ceux qui prennent le TGV.
Mais c’est normal après tout, ce sont les voyageurs empruntant le TGV qui payent pour la ligne … Comment ? Non ? C’est nous qui payons ? Avec nos impôts nationaux, régionaux, municipaux ?
Bon, après tout, il faut bien aider les riches, non ? Un peu de solidarité que diable !

Bon, d’accord, dans le reportage on a allègrement mélangé la notion de TGV et celle de LGV, mais l’important c’est que le fleuron de notre industrie soit célébré, non ?

Bien sûr, un esprit chagrin pourrait se demander qui a payé cette pub éhontée dans un grand journal d’une chaine publique. Mais il faudrait vraiment être un esprit chagrin !

Marie-France
Parti de Gauche 82

L’étude sur l’aménagement des voies existantes est terminée

L’étude Claraco sur l’aménagement des voies existantes entre Bordeaux et Toulouse est terminée

Cette étude a été rendue possible sur l’insistance de M. Girardi (PCF) et surtout de Bernard Faucon-Lambert, ex-candidat du Parti de Gauche aux sénatoriales dans le 47 et qui avait animé la réunion commune PG-NPA contre la LGV à Grisolles l’an dernier. Elle est financée par 8 communes du 47 et sous l’égide de l’association d’élu-e-s ALTLGV47. Sa diffusion devrait intervenir prochainement/ après validation d’un plan de communication autour de cette étude. Une étude de marché complétera l’étude technique présentée.

Il faut savoir que, pour être inattaquables, tous les chiffres y figurant émanent de RFF/GPSO (Réseau Ferré de France – Grands Projets du Sud-Ouest).
Ce projet prévoit une refonte complète de la ligne existante pour un coût de 1,5 milliards d’€ soit :
– suppression de tous les passages à niveau (une centaine).
– protection grillagée sur toute la ligne.
– refonte complète des voies : changement des rails, du ballast et de la signalisation ferroviaire.
L’étude propose également un contournement à Moissac et Port Ste Marie qui pourrait être fait plus tard et qui alourdirait sensiblement le coût à 2,3M€ (Rappel, par comparaison la LGV c’est au bas mot 7,6M€, sans compter qu’il faudrait quand même faire un minimum de travaux sur les voies actuelles qui tombent décrépitude).

Cette étude propose de porter la vitesse des trains à 220 km/h.
Ainsi, avec arrêt à Agen et Montauban, le temps de parcours serait de 1h19 par LGV et 1h25 par voie modernisée.
Les présentateurs de l’étude reprennent les arguments que le PG 82 développe depuis longtemps, notamment sur :
– les surcoûts d’exploitation liés à la grande vitesse
– 90% des usagers voyagent sur des trains de proximité
et dénoncent les mensonges de RFF sur :
– la saturation de la ligne existante.
– le coût de la LGV.
– le temps de trajet
– le nombre de passagers

 

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