STOP AU MATRAQUAGE DES SYNDICATS
Tribune parue dans Marianne le 11/11/2014.
Pour Guillaume Etiévant, l’affaire Thierry Lepaon et les réactions qu’elle a suscitées, montrent que « le matraquage politique et médiatique contre le monde syndical » est en train de s’accentuer. Selon le secrétaire national du PG à l’Economie, ce phénomène s’explique aisément : « La manœuvre se dévoile à la lecture des propositions du Medef dans les négociations interprofessionnelles sur le dialogue social, celles dont le Medef et le gouvernement espèrent qu’elles aboutiront à la suppression des seuils sociaux. »
Lors de son passage télévisé sur TF1 jeudi dernier, François Hollande était censé être face à des représentants des Français. Pourtant, contrairement à ce qui s’était passé lors du même événement sous la présidence de Nicolas Sarkozy, aucun syndicaliste n’a été invité. Une chef d’entreprise a bénéficié de longues minutes pour dérouler sa haine du code du travail et des syndicats, sous le regard bienveillant et approbateur de François Hollande, mais aucun représentant du monde syndical, c’est-à-dire aucun défenseur des salariés, n’a par contre été invité. Dans le même temps, le secrétaire général de la CGT Thierry Lepaon se prend à longueur de journée des tombereaux d’injures politiques et médiatiques pour une fumeuse histoire d’appartement. Au-delà de sa personne, c’est évidemment la CGT qui est attaquée, et derrière elle l’ensemble des travailleurs.
A-t-on en revanche entendu les médias dominants réagir face aux politiques d’optimisation fiscale menées par Gattaz, le patron du Medef, syndicat des grandes entreprises, qui ont permis à son entreprise Radiall de diminuer considérablement son imposition en France alors que ses bénéfices explosent et que le groupe a touché l’an passé plus d’1 million d’euros de crédit impôt recherche et 876 000 euros de Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) ? Entend-on nos élites politiques et médiatiques s’émouvoir du fait que l’ex-patron de Sanofi, exilé à Boston, va toucher 6 millions d’euros d’indemnités de départ ?
Le matraquage politique et médiatique contre le monde syndical est malheureusement habituel. Il s’accentue ces temps-ci. On comprend pourquoi. La manœuvre se dévoile clairement à la lecture des propositions du Medef dans les négociations interprofessionnelles sur le dialogue social ouvertes le 9 octobre, celles dont le Medef et le gouvernement espèrent qu’elles aboutiront à la suppression des seuils sociaux. Le Medef propose notamment que l’obligation de mettre en place des Comités entreprises à partir du seuil de 50 salariés soit supprimée. Toutes les instances (CE, CHSCT, délégués du personnel, délégués syndicaux) seraient alors réunies en une seule appelée Conseil d’entreprise. Dans la proposition du Medef, cette nouvelle instance ne sera créée que si les salariés, par référendum interne à chaque entreprise de plus de 50 salariés, le choisissent.
On voit d’ici les pressions exercées sur les salariés par les employeurs pour qu’ils votent contre la présence des syndicats dans l’entreprise. On imagine l’effroyable inégalité qui régnerait alors sur le territoire de la République française entre les salariés travaillant dans des entreprises sans syndicats et les autres. Et on comprend mieux le dénigrement incessant que subit le monde syndical en ce moment. Plus les syndicats seront mal vus, jetés dans le bain du tous pourris avec les autres, moins les salariés ne verront d’intérêt à soutenir leur présence dans les entreprises. Et comme dans le même mouvement, l’Accord national interprofessionnel (ANI) de 2013 a déjà considérablement réduit leurs droits, beaucoup de salariés risquent de se soumettre au discours de leurs patrons affirmant préférer utiliser l’argent nécessaire à l’existence des Institutions représentatives du personnel (IRP) pour embaucher ou augmenter les salaires.
Il n’y aura pourtant pas d’embauches et pas de hausses des salaires. Il y aura, une fois de plus, des versements supplémentaires de dividendes. Il y aura, surtout, la grande masse des salariés qui sera jetée dans la précarité la plus totale. Sans délégué du personnel, vers qui vont pouvoir se tourner les salariés harcelés ou ceux qui subissent des pressions pour démissionner, ou ceux soumis à des licenciements abusifs ? Sans Comité d’entreprise, comment les salariés vont-ils pouvoir contrecarrer les discours patronaux, la justification des licenciements économiques et limiter la casse sociale lors des plans sociaux ? Et plus globalement, où en serions-nous aujourd’hui sans les syndicats ? Les congés payés, la journée de 8 heures, le salaire mensualisé, la sécurité sociale, et d’innombrables droits sont issus des batailles syndicales.
Nous ne le répèterons jamais assez. Il faut se syndiquer ; il faut défendre les syndicats ; il faut étendre leurs droits. C’est ce que nous dirons une fois de plus le 15 novembre dans la rue, avec la grande manifestation contre Hollande et Valls. Nous nous mobiliserons, ce jour-là comme les autres, en l’honneur des syndicats, de leur lutte quotidienne, de leur histoire et de leur avenir.
* Guillaume Etiévant est secrétaire national du Parti de gauche à l’Economie et au Travail.
Conseil régional : intervention de Nicole Fréchou
Intervention de Nicole Fréchou sur la DM n°2, AP du 29/10/14
Le groupe Front de Gauche s’associe aux hommages rendus après la disparition tragique de Rémi FRAISSE.
Depuis plusieurs mois, des citoyens, des associations, des élu-e-s se mobilisent pour sauvegarder la zone humide du Testet dans le Tarn menacée par le projet d’un barrage surdimensionné et financièrement
irresponsable. Ce projet détruit une zone de biodiversité unique et remarquable abritant 94 espèces protégées, afin de permettre l’irrigation d’une agriculture productiviste aujourd’hui dépassée, le CR a voté en ce sens en Assemblée Plénière de mars dernier.
Depuis plusieurs mois, le collectif d’opposants au barrage demande une consultation publique ainsi que l’étude d’alternatives au barrage, et occupent la zone devenue « zone à défendre » comme à Notre Dame des Landes.
Début septembre, face à la violence sur le terrain entre les opposants et les forces de l’ordre et devant la surdité des pouvoirs publics, une délégation d’élu-e-s a été reçue par le président du Conseil Général du Tarn pour exprimer sa crainte d’un débordement et d’un drame éventuel. Un moratoire et la suspension des travaux a été demandée avec force afin de ramener le calme en attendant les résultats des recours juridiques et d’une expertise mandatée par la ministre de l’écologie.
Rien de tout cela n’a été retenu par le président du conseil général, les travaux ont été accélérés et la répression policière amplifiée jusqu’à ce tragique samedi 25 octobre où, dans la nuit, après une manifestation pacifique et familiale sur le site, des affrontements plus violents encore ont eu lieu, et Rémi, 21 ans est tombé, mort sur le coup. Les circonstances de ce drame sont en cours d’investigations pour répondre à toutes les questions qu’il pose.
Rémi, jeune étudiant botaniste s’est trouvé au mauvais moment, au mauvais endroit, venu simplement affirmer son soutien à cette lutte et a perdu la vie.
Nous tenons à exprimer toute notre émotion et notre colère à sa famille et ses amis, car tout cela n’aurait jamais dû arriver si un dialogue constructif avait pu se tenir avec les institutions en toute démocratie.
Hasard du calendrier, c’est ce lundi que les résultats du rapport d’expertise ont été rendus publics, dont les conclusions sont extrêmement critiques sur ce projet « médiocre », mal financé, mal étudié, surdimensionné et d’un autre âge. Les études sont fondées sur des données et une méthode définie en 1997. Ce rapport valide les études faites par le collectif du Testet et lui donne raison mais un peu tard.
Malgré des recours juridiques en cours au tribunal administratif, malgré les avis défavorables en conclusion de l’enquête publique, malgré les avis défavorables du Conseil National de la
protection de la nature et les études de France Environnement, les arrêtés d’autorisations ont été pris.
Samedi, alors qu’il n’y avait rien à protéger sur le site, tous les engins du chantier ayant été retirés, une centaine de gardes mobiles ont pris position sur le chantier ce qui a entrainé un affrontement extrêmement violent, et Rémi est tombé.
Nous condamnons avec la plus grande fermeté tous les actes de violences qu’ils viennent des forces de l’ordre comme de groupes non identifiés et étrangers aux militants et opposants qui sont sur le site depuis plusieurs mois déjà de façon pacifique et non violente.
Vous avez annoncé ce matin Monsieur le Président qu’une consultation va s’ouvrir à l’initiative de Madame la Ministre car il est urgent que ce chantier s’arrête. Il ne peut pas y avoir continuité des travaux alors que le chantier est entaché du sang d’un jeune étudiant.
Il n’est pas trop tard, comme certains s’avancent à le dire puisque seul le déboisement est terminé et il est encore temps de replanter et redonner vie à cette vallée pour qu’elle retrouve son calme et sa tranquillité déjà bien altérée.
Le Conseil Régional est présent dans la CACG, il y deux représentants et un financement à hauteur de 7 % des 2,1 Millions du capital social de cette structure. Le Conseil Régional est aussi présent dans l’agence Adour Garonne a l’initiative du projet avec la CACG. il a donc son mot à dire, qui doit être à la hauteur de cet événement tragique.
Aux dernières nouvelles, Rémi est mort, touché par une grenade venant des forces de police. Nous demandons que toutes les poursuites soient engagées pour trouver l’auteur de ce tir meurtrier. La responsabilité de l’Etat et du Conseil Général du Tarn est entière et toutes les conséquences doivent en être tirées.
La seule récupération politique de ce drame est du côté du pouvoir en place qui choisit la répression du mouvement de protestation par des méthodes dignes d’une guerre civile. Encore aujourd’hui, malgré la suspension des travaux et l’annonce d’une concertation que nous aurions aimé beaucoup plus tôt, les forces de l’ordre ont bouché la zone de façon très musclée.
Comme l’a dit François Mitterand à la tribune de l’Assemblée Nationale le 08 mai 1968 : « Si la jeunesse n’a pas toujours raison, la société qui la méconnait et qui la frappe à toujours tort »
L’HUMAIN D’ABORD
Communiqué du Parti de Gauche du Tarn
Rémi, 21 ans, est mort. C’est inadmissible ! Rien ne peut le justifier. Le Parti de Gauche s’associe à la douleur qui frappe la famille et les amis de ce jeune militant. Tout indique que cette tragédie s’est produite dans le cadre des affrontements qui ont eu lieu la nuit de samedi à dimanche sur le site de Sivens. La responsabilité des autorités locales et de l’Etat est donc engagée.
Le Parti de Gauche n’accepte pas les explications tronquées de la Préfecture, réclame que toute la lumière soit faite sur ce drame et que tous les éléments de l’enquête soient rendus publics.
Malheureusement, ce dimanche soir, à Gaillac, c’est par des tirs de lacrymogènes sans sommation, sur une foule venue rendre hommage à Rémi et où se côtoyaient opposants du barrage et citoyens de la ville mobilisés par ce drame, parfois accompagnés de leurs enfants, que les autorités ont répondu à l’émotion, à la tristesse et à la colère.
Comme les milliers de manifestants, venus samedi de tout le pays, rien ne nous détournera de l’objectif de cette lutte. Nous refusons toujours qu’une des dernières grandes zones humides du Tarn soit saccagée. Nous refusons le déni de démocratie que constitue le passage en force d’un baron local qui, une fois élu, abandonne ses principes et ses engagements. Il est temps de donner au peuple le pouvoir de révoquer les élus oublieux de l’intérêt général. C’est le cas du président du Conseil général du Tarn, qui a démontré depuis des semaines son incapacité à ouvrir les voies d’un règlement pacifique d’un conflit qu’il a initié.
Les informations sur le rapport des experts missionnés par la Ministre de l’écologie confirment les critiques des opposants. Le Parti de Gauche réclame le retrait immédiat de toute présence policière de la zone du Testet et l’arrêt du chantier jusqu’à épuisement des recours.
SOLIDARITE AVEC LES 7 DE NUTRIBIO
Sept salariés de Nutribio (Tempé Lait à Montauban) ont reçu une interdiction d’accès à leur entreprise et une convocation pour entretien préalable à un licenciement pour faute grave.
Leur « faute » ?
Avoir fait grève en bloquant l’accès du site aux camions de lait, en avril dernier.
Le mouvement suivi par quelques dizaines de salariés avait porté sur des augmentations de salaire, dans le cadre des NAO (Négociations annuelles obligatoires). C’est la direction de Nutribio qui avait brutalement interrompu les négociations, poussant les salariés à l’épreuve de force.
Le conflit s’était terminé par l’intervention brutale des CRS en pleine nuit.
Aujourd’hui est venu le temps de la revanche : les dirigeants de Nutribio veulent faire plier et briser la résistance incarnée par ces sept là, tous syndiqués à la CGT ! Car dans quelques semaines s’ouvrent d’importantes négociations sur les grilles de qualification et de salaire. L’enjeu pour l’entreprise est de taille.
Mardi 20 mai, rendez-vous fixé pour les entretiens, de nombreux citoyen-ne-s et personnalités du monde syndical, associatif et politique de gauche dont Pierre Laurent et Marie-Pierre Vieu représentant le Parti Communiste, sont venus soutenir les Sept de Nutribio.
Le Parti de gauche y était représenté par Jeannine Meignan, conseillère municipale d’opposition à Montauban.
Parce que nous dénonçons comme inhumaine et mortifère pour le pouvoir d’achat et donc pour la relance économique la politique salariale actuelle (salaires de misère, salaires bloqués, et salaires considérés comme des « coûts » sur lesquels il faudrait sans cesse rogner) .Mais quid du coût des actionnaires, jamais remis en cause ?
Quand le pseudo dialogue social est rompu par des patrons qui prétendent le porter, quel choix reste-t-il aux salariés sinon d’en passer par le rapport de forces ? Nous n’acceptons pas la répression et la criminalisation de l’action syndicale car les salariés défendent leur part de la richesse qu’ils contribuent à créer, ils ne volent pas. A quand l’amnistie pour les militants syndicaux condamnés ? François Hollande, lui, la leur refuse.
La solidarité pour ceux de Nutribio doit s’amplifier.
Pour les soutenir financièrement : envoyez votre chèque libellé à l’ordre de « UD CGT – Solidarité Nutribio », à l’UD CGT, Maison du Peuple, Rue Michelet, 82000 Montauban.
GREVE CHEZ NUTRIBIO A MONTAUBAN… INTERVENTION NOCTURNE DES CRS
Le conflit de Nutribio à Montauban durait depuis 10jours. Une quarantaine d’hommes et de femmes refusent de se satisfaire de l’augmentation mensuelle de 23€ mensuels alors qu’ils en revendiquent au moins 30, comme l’année précédente, convaincus qu’ils sont que la situation financière de l’entreprise le permet.Le dialogue social marche si fort à Nutribio qu’il se termine au tribunal le 3 avril. Au terme du jugement rendu le 4 avril, les pénalités financières réclamées (200€ de l’heure non travaillée) sont refusées à l’entreprise, mais les salariés n’obtiennent pas la médiation demandée.Ils maintiennent donc courageusement leur piquet de grève…Dans la nuit du 4 au 5 avril, malgré diverses manoeuvres d’intimidation entamées autour de 20 heures, le piquet de grève tient bon. Alors qu’une dizaine de camions de lait attend pour pénétrer sur le site, sur le coup de 3 heures du matin, et sur ordre du Préfet, une cinquantaine de CRS délogent sans ménagement le piquet de grève et celles et ceux qui sont venus les soutenir. Pendant la durée du conflit, notre pays a changé de gouvernement, mais » les forces de l’ordre » restent au service du capital.Ces salariés reprendront le travail lundi 7, mais d’abord ils organiseront ce dimanche un pique-nique devant les grilles de l’usine: pas question de baisser la tête.
MONTAUBAN…LA POSTE
Comment la direction pourrit le service public
et rêve de casser la résistance des facteurs.
Le processus est toujours le même: rendre les conditions de travail insupportables aux salariés afin que l’activité soit plus rentable!!Et pourtant la poste réalise un résultat net de 816 millions d’euros en 2012 (plus de 20% de progression sur 2011!)
Alors que la population de Montauban s’accroît vigoureusement, que le nombre d’objets recommandés et de paquets (les commandes passées par internet) ne cesse d’augmenter, et que des dysfonctionnements perturbent déjà le service, la direction décide, le mois dernier, de supprimer 8 postes: il n’est décidément plus possible ni d’accepter les conditions de travail ni de rendre un « vrai » service public postal.
C’est pourquoi, depuis le 19 décembre 2013, les postiers soutenus par la CGT et SUD sont en grève pour obtenir une négociation avec la direction qui ne veut rien entendre. Le préfet représentant l’Etat, actionnaire unique de la Poste, ne semble pas bien mesurer le désordre à l’ordre public postal engendré par cette stratégie de la direction (courrier bloqué, chômeurs radiés, entreprises avec des retards de paiement, retard dans les traitements médicaux…)
Les usagers qui font les frais de ces dysfonctionnements dont la direction porte l’entière responsabilité, ont décidé de soutenir la lutte des postiers: ils sont à leur côté et ce 3 janvier au matin, une délégation a été reçue à la Préfecture…mais pas par le Préfet! Donc aucune décision n’a été prise susceptible d’ouvrir la négociation!
Tout se passe comme si la direction, se moquant royalement de sa mission de service public, voulait surtout casser la résistance des postiers, car il en faut de la détermination pour tenir la grève malgré le coût pour chacun des grévistes et malgré les pressions diverses et parfois illégales exercées par la direction.
La solidarité financière des citoyens-usagers pour soutenir les grévistes est bienvenue : CGT FAPT 82- « Solidarité agents en lutte » 24 rue Delcassé 82000 Montauban
Retraites – Manifestation Montauban le 10 Septembre
Journée d’action unitaire de grève et de manifestation
Mardi 10 Septembre
14h30 à la Préfecture de Montauban
TOULOUSE EN ROUGE CE 1er JUIN 2013
Passant du sarcasme au registre grave, il analyse les dangers que comporte ce fonctionnement européen tenu d’une main de fer par le gouvernement de droite allemand. Partout l’austérité avec son cortège d’exaspérations et de souffrances permet aux droites les plus réactionnaires de se réveiller. Chez nous les dernières manifs de droite ont cruellement rappelé les bien mauvais souvenirs des années 30. La période est périlleuse c’est pourquoi la gauche, plus que jamais, a besoin de citoyens conscients et informés.
LE 5 MAI ET APRES ?…ON CONTINUE
Je ne commencerai pas par discuter le nombre de participants. Ce débat sur les chiffres est stérile.
La question est : le Front de gauche a-t-il atteint ses objectifs qui étaient de mobiliser largement contre la politique d’austérité et pour une autre république démocratique, écologique et sociale ?
Je peux vous dire que nous étions venus de partout, parfois de loin. Jeunes et moins jeunes. Militants du Front de Gauche, du NPA, d’Europe Ecologie-les verts, d’Utopia et syndicalistes de la CGT et de Solidaires dont les organisations- fait assez rare- appelaient à participer à une manifestation politique. Mais aussi simples citoyens de toute la gauche. Tous qui ne se satisfont pas de la politique du gouvernement Hollande-Ayrault.
C’est notre réussite d’avoir mobilisé et bien au-delà du Front de Gauche.
Qu’avons-nous tous dit, sur tous les tons et sous toutes les formes ?
Qu’ont déclaré Pierre Laurent, Jean-Luc Mélenchon, Eva Joly et quelques autres…?
« Hollande, nous ne t’avons pas élu pour ça ! Pas pour continuer la politique libérale et de rigueur de Sarkozy.
Hollande, respecte le vote du peuple de gauche pour un vrai « changement », sinon tu es foutu : la droite et l’extrême droite auront ta peau et celles de tes amis ! Et ça ne nous fera pas plaisir, car ce que nous voulons ce n’est pas l’alternance mais une vraie politique alternative. »
Bien sûr une marche seule, fut-elle réussie, ne suffit pas à inverser le rapport de forces.
Aux résignés, à ceux qui hésitent à nous rejoindre, nous disons : « mobilisez-vous, rejoignez-nous car jamais de nouveaux droits ne furent donnés, il fallut toujours les prendre de haute lutte. »
Dès le 6 mai, le Front de Gauche a convenu d’un calendrier de mobilisation et d’élaboration politique.
D’abord des rassemblements à Paris, le 14 mai lors du vote de l’ANI au Sénat et le 16 mai lors de l’examen de deux propositions de loi du Front de Gauche, l’une sur l’amnistie sociale et l’autre contre les licenciements boursiers.
Puis, les 1er et 2 juin organisation de répliques régionales de la marche du 5 mai.
Le Front de Gauche dans son ensemble soutient l’initiative communiste d’assises d’une refondation sociale et démocratique de la République le 16 juin, probablement à Paris.
Citoyens, camarades, on lâche rien, on continue !
Vive la sociale !
Jeannine Meignan
Crédit photos : Mado.
Marche citoyenne pour la 6ème République : 5 Mai
Un déplacement en car à Paris le dimanche 5 mai , pour la marche citoyenne pour la VI eme République est prévu depuis Montauban.
La participation financière sur la base de 50 participants n’excèdera pas 50 euros.
– départ de Montauban le dimanche 5 mai ,vers 3 h du matin
– retour à Montauban le lundi 6 mai, vers 1h du matin
Vous pouvez vous inscrire dès à présent sur ce mail :
jeannine-patrice.mgn@wanadoo.fr
ou par téléphone : 06 47 11 53 85
en laissant vos Nom et Prénom avec un n° de téléphone qui permettra de confirmer .
Soyons nombreux!
Faisons le maximum pour que ce rendez-vous politique soit un succès au moment où la droite dure et extrême appelle à une nouvelle manifestation, le même jour, contre le « Mariage pour tous » et contre nous, la Gauche de progrès.