Le Collectif 82 du Front de Gauche accueille Leïla Chaibi à Moissac
LGV Paris-Reims
Samedi 10 décembre, sur France 3 aux infos du soir, on nous a vanté les mérites du TGV Paris-Reims.
On a appris ainsi qu’un prof de fac était content car il peut habiter Paris et enseigner à Reims. Pour désengorger la Région parisienne, voilà qui est super !
On a appris ainsi que ce TGV, évidemment, ne s’arrête pas entre Paris et Reims. Pour empêcher la désertification et le dépeuplement des petites villes situées sur le trajet, voilà qui est super !
On a appris ainsi que ça avait boosté les entreprises de Reims, non parce que de nouvelles s’y sont implantées … mais parce que, étant déjà à Reims … elles se sont rapprochées de la gare TGV !!! C’est pas extra ?
On a appris ainsi que les changements d’horaires à partir d’aujourd’hui, c’était pour faire des travaux sur les lignes. On a même entendu un voyageur, gêné par les nouveaux horaires, mais qui croyait que cela n’allait durer que le temps des travaux !
Et pas un journaliste pour le détromper et lui préciser que c’est, d’une part, à cause de l’ouverture à la concurrence pour faire rouler des trains privés, et d’autre part, pour donner les meilleures correspondances pour ceux qui prennent le TGV.
Mais c’est normal après tout, ce sont les voyageurs empruntant le TGV qui payent pour la ligne … Comment ? Non ? C’est nous qui payons ? Avec nos impôts nationaux, régionaux, municipaux ?
Bon, après tout, il faut bien aider les riches, non ? Un peu de solidarité que diable !
Bon, d’accord, dans le reportage on a allègrement mélangé la notion de TGV et celle de LGV, mais l’important c’est que le fleuron de notre industrie soit célébré, non ?
Bien sûr, un esprit chagrin pourrait se demander qui a payé cette pub éhontée dans un grand journal d’une chaine publique. Mais il faudrait vraiment être un esprit chagrin !
Marie-France
Parti de Gauche 82
La dette publique : qu’es aquo ?
Pour s’informer, échanger et débattre :
Pour se mettre en appétit, voici une courte vidéo sur la dette, très chouette ! : http://www.placeaupeuple2012.fr/la-dette-cest-chouette/
Et le site du comité 82 pour un audit citoyen de la dette publique : http://pourunauditcitoyendeladette82.wordpress.com/
ARDT suite et fin ?
Communiqué du collectif de maintient de l’ARDT
Ce n’est même pas une privatisation, puisqu’il n’y aura aucun repreneur de l’activité en tant que telle. C’est une dilapidation, une vente aux enchères aux plus offrants d’un parc de matériel financé par de l’argent public depuis 27 ans.
Faute d’avoir su trouver un accord avec d’autres collectivités (au premier rang desquelles la Communauté Urbaine du Grand Toulouse avait manifesté – mais trop tard ? – sa bonne volonté le 27 juin dernier) et se refusant d’entendre l’appel de la profession (Comité de maintien de l’ARDT, Couac, CGT Spectacle, Sud Culture, Coordination des intermittent-e-s et précaires en Midi-Pyrénées, Synavi Midi-Pyrénées), le Conseil Régional Midi-Pyrénées laisse tranquillement se poursuivre le processus de liquidation de (feu) l’ARDT : la vente du matériel se déroule actuellement en ligne et les enchères vont bon train.
Autisme ? Incompétence des services réticents à se donner les moyens d’évaluer les réels bénéfices pour le territoire d’un tel outil mutualisé ? Simple volonté de casser un outil en croyant faire des économies ? Réflexe gestionnaire et irresponsable qui avalise très directement le désengagement de l’Etat ? Volonté plus perverse de tuer dans l’oeuf bon nombre de modestes initiatives artistiques, culturelles et sociales qui ne pourront plus se développer à l’avenir ? A cette heure, aucune de ces hypothèses n’est exclusive… malheureusement.
Toujours est-il qu’on en est là et qu’il va bien falloir tirer le bilan des tenants et aboutissants de cette lutte qui laisse à beaucoup, un goût très amer. A suivre donc, au moins pour tenter d’éviter d’autres échecs… et se donner les vrais moyens d’avancer.
Dernière étape : que va faire la Région de la somme récoltée par la vente du parc de matériel ?
Les statuts de l’ARDT prévoient que l’Assemblée Générale (qui se confond ici avec le CA car aucun des usagers de l’ARDT n’est membre de l’association, bien pratique nous direz-vous) procède en cas de dissolution à la dévolution du patrimoine en faveur de toute association ou de tout organisme déclarés. Cela n’a pourtant pas empêché l’AG de donner mandat à un liquidateur (au lieu de désigner une association ou un organisme). Si le parc n’a pas trouvé de repreneur, le montant de sa vente devra bien servir l’intérêt général… mais comment ?
Vendredi 25 novembre, un ultime rassemblement suivi d’un rendez-vous avec les vice-présidentes de la commission culture de la CUGT, Danièle Buys et Vincentella de Comarmond a simplement permis de se faire confirmer que les deux présidents P.Cohen et M.Malvy s’étaient vus au sujet de l’ARDT sans parvenir à un nouvel accord, la Région se refusant d’intervenir dans le mandat confié par les administrateurs de l’ARDT à Maître Vigreux (CA composé de 5 membres, 2 membres de droit – Dominique Salomon, vice-présidente en charge de la culture et du patrimoine du Conseil Régional Midi-Pyrénées, et Michel Perez, président de la commission Culture du Conseil Régional + 3 membres associés, professionnels du secteur culturel).
Signataires : COMITE DE MAINTIEN DE L’ARDT • COUAC • CGT SPECTACLE • SUD CULTURE • COORDINATION DES INTERMITTENT-E-S ET PRECAIRES EN MIDI-PYRENEES • SYNAVI MIDI-PYRENEES