Retraites – Manifestation Montauban le 10 Septembre
Journée d’action unitaire de grève et de manifestation
Mardi 10 Septembre
14h30 à la Préfecture de Montauban
BERNARD FRIOT à MONTAUBAN
A l’invitation du Collectif82 pour défendre les retraites Bernard Friot est venu à
Montauban présenter ses analyses et ses propositions sur la question des retraites.
Ce sociologue et économiste participe aux travaux de l’Institut Européen du Salariat et
de son métier d’enseignant (Paris X) il garde l’usage du tableau pour faciliter le suivi et la
compréhension de l’auditoire.
Car le spécialiste qu’il est de la sociologie du salariat et de la comparaison des politiques
de protection sociale en Europe, argumente ses idées souvent originales chiffres,
statisques, feutres et tableau de papier à l’appui; et quelquefois ça décoiffe, même un
auditoire passablement averti des mensonges d’état au sujet des retraites.
Ecouter l’intervention de Bernard Friot :
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(prise de son : Jérome Soufflet)
Collectif 82 pour défendre les retraites : ADRA, Attac 82, Gauche Unitaire, Montauban Citoyenne, Nouveau Parti Anicapitaliste, P.C.F., Parti de Gauche, Solidaire
RETRAITES, NOTRE BIEN COMMUN
Le Parti de Gauche exige non seulement le retrait total de la réforme libérale des retraites, mais aussi l’abrogation des réformes précédentes signées Balladur, Fillon (1993, 2003,2007) qui ont entrainé une baisse des pensions de l’ordre de 20 %, une aggravation des inégalités, en particulier au détriment des femmes, sans pour autant résoudre les besoins de financement.
D’autres solutions existent, capables de renforcer et de pérenniser notre système de retraite. Système exemplaire et singulier, fondé sur la solidarité interprofessionnelle et intergénérationnelle. Système révolutionnaire dans sa conception comme le souligne Bernard Friot : « voir ce qu’a d’anticapitaliste la situation de retraités qui continuent à percevoir pendant des décennies et de façon irrévocable un salaire ; ce qu’a d’anticapitaliste le financement de ce dernier par une cotisation sociale, c’est-à-dire par un prélèvement de la valeur ajoutée qui assure des engagements de long terme sans aucune accumulation financière »*.
Notre système de retraite par répartition est une construction collective et généreuse, issue du programme du Conseil National de la Résistance. C’est un bien commun.
Connaissez-vous le projet de loi « alternatif » du groupe parlementaire PCF-Parti de Gauche sur le financement de la retraite à 60 ans ?
Déposé en juin 2010, il vise à dégager les moyens de financer ce précieux système, d’assurer des retraites décentes à tou-te-s les salarié-e-s, en refusant toute évolution vers la capitalisation et son corollaire, la spéculation financière.
Projet de loi sur le financement des retraites à 60 ans (extraits)
– « Article 1 : assujettir les revenus financiers des sociétés financières et non financières à une contribution vieillesse à un taux égal à la somme des cotisations assurance vieillesse à la charge des employeurs, soit 9,9% (rapport : 30 Milliards d’euros)
– Article 2 : moduler les cotisations patronales d’assurance vieillesse en fonction du choix des entreprises en matière de répartition des richesses (celles qui versent plus de dividendes paieront plus)
– Article 3 : majorer la cotisation patronale d’assurance vieillesse des employeurs de plus de 20 salariés comptant dans leurs effectifs au moins 20% de salarié-e-s à temps partiel.
– Articles 4 et 5 : supprimer les allègements de cotisations sociales accordées aux employeurs par exemple sur les heures supplémentaires… »
Ces propositions sont en débat, aujourd’hui, avec celles que portent des associations, des syndicats et d’autres partis de gauche.
Cependant, seul un rapport de forces permettra de repousser la menace réactionnaire que représente le projet de réforme gouvernemental. La mobilisation populaire s’amplifie, comme le montrent les manifestations massives du 7 septembre.
Citoyens et citoyennes, continuons la lutte !
Jeannine Meignan , porte-parole du PG82
*Bernard FRIOT, le Monde Diplomatique de septembre 2010 : « Retraites, un trésor impensé ».
Bernard Friot est sociologue, spécialiste du travail. Il sera Invité au débat public, organisé par le Collectif 82 de Défense des retraites, lundi 20 septembre, 20h30 à la Maison du Peuple de Montauban, ainsi que Ricardo Zaldivar du Conseil scientifique d’Attac Espagne.
RETRAITES: LA BATAILLE DES IDEES
Retraites mal traitées : un scandale déguisé en réalisme.
Les retraites mal traitées. Réalisme ? Non. Mystification et régression. Invoquer seulement l’évolution du rapport entre « actifs » et « passifs » et l’élévation de l’espérance de vie pour élever l’âge légal de départ à la retraite et la durée de cotisation est irrecevable. On prétend le faire au nom de la pure économie. Mais celle-ci n’existe pas sans dimension sociale. Ainsi le coût social du chômage ou du surmenage ne figure pas dans les livres de comptes des entreprises. Pourtant il existe. Le capitalisme fait semblant de l’ignorer. Sous son nom pudique de libéralisme il promeut une économie irresponsable et assistée en laissant ces coûts à la charge de la collectivité: coûts humains, coûts écologiques, coûts sociaux. En détruisant la retraite à 60 ans, le gouvernement impose une honteuse régression sociale. Pour cela il néglige cinq paramètres majeurs. Qu’on en juge.
-Premier paramètre oublié :l’écart entre les espérances de vie selon le niveau social. Depuis que l’âge légal de la retraite a été fixé à 60 ans, en 1981, l’espérance moyenne de vie a progressé de six ans. Mais pas pour tout le monde. Tous les chiffres convergent : entre un ouvrier et un cadre supérieur, l’écart des espérances de vie s’est accru ces dernières années pour s’élever à 7 ans. 7 ans, c’est beaucoup. L’usure liée à une tâche pénible, voire au stress d’une rentabilité obsessionnelle, abrège la vie. Pire, l’espérance de vie en bonne santé n’est que de 63 ans pour les hommes et 64 pour les femmes, avec un écart de sept ans là aussi entre un ouvrier et un cadre. Dans une société marquée par de telles inégalités, comment peut-on oser dire « On vit cent ans ; on ne peut s’arrêter de travailler à soixante ». Qui vit cent ans ? Pour les plus démunis, qui meurent avant les autres, la retraite à soixante ans est un droit essentiel et une garantie. Point de vue partisan ? Sans doute, autant que son opposé. Mais si une société est juste et bien fondée quand elle réserve aux plus démunis un sort décent, ce point de vue est finalement universel.
-Deuxième paramètre oublié: le lien entre l’âge de la retraite et l’espérance de vie.
La pénibilité influe de façon négative sur l’espérance de vie. Retarder l’âge de la retraite, dans ce cas, c’est rendre la mort plus rapide. D’autant que l’inégalité devant la maladie et la mortalité s’est accrue. Les dépassements d’honoraires et le renchérissement des soins, la privatisation des services publics et les coupes sombres dans les budgets sociaux pour faire payer au peuple l’irresponsabilité des spéculateurs, pèsent évidemment plus lourd sur les personnes les plus démunies. Une nouvelle figure de la misère moderne émerge. L’affaiblissement du système de santé publique atteint en premier lieu ceux qui ne peuvent le compenser par l’argent. Bref travaillez plus longtemps, soyez plus stressés par les nouvelles cadences infernales de la rentabilité, et soyez soignés en proportion de vos moyens : voilà la recette pour faire régresser l’espérance de vie des plus démunis. Et l’on voudrait entériner cette régression en faisant sauter le dernier rempart que constitue le droit de partir à la retraite à 60 ans ! Car ce n’est pas le moduler que de décider d’emblée de l’abolir et de lui substituer l’arbitraire du cas pas cas.
-Troisième paramètre oublié : l’accroissement de la productivité du travail.
Depuis 25 ans, celle-ci a augmenté de 50%, selon le chiffre généralement admis de 2 % de progression par an. Bref un « actif » d’aujourd’hui produit dans le même temps beaucoup plus de richesse qu’un actif de 1985. Qu’a-t-on fait d’une telle plus-value ? Faut-il admettre par principe que les gains de productivité du travail ne doivent profiter qu’au capitalisme, et raisonner sans signaler ces gains ni la monopolisation de la richesse accrue qui a été produite ? Où est le progrès partagé par tous ? Quelle mauvaise conscience pousse les tenants de l’idéologie dominante à souligner abstraitement les progrès de l’espérance de vie et des conditions de travail, comme s’il s’agissait de privilèges alors qu’ils ne constituent qu’une modeste part du progrès général ? Les privilèges réels sont d’un ordre. Ils sont incommensurables aux droits sociaux conquis de haute lutte. Ils concernent ceux qui jouent leur mobilité dans la luxueuse classe affaire de la mondialisation libérale et n’éprouvent aucun problème pour prendre soin d’eux-mêmes.
-Quatrième paramètre oublié :l’écart croissant entre les revenus du travail et ceux du capital.
20 années de croissance à 2% l’an donnent 40 % d’augmentation de la richesse nationale. Qui en a profité ? Le partage de la valeur ajoutée issue du travail humain de ces vingt dernières années s’est effectué en faveur du capital, dont les revenus ont progressé bien plus vite que ceux du travail. Ne peut-on mettre à contribution le capital autrement que par une augmentation dérisoire de 1% pour l’impôt sur les plus hauts revenus ou par une aumône prélevée sur les dividendes ? En fait le chômage a servi à comprimer les salaires tout en induisant sur le marché du travail un rapport de force entièrement défavorable aux salariés. Et le résultat est là. Les profits du capital ont pris plus de 8 points de richesse nationale aux salaires entre 1983 et 1990. Les plus grandes entreprises du CAC 40 ont affiché des profits records (en 2004, 54 milliards d’euros, en 2005, 80 milliards, en 2006, 100 milliards), et distribué des dividendes en proportion, alors que les salaires étaient pratiquement gelés. Pour Total, les dividendes versés ont grimpé de 15% et les salaires de 2,2% : pour la Société Générale, les chiffres sont respectivement de 32% et de 2,7% ; pour Renault, de 28,5% et de 4,6% (pour 2004-2005) … (Sources : Les Echos et la Tribune). Les machines ont remplacé les hommes. Mais on persiste à ne faire cotiser que les travailleurs. Ainsi malgré des gains de productivité qui compensent le déséquilibre démographique, le déficit des retraites s’est accru. Il est plus que temps de mettre sérieusement à contribution les revenus du capital.
-Cinquième paramètre oublié :la pression du chômage sur le coût du travail.
Il est paradoxal d’en appeler à un allongement du travail alors que le chômage se maintient autour de 10 % de la population active et qu’il frappe notamment nombre de seniors remplacés par des personnes plus jeunes et moins payées. Les Services publics et la Sécurité Sociale, gages d’une bonne santé de toute la population sont sacrifiés. Saisissant contraste avec les parachutes dorés et autre stock options de ces professeurs d’austérité qui ne se l’appliquent pas à eux-mêmes ! Si le taux de chômage officiel était réduit de moitié, le déficit des retraites, grâce aux cotisations de ceux qui auraient retrouvé un emploi, serait lui aussi réduit de moitié. Madame Parisot a osé déclarer « L’amour et la santé sont précaires. Pourquoi le travail devrait-il échapper à la loi ?». Cet éloge de la précarité qui comprime les coûts salariaux en dit long sur l’idéologie qui se déguise en science économique pour mieux nous en imposer. C’est la même personne qui vient d’affirmer que la retraite à 60 ans était une illusion et qui n’a pas de mots assez durs pour les 35 heures !
Réfléchissons. Le programme de l’ultralibéralisme a déjà existé, avant les lois sociales conquises dans le sang et les larmes. C’était au dix neuvième siècle…En Europe, en 1837, la semaine de travail durait environ 72 heures. Et l’espérance de vie pour les ouvriers était en moyenne de 43 ans. Enrichissez-vous ! Chaque dimanche était jour d’aumône. Le fameux supplément d’âme d’un monde sans âme. Est-ce le retour à cet âge d’or du capitalisme que veulent nos dirigeants ? Qui peut encore prétendre que la lutte des classes est d’un autre âge ?
Retraites mal traitées :
un scandale déguisé en réalisme.
par Henri Pena Ruiz, philosophe et écrivain, membre du Parti de Gauche.
Tribune publiée dans Le Monde 25 juin 2010
Henri Pena Ruiz, philosophe et écrivain, membre du Parti de gauche.
Dernier ouvrage paru : La solidarité, une urgence de toujours.
Editions Rue des écoles Paris 2010
L’AGRICULTURE EN DEBAT DANS LE TARN ET GARONNE
Le vendredi 28 Juin, le PG proposait une rencontre- débat, dans une ferme de Montauban
Sur le thème suivant :
pour une agriculture qui nourrit les êtres humains
qui permet aux paysan-ne-s de vivre décemment
qui préserve les ressources pour les générations à venir.
A la tribune se sont succédés :
- Laurent Levard Président de la Commission Nationale « agriculture » du Parti de Gauche
- Josian Palach porte parole de la Conf’ 82 en charge de la filière laitière au niveau européen
- Régis Hochart Secrétaire National de la Conférence Paysanne
- Bernard Bouyssou co-président de « Bio Tarn et Garonne
Devant un public majoritairement constitué d’agriculteurs locaux, les intervenants ont exposés les dérèglements actuels de la filière lait, du secteur de production des fruits et légumes,des circuits de distribution, ainsi que les difficultés d’installation des jeunes agriculteurs liées à la question de la politique foncière.
Le débat s’est ensuite engagé à partir de l’exposé des propositions du Parti de Gauche.
Celui-ci, a permis de dégager l’intérêt de tous pour ces propositions, dont certaines, déjà engagées dans le département permettent aux producteurs de se réapproprier les circuits de distribution et de desserrer l’étau de la concurrence « libre et faussée » des pays à bas salaire.
Tous, agriculteurs et consommateurs se sont quittés sur cette conclusion que, la résistance aux choix politiques, privilégiant les intérêts financiers des multinationales est urgente ,et qu’une autre politique guidée par l’intérêt général est possible.
5 mai 2010, le PCF82 a invité les partis de gauche à un tour de table sur la réforme annoncée des retraites
Ci-dessous la contribution du PG82 qui adhère à l’appel Copernic-Attac et se tient disponible pour la formation d’un collectif rassemblant les organisations et les citoyens qui se retrouvent dans cet appel.
Tout d’abord notre analyse de la méthode et du discours gouvernementall sur les retraites:
– le gouvernement fait une campagne mensongère destinée à faire croire que le report de l’âge de la retraite et l’allongement de la durée de cotisation sont les seules solutions au déficit des retraites. Le rapport du Conseil d’Orientation des Retraites a été manipulé par des grands médias pour provoquer l’affolement : il y aurait 2600 milliards de déficits cumulés d’ici 2050, chiffre bien relatif, en fait, lorsqu’on le ramène à la richesse produite sur la même période.
– le gouvernement refuse une vraie négociation : avant toute discussion, le ministre de l’emploi, E. Woerth a déclaré qu’il écartait toute augmentation de cotisation ou d’impôt pour financer les retraites. Le débat serait réduit à l’allongement de la durée de cotisation, au recul de l’âge de la retraite, à de nouvelles bases de calcul conduisant à la baisse des pensions. . Il évite soigneusement d’aborder l’aspect augmentation des ressources que sa politique a systématiquement amoindries.
Le gouvernement ne dit pas qu’il est possible de financer les retraites en augmentant les cotisations salariales de 0, 37 points par an d’ici 2040 ; c’est équivalent à l’effort de financement qui a été fait de 1971 à 1991, soit 0,4 point/an , le revenu moyen annuel ayant progressé de 1,6 à 1,8 % par an ( COR) .C’est ce débat qu’il faut porter sur la place publique.
– c’est un projet de régression sociale : car ce n’est pas l’intérêt général qui guide le gouvernement mais les exigences du capitalisme financier. La crise grecque est un formidable révélateur de ce système. Alors que les banquiers spéculent contre ce pays, le FMI et l’UE exigent de lui une réduction des dépenses publiques et un nouveau recul de l’âge de la retraite, soit 67 ans ! Ainsi, assureurs et banquiers veulent placer les cotisations retraites sur les marchés financiers pour accroitre leurs profits.
C’est pourquoi, pour le PG, la bataille contre la pseudo réforme des retraites fait partie du combat que nous entendons mener contre le capitalisme.
Les richesses existent. Si la part des salaires dans la richesse créée par le travail a baissé de plus de 8 points en 20 ans, la part des dividendes des actionnaires est passée de 3,2% du PIB en 1982 à 8,5 % du PIB en 2007. C’est l’une des causes de nos difficultés à financer les retraites.Il faut inverser la tendance, non seulement, on peut combler les déficits mais revenir sur les mesures de Balladur et Fillon pour assurer le droit effectif à une retraite décente à 60 ans.
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Nous vivons plus longtemps, c’est un fait et c’est tant mieux, nous devons donc consacrer aux retraites une part plus importante de la richesse nationale. Et c’est possible. On travaille aujourd’hui deux fois moins qu’en 1900 mais on produit beaucoup plus de richesses.
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Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers.
Oui on peut financer les retraites, Par :
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Une politique de développement d’emplois socialement et écologiquement utiles : 1 million d’emplois supplémentaire à plein temps, c’est 5 milliards d’euros de cotisation vieillesse en plus.
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La suppression des exonérations de cotisations patronales : gain : 6 à 8 milliards d’euros ( ?)
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Le prélèvement de cotisations sur les dividendes, les stock- options et l’intéressement : gain : 3 milliards d’euros sur les stock-options
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La suppression du bouclier fiscal
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Un prélèvement sur les profits des banques….
Les mesures que nous défendons :
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Garantir le droit au départ à 60 ans et même plus tôt pour certains (carrières longues par ex.)
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Assurer un taux de remplacement moyen d’au moins 75 % du salaire.
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Qu’aucune retraite ne soit inférieure au SMIC revalorisé.
Pour conclure, la question des retraites et de leur financement durable pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Au lieu du chacun pour soi, nous choisissons la solidarité, au lieu du « travailler toujours plus » la diminution du temps de travail, au lieu de la paupérisation des retraités, leur bien être.
Pour combattre ce projet de régression sociale, il faut l’unité de toutes les forces sociales et politiques progressistes.
Le PG 82 appelle les partis politiques, les syndicats, les associations et les citoyens- citoyennes, à entreprendre collectivement, sur la base de l’appel Attac-Copernic, un travail d’information et de mobilisation en direction de la population pour faire reculer le gouvernement et porter la défense des retraites solidaires.
http://www.france.attac.org/spip.php?article11197