LGV Bordeaux-Toulouse : les arguments du Parti de Gauche retenus !
La commission d’enquête publique relative au projet de Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax vient d’émettre un avis défavorable. Les motifs retenus par la commission contre la déclaration d’utilité publique de ce projet sont exactement les mêmes que ceux portés par les citoyens mobilisés contre ce grand projet inutile et défendus dans les contributions déposées par le Parti de Gauche et EELV dans le cadre de l’enquête publique. Plutôt que la LGV à 10 milliards d’euros pour quelques-uns, nous y affirmions le choix du train pour tous.
Aujourd’hui, les commissaires enquêteurs concluent à propos du projet que :
– « Le développement économique se concentrera autour des gares des deux métropoles et drainera l’emploi au détriment du développement local. La ligne nouvelle Bordeaux-Toulouse va assécher partiellement la ligne POLT. La baisse de fréquentation et le déficit d’exploitation qui s’ensuivra aura des conséquences sur la desserte des villes moyennes proches et sur les économies locales. »
– « L’augmentation du prix du billet pour financer la vitesse est certaine. En fonction de son niveau, cette augmentation aura des conséquences directes sur la fréquentation, rendant encore plus incertaine la rentabilité socio-économique »
– « Le gain de temps sur la liaison à grande vitesse Bordeaux-Toulouse n’intéresse qu’une population qui privilégie la vitesse plutôt que le prix du billet. »
– « les impacts environnementaux sont insuffisamment pris en compte »…
Après l’avis de la commission d’enquête, le gouvernement et les partisans entêtés de ce projet de nouvelle LGV doivent enfin prononcer l’abandon du projet et prendre en compte les solutions alternatives que nous proposons comme la modernisation de la ligne POLT et la rénovation de la ligne existante Bordeaux-Toulouse.
Parti de Gauche – Midi Pyrénées
Lien vers le rapport de la commission d’enquête
MONTAUBAN…LA POSTE
Comment la direction pourrit le service public
et rêve de casser la résistance des facteurs.
Le processus est toujours le même: rendre les conditions de travail insupportables aux salariés afin que l’activité soit plus rentable!!Et pourtant la poste réalise un résultat net de 816 millions d’euros en 2012 (plus de 20% de progression sur 2011!)
Alors que la population de Montauban s’accroît vigoureusement, que le nombre d’objets recommandés et de paquets (les commandes passées par internet) ne cesse d’augmenter, et que des dysfonctionnements perturbent déjà le service, la direction décide, le mois dernier, de supprimer 8 postes: il n’est décidément plus possible ni d’accepter les conditions de travail ni de rendre un « vrai » service public postal.
C’est pourquoi, depuis le 19 décembre 2013, les postiers soutenus par la CGT et SUD sont en grève pour obtenir une négociation avec la direction qui ne veut rien entendre. Le préfet représentant l’Etat, actionnaire unique de la Poste, ne semble pas bien mesurer le désordre à l’ordre public postal engendré par cette stratégie de la direction (courrier bloqué, chômeurs radiés, entreprises avec des retards de paiement, retard dans les traitements médicaux…)
Les usagers qui font les frais de ces dysfonctionnements dont la direction porte l’entière responsabilité, ont décidé de soutenir la lutte des postiers: ils sont à leur côté et ce 3 janvier au matin, une délégation a été reçue à la Préfecture…mais pas par le Préfet! Donc aucune décision n’a été prise susceptible d’ouvrir la négociation!
Tout se passe comme si la direction, se moquant royalement de sa mission de service public, voulait surtout casser la résistance des postiers, car il en faut de la détermination pour tenir la grève malgré le coût pour chacun des grévistes et malgré les pressions diverses et parfois illégales exercées par la direction.
La solidarité financière des citoyens-usagers pour soutenir les grévistes est bienvenue : CGT FAPT 82- « Solidarité agents en lutte » 24 rue Delcassé 82000 Montauban
Désert médical
Que diable le Front de Gauche du Lot allait-il faire ce 26 mai dans ce petit village au coeur des Causses du Quercy mais aussi au coeur du désert médical du département?
Il s’agissait par exemple, de mieux comprendre ce qui peut arriver à une maman dont l’accouchement se complique soudain alors que, depuis la fermeture de la maternité de Figeac, elle n’a plus le choix qu’entre Brive et Cahors. Trop loin l’un et l’autre! Un bébé déjà, n’y a pas survécu.
Par ailleurs à Durbans comme ailleurs, les difficultés d’accès aux soins relèvent de la même logique libérale qui voudrait que la santé soit gérée seulement par une logique comptable comme une marchandise.
Alors nous avons d’abord fait savoir, en musique, à Durbans, ses habitants et ses petis chemins d’habitude si calmes que les « Front de Gauche » du 46, du 82, du 12, du 19 et d’autres encore, avec Attac, la CGT, des associations locales…..refusent la marchandisation de la santé.
Notre modeste délégation représentait à la fois le PG82, Attac82 et l’Association des amis et usagers de l’Hôpital de Montauban (nous avons profité de leur présence pour attirer l’attention des intervenants locaux et nationaux sur le recrutement d’un seul radiologue ouvert par l’ARS alors qu’il y a 4 postes à pourvoir à l’hôpital)
Devant ce remue-ménage, même les ânes dans leur pré ont été pris au dépourvu.
Ensuite, après le goûter offert par le FdG 46 (les gâteaux faits maison auraient damné un saint!), on va phosphorer sérieux, les fesses dans l’herbe, avec des gamin-ne-s et des chiens qui galopent en liberté dans le champ où nous sommes. Le soleil nous chauffe un peu fort les neurones -quelle chance! – alors les organisateurs ont prévu d’abriter les intervenants qui sont venus jusqu’à Durbans
Marie-Laure Darrigade en charge des questions de santé au SN du PG
Chantal Dellac secrétaire de la section départementale 46 CGT santé
Michel Dauba économiste du PCF 46
Jean Scheffer membre de la coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité
Bernard Teper co-animateur du Réseau Education Populaire, membre du Conseil scientifique d’Attac et co-auteur du livre « Contre les prédateurs de la santé »
et Jean-Luc Mélenchon co-président du PG
Jean Scheffer a apporté sa vision panoramique des difficultés de l’ensemble des hôpitaux de notre pays: la rémunération à l’acte, la suppression généralisée de personnels titulaires palliée à minima par l’embauche d’intérimaires bien plus coûteux, la logique exclusivement comptable et commerciale des ARS, autant d’éléments qui creusent la tombe du service public pour le plus grand bénéfice des établissements privés. Il invite les militants à rapprocher leurs luttes, à s’inscrire dans les actions de la coordination nationale pour construire un véritable rapport de force susceptible de résister à la destruction systématique par le système libéral mis en place.
Chantal Dellac et Michel Dauba nous parlerons de la lutte qu’ils ont vécue de l’intérieur, pour défendre la maternité de Figeac . Mais la maternité a fermé! C’est l’illustration locale de la difficulté croissante d’ accès aux soins pour tous, partout et surtout en milieu rural où les distances et les moyens de transport compliquent souvent la situation.
Marie-Laure Darrigade reviendra sur l’indispensable coordination des luttes et décrira comment le PG avec tous les autres partenaires travaille à mailler le territoire d’un réseau d’information sur les luttes afin d’éviter, autant que faire se peut, des combats solitaires et construire des résistances plus larges
Avec une précision quasi chirurgirale, Bernard Teper illustre tous les mécanismes qui s’aggrègent pour détruire et l’hôpital public et la protection sociale. Selon lui, l’éducation populaire partout, tout le temps pour construire la révolution citoyenne.
Jean -Luc Mélenchon s’appuiera sur tous les apports précédents pour mettre en lumière les appétits financiers à l’oeuvre, les mouvements politiques de fond conduits par le gouvernement Hollande avec les institutions européennes. Il souligne les mensonges qui habillent ces politiques cruelles, la nécessité de citoyens informés pour les déjouer et il alerte:
ce sera pire si nous laissons signer le traité transatlantique européen !
Yvette Frot
merci à Patrice Meignan pour ses photos
L’eau n’a pas de prix, vite la régie publique !
SAMEDI 2 FEVRIER – 17h – Maison du Peuple à MONTAUBAN
Réunion – débat animée par Gabriel AMARD
Président de la communauté d’agglomération « Les Lacs de l’Essonne », Gabriel AMARD a animé le combat du retour de l’eau en régie publique dans cette collectivité.
Auteur de « L’eau n’a pas de prix- Vive la régie publique! », il a aussi coordonné deux ouvrages collectifs :
« Guide de la gestion publique de l’eau »
« Terres de gauche – Abécédaire des radicalités concrètes »
L’eau , bien commun de l’humanité
Indispensable à la vie, on ne saurait la traiter comme une marchandise ordinaire.
En France, 3 grandes multinationales se partagent 8O% du marché de l’eau (Véolia, Ondéo-Suez, Saur-Bouygues).
Leur objectif : des profits maximum pour leurs actionnaires.
Ces profits majorent de 20 à 25% les factures des usagers devenus « clients ».
En régie publique, pas de dividendes à prélever, les excédents dégagés servent à entretenir le réseau et à répondre aux besoins des usagers.
Pour la défense du service public ferroviaire Rassemblement 20 décembre à partir de 9 h 30 devant le Conseil régional de Toulouse
Communiqué de ALTernative LGV 82
Le système français ferroviaire est un des acquis historique de la France, malheureusement, depuis quelques années, la dégradation est constante aussi bien pour les voyageurs que pour les marchandises.
Pour la Région Midi-Pyrénées malgré les efforts du Conseil régional, des besoins immenses existent encore en matière de TER. Or une modification de ligne budgétaire amputant le budget TER pour le financement de la LGV vient d’être proposée en commission permanente du conseil régional de Midi Pyrénées. Cette ligne de dépense pour études et acquisitions foncières pour la LGV Bordeaux-Toulouse vient globalement de passer de 39 à 70 millions d’euros et pour payer cette augmentation, les montants seront pris, pour notre Région, sur le budget TER. Contrairement aux affirmations précédentes, le Conseil régional transfère donc de l’argent du secteur TER vers celui de la LGV, ce qui est néfaste pour les usagers.
Cette décision est une parmi d’autres qui impose l’organisation d’un débat général sur le système de transport de la région, sur les priorités à retenir, conformément à l’intérêt des divers usagers, des personnels, et de la dépense publique. Afin d’alerter les élus et l’opinion, un rassemblement aura lieu le 20 décembre à 9 h 30 devant le Conseil régional qui se tiendra en séance plénière. Ce rassemblement à l’appel d’associations d’usagers et autres, de défenseurs de l’alternative à la LGV avec rénovation des voies existantes, et de citoyens défenseurs du rail se fera sur des bases plurielles liées à des préoccupations différentes mais tous unis par cette volonté : Vive le train pour tous.
Communiqué du PG 46
Les citoyens ont raison de s’insurger et de résister quand le directeur de l’hôpital justifie la réduction d’effectif par le fait que « l’hôpital dépense plus qu’il ne rapporte ». Mais il ne fait là que mettre en œuvre les directives libérales de ses autorités de tutelle : Agence Régionale de Santé et Gouvernement. C’est bien la politique du pays qu’il faut changer, en matière budgétaire et de services publics.
Un service public n’a pas à dégager d’excédents financiers mais à rendre le meilleur service aux usagers en réponse à leurs besoins. C’est à l’Etat de lui en donner les moyens. Mais cela est incompatible avec le diktat d’équilibre bud- gétaire tel que l’exige le Traité Européen que les députés et les sénateurs s’apprêtent à ratifier sans consultations des Français y compris Dominique Orliac, jean Launey,Jean-Claude Requier et Gérard Miquel
Donner la priorité à l’éducation et à la police comme l’a décidé le gouvernement Ayrault tout en disant qu’on réduira les autres dépenses pour atteindre 10 Milliards d’économie sur la dépense publique, revient à dire qu’on va réduire les dépenses sociales, donc inévitablement les dépenses de santé.
Au contraire, ce qu’il faut c est de l’argent pour répondre au besoin.
Pour cela nous faisons plusieurs propositions :
– supprimer les agences régionales de santé qui n ont d’autres but que de gérer la pénurie.
– faire cotiser les revenues financiers au même titre que les salaires. Le financement de la protection sociale doit être
construit à partir des cotisations sur les salaires, avec une modulation et une contribution sur les revenus financiers des entreprises, des banques et des assurances.
Ce qui se passe a Figeac pourrait également ce passer à Cahors, tant les hôpitaux publics sont délaissés.
Il faut supprimer les dépassements d’honoraires et revoir l ensemble des salaires pour permettre de fidéliser le per- sonnel et qu’il y trouve des intérêts au travail.
Nous voulons reconstruire et développer un service public de santé
Basé sur la proximité et la qualité des soins avec les personnels, les élus
Et les citoyens. Nous favoriserons la mise en réseau des hôpitaux entre
Eux et avec la médecine ambulatoire pour développer la prise en charge
Technique nécessaire sans l’opposer à la proximité, pour réduire les temps d’attente dangereux et onéreux et contribuer à la coopération des professionnels. Nous assurerons la promotion des centres de santé et le respect de leur vocation initiale d’accès aux soins pour tous.
Aujourd’hui, ce n’est plus Sarkozy qui dirige le pays mais les socialistes. Et dans cette bataille, les infirmières et agents de santé doivent savoir qui les soutient. Cette situation est d’autant plus difficile à comprendre qu’on dépense de l’argent au niveau régional pour développer les écoles d’infirmières en même temps qu’on supprime leurs emplois dans les hôpitaux.