Contre l’accord MEDEF ! • Le Front de Gauche appelle à la mobilisation générale
Les députés ne doivent pas voter cette loi !
Le Front de gauche rappelle son opposition à l’accord national interprofessionnel qui est débattu à l’assemblée nationale. Cet accord marque en fait un recul dans la négociation sociale au profit du MEDEF. Il signifie la casse du code du travail. Il constitue un accélérateur de licenciement et de précarisation notamment pour les femmes qui occupent 85% des emplois à temps partiel.
Dangereux en soi, ce projet de loi vient marquer, après l’adoption du traité européen Merkosy et du pacte de compétitivité, un nouveau stade dans le cours libéral des orientations prises par le gouvernement Ayrault. Lors de son intervention TV François Hollande a d’ailleurs annoncé pour la suite la réouverture du débat sur les retraites et l’allongement de la durée de cotisation.
François Hollande a même été jusqu’à reprendre à son compte l’exigence de Laurence Parisot vis à vis des parlementaires pour qu’ils retranscrivent tel quel l’accord Medef niant par là même la légitimité du Parlement à faire la loi. Il voudrait dissuader les députés de faire des amendements !
Il faut arrêter cette dérive libérale aggravée encore par ce que révèle l’affaire Cahuzac. Cette politique rajoute de la crise à la crise ; elle est en train de faire le lit de la récession et du FN. Refuser l’ANI est l’occasion de dire stop !
Le Front de gauche appelle à une mobilisation massive pour faire échec à cet accord.
Il affirme son soutien au travail d’amendement des groupes Front de Gauche à l’Assemblée nationale puis au Sénat appelle solennellement les parlementaires PS, EELV et leurs alliés pour qu’ils s’associent à ce travail d’amendements, et refusent la retranscription de cet accord en loi : ce n’est pas en relayant la politique du MEDEF qu’il répondront aux exigences de celles et ceux qui les ont élus !
Il appelle ses militants, sympathisants et plus largement population à manifester derrière les organisations syndicales le 9 avril partout en France.
Médiapart blog • Notre-Dame-des-Landes, le « piège abscons »
A quelques jours de la remise du rapport de la commission de dialogue, Françoise Verchère, coprésidente du CéDpa (Collectif d’élus doutant de la pertinance de l’aéroport), et conseillère générale (PG) de Loire-Atlantique, cherche à comprendre « l’obstination des porteurs du projet » à l’aide de la psychologie sociale.
Depuis qu’à l’automne dernier, César a tenté de faire table rase des maisons et des occupants du bocage, on a tout dit et tout écrit sur les arguments des pro et des anti, sur les affrontements de terrain, sur ce que cristallise ce projet d’aéroport, sur les visages si variés des anti et le discours en boucle des pro (la croissance, l’avenir et le développement).
Nous sommes à quelques jours de la remise du rapport des trois commissions, chargées de « déminer » le sujet. Personne n’imagine que la commission dite du dialogue puisse enterrer complètement le dossier ; nommée par le premier ministre, elle a reçu une mission très étroite qui n’incluait pas cette hypothèse. Mais quelle que soit, au bout du compte, sa conclusion, feu vert ou feu orange au nouvel aéroport, qui peut raisonnablement croire à la possibilité concrète de démarrer les travaux ? Les cabanes se sont multipliées, une ferme est désormais tenue par un réseau d’agriculteurs déterminés, deux cents groupes de soutien partout en France sont prêts à réagir au premier mouvement du ministre de l’intérieur.
Si le gouvernement décidait d’aller jusqu’au bout, cela ne pourrait se faire que dans la violence, avec toutes ses conséquences potentiellement dramatiques. Le premier ministre et le président de la République peuvent-ils vraiment en prendre le risque ? Tout devrait les amener à renoncer : leur impopularité, la situation financière, les contentieux en cours, la détermination des opposants et surtout la disproportion entre le résultat attendu (un équipement neuf remplaçant un aéroport déjà performant et optimisable) et le coût global, politique, financier et humain de l’opération.
D’où vient alors l’obstination des porteurs du projet ? Comment des élus « de gauche » peuvent-ils ne pas voir les contradictions entre leurs discours (sur l’agriculture ou l’argent public par exemple) et ce nouvel aéroport ? Comment Jacques Auxiette, président de la région Pays-de-la-Loire, peut-il perdre toute mesure au point de déclarer qu’ « il faut simplement du courage et que ce n’est pas plus compliqué qu’au Mali » ? Des explications viennent à l’esprit immédiatement: egos surdimensionnés, intérêts financiers, croyance dans le modèle d’hier. Sans doute, mais elles ne suffisent pas.
Une autre hypothèse semble au moins aussi séduisante : celle de la « persévération » qu’a fort bien analysée la psychologie sociale. Après avoir pris une décision, on a tendance à la maintenir, quand bien même elle n’aurait pas les effets attendus, voire aurait des effets inverses à ceux attendus. Nos actes nous engagent, plus que nos opinions ; l’adhésion à une décision prise entraîne une escalade de l’engagement qui empêche le recul. On peut même en arriver à modifier ses opinions pour les mettre en cohérence avec son engagement et le justifier. Le fameux Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens de Joule et Beauvois fourmille d’exemples de ce que ces spécialistes de psychologie sociale appellent le « piège abscons ». Du plus anodin au plus dramatique : achat inutile, impossibilité d’arrêter un jeu ou engagement dans … la guerre du Vietnam ! « Tout se passe, expliquent-ils, comme si le sujet préférait s’enfoncer plutôt que de reconnaître une erreur initiale d’analyse, de jugement ou d’appréciation. »
Tout le drame de Notre-Dame-des-Landes est peut-être bien là. Depuis les années 2000, les décideurs ont trop souvent réitéré leur décision pour pouvoir s’en défaire aujourd’hui. Pourtant, diront certains, les politiques ont l’habitude du recul, voire de la reculade. Certes – et les exemples abondent, y compris tout récents : affaire des « pigeons », de la taxation à 75%, de la nationalisation, du cumul des mandats… Mais peut-être le recul doit-il être rapide pour être psychologiquement acceptable ? Ce qui n’est pas le cas ici.
Rappeler ce piège dans lequel tombent groupes et individus suffira-t-il à la prise de conscience ? Voilà en tout cas un argument de plus en faveur de la limitation dans le temps des mandats : protégeons les élus du « piège abscons », renouvelons-les plus vite !
Débandade et hypocrisie sur l’acte 3 de la décentralisation
Jean-Pierre Bel, Président du Sénat, vient d’humilier le gouvernement en annonçant lui-même que le gouvernement allait “revoir totalement sa copie et le calendrier” sur l’acte 3 de la décentralisation qui devait pourtant passer en conseil des ministres le 10 avril prochain.
Marylise Lebranchu et le gouvernement se sont fracassés sur le ciment républicain et le refus de voir notre pays vendu à la découpe et fractionné en baronnies comme au temps de l’ancien régime.
Le Parti de Gauche n’est pour autant pas dupe de la manœuvre de diversion qui vise d’abord à imposer à marche forcée, sans et contre le peuple, les métropoles qui sont autant d’enclaves dont les règlements ne sont plus ceux de la République. Le Parlement ne s’y est pas non plus trompé, lui qui refuse le rôle de godillot que cherche à lui assigner le gouvernement.
Ce n’est pas un découpage de l’acte 3 qui est attendu, c’est une refonte qui remplace la compétitivité par l’égalité et la solidarité et le féodalisme par la démocratie.
Communiqué de Jean-Luc Mélenchon • Aveux de Cahuzac
Cahuzac a avoué.
Ses aveux en appellent d’autres.
Qui savait aussi et s’est tu ?
Comment se fait-il que l’enquête initiale de Bercy n’ait pas permis de savoir ce que Mediapart et un juge ont su en quelques jours ?
Le ministre Moscovici pouvait-il ne rien savoir ?
Où s’arrête la chaine des mensonges ?
Les ennemis de l’amnistie sociale pratiquaient donc l’amnistie de caste.
Un monde de menteurs, de fuyards du fisc et de cyniques révèle son existence.
Du balai !
Crédit photo photosdegauche.fr (michel_soudais)
Tribunal de Nanterre – 13 h • Rassemblement de Soutien à Gérard Cazorla (Fralib)
Martine Billard et Jean-Luc Mélenchon participeront au rassemblement de soutien à Gérard Cazorla, secrétaire CGT du CE de Fralib, aujourd’hui à 13h devant le tribunal de Nanterre.
Unilever, qui n’a de cesse de mettre des centaines de travailleurs au chômage pour engraisser sans limite le portefeuille des actionnaires, continue sa répression envers les salarié-e-s de Fralib en assignant devant la justice pour la 4ème fois Gérard Cazorla, pour « atteinte à l’honneur » de la multinationale.
Son seul délit, depuis le début du conflit, c’est de continuer à lutter avec ses collègues et à porter le projet de reprise de l’entreprise sous statut coopératif. Leur seule et dernière revendication afin que ce projet aboutisse c’est qu’Unilever, qui veut se débarrasser de la marque « Thé l’Eléphant », la cède aux salarié-e-s afin qu’ils puissent reprendre leur outils de travail et continuer à maintenir l’emploi sur le site.
Se battre pour garder son emploi, c’est un droit !
C’est ce que font les salarié-e-s de Fralib depuis le 28 septembre 2010, jour où Unilever a annoncé un PSE qui entrainerait la fermeture du site de Gemenos et la disparition de la marque « Thé l’Eléphant ».
Le Parti de Gauche continue à poursuivre la lutte contre la répression du mouvement social et appelle les parlementaires à voter la Loi d’Amnistie des militants du mouvement social.
Crédit photo photosdegauche.fr (stef.burlot)
Marx et la Nation
Je n’ai ni le goût, ni le temps de faire des concours de vitesse avec des statues mais en ce jour de Pâques, le son des cloches est trop fort pour ne pas avoir envie de ramener ici, le silence de la pensée nécessaire à toute humanité.
Au-delà des propos haineux d’une partie du NPA à l’égard du PG et de Jean-Luc Mélenchon (peut-être minoritaire mais bruyante), il est un point de philosophie politique qui semble échapper à celles et ceux qui n’ont lu Marx que dans les revues de leurs maîtres, et qui se refusent à penser en écartant toute idée qu’ils pourraient se tromper (fiers des résultats de leur stratégie certainement ?). Ce questionnement c’est celui qui cherche à comprendre les liens entre Marx et la Nation. Et à ne lire que des fragments, on en oublie l’essence même du marxisme.
Souvent est répétée à l’envie cette phrase du Manifeste : « Les prolétaires n’ont pas de patrie ». De là les courtes vues ont pris des positions figées et fausses, d’un côté en imposant leur anarchisme ou leur internationalisme contre la nation, et de l’autre en dénonçant les marxistes comme des traîtres à la patrie. Le problème, c’est que cette phrase est instrumentalisée des deux côtés.
Si on peut comprendre ce détournement malhonnête du côté des nationalistes et capitalistes patriotiques, on a du mal à l’admettre aujourd’hui chez celles et ceux qui se réclament de la lutte des classes et qui l’affaiblissent en ne luttant que contre eux-mêmes.
Quand Marx et Engels écrivent cette phrase, ils veulent justement dénoncer la classe dominante qui ne permet pas à la classe ouvrière d’avoir une place dans la nation. En aucun cas ils nient l’idée de nation, et jamais ils ne disent que les prolétaires ne doivent pas avoir de patrie ! Au contraire, le prolétariat doit « conquérir la nationalité » et « conquérir la démocratie. » La classe ouvrière doit se constituer en nation sans se laisser réduire au nationalisme bourgeois (ce que tente de faire une partie du NPA aujourd’hui), ni se laisser impressionner par l’idée patriotique du capitalisme assassin. Le prolétariat doit refonder la nationalité.
Ce fragments : « les ouvriers n’ont pas de patrie », n’est pas une thèse défendue par Marx mais une dénonciation de la classe dominante qui prive la classe ouvrière de patrie pour la dominer encore. Celles et ceux qui s’en revendiquent vont donc contre Marx qui la condamne.
La phrase exacte du Manifeste communiste est :
« On a reproché encore aux communistes de vouloir abolir la patrie, la nationalité. Les ouvriers n’ont pas de patrie. On ne peut pas leur ôter ce qu’ils n’ont pas. Sans doute le prolétariat doit tout d’abord conquérir le pouvoir politique, s’ériger en classe nationale souveraine, et se constituer lui-même en nation ; et en ce sens il est encore attaché à une nationalité. Mais il ne l’est plus au sens de la bourgeoisie. »
Dans le même Manifeste, Marx et Engels expliquent que les nations ainsi rendues aux peuples ne pourront que tomber d’accord pour s’entendre. C’est dans cette conscience de « classe nationale souveraine » que les individus se libéreront de l’exploitation :
« Une action combinée, au moins des peuples les plus civilisés, est une des conditions de la libération. Dans la mesure où l’exploitation de l’individu par un autre individu sera abolie, l’exploitation d’une nation par une autre le sera également. Avec l’antagonisme des classes à l’intérieur de la nation, disparaîtra l’hostilité réciproque des nations… »
Les insulteurs du NPA essaient de penser l’internationalisme sans la nation et nous reprochent notre incohérence et notre traîtrise… Si Marx entendait ça !
Un duo de choc
Tiens, le premier ministre est toujours là ! L’entretien de Jean-Marc Ayrault au Journal du Dimanche rappelle trois jours après la prestation télévisuelle du président de la République qui l’avait zappé que la Cinquième République est également dotée d’un premier ministre. Voilà qui devrait modérer l’image de dérive personnelle du pouvoir. Sauf qu’Ayrault y officialise le recours aux ordonnances qui dessaisit les parlementaires de leur droit d’amendement. C’est ainsi que serait mis en œuvre le « choc de simplification » annoncé par Hollande. Attention, ce choc pourrait être davantage qu’une formule éculée de communicant oubliée dans un carton sarkozyste. Certes, huit lois de simplification ont été votées depuis 2002. Mais elles ont modifié de nombreuses législations. Réviser les lois n’est jamais purement technique. C’est pourquoi ce chantier restait entre les mains des parlementaires.
La simplification des lois, nécessaire, peut se pratiquer de mille manières. Un gouvernement du Front de Gauche supprimerait toutes les niches fiscales et le maquis des exonérations de cotisations sociales qui ne crée ni richesse ni emploi. La difficile détermination des conditions du licenciement économique serait rendue plus simple et lisible par l’interdiction des licenciements dans les entreprises bénéficiaires. Le désordre de l’enseignement supérieur reculerait grâce à la fin de la gestion autonome des personnels. La gratuité des transports publics dans les zones urbaines constituerait une formidable simplification pour les usagers et les agents. Nous pourrions aussi alléger le fatras de normes en interdisant la publicité dans l’espace public, en supprimant des centaines d’imputations pénales inutilisées ou en arrêtant les procédures de contrôle tatillonnes des chômeurs.
Hollande et Ayrault ont choisi une tout autre direction : alléger les « contraintes qui pèsent sur les entreprises ». La méthode des ordonnances renforce le poids des intérêts privés en évitant le débat public au Parlement. Nouveau prétexte à économies budgétaires, ce choc a une orientation clairement libérale : faire reculer la présence de l’État et de la loi dans l’économie. Nous commencerions, nous, par le rétablissement de la souveraineté du peuple en convoquant une Constituante. C’est ensuite que toutes les lois seraient revues. Le pouvoir solférinien confie, lui, le changement des lois à une technostructure pressée de toutes parts de réduire la dépense publique dans l’illusion que les méthodes autoritaires sont plus rapides et efficaces.
La deuxième annonce de l’exécutif pose également un grave problème démocratique. Hollande veut allonger la durée de cotisation pour les retraites. Ayrault l’a confirmé en excluant tout report de l’âge légal et toute baisse des pensions. Précision hypocrite. L’allongement de la durée de cotisation conduirait mécaniquement des centaines de milliers de salariés à partir au-delà de 62 ans ou à accepter des pensions amputés par la décote. Voire les deux, surtout en pleine explosion du nombre de chômeurs âgés. Cette annonce viole l’engagement de campagne numéro 18 de François Hollande, qui promettait une négociation excluant l’allongement de la durée de cotisation. Le « choc de simplification » permettrait donc de réformer les lois sans demander l’avis du peuple ni de ses représentants. Et la réforme des retraites ne tient aucun compte de celui qu’il a donné. Tirons-en la conclusion simple et choc : il faut en finir avec la Cinquième République.
THE L’ELEPHANT • Unilever en remet une tasse ! Se battre pour garder son emploi, c’est un droit !
Et c’est ce que font les salarié-e-s de Fralib depuis le 28 septembre 2010, jour où Unilever a annoncé un « Plan de Sauvegarde de l’Emploi » (PSE) qui entrainerait la fermeture du site de Gemenos et la disparition de la marque « Thé l’Eléphant ».
Unilever, qui n’a de cesse de mettre des centaines de travailleurs au chômage pour engraisser sans limites le portefeuille des actionnaires, continue sa répression envers les salarié-e-s de Fralib en assignant devant la justice pour la 4ème fois Gérard Cazorla, secrétaire CGT du comité d’entreprise, pour « atteinte à l’honneur » de la multinationale.
Son seul délit, depuis le début du conflit, c’est de continuer à lutter avec ses collègues et à porter le projet de reprise de l’entreprise sous statut coopératif. Leur seule et dernière revendication afin que ce projet aboutisse c’est qu’Unilever, qui veut se débarrasser de la marque « Thé l’Eléphant », la cède aux salarié-e-s afin qu’ils puissent reprendre leur outils de travail et continuer à maintenir l’emploi sur le site.
Le Parti de Gauche continue à poursuivre la lutte contre la répression du mouvement social en appelant les parlementaires à voter la Loi d’Amnistie des militants du mouvement social et sera présent avec les salarié-e-s de Fralib qui appellent à se rassembler devant le tribunal de Nanterre ce mardi 2 avril 2012 à 13 hrs en soutien à Gérard Cazorla.
Crédit photo photosdegauche.fr (stef.burlot)
Dans un Etat de droit, le droit à l’hébergement doit être effectif !
Au cours de l’hiver, la ministre de l’égalité des territoires et du logement avait annoncé que les personnes accueillies dans les structures d’hébergement d’urgence ouvertes durant la période hivernale ne seraient pas renvoyées à la rue.
Visiblement, cet engagement a été oublié et de nouveau le droit à l’hébergement est bafoué. A Rouen et à Rosny sous bois (93), des personnes hébergées ont été récemment informées de l’interruption de l’hébergement qui leur était proposé. Soutenues par des associations de personnes sans logis, elles se sont mobilisées et ont obtenu un délai de courte durée. Cependant, combien seront-elles dans les semaines à venir à se retrouver à la rue ?
Souffrant certainement d’une amnésie sévère, la ministre a aussi oublié de prévoir des solutions d’hébergement pour les 20 000 personnes qui, de longue date, tentent de survivre dans des bidonvilles sordides, insalubres et dangereux. Victimes d’un apartheid abominable, ces familles sont traquées jusqu’à épuisement par le ministre de l’intérieur qui n’hésite pas à proférer des mensonges à caractère raciste à leur encontre pour justifier sa politique absurde.
Comme sous les gouvernements de droite, le gouvernement PS /EELV par son ministre de l’intérieur mène la chasse aux pauvres tandis que sa ministre de l’égalité des territoires et du logement ignore le droit à l’hébergement instauré par le législateur. Cette stratégie est parfaitement inacceptable, surtout dans une période marquée par l’accroissement du chômage et de la précarité.
Le Parti de Gauche affirme de nouveau son soutien aux personnes mal logées et sans logis et exige le strict respect du droit à l’hébergement. Dans cette perspective, l’Etat doit allouer sans délai les moyens nécessaires aux organismes à vocation sociale qui accueillent les personnes sans logis et mal logées.
Le Parti de Gauche appelle à soutenir le rassemblement,
Lundi 1er Avril 2013, à 14h, Place du Palais Royal, Paris 1er
Pour:
le respect du droit à l’hébergement et de la loi DALO,
l’application de la loi de réquisition,
l’arrêt des expulsions et la baisse des loyers
Histoire d’un humanisme populaire et émancipateur • La République nous appelle !
La République vient de loin et elle n’est pas ce que l’on croit souvent. C’est ce que veut démontrer ce livre. C’est certes une forme institutionnelle qui combat toute privatisation du pouvoir, qu’elle soit extrême et datée comme la monarchie, ou sournoise et actuelle comme l’oligarchie. Mais c’est aussi un humanisme émancipateur et universaliste qui affirme l’unité du genre humain et défend l’égalité absolue des êtres humains dans la conduite de l’histoire. La République est donc doublement révolutionnaire dans le monde actuel. Elle combat le capital qui accapare tous les pouvoirs. Et elle s’oppose frontalement aux théories du choc des civilisations qui essaient de diviser artificiellement l’humanité.
Bastien Lachaud est militant du Parti de Gauche et du Front de Gauche. Spécialiste d’histoire romaine, il a enseigné l’histoire-géographie avant de devenir secrétaire général du groupe Front de Gauche au conseil régional d’Ile-de-France.
Format : 12 x 17 cm
128 pages
ISBN : 978-236488-052-8
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