Succès du Forum social mondial de Tunis

La 12e édition du Forum social mondial (FSM) s’est tenue du 26 au 30 mars à Tunis. Ces journées internationalistes ont mobilisé plus de 40 000 personnes et 4 500 organisations sociales, syndicales, altermondialistes issues de 120 pays. Ce FSM s’est déroulé dans le contexte unique de la révolution de Jasmin, mère des révolutions citoyennes du Maghreb et du Machrek.

La délégation du Parti de Gauche, composée de Alain Billon, Magali Escot, Corinne Morel-Darleux et Christophe Ventura, a participé aux travaux du Forum mondial des parlementaires consacré au renforcement des liens internationaux entre parlementaires de l’autre gauche nationaux, régionaux et des assemblées de zones régionales (Union européenne, Parlamento Latinoamericano, etc.).

Elle a également organisé, le 28 mars, une rencontre avec des délégations représentant une dizaine de partis et d’organisations progressistes du Maroc et de Tunisie, prolongeant ainsi la récente tournée de Jean-Luc Mélenchon dans la région. Etaient ainsi présents, pour le Maroc, le Congrès national Ittihadi, le Parti socialiste unifié (PSU), le Parti de l’avant-garde démocratique socialiste (PADS), Attac Maroc, et pour la Tunisie, des délégations du Front populaire (principale alliance regroupant douze partis de gauche), du parti Al Qotb (qui va rejoindre le Front), du parti Baath et de El Massar.

Cette rencontre a été l’occasion de rendre hommage à Chokri Belaïd et de jeter les bases de l’Euro-Méditerranée écosocialiste. Elle a permis de consolider les liens entre nos organisations et de mettre en lumière les volontés de construire une unité large contre l’oligarchie de la finance toute puissante et contre les diktats libre-échangistes que l’Union européenne impose au-delà de ses propres frontières.

La délégation du PG a présenté aux différentes organisations présentes les 18 thèses pour l’écosocialisme et les a mises en discussion pour construire un projet unificateur et concret pour les peuples en mouvement dans les pays du Maghreb, préfigurant ainsi un projet alternatif pour l’Euro-Méditerranée écosocialiste.

Cet échange est une étape du travail engagé pour offrir une alternative internationaliste basée sur les revendications populaires universelles qui s’élèvent dans le pourtour méditerranéen.

Commentaires

Les Commentaires sont clos.