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Prolongation des centrales nucléaires • Le choix suicidaire du gouvernement

titom.jpg                                        Illustration: Titom

Le Journal du Dimanche a annoncé que l’État avait pris la décision de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires. Pour l’instant, le Ministre de l’Économie dément que la décision ait été prise mais confirme que ce choix est discuté à la demande d’EDF. Si ce choix de prolonger de 10 ans l’amortissement des centrales nucléaires était officialisé, le gouvernement prendrait une décision de politique énergétique lourde de conséquences. Tant au niveau de la sécurité du parc que du coût social et économique pour la société, ce nouvel épisode en dit long sur sa fourberie et son manque de vision de la transition écologique pourtant urgente à mettre en place.

De l’enfumage économico-libéral auquel il nous avait habitués, le gouvernement est désormais passé maître dans l’enfumage écologique.

Déjà le faux choix du gouvernement de faire passer la part du nucléaire à 50% du mix électrique en 2050, ce qui n’implique strictement rien en termes de fermetures de centrales, était une proposition fumeuse qui émanait d’un accord électoraliste avec EELV et non d’une politique énergétique digne de ce nom pour notre pays. Avec cette décision, le gouvernement solférinien tromperait une fois de plus ses propres alliés électoraux ! Une chose est certaine : nous avions raison d’affirmer que cet accord aboutirait à la prolongation de la durée de vie des centrales françaises et à la construction de nouveaux réacteurs EPR.

Encore plus grave : cette décision interviendrait quelques mois seulement après le Débat National sur la Transition Énergétique (DNTE), qui avait exclu du débat la question du nucléaire. Aujourd’hui, et sans que le peuple n’ait été une seule fois concerté, le gouvernement déciderait donc unilatéralement de prolonger la durée de vie du parc français. En comparaison de cette décision, la commission d’enquête parlementaire proposée par EELV, qui pourtant participe à ce gouvernement, semble hypocrite et bien dérisoire.

Il le ferait au détriment de toutes considérations de sécurité. En effet, des pièces aussi centrales qu’inamovibles comme le cœur du réacteur ont été conçues pour 40 ans, ce qui limite la durée de vie d’une centrale nucléaire. En prolongeant la durée de vie des centrales, le Ministre de l’Écologie ferait un choix suicidaire et inconscient. L’ASN a plusieurs fois rappelé que EDF ne devait pas compter sur une telle prolongation. Or seule l’ASN est habilitée à prolonger la durée de vie des centrales françaises. Cela en dirait long sur la préoccupation de ce gouvernement pour l’intérêt général.

Le Parti de Gauche, dans sa contribution au DNTE, avait tiré la sonnette d’alarme sur la situation de ces travailleur-se-s salariés et sous-traitants touchés par le « grand carnage social ». Cette situation est amenée à empirer avec la « cure de jouvence » que nécessiterait la prolongation des centrales françaises. D’ores et déjà EDF, en Conseil Central d’Entreprise, a rappelé son intention de flexibiliser un peu plus le travail au sein des centrales nucléaires, en amplifiant la plage journalière d’intervention. EDF a aussi annoncé son ambition de relever le taux moyen de disponibilité du parc nucléaire : une décision qui va accroitre encore plus la pression exercée sur les salarié-e-s et sous-traitants du nucléaire, et fragiliser en cela la sécurité des centrales.

Il le ferait enfin au détriment de toute considération économique, l’énergie nucléaire étant une énergie coûteuse et depuis longtemps sous évaluée dans la facture énergétique des Français. Le grand carénage devrait coûter à EDF près de 100 milliards d’euros, qui viennent s’ajouter aux multiples coûts attachés à l’énergie nucléaire. Bien loin d’être une énergie abondante et peu chère, l’électricité nucléaire est couteuse et à l’origine d’un immense gaspillage énergétique.

C’est une décision à des années-lumières de la transition écologique que nous appelons de nos vœux et que nous proposons avec l’écosocialisme. Bien loin des petites combines et de l’enfumage total de l’actuel gouvernement, la politique énergétique doit être replacée au cœur du débat public.

Le Parti de Gauche rappelle son intention de mettre en place la planification écologique. Cette planification permettra de planifier démocratiquement et sur le long terme la bifurcation en profondeur vers l’arrêt du nucléaire par l’engagement d’un véritable plan d’économies d’énergie et de développement des énergies renouvelables.

Non à l’exclusion de 11 nationalités du droit au mariage !

Jeudi 10 octobre, le Tribunal de grande instance de Chambéry autorisait un couple franco-marocain de même sexe à célébrer leur mariage, considérant que l’ordre public international français qui inclut désormais le mariage de deux personnes de même sexe, a une valeur supérieure à une convention bilatérale. C’est une jurisprudence constante, qui écarte par exemple cette même convention lorsqu’une Marocaine musulmane et un Français non-musulman souhaitent se marier.

Or le Parquet vient d’annoncer qu’il compte faire appel en s’appuyant sur la circulaire du 29 mai 2013 qui exclut du droit au mariage entre personnes de même sexe 11 nationalités. Le Parti de Gauche qui dénonçait déjà cette circulaire réitère son indignation devant cette situation absurde. Il est plus que temps que le gouvernement révise cette circulaire et se souvienne que l’exigence d’égalité entre tous les citoyens ne peut être à géométrie variable !

Lire aussi : Non à l’exclusion de 11 nationalités du droit au mariage

Front de gauche • Jean-Luc Mélenchon: « L’autonomie est la condition du rassemblement »

Interview de Jean-Luc Mélenchon dans l’Humanité du 16/10/2013

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Crédit photo photosdegauche.fr (rémy_blang)

Pour le coprésident du Parti de gauche, qui défend des listes autonomes du PS 
en 2014, «l’absence du Front de gauche 
au premier tour 
des élections municipales ne ferait que creuser l’abstention et mener toute la gauche 
au désastre».

Votre parti a débattu 
ce week-end de «radicalités concrètes», tandis que le PCF veut rassembler pour obtenir 
des avancées locales et ainsi faire la démonstration qu’une autre voie que celle du gouvernement est possible. Par-delà vos différences, 
ne défendez-vous pas la même chose ?

Jean-Luc Mélenchon. En effet. Il est important cependant de ne pas se placer dans une attitude de Monsieur Plus localiste. Il faut dessiner localement un autre futur pour la société tout entière. C’est dans les municipalités de gauche qu’ont été commencées beaucoup d’innovations sociales : le quotient familial, l’allocation d’étude des étudiants. Renouons avec cet esprit de conquête créative.

Selon vous, Paris « est à l’origine 
de la crise » que traverse le Front 
de gauche. Ne craignez-vous pas que l’exacerbation des divergences mette en péril l’avenir de la coalition ?

Jean-Luc Mélenchon. C’est sûr ! La menace est très grande. Je préférerais que cessent les incriminations contre moi. Je ne défends pas un intérêt électoral personnel dans cette affaire mais la ligne politique autour de laquelle s’est construit le Front de gauche : le devoir de proposer au peuple une alternative de gauche, comme le dit le texte que tous les partis du Front de gauche ont signé en janvier 2013. Le retour volontaire sous la direction électorale du PS en est la négation. La difficulté est que les deux choix stratégiques en présence sont inconciliables. Chacun doit donc se déterminer. C’est aux communistes de Paris de se prononcer. Mais un seul parti n’a pas le pouvoir d’empêcher tous les autres d’agir sous leur bannière commune. Le Front de gauche sera présent au premier tour à Paris comme dans toutes les élections depuis 2009, donc pour la cinquième fois !

Pensez-vous pouvoir obtenir davantage avec une liste autonome que les engagements obtenus 
d’Anne Hidalgo en cas d’union 
au premier tour comme les 30 % 
de logements sociaux, 
ou votre objectif est ailleurs ?

Jean-Luc Mélenchon. Les 30 % de logement sociaux ? J’ai peine à prendre au sérieux cet argument. Ils sont promis pour dans dix-sept ans et trois mandatures. Le rendez-vous d’étape pour 2025 est de 25 %. C’est-à-dire rien de plus que l’application de la loi ! De son côté, Danielle Simonnet (tête de liste désignée par le Parti de gauche – NDLR) défend un programme complet et cohérent où chaque partie tient l’autre. C’est sur cette cohérence que nous allons faire une campagne d’éducation populaire. Nous ne sommes pas dans une logique de marchandage mais de conquête politique et idéologique. Pour nous, le local et le national sont une même réalité.

Vous dénoncez les alliances avec
le PS au plan local alors que 
vous plébiscitez celles avec Europe Écologie-les Verts (EELV) qui participe également au gouvernement, n’y a-t-il pas contradiction ?

Jean-Luc Mélenchon. Non. Les listes en commun ne se font pas avec EELV national, mais localement. Elles se font sur la base de la rupture avec l’austérité gouvernementale, le productivisme et la financiarisation des budgets locaux. Les socialistes qui participent aux listes que nous conduisons y viennent sur les mêmes bases. C’était bien le projet des assises du 6 juin dernier, non ? Les communistes signent ces accords locaux avec EELV en même temps que nous ! Quelqu’un veut-il leur demander de les rompre ? Il est paradoxal de courir derrière les socialistes quand Eva Joly prend publiquement position pour former avec nous des listes communes indépendantes du PS. La ligne, c’est de rassembler tout ce qui peut l’être contre l’austérité et pour la solidarité plutôt que de se rabougrir sur le vieux pré carré de l’alliance avec les solfériniens qui font fuir tout ce qui bouge et lutte dans le pays. L’autonomie est la condition du rassemblement. Le ralliement au PS réduit la gauche. L’absence du Front de gauche au premier tour des élections municipales ne ferait que creuser l’abstention et mener toute la gauche au désastre. Et puis, tout de même, quelle naïveté de signer à Paris quand les socialistes, qui nous donnent des leçons d’unité, veulent faire battre nos équipes municipales à Saint-Denis, à Dieppe, à Viry-Châtillon ! Le PS se prépare à voter avec la droite pour nous faire battre comme ils l’ont fait à Aubervilliers. Un parti qui gouverne avec la droite dans seize pays d’Europe ne se gênera pas. Je m’oppose au désarmement unilatéral de nos forces pour une seule ville.

Vous évoquiez fin septembre sur votre blog « un Front d’un type nouveau » que « certains communistes » auront quitté à l’issue du débat municipal. Qu’entendiez-vous par là ?

Jean-Luc Mélenchon. J’espère bien que notre famille sera au grand complet à l’heure du rendez-vous ! Mais je respecte les raisons du départ de ceux qui ne veulent plus partager notre sort. Le Front de gauche n’est pas une assurance-vie électorale ni une étiquette ! C’est une stratégie et un programme. C’est aussi une alliance permanente et non un choix de deuxième main faute de mieux. Il faut élargir notre alliance et notre base d’action. Ce n’est possible qu’en étant indépendant du PS. C’est ce que montre le progrès de nos relations avec des secteurs d’EELV. Ce qui sera nouveau aussi, c’est l’enracinement acquis, les formes de la mise en mouvement populaire et le périmètre de l’alliance politique.

Vous parlez d’un manque 
de dynamisme du Front de gauche. Au-delà du débat municipal que vous rendez responsable, y a-t-il d’autres raisons à ce manque de souffle ?

Jean-Luc Mélenchon. Nos pires ennemis sont le renoncement, la résignation et la confusion. Comme disait Lénine, « là où il y a une volonté, il y a un chemin ». Il faut marcher drapeaux déployés pour entraîner le grand nombre et le rendre maître de toute chose, de toute décision. Ne quémandons pas notre place ! Que le peuple la fixe. Le vieux monde politicien des embrassades feintes, des stratégies à géométrie variable et des accords à tiroirs secrets n’est pas supporté des gens simples qui souffrent.

La réforme des retraites votée mardi à l’Assemblée n’a pas soulevé de forte mobilisation, l’intervention citoyenne peut-elle de nouveau entrer en scène ? Le Front de gauche peut-il y contribuer malgré ses débats internes ?

Jean-Luc Mélenchon. Les débats internes fortifient la perception politique de ceux qui s’y intéressent sérieusement. D’une façon générale, il n’y a pas de raison à l’inaction. En ce qui concerne la mobilisation sur les retraites, je ne veux pas commenter le bilan de la stratégie des syndicats. Ce qui est sûr, c’est que les gens ne sont pas dupes. Ils croyaient que le PS défendrait la retraite à 60 ans. Ils ne veulent pas de ce nouveau report de l’âge de la retraite jusqu’à 66 ans comme le gouvernement s’en est vanté auprès de la Commission européenne. Hollande et Ayrault paieront le prix de ce mensonge dans les urnes des municipales et des européennes.

Appels aux élu-es, salarié-es du public et du privé, associations et militants de gauche • Les 7 grévistes de la faim de PSA en sont aujourd’hui à leur 30ème jour

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Crédit photo photosdegauche.fr (stef.burlot)   

Pour autant, ni le gouvernement, ni la direction de PSA ne bougent le petit doigt pour mettre fin à cette situation. Aucune négociation n’a pu aboutir et aucune autre n’est prévue. Aucun des ministres, de Sapin à Moscovici, de Montebourg à Taubira, n’ont pris la peine de répondre à leurs 17 courriers appelant au secours.

Les salariés ne lâcheront pas. Ils sont déterminés à faire respecter le jugement émis en juillet 2013, qui condamnait la direction de PSA a des dommages et intérêts pour harcèlement et entrave à pouvoir exercer leurs mandats syndicaux en toute liberté.

Les 7 salariés sont entrés dans une véritable lutte de classe, le pot de fer contre le pot de terre et leur résistance n’a pas de limite. Les communiqués du collectif de médecins qui viennent quotidiennement sur le piquet de grève est terrible :

«Déclaration des médecins :

Après 28 jours de grève de la faim, une personne ne peut être qu’affaiblie, notamment sur le plan de ses défenses immunitaires. Aussi la moindre infection, le moindre traumatisme survenant dans ces conditions peut avoir des conséquences graves sur le plan médical.C’est pourquoi nous appellons les grévistes et ceux qui les soutiennent,la direction de Peugeot et les autorités de l’Etat à aboutir dans les jours qui viennent à un accord qui respecte les droits et la dignité des grévistes et permette de mettre fin à cette grève. Nous espérons vivement que rien d’irréversible sur la santé de ces grévistes n’arrive d’ici là mais personne devant cette situation fragilisant des êtres humains ne peut prédire ce qui peut survenir.Nous tenions à tous vous avertir de cette situation; chaque jour qui passe aggrave le risque.

Au nom du collectif de médecins accompagnant les grévistes de la faim. »

Demain soir, jeudi 17 Octobre, le Parti de Gauche appel les élu-es, l’ensemble des salariés du public et du privé, les associations, et militants de gauche à un large un rassemblement qui se tiendra à 18 hrs devant le pole tertiaire de PSA boulevard de l’Europe à Poissy,.

Tous ensemble, faisons bouger les lignes !

Sauvons le rail ! Désobéissons à l’Europe !

Le projet de loi de réforme ferroviaire a été présenté au conseil des ministres aujourd’hui. Loin de refonder la SNCF en fusionnant RFF et la SNCF, le projet du ministre Cuvillier crée une troisième entité et aggrave la situation. Le gouvernement entend, une fois de plus, obéir au diktat de la Commission européenne dans le cadre du 4ème paquet ferroviaire qui prévoit l’ouverture de toutes les lignes, même régionales, à la concurrence en 2019 et favoriser l’ouverture des réseaux à la concurrence en maintenant la séparation entre opérateur et gestionnaire du réseau. Malgré le tour de passe passe qui consiste à nommer la nouvelle entité SNCF personne ne peut être dupe de la manoeuvre. Ainsi, loin d’être abolie, l’Autorité de Régulation des Activités Ferroviaires (ARAF), gendarme de l’application du dogme de la concurrence libre et non faussée, voit son rôle renforcé, et le statut des cheminots attaqué !

SNCF_RAIL_Train.jpg Cette réforme ne règle aucun des problèmes mis en évidence lors des évènements tragiques tel celui de Brétigny. Les usagers et les personnels devront continuer à subir la dégradation de la qualité du service public… Ce gouvernement continue à faire l’autruche pour satisfaire aux exigences de la troïka européenne.

Pourtant, une autre politique du rail est possible. Pour le Parti de Gauche, il faut rompre avec la suppression des lignes, le cloisonnement par activité, les réductions d’effectifs, le recours à la sous-traitance, la politique de filialisation, la déshumanisation des gares et des trains pour aller vers la construction d’un système unique et réellement intégré reliant la roue et le rail, basé sur la mutualisation des moyens au service de toutes les activités : bref, notre pays a besoin d’un véritable service public, libéré de la concurrence afin de maintenir et rouvrir de nombreuses liaisons locales.

Pour le mettre en oeuvre, il faut commencer par refuser d’appliquer les directives de libéralisation, désobéir aux ordres de la Commission européenne et rompre avec les traités européens. C’est pourquoi le Parti de Gauche, par la voix de son eurodéputé Jean-Luc Mélenchon, votera contre le 4ème paquet et appelle tous les eurodéputés attachés au service public du rail à faire de même.

Euriware/Cap Gémini : Salariés et sureté nucléaire jugés quantité négligeable !

La nouvelle est tombée mardi 14 octobre au soir, à la suite de la réunion du CCE d’Euriware à Guyancourt : Cap Gemini, géant de l’informatique, rachète Euriware, filiale d’Areva spécialisée dans les programmes informatiques liés au nucléaire. Dans quelles conditions pour les 2650 salarié-e-s, avec quel projet industriel, quelles sont les différences avec Areva et dans quelle cohérence de filière industrielle et de suivi des activités liées au nucléaire ?

Cela semble être le cadet des soucis de ces messieurs qui ne pensent qu’à leurs culbutes boursières. Ces « détails » seront le fruit de la négociation dans les deux ans d’un Plan « de Sauvegarde » de l’Emploi.

Cap Gemini obtient un contrat de 10 ans auprès d’Areva, et le prix fixé de la vente n’a pas été rendu public, ce qui ajoute considérablement au manque de transparence de toute cette affaire. Le fruit du travail des salarié-e-s d’Euriware et la cohérence de la filière énergétique sont le jeu de la spéculation et de la privatisation pour une nouvelle vente juteuse. Dans la continuité de la logique boursière engagée par Nicolas Sarkozy, l’action d’Areva ayant chuté il fallait trouver des moyens de l’augmenter. Et le moyen bête et méchant, c’est de vendre ses filiales… CQFD.

Mais ils pourront compter sur la détermination des salarié-e-s, qui depuis plusieurs semaines se mobilisent et savent maintenant qu’avec ces belles personnes, seul le rapport de force compte.

Le Parti de Gauche soutient cette mobilisation. En pleine déconfiture du Débat National sur la Transition Énergétique, de nouvelles privatisations dans ce secteur montrent le chemin libéral mortifère engagé par François Hollande. La spéculation et la privatisation sont inacceptables. Le domaine énergétique est un domaine d’intérêt général et le travail des salarié-e-s ne peut être soumis aux critères de marché. C’est en ce sens que nous avions appelé à la création d’un pole public de l’énergie lors de la dernière campagne présidentielle.

tract 7 de PSA Poissy

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PSA Grève de la faim • « J’ai perdu 17 kilos, il y a des malaises cardiaques, personne ne bouge! » : PSA / un grévistes de la faim

Hamed, salarié de PSA – Peugeot – Citroën, gréviste de la fin depuis 28 jours, témoigne sur RMC (16 octobre).

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Depuis le 18 septembre, sept syndicalistes SUD-Auto de PSA à Poissy (Yvelines) sont en grève de la faim et se disent victimes de « harcèlement moral ». Ils dénoncent, entre autres, une « mise au placard », la « répression syndicale » et mettent en cause des charges de travail accrues.

François Delapierre, secrétaire national du Parti de gauche, a demandé, mardi 15 octobre, à Pierre Moscovici, ministre de l’économie, d’intervenir en leur faveur. « S’il fait ce geste d’humanité, je constaterai que ce n’est pas un salopard », assène M. Delapierre.
« Les fonctions vitales » des grévistes installés devant les grilles du pôle tertiaire du site de Poissy sont atteintes, et « ils risquent désormais des séquelles définitives. (lemonde.fr)
(Crédit photo : Solidaires Industrie)

VALLS DEMISSION !

Après l’expulsion de la petite Léonarda et de sa famille hier dans le Doubs, le Ministre de l’intérieur a justifié cet acte ignoble dans un communiqué. Le préfet n’est donc pas seul en cause mais met en oeuvre les consignes données par son ministre.

Trop c’est trop.

Le Parti de Gauche exige la démission de Manuel Valls, ministre indigne de la République.2013-10-01valls.jpg

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