Loi d’amnistie sociale • Défendons les militants de premières lignes !
Les militants de premières lignes sont les premières victimes de la répression syndicale et sociale. Ces militant-e-s s’appellent Cédric, Agathe, Dominique, Sébastien, Xavier, Olivier, et bien d’autres. Engagé-e-s dans de nombreux combats syndicaux, sociaux et associatifs, elles/ils n’ont de cesse de défendre l’environnement, l’emploi, le travail, la pollution publicitaire, l’accès aux droit à l’énergie et à l’eau pour les usagers, les services publics,… et ne craignent pas de monter en première ligne pour défendre les droits des citoyens, des salariés : de l’humain d’abord
Aujourd’hui, ils paient très cher leur engagement.
Pour des salarié-es qui n’ont que l’objectif de prendre la défense de leurs outils de travail, ils/elles sont trâiné-es devant les tribunaux par des patrons capitalistes pour soi-disant atteintes à « l’honneur des entreprises » alors qu’elles ne se privent pas d’annoncer des PSE pour garnir plus encore les comptes bancaires des actionnaires. Pourchassé-e-s par la justice pour refus de prélèvements ADN, alors que ces militants ne sont pas des criminels et que donc leurs noms n’ont rien à faire dans le fichier FNAEG. Condamnés lourdement pour participation a des mobilisations sociales, violences ou casse – sans preuves réelles souvent – ou pour avoir simplement avoir refusé l’entrée aux huissiers venus constater un mouvement de grève, militants anti-nucléaires, protecteurs de l’environnement, du bien-être des familles, de l’accès pour toutes et tous aux biens communs de l’humanité, déboulonneurs appelant à la désobéissance civile… ils subissent des pressions inadmissibles, des menaces, de la culpabilisation, des sanctions, la dégradation de leurs conditions de travail et la « mise au placard », ou sont condamné-e-s à des peines absurdes et absolument aberrantes.
Aujourd’hui, la déception des français est très forte face à la politique de François Hollande, auquel ils ont voulu tenter de faire confiance il y a un an, un Président de la République qui a vite oublié que son élection n’était due qu’à vouloir se débarrasser de la politique de Nicolas Sarkozy, et qui pendant sa campagne présidentielle, ainsi qu’en début de mandat, avait portant promis une Loi d’amnistie sociale.
Et pourtant, le gouvernement, par la voix d’Alain Vidalies, Ministre chargé des relations avec le Parlement, a fait savoir qu’il était contre cette loi, déjà rejetée par la commission des Lois de l’assemblée et que les député-e-s PS devaient respecter la position du gouvernement, naturellement sous la pression du MEDEF… Belle démocratie !
Alors aujourd’hui, on continue. Après une mobilisation sans faille du Front de gauche, la proposition de Loi d’amnistie sociale présentée par le Front de Gauche, une première fois arrachée et votée au Sénat le 27 février dernier à deux voix près passe le 16 mai prochain en séance publique à l’Assemblée nationale.
Pour que l’action syndicale, sociale et associative ne soit pas reconnue comme un délit, pour que l’engagement militant reste un droit fondamental pour défendre les acquis sociaux, l’emploi, l’environnement, les services publics, pour que la muselière ne nous soit jamais imposée par les puissants, soyons nombreux le
jeudi 16 mai 2013 à 12 heures
devant l’assemblée nationale
pour faire levier et appeler les député-e-s de gauche à respecter les engagements pris par le Président de la République devant les électeurs le 6 mai 2012.
Crédit photo photosdegauche.fr (ducret)