ELECTIONS EUROPEENNES Dimanche 25 Mai 2014
Le FRONT DE GAUCHE EN CAMPAGNE EN TARN-ET-GARONNE
Le CAMION DE MELENCHON DANS LE DEPARTEMENT
Elections européennes : la caravane du Front de Gauche en Tarn-et-Garonne
Un camion sonorisé et sa remorque de présentation de la liste « FRONT DE GAUCHE » conduite par Jean Luc MELENCHON, député européen, sera en Tarn et Garonne les 13 et 14 mai, selon l’itinéraire suivant :
Mardi 13 mai
– de 8 h 30 à midi : place du Foirail, près du marché, à Valence d’ Agen
– de midi à 13 h : devant l’usine Villeroy et Bosch à Valence d’Agen
– à 14 h 30 : parking de la place des Récollets à Moissac
– à 16 h 30 : devant l’hippodrome de Marchès (zone commerciale) à Castelsarrasin
Mercredi 14 mai
– de 8 h à 10 h30 : à l’entrée du marché, devant la Mairie de Lafrançaise
– de 11 h à 12 h 30 : au marché, place Lalaque à Montauban.
Venez vous informer sur les propositions du Front de Gauche et de ses candidats aux élections européennes pour changer d’Europe et la mettre au service des peuples plutôt que de la finance internationale et refuser le Grand Marché Transatlantique que l’on veut nous imposer avec des conséquences désastreuses pour notre vie quotidienne.
ROMPRE ET REFONDER L’EUROPE, LE FRONT DE GAUCHE ENTRE EN CAMPAGNE
Les peuples d’Europe sont dans la tourmente de la crise mondiale du capitalisme financiarisé. La crise est généralisée, le chômage et la pauvreté explosent, les économies des pays de l’UE sont très majoritairement en récession. Les dogmes ultralibéraux, les traités européens et ceux qui les défendent encore sont lourdement responsables de la crise en Europe. Les tenants du consensus libéral, quels qu’ils soient, en ont fait une opportunité pour accélérer les réformes libérales contre les travailleurs et toutes les formes de solidarités nationales, locales, européennes avec les politiques d’austérité violentes, imposées ça et là par la Troïka. En France, François Hollande a trahi ses engagements et ceux qui lui ont fait confiance en 2012. Il est aujourd’hui l’allié de Merkel et de la droite européenne, du MEDEF et des marchés.
Dans ce contexte, les élections européennes du 25 mai 2014 seront décisives pour redonner la parole confisquée aux citoyens, stopper l’austérité et ouvrir la voie du redressement social, économique et écologique de notre pays. A juste titre, les politiques d’austérité et la méthode autoritaire employée pour les faire appliquer font aujourd’hui l’objet d’un rejet massif des peuples. Des millions de femmes et d’hommes se mobilisent contre ces choix qui dégradent leurs conditions de vie et de travail, qui attaquent leurs droits sociaux et politiques. Il faudra que cette colère s’exprime, il faudra que de cette colère puisse émerger un espoir, celui de celles et ceux qui n’ont pas renoncé au changement et au progrès humain.
Nous pouvons être la bonne surprise de ces élections, bouleverser le paysage politique en France, faire gagner la gauche qui s’oppose à la politique d’austérité. Cela bousculerait des rapports de force ouvrant la voie au rassemblement d’une majorité alternative à la politique du gouvernement. Puisque l’élection européenne est la seule qui se tienne au même moment dans toute l’UE, elle peut permettre de faire converger les puissantes résistances populaires qui se sont considérablement développées ces dernières années, les forces disponibles à gauche, elles aussi en progression en Europe, contre l’austérité et pour des solutions de progrès à la crise.
Depuis 2005, nous avons étés de ce côté. Nous avons combattu le Traité Constitutionnel Européen. C’est de cette bataille que le Front de gauche est né. Nous avons su rassembler bien au delà de nous même pour permettre la victoire du peuple français et ouvrir une brèche pour tous les européens. Nous nous sommes battus en 2008 pour un référendum et contre le traité de Lisbonne. Quatre millions de français ont voté pour Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche, et ses propositions pour l’Europe à l’élection présidentielle de 2012. Nous étions 80 000 dans la rue en septembre 2012 contre le traité budgétaire, rédigé par Sarkozy et Merkel, adopté par Hollande. Nous avons résisté et travaillé l’alternative politique. Nous avions raison.
Les députés européens du Front de gauche ont joué leur rôle. Ils ont défendu dans le Parlement européen, les intérêts des françaises et des français, les intérêts de l’ensemble des peuples européens au sein du groupe de la Gauche unie européenne – Gauche verte Nordique (GUE-NGL). Ils ont fait vivre des propositions alternatives et sont intervenus en appui aux luttes. Grâce aux progrès des forces de la Gauche européenne dans de nombreux pays, ce groupe peut être considérablement renforcé en 2014, devenant alors un outil plus puissant pour mener les batailles dans les institutions et dans la rue.
Dans chaque vote Front de gauche aux élections européennes, il y aura la rupture avec cette Union Européenne libérale et, indissociablement, l’idée de sa refondation sur des bases sociale, écologique, démocratique et pacifique, dans le respect de chaque peuple, de chaque nation, de la souveraineté populaire et de la solidarité internationale. Nous voulons lutter et désobéir avec les travailleurs, les
EUROPEENNES: PLACE AU PEUPLE A GAILLAC
Après les 500 personnes de Decazeville le 23 avril 2014, c’est 600 qui se sont retrouvées dans la salle des fêtes de Gaillac le 24, accueillies en musique et avec la possibilité de manger un morceau -fabrication militante et c’était bon!- accompagné de Gaillac…ou d’autre chose. C’est qu’il est un peu plus de 19 heures et nous sommes parti-e-s pour la soirée, convaincu-e-s que nous rentrerons chez nous chargé-e-s d’enthousiasme et d’arguments pour mener campagne dans cette période difficile pour toute la gauche.
Désert médical
Que diable le Front de Gauche du Lot allait-il faire ce 26 mai dans ce petit village au coeur des Causses du Quercy mais aussi au coeur du désert médical du département?
Il s’agissait par exemple, de mieux comprendre ce qui peut arriver à une maman dont l’accouchement se complique soudain alors que, depuis la fermeture de la maternité de Figeac, elle n’a plus le choix qu’entre Brive et Cahors. Trop loin l’un et l’autre! Un bébé déjà, n’y a pas survécu.
Par ailleurs à Durbans comme ailleurs, les difficultés d’accès aux soins relèvent de la même logique libérale qui voudrait que la santé soit gérée seulement par une logique comptable comme une marchandise.
Alors nous avons d’abord fait savoir, en musique, à Durbans, ses habitants et ses petis chemins d’habitude si calmes que les « Front de Gauche » du 46, du 82, du 12, du 19 et d’autres encore, avec Attac, la CGT, des associations locales…..refusent la marchandisation de la santé.
Notre modeste délégation représentait à la fois le PG82, Attac82 et l’Association des amis et usagers de l’Hôpital de Montauban (nous avons profité de leur présence pour attirer l’attention des intervenants locaux et nationaux sur le recrutement d’un seul radiologue ouvert par l’ARS alors qu’il y a 4 postes à pourvoir à l’hôpital)
Devant ce remue-ménage, même les ânes dans leur pré ont été pris au dépourvu.
Ensuite, après le goûter offert par le FdG 46 (les gâteaux faits maison auraient damné un saint!), on va phosphorer sérieux, les fesses dans l’herbe, avec des gamin-ne-s et des chiens qui galopent en liberté dans le champ où nous sommes. Le soleil nous chauffe un peu fort les neurones -quelle chance! – alors les organisateurs ont prévu d’abriter les intervenants qui sont venus jusqu’à Durbans
Marie-Laure Darrigade en charge des questions de santé au SN du PG
Chantal Dellac secrétaire de la section départementale 46 CGT santé
Michel Dauba économiste du PCF 46
Jean Scheffer membre de la coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité
Bernard Teper co-animateur du Réseau Education Populaire, membre du Conseil scientifique d’Attac et co-auteur du livre « Contre les prédateurs de la santé »
et Jean-Luc Mélenchon co-président du PG
Jean Scheffer a apporté sa vision panoramique des difficultés de l’ensemble des hôpitaux de notre pays: la rémunération à l’acte, la suppression généralisée de personnels titulaires palliée à minima par l’embauche d’intérimaires bien plus coûteux, la logique exclusivement comptable et commerciale des ARS, autant d’éléments qui creusent la tombe du service public pour le plus grand bénéfice des établissements privés. Il invite les militants à rapprocher leurs luttes, à s’inscrire dans les actions de la coordination nationale pour construire un véritable rapport de force susceptible de résister à la destruction systématique par le système libéral mis en place.
Chantal Dellac et Michel Dauba nous parlerons de la lutte qu’ils ont vécue de l’intérieur, pour défendre la maternité de Figeac . Mais la maternité a fermé! C’est l’illustration locale de la difficulté croissante d’ accès aux soins pour tous, partout et surtout en milieu rural où les distances et les moyens de transport compliquent souvent la situation.
Marie-Laure Darrigade reviendra sur l’indispensable coordination des luttes et décrira comment le PG avec tous les autres partenaires travaille à mailler le territoire d’un réseau d’information sur les luttes afin d’éviter, autant que faire se peut, des combats solitaires et construire des résistances plus larges
Avec une précision quasi chirurgirale, Bernard Teper illustre tous les mécanismes qui s’aggrègent pour détruire et l’hôpital public et la protection sociale. Selon lui, l’éducation populaire partout, tout le temps pour construire la révolution citoyenne.
Jean -Luc Mélenchon s’appuiera sur tous les apports précédents pour mettre en lumière les appétits financiers à l’oeuvre, les mouvements politiques de fond conduits par le gouvernement Hollande avec les institutions européennes. Il souligne les mensonges qui habillent ces politiques cruelles, la nécessité de citoyens informés pour les déjouer et il alerte:
ce sera pire si nous laissons signer le traité transatlantique européen !
Yvette Frot
merci à Patrice Meignan pour ses photos
Meeting unitaire à Toulouse : Non à l’austérité en Europe
Meeting unitaire organisé par le Collectif pour un Audit Citoyen de la dette publique CAC 31: ATTAC, CGT, FSU, Solidaires, EELV, Front de Gauche (CA, FASE, GA, GU, PCF, PCOF, PG), NPA et les comités locaux.
Jeudi 29 Novembre – Toulouse
20 h 30 – Parc des expositions – Hall 8
avec
Esther Jeffers – Attac France
Sara Rocha – CAC Portugal
Vicky Skoubi – Syriza Grèce
Jean-Luc Mélenchon – Front de Gauche
Philippe Poutou – NPA
Gérard Onesta – EELV
et des représentants des syndicats CGT-FSU-Solidaires
Un co-voiturage est organisé , 2 points de rendez vous:
– Montauban: Arrêt de bus devant parking Eurythmie : Départ prévu à 19 heure
– Castelsarrasin : Parking devant la piscine RV 18h45 pour départ à 19h
Lettre ouverte à Monsieur le Président de Région Martin Malvy
Groupe Front de Gauche :PC-PG-GU
Toulouse, le 10 octobre 2012
Monsieur le Président,
Les élus du groupe Front de Gauche ont proposé 2 vœux à l’Assemblée plénière du conseil régional du 11 octobre. L’un proposait au gouvernement une loi d’interdiction des licenciements boursiers, l’autre demandait l’organisation d’un référendum sur la ratification du Traité budgétaire européen. Sur votre proposition et avec le soutien des Présidents des groupes PS, EELV et PRG, ces vœux ont été déclarés « irrecevables », au prétexte qu’ils n’avaient pas de lien avec notre région.
Concernant les licenciements boursiers, rappelons qu’après Molex, Thalès, Freescale, c’est maintenant Sanofi, dont les actionnaires ont perçu 3,5 milliards d’euros de dividendes en 2011, qui est touché. Notre région est donc largement victime de la rapacité des « patrons voyous ». Monsieur le Maire de Toulouse a d’ailleurs demandé à la représentation nationale de légiférer en urgence contre « les licenciements abusifs ».
La proposition d’une loi pour interdire les licenciements boursiers est une mesure d’urgence pour les salariés concernés, satisfaire leurs organisations syndicales unies qui appellent la puissance publique à un acte législatif fort, et préserver notre capacité industrielle menacée par la course cupide aux profits financiers.
Le Traité budgétaire européen, quant à lui, s’il était adopté définitivement, réduirait les capacités budgétaires de l’Etat qui se retrouverait sous la tutelle d’un dispositif d’austérité « contraignant et permanent » dont les effets s’avéreraient inévitablement néfastes à l’emploi, aux services publics, aux droits des salariés et à l’investissement.
De par les dispositions de la loi organique qui l’accompagnent, les collectivités territoriales verront elles aussi leurs dépenses mises sous tutelle, au détriment de leurs missions les plus essentielles au service de l’intérêt général. Les territoires de Midi-Pyrénées, comme ceux des autres régions, en subiront donc directement les effets négatifs. Le référendum nous paraît, dans ces conditions, une exigence républicaine concernant un texte qui prévoit une perte de souveraineté budgétaire. D’autant plus que le candidat François Hollande s’était engagé à renégocier ce Traité.
Ainsi, vous ne soumettrez pas ces vœux au débat et au vote de l’assemblée. Nous contestons cette position qui conduit à brider le débat démocratique au Conseil Régional et à l’application d’une mesure discriminatoire à l’égard du groupe Front de Gauche.
Vous ne pouvez ignorer que l’assemblée régionale s’est prononcée régulièrement sur de nombreux vœux de politique « nationale » depuis au moins 10 ans et cela pour interpeller les gouvernements successifs. A ce jour, vous ne vous y êtes jamais opposé.
Aujourd’hui, il est surprenant que vous imposiez le silence à notre Assemblée sur ces deux sujets. En effet, le 15 janvier 2009, vous aviez accepté de soumettre au vote un vœu présenté par les groupes PC, PS et PRG demandant au gouvernement « d’établir un moratoire sur les licenciements boursiers ». Sur le Traité européen, d’autres Régions ont pu en délibérer souverainement. C’est ainsi que le Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais s’est récemment prononcé en faveur de l’organisation d’un référendum sur le Traité voulu et élaboré par Madame Merkel et Monsieur Sarkozy.
Nous nous inquiétons de voir Midi-Pyrénées s’écarter de la tradition du débat démocratique qui était la sienne. D’autant qu’il y a une singulière contradiction à vouloir faire des régions un maillon plus important de la République tout privant ses élus du droit de s’exprimer sur les politiques nationales.
Nous avons amplement contribué au changement de majorité intervenu au plan national, en mai et juin dernier. Nous en sommes fiers. Pour autant, il ne saurait être question pour les élus que nous sommes de voir la collectivité s’enfermer dans un rôle de relais des orientations politiques et budgétaires du Président de la République et du gouvernement.
La loi de finance pour le budget 2013 et le gel des dotations pour les collectivités territoriales marquent la perte de 400 millions d’euros pour les budgets locaux. Pire, les annonces d’André Laignel, Président socialiste du Comité des Finances Locales ne laissent pas présager d’un avenir meilleur puisqu’il a chiffré l’effort global qui serait demandé aux collectivités à « 2,250 milliards sur 2013-2015 ».
En voulant réduire le déficit public à 3% en 2013 puis à 0,5% conformément au Traité budgétaire européen, le gouvernement compte aller encore plus loin.
Il y a de quoi inquiéter fortement les élus locaux qui subissent depuis les années Raffarin le rabotage annuel de leurs marges de manœuvre. Ils espèrent encore que la gauche au pouvoir leur permettra d’échapper à l’asphyxie programmée de leurs budgets pour répondre aux besoins grandissants des populations.
La crise économique, la précarité grandissante, la nécessaire transition écologique, les difficultés des acteurs culturels et associatifs appellent la relance de l’intervention publique et non sa contraction qui ne ferait qu’empirer la situation de l’emploi et in fine des finances publiques.
C’est cette conviction, largement partagée par les acteurs économiques et sociaux, qui nous guidera dans les échanges que nous devons avoir sur la préparation du prochain exercice budgétaire.
Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations républicaines.
Marie-Pierre Vieu, Martine Perez, Nicole Fréchou, Jeanne Jimenez, Christian Picquet, Guilhem Serieys, Charles Marziani.