SOLIDARITE AVEC LES 7 DE NUTRIBIO 

DSC_1685

Sept salariés de Nutribio (Tempé Lait à Montauban) ont reçu une interdiction d’accès à leur entreprise et une convocation pour entretien préalable à un licenciement pour faute grave.

Leur  « faute » ?

Avoir fait grève en bloquant l’accès du site aux camions de lait, en avril dernier.

Le mouvement suivi par quelques dizaines de salariés avait porté sur des augmentations de salaire, dans le cadre des NAO (Négociations annuelles obligatoires). C’est la direction de Nutribio qui avait brutalement interrompu les négociations, poussant les salariés à l’épreuve de force.

Le conflit s’était terminé par l’intervention brutale des CRS en pleine nuit.

Aujourd’hui est venu le temps de la revanche : les dirigeants de Nutribio veulent faire plier et briser la résistance incarnée par ces sept là, tous syndiqués à la CGT ! Car dans quelques semaines s’ouvrent d’importantes négociations sur les grilles de qualification et de salaire. L’enjeu pour l’entreprise est de taille.

Mardi 20 mai, rendez-vous fixé pour les entretiens, de nombreux citoyen-ne-s et personnalités du monde syndical, associatif et politique de gauche dont Pierre Laurent et Marie-Pierre Vieu représentant le Parti Communiste, sont venus soutenir les Sept de Nutribio.

Le Parti de gauche y était représenté par Jeannine Meignan, conseillère municipale d’opposition à Montauban.

Parce que nous dénonçons comme inhumaine et mortifère pour le pouvoir d’achat et donc pour la relance économique la politique salariale actuelle (salaires de misère, salaires bloqués, et salaires considérés comme des « coûts » sur lesquels il faudrait sans cesse rogner) .Mais quid du coût des actionnaires, jamais remis en cause ?

Quand le pseudo dialogue social est rompu par des patrons qui prétendent le porter, quel choix reste-t-il aux salariés sinon d’en passer par le rapport de forces ? Nous n’acceptons pas la répression et la criminalisation de l’action syndicale car les salariés défendent leur part de la richesse qu’ils contribuent à créer, ils ne volent pas. A quand l’amnistie pour les militants syndicaux condamnés ? François Hollande, lui, la leur refuse.

La solidarité pour ceux de Nutribio doit s’amplifier.

Pour les soutenir financièrement : envoyez votre chèque libellé à l’ordre de  « UD CGT – Solidarité Nutribio », à l’UD CGT, Maison du Peuple, Rue Michelet, 82000 Montauban.

DSC_1693

Commentaires

Les Commentaires sont clos.