
Vite ! … Écrire pour ne pas oublier trop vite, avant que le temps vienne les éroder, le bain de sensations et d’émotions dans lesquelles nous nous sommes immergées pendant ces 4 jours de « Remue méninges » !
La longue marche
Pour ne pas prendre le risque de perdre la plus petite miette de ces journées (les premiers ateliers débutant à 14h pétantes), nous avions décidé vaillamment d’arriver tôt le jeudi matin.
Parties le mercredi à 18h de Bretagne et après une nuit (aléatoire) en train couchettes dont nous nous sommes extraites flageolantes, à 5h du matin à Chambéry, pour une dernière étape (en car !), nous nous sommes retrouvées, (très) tôt, dès 7h30, seules et passablement hagardes, bagages à nos pieds, sur un banc du parvis déserté de l’université Stendhal, au milieu d’un campus dont nous n’allions pas tarder à mesurer l’étendue…
Après un moment d’interrogation devant l’afflux… d’étudiants de toutes nationalités, réunis là pour passer des tests de langues (!!!), nous nous sommes rassurées lorsque de nouveaux arrivants (qui visiblement, n’étaient plus ce qu’il est convenu d’appeler de jeunes pousses) ont peu à peu pris possession des lieux. Notre moral est remonté (en même temps que la température), lorsqu’une camarade nous a gentiment appris que les clés de nos chambres sur le campus Berlioz, nous seraient remises dès l’arrivée de Sophie, responsable de l’accueil des participants, attendue d’un moment à l’autre (il était alors aux alentours de 9h)…
A midi trente (!!!), dans la file compacte des camarades (qui avaient bien meilleure mine et moral que nous), nous avons touché au but, triomphantes, avec notre petit dossier cartonné sous le bras, notre badge et surtout notre clé à la main (… notre sésame pour une douche qui seule occupait alors nos pensées). Notre euphorie est vite retombée lorsqu’il s’est agit de gagner notre logis insidieusement planqué au milieu de cités universitaires diverses et variées, cafétérias et autres bibliothèques, desservies par un dédale d’avenues et d’allées écrasées de chaleur.
Eh bien, le croirez-vous ? A 14h, ragaillardies, l’esprit (presque) vif… et les pieds déjà en compote (mais ce n’était qu’un début)… nous nous préparions, avides de savoirs (à défaut de nourriture terrestre qui s’était résumée à un casse-croûte avalé sur le pouce), pour le premier de tous les ateliers qui s’offraient à nous…
Quel Remue méninges !!!
Et alors là, quelle fringale nous a saisies ! Des intitulés nombreux à vous donner le tournis : des fondamentaux de l’écologie politique, aux mensonges du Front national, en passant par la construction du PG et du FdG, la dérive austéritaire ou la Révolution française. Du concept (marxiste !), à la boîte à outils du parfait militant de terrain, tout nous était offert…
Comment décrire, l’excitation qui fut la nôtre au milieu de cette ruche ? Pendant les 4 jours, ce fut un bourdonnement incessant de discussions passionnées, d’embrassades (quelle joie de se revoir après ces mois de campagne !), de nouvelles rencontres dans les salles de cours, dans les amphis, dans les couloirs, dans le patio, devant la librairie militante, à la cafétéria, dehors… partout, des visages amis, le sens du partage (quelques discussions musclées autant que vivifiantes !), l’étonnement d’avoir déjà tant fait ensemble, d’en être déjà LÀ et une incroyable énergie qui diffusait de partout, pour l’action à venir. Étonnant brassage de sexes, d’âges, d’histoires personnelles et de projets partagés.
Comment témoigner de la densité des contenus des ateliers, de l’engagement et de l’enthousiasme des intervenants ?
Ah ! La belle et bonne énergie de « notre » pétulante Danielle Simonnet, de François Ruffin ou de Paul Ariès, pour ne citer que ceux-là. Quel étonnement devant le talent de pédagogue d’un tout jeune Germinal Ladmiral qui a proprement captivé une salle insatiable et archi comble, avec son exposé dense et fiévreux sur le « matérialisme historique » ? Jeunes économistes, bourrés de talents de la commission économie ou tout aussi jeunes philosophes de l’atelier sur le concept d’hégémonie de Gramsci ! Du lourd dans la jeune garde PG !!
Mais qu’on ne s ‘y trompe pas ; les moins jeunes des intervenants avaient au moins la même pêche : élus, militants politiques ou associatifs, tous, ils nous ont transmis leur passion pour leur sujet et nous ont donné l’envie d’en appendre encore davantage.
Comment rendre l’émotion qui nous a saisis lorsque, rassemblés dans le grand amphi (forum extérieur déserté pour cause de bienfaisant et violent orage) et après avoir écouté nos camarades des partis de la gauche européenne venus témoigner de la situation délétère de leurs pays et de la force de leur engagement, nous avons entonné, à pleine gorge (un peu nouée, quand même) une Internationale qui a pris là toute sa dimension et sa charge symbolique ?
Petit bestiaire politique
Et puis, ne nous le cachons pas, l’arrivée de JLM fut la cerise sur notre gâteau ! Gonflé à bloc après ses vacances vénézuéliennes, il nous a offert, lors des deux meetings, des moments de pure gourmandise auditive que personne n’a boudé, vous pouvez nous croire !
Il a joué de toutes les cordes de son arc pour nous livrer une analyse politique percutante. Mais laissons là ce volet qui mérite qu’on s’y arrête avec tout le sérieux que la situation exige et évoquons plutôt deux moments particulièrement réjouissants.
Matois, il a proprement allumé Cécile Duflot qui aurait été bien inspirée de ne pas l’interpeller comme elle a eu l’imprudence de le faire. Ainsi, son déjà fameux « lapin », a donné à JLM, l’occasion d’explorer le bestiaire de La Fontaine et de déclamer, avec le talent qu’on lui connaît, « Le loup et le Chien » qui en a réjoui plus d’un.
Quant à la déclaration de la même Cécile Duflot, sur la « muselière » qu’elle reconnaît benoîtement porter au sein du gouvernement, elle a aussitôt suscité parmi les militants rassemblés devant la tribune, un slogan, repris avec entrain, à la cantonade : « Pas de muselière, on en est fiers ! ». Une phrase qui a eu l’air de ravir notre tribun préféré et qui, à n’en pas douter, va nous resservir !
Crève-coeur
L’heure de notre départ approche et Pierre Laurent, avant-dernier des nombreux orateurs, a du mal à achever son discours. Comment être bref quand on évoque le traité européen « merkosyen », que le gouvernement s’apprête à signer, sans qu’une virgule en ait été changée et sans que le peuple soit consulté…
« Référendum », clamons-nous !!
Le soleil donne sur nos têtes, le temps file, nous piaffons !
Et c’est ainsi, que nous n’aurons pas pu écouter la fin du discours de JLM à ce dernier meeting et que nous n’aurons pas eu le plaisir poignant et toujours renouvelé, de chanter, avec tous nos camarades, une dernière Internationale pour se dire au revoir… ou plutôt à bientôt. Mais ce n’est que partie remise…
Retour… vers le futur
Nous aurons quand même eu une dernière joie pendant notre voyage de retour.
Assis près de nous, un voyageur n’aura rien ignoré de notre provenance et de notre… sensibilité politique ! A vrai dire, pendant un long moment nous avons ignoré jusqu’à son existence même ; nous sommes tout à notre discussion ; après avoir tant partagé nous avons maintenant tant de choses à nous dire ! Peu à peu, quelques regards s’échangent, pas forcément hostiles, non… plutôt un rien moqueurs. Puis fusent les premiers échanges. Quelques piques (pas bien méchantes) sur JLM et les journalistes, JLM et Le Pen, sur la crédibilité des propositions du FdG.
Peu à peu, les échanges se fluidifient, l’ambiance se détend. Et c’est ainsi que notre compagnon nous apprend que lors de son voyage aller vers Grenoble, il
avait voyagé près de … JLM, qu’il est militant écolo … un « vieux Vert », comme il le dit lui-même.
Nous lâchons sournoisement quelques scuds, du genre « Oh, comme on vous plaint !! ». Il précise qu’il ne se reconnaît pas dans EELV mais qu’il doute de notre « vertitude » … Alors, nous évoquons la dynamique de notre Front : nos différences internes et le « chemin qui se fait en marchant », avant de nous lancer dans une évocation vibrante de l’intervention de Martine Billard, au dernier meeting, sur les gaz de schistes et l’idée fumeuse du gouvernement sur les voitures électriques.
Et hop ! On embraye sur notre programme « l’humain d’abord » et sur la planification écologique.
Notre interlocuteur change de ton (on ne badine plus !), il semble ferré… TOC !
On en rajoute une couche sur la pertinence de notre programme, avant de conclure, grandes seigneur(e)s « vous devriez lire notre programme et alors vous verrez bien… ».
On se quitte bons amis… Peut-être un nouvel adhérent ?
Et maintenant ?…

Il nous reste des images, des visages, des sons, des voix, plein la tête, avec l’envie de retrouver très vite une occasion d’avoir le bonheur d’apprendre encore et d’en savoir davantage…
Qui nous sommes ? D’où nous venons ? Comment changer la donne ? Comment consolider le FDG et poursuivre la construction de notre PG ?
Et logiquement, très logiquement, a germé parmi nous, l’idée d’une école du PG… D’autres l’ont fait, pourquoi pas nous ?…
4 septembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Remue méninges 2012 – Carnet de croquis de 3 militantes
Hier à Saint Nazaire avaient lieu deux procès concernant des opposants à l’aéroport de Notre Dame des Landes qui avaient manifesté lors de l’ouverture de l’enquête publique sur l’eau, le 21 juin : – Clément, un jeune poursuivi pour « refus d’obtempérer, violence sans arme et refus de prise d’ADN » et contre qui ont été requis 2 fois 2 mois avec sursis – Sylvain Fresneau, agriculteur et porte-parole de l’Association Des Exploitants Agricoles (ADECA), poursuivi pour « violences sur des gendarmes avec ou sous la menace d’une arme » (en l’occurrence son tracteur défini comme arme par destination) et poursuite de la participation à un attroupement après les sommations de dispersion. L’avocat a démontré que les sommations n’avaient pas été effectuées dans le respect de la loi et qu’à aucun moment Sylvain n’avait eu pour intention de foncer dans le barrage de gendarmes mais au contraire d’interposer son tracteur et la remorque entre les gendarmes et les manifestants pour éviter la reprise de charges contre les manifestants.

Ce procès est très politique, n’en déplaise à la procureure qui n’a pas eu peur du ridicule en affirmant d’entrée de réquisitoire que « la politique ne peut pas passer la porte de ce prétoire » ! La suite montrera qu’elle ne s’en priva pas point.
Alors que ce projet d’aéroport est absurde économiquement et écologiquement, Jean-Marc Ayrault s’est obstiné à l’imposer envers et contre tout, d’abord comme maire de Nantes et président d’agglo et maintenant comme premier ministre. L’opposition n’a jamais faibli et hier encore plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées devant le tribunal où étaient jugées Clément et Sylvain. Aujourd’hui Delphine Batho, ministre de l’écologie, a réaffirmé la décision de construction de l’aéroport comme si le maintien de la mobilisation inquiétait le gouvernement.
J’avais accepté d’être témoin politique en faveur de Sylvain Fresneau, au côté de François Bugel, blessé par un coup de matraque porté à la tête lors de cette manifestation, Dominique Michenot, agriculteur et élu local, Christophe Dougé conseiller régional EELV Pays de Loire, et François Dufour, vice-président EELV du conseil-régional de Basse-Normandie.
Dans mon témoignage, j’ai insisté sur le fait que Sylvain Fresneau était la figure même de citoyen qui ne se bât pas pour son intérêt personnel mais au contraire pour l’intérêt général. Au moment où tous les chiffres concernant le réchauffement climatique dépassent la cote d’alerte, où une conférence gouvernementale sur la transition énergétique est annoncée, il est absurde de prévoir cet aéroport par ailleurs inutile économiquement. En tant que députée ayant effectuée deux mandats, je ne peux qu’adhérer à la nécessité de respecter la loi. Mais pour que nos concitoyens en soient convaincus et gardent confiance en notre système démocratique, encore faut-il que les lois soient appliquées, réellement, dans leur esprit, et non de manière formelle comme dans le cas de cette enquête publique.
Il est fondamental qu’il y ait des citoyens, comme Sylvain Fresneau, qui se battent pour l’intérêt général, car ce sont souvent eux qui empêchent la réalisation de projets absurdes comme par exemple en Pays de Loire il y a es années avec le projet de transformer les marais salants de Guérande en marina.
Or ces dernières années, nous assistons à une volonté de limiter l’expression citoyenne en réprimant tous ceux qui luttent et en premier lieu les animateurs, syndicalistes, militants associatifs, militants paysans pour, en faisant des symboles de la répression, faire peur à tous les autres. Mais cela aura l’effet inverse.
Voilà en gros la teneur de mon témoignage (un témoignage c’est oral, il n’est évidemment pas question de lire un texte)
Je rajouterai, que cette répression a eu lieu le 21 juin, soit sous la présidence de François Hollande, et que dans un premier temps, comme indiqué par l’avocat lors du procès et non démenti par la procureure, cette dernière a hésité à engager des poursuites.
Alors une question se pose : le nouveau pouvoir socialiste a-t-il donné son feu vert à l’engagement de poursuites contre Sylvain Fresneau ?
Je ne peux croire que Christiane Taubira, ministre de la justice, se retrouve dans une demande de peine d’interdiction de manifestation ! Une telle peine serait une grande première dans notre République, une atteinte aux droits de l’homme digne de pays dont le non respect des libertés publiques est épinglé chaque année par la FIDH. Il marquerait d’une tâche indélébile le gouvernement.
Jean-Luc Mélenchon et moi-même avions demandé l’amnistie et l’abandon des poursuites pour tous les militants syndicalistes et associatifs lorsque François Hollande nous a reçu à l’Elysée en tant que dirigeants de parti. C’était le 5 juin. Il nous avait répondu que c’était une bonne idée et qu’il verrait si cela pouvait être inscrit dans l’ordre du jour de la conférence sociale.
Or non seulement cela n’a pas été inscrit, mais depuis silence totale malgré nos relances et maintenant de nouvelles poursuites.
Il faut que le gouvernement comprenne que ni à Notre Dame des Landes ni contre la ligne THT dans la Manche, la répression ne fera taire tous les citoyens qui se battent contre ces projets écologiquement aberrants.
Le changement c’est maintenant, disait un candidat à l’élection présidentielle. Alors qu’il le montre : le changement cela doit aussi être l’arrêt des poursuites contre les militants, l’amnistie pour ceux déjà condamnés, la réintégration dans leur emploi pour les syndicalistes licenciés.
On ne lâche rien ! ainsi que le chantaient les opposants à l’aéroport de Notre Dame des Landes hier devant le tribunal de Saint Nazaire.
Relaxe pour Sylvain et Clément. NON à l’aéroport de Notre-Dame des Landes
4 septembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Notre-Dame-des-Landes – Il faut la relaxe pour Sylvain et Clément
Avec Gabriel Amard nous ne lâcherons rien !
L’eau est un bien commun, sa gestion est du ressort de l’intérêt général et en cela doit échapper aux marchands d’eau. La bataille menée par Gabriel Amard est d’utilité publique. La Lyonnaise des eaux passe contrat de 110.000 euros avec une officine pour empêcher notre camarade Gabriel, secrétaire national du Parti de Gauche et secrétaire général de l’association nationale des élus du Parti de Gauche, La Gauche par l’exemple, de rendre l’eau et sa gestion aux citoyens.
Les faits :
Au début du mois de juillet, l’hebdomadaire Marianne a révélé des informations extrêmement graves.
La multinationale Lyonnaise des Eaux aurait tenté, par le biais de sa filiale Eaux du Sud Parisien, de « destabiliser » Gabriel Amard, président de la Communauté d’agglomération Les Lacs de l’Essonne. Elle aurait mandaté un cabinet de « conseil en communication » aux méthodes « barbouzardes » : Vae Solis.
Le directeur général de cette société, signataire du contrat, n’est autre qu’Antoine Boulay, actuel chef de cabinet du ministre de l’Agriculture Stéphane le Foll et « tête pensante » du candidat François Hollande.
Il s’agirait, selon le contrat entre Lyonnaise des Eaux et le cabinet Vae Sollis (publié par Marianne) de tout mettre en œuvre pour faire capoter le projet d’accord entre les régies publiques Eau des Lacs de l’Essonne et Eau de Paris, visant à approvisionner le bassin de vie des Lacs de l’Essonne en eau de source.
Et ceci avec une rémunération totale de 110.000 euros. Si les faits sont confirmés par la justice, ils relèvent du trafic d’influences.
En tout état de cause, la société Lyonnaise des Eaux aurait commandité une action pour discréditer politiquement Gabriel Amard et, à travers lui, la régie publique Eau des Lacs de l’Essonne.
Pourtant les citoyens avaient dit oui au retour en régie et sans ambiguïté puisque la création d’une régie publique figurait au nombre des engagements pris devant les citoyens dans le cadre des élections municipales de 2001 et 2008. Elle a été confortée par la participation de 4 949 Virychatillonais et Grignois à la votation citoyenne organisée en juin 2010. Cette votation s’est conclue par le souhait de la création d’une régie publique pour la distribution de l’eau à 95% des exprimés. Ainsi, un projet de service public instaurant la gratuité des premiers mètres cubes et une différenciation du tarif d’accès en fonction des usages a vu le jour le 1er janvier 2011.
L’attitude de la Lyonnaise des Eaux, si la justice confirme les révélations de l’hebdomadaire Marianne, est troublante. Elle renvoie aux pires heures des affaires Carignon, quand les multinationales de l’eau s’acoquinaient avec les politiques sur le dos des citoyens… Mais alors pourquoi s’en prendre à Gabriel Amard ?
La tentative de déstabilisation de Gabriel Amard par le cabinet Vae Solis sur ordre de la Lyonnaise des Eaux, intervient au moment où la Communauté d’agglomération Evry-Centre Essonne, a reconnu s’inspirer de l’exemple des Lacs de l’Essonne pour passer en régie publique. Elle s’inscrit aussi dans une période où Gabriel Amard, auteur de l’ouvrage « L’eau n’a pas de prix, vive la régie publique » et coordonnateur de deux éditions du « Guide de la gestion publique de l’eau », continue son tour de France répondant à toutes les demandes des citoyens et d’élus impliqués dans le retour de l’eau en gestion publique. Ce n’est pas non plus un hasard si l’attaque de la Lyonnaise des Eaux a eu lieu quand Gabriel Amard participait aux travaux préparatoires à la mise en place du réseau français des régies publiques.
Dès lors qu’un militant s’attaque directement aux intérêts financiers des multinationales, tous les coups sont permis. Cela ne peut continuer de se passer comme cela ! Gabriel Amard a déposé plainte en justice à juste titre. Soutenir sa plainte est un acte de résistance concret comme l’est ce combat pour l’intérêt général qui en appelle d’autres.
L’ensemble des adhérents du Parti de Gauche en Gironde est derrière Gabriel Amard. En signant et en diffusant largement la pétition en ligne, nous nous battons pour un retour à la gestion publique de l’eau, mais au-delà pour le retour dans l’espace public de l’ensemble des biens et des services indispensables à la satisfaction urgente des droits que nous considérons au Parti de Gauche comme fondamentaux pour chaque citoyen et chaque citoyenne de ce pays.
Signez et faites signer la pétition en ligne sur www.eaudeslacsdelessonne.fr. En cliquant sur « je soutiens Gabriel Amard, » afin que tous les marchands d’eaux sachent que cette affaire, non seulement nous regarde, mais nous concerne toutes et tous et que nous ne lâcherons rien !
Source
4 septembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Parti de Gauche Gironde – Gestion publique de l’eau : gestion d’intérêt général

Nicolas Sarkozy a saigné l’École de la République comme jamais. Mais il s’est surtout attelé à la réorganiser selon la doxa libérale : marchandisation, autonomie des établissements, savoirs réduits à une vision minimaliste et utilitariste… Alors que le changement promis par l’élection de François Hollande tarde à se manifester, les bases sur lesquelles refonder l’École de la République continuent à faire débat jusqu’au sein de la gauche.
Des ruptures sont nécessaires si c’est bien la société que l’on veut transformer en profondeur. Place à l’émancipation individuelle et collective plutôt que la soumission à l’ordre de la société. Place à l’égalité réelle plutôt que l’égalité des chances. Place aux savoirs universalistes plutôt qu’une école à plusieurs vitesses. De l’accueil des plus petits à une révolution copernicienne au profit de l’enseignement professionnel en passant par une invitation à se ressourcer à l’idéal du collège unique, c’est bien au cœur d’un humanisme radical que doit prendre racine l’école de l’égalité, l’école du peuple.
François Cocq est enseignant, et secrétaire national du Parti de Gauche à l’Éducation, au Service public et à la Formation.
Francis Daspe est enseignant et secrétaire général de l’Association pour une Gauche Républicaine et Sociale-Prométhée (AGAUREPS-Prométhée)
ISBN : 978-2-36488-012-2 176 pages
Ft : 12 x 17 cm
Prix public : 6 €
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3 septembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur L’École du peuple - Pour l’égalité et l’émancipation
Manifestation de travailleurs et travailleuses… par lepartidegauche
3 septembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Travailleuses et travailleurs sans-papiers – Manifestation à Paris le samedi 1<sup>er</sup> septembre 2012
J.-L. Mélenchon – F3 Champagne-Ardenne par lepartidegauche
3 septembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Sodimédical – Jean-Luc Mélenchon au 19/20 de France3

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1 septembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Parti de Gauche Front de Gauche
En campagne, François Hollande a peu promis. Il avait néanmoins promis une chose. Le changement. Il s’était même fixé une échéance. Maintenant ! On peut donc évaluer dès aujourd’hui ses premiers pas.
Hollande reprend le traité Sarkozy
Le 11ème des « 60 engagements pour la France » du candidat François Hollande était clair : « je renégocierai le Traité européen en privilégiant la croissance et l’emploi, et en réorientant le rôle de la Banque centrale européenne ». Pourtant, dès le sommet européen des 28 et 29 juin, François Hollande s’est rallié au traité Merkel-Sarkozy. N’en déplaise à Jean-Marc Ayrault, les lignes n’ont pas bougé d’une virgule ! Le traité contient en particulier toujours la règle d’or budgétaire qui interdit les déficits publics ainsi que des mesures autoritaires pour la faire respecter. Pour habiller ce reniement, le nouveau président met en avant l’accord survenu autour d’un « pacte de croissance ». Pourtant, cet argument ne résiste pas à une analyse rapide. Le pacte en question était en grande partie déjà préparé du temps de Sarkozy. Surtout, avec à peine 120 milliards d’euros (fonds privés inclus), soit bien moins de 1% du PIB européen, il n’est absolument pas en mesure de compenser les politiques d’austérité. D’autant que celles-ci se poursuivent et seront encore aggravées par le traité que défend désormais François Hollande. En effet, le PS veut faire ratifier ce traité dès la rentrée au Parlement. Ratification d’un traité différent de celui promis pendant la campagne électorale et refus de consulter les Français par référendum : en matière européenne, François Hollande met ses pas dans ceux de Nicolas Sarkozy.
Les premiers pas d’Hollandréou
L’acceptation de ce traité austéritaire est cohérente avec le programme de François Hollande en matière de finances publiques. Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault s’inscrit dans la continuité de celui de François Fillon dans ce domaine. Le point central est le retour à moins de 3% de déficit public dès 2013. Le PS reprend l’engagement de l’UMP auprès de la Commission européenne. La seule différence, mineure puisqu’elle se limite à douze mois, concerne le retour à l’équilibre budgétaire. L’UMP voulait 0% de déficit en 2016, François Hollande décale l’objectif à 2017. Pour respecter ces engagements, le gouvernement a annoncé des mesures drastiques : baisse des dépenses publiques, gel des dotations aux collectivités locales, suppression de deux postes de fonctionnaires partant à la retraite sur trois dans les ministères « non prioritaires » (c’est-à-dire hors Education, Intérieur et Justice). A titre d’exemple, il y aura davantage de suppressions de postes au ministère des Finances sous François Hollande que sous Nicolas Sarkozy !
La politique d’austérité se poursuit donc. Pourtant, fin juillet, l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques a indiqué que le respect des engagements budgétaires de François Hollande entraînerait une hausse du chômage à plus de 11% et amputerait la croissance d’au moins 1 point. François Hollande promettait que croissance et discipline budgétaire iraient « de pair ». A peine trois mois après son arrivée au pouvoir, il met en œuvre la seconde alors même que la première est en berne. C’est logique car austérité et activité sont inconciliables.
Fiscalité : peut mieux faire
Les député-e-s Front de Gauche ont voté le collectif budgétaire de juillet. Il s’agissait en effet d’effacer la TVA sociale ainsi que les principaux cadeaux fiscaux consentis par Nicolas Sarkozy (rétablissement du barème de l’Impôt sur la fortune, suppression du bouclier fiscal). Mais on notera que la « réforme fiscale » promise pour juillet n’a pas été menée en intégralité, loin s’en faut. Le plafonnement des niches fiscales et l’augmentation du barème de l’Impôt sur le revenu avec les tranches à 45% et 75% ont été repoussées. Pour mieux reculer ? Le gouvernement réfléchirait à exclure certains revenus de la taxation à 75% qui ne serait que « temporaire ».
La politique des pansements
En matière sociale, la principale mesure promise par le candidat concernait le rétablissement de la retraite à 60 ans pour les salariés ayant commencé à travailler jeunes et ayant cotisé 41,5 années. Le décret en question a été pris peu de temps après l’élection présidentielle. Mais il ne saurait faire oublier l’acceptation de la réforme Fillon pour tous les autres salariés avec le maintien du report de l’âge de départ à 62 ans. Quant à la durée de cotisation nécessaire, elle ne fait pas partie des paramètres de la « négociation globale » sur les retraites promises par le candidat socialiste dans son engagement n°18. En matière salariale, le bilan est encore plus maigre. Corrigé de l’inflation, le « coup de pouce » attribué au SMIC au 1er juillet se limite à 0,6% soit 6,45 euros par mois ! Une pichenette : à peine de quoi se payer un carambar par jour, ou un café par semaine ! Ce refus d’engager un changement dans le partage des richesses n’est pas une surprise puisque François Hollande était le premier candidat socialiste de l’histoire à refuser de s’engager sur un montant pour le SMIC pendant la campagne électorale. Surtout, la politique de François Hollande est là encore cohérente avec son analyse de la situation. Dans son discours d’ouverture de la conférence sociale des 9 et 10 juillet, il s’est rangé à l’argument du MEDEF selon lequel l’industrie française souffrirait d’un problème de coût du travail trop élevé.
Dès lors, on ne peut pas être surpris de voir le gouvernement s’exclamer mais ne pas agir devant l’hécatombe des plans sociaux. Fralib, PSA ou Sanofi : les déclarations volontaristes d’Arnaud Montebourg ne font pas oublier qu’il a été jusqu’ici un ministre du redressement bien peu productif. Et pour cause, le gouvernement n’a pas fait voter les rares mesures promises par le candidat Hollande qui aurait pu l’y aider. Il en est ainsi de la loi dite « M’Réal » qui vise à obliger une entreprise à céder un site lorsqu’un repreneur se manifeste. La proposition de loi avait été déposée pendant la campagne par le PS avec comme premiers signataires François Hollande et Jean-Marc Ayrault. Mais les mêmes, arrivés entre temps au pouvoir, ne l’ont pas inscrite à l’ordre du jour pourtant peu chargé de la session extraordinaire du Parlement en juillet.
Hollande plie devant les banques
Alors que le candidat Hollande promettait d’attaquer son « véritable adversaire : la finance », les premiers mois de son gouvernement montre une intention tout autre. Ainsi, dans son « Agenda du changement », le candidat Hollande promettait une grande loi bancaire dès la session extraordinaire du Parlement en juillet afin de « remettre la finance au service de l’économie réelle ». Cette loi devait contenir la « séparation des activités de dépôt et des activités spéculatives, [la] lutte contre les produits toxiques et les paradis fiscaux ». Mais aucun projet de loi n’a été présenté en conseil des ministres et encore moins au Parlement. Et pour ne pas mécontenter les milieux financiers, le gouvernement a aussi renoncé au doublement immédiat du plafond du livret A.
En 2007, Nicolas Sarkozy avait frappé fort dès les premiers mois avec la loi TEPA (bouclier fiscal etc.), une loi sur la sécurité, le service minimum dans les transports et la loi sur l’autonomie des universités. Les 100 premiers jours donne l’impulsion et l’état d’esprit d’un nouveau pouvoir. François Hollande n’échappe pas à cette règle. Il le sait lui-même : toutes ses décisions sont cohérentes entre elles, mais aussi avec ce qu’il dit et écrit depuis longtemps, si l’on excepte les pas de côté auxquels il a été contraint devant la poussée du Front de Gauche. Sa stratégie est claire, c’est celle de la social-démocratie européenne : ne pas affronter la finance, ne pas se fâcher avec le patronat, ne pas s’opposer à l’Union européenne, vanter le compromis et en rester autant que possible aux symboles. Bien sûr, dans maints domaines le style et le fond sont moins violents qu’avec Sarkozy. Pour autant, cela ne fait pas « le changement ». Car face à cette crise on ne peut changer sans rompre.
Présentation et bon de commande du livre Où est le changement ? Les 100 premiers jours de Hollande
1 septembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Où est le changement ? – Les 100 premiers jours de François Hollande
Dès ce 1er septembre les détenteurs du Pass Navigo pourront circuler dans toute l’Ile-de-France les week-end et jours fériés.
Le groupe Front de Gauche & Alternatifs au Conseil régional d’Ile-de-France se félicite de cette mesure mais rappelle qu’elle ne constitue que la première étape vers une tarification unique généralisée à terme (« dézonage »).
En effet notre groupe défend l’instauration d’un Pass Navigo à tarif unique (tarif zone 1-2) pour toutes et tous. Son obtention est suspendue au vote par l’Assemblée nationale de la réforme du Versement Transport (taxe sur les entreprises qui bénéficient des investissements publics dans les transports) car ce n’est pas aux usagers qui subissent des déplacements contraints et de plus en plus onéreux de mettre la main à la poche.
Les socialistes avaient refusé de le faire au Sénat l’an dernier à la suite d’un amendement du Front de Gauche.
Avec le changement de majorité présidentielle cet objectif pourrait être à notre portée.
Les services publics font partie des outils permettant de réduire les inégalités sociales, territoriales et environnementales. Raison pour laquelle la mise en place d’un véritable service public des transports est un instrument du progrès social, écologique et pour une société du mieux vivre.
Nous appelons à la mobilisation de tous et toutes pour que l’essai soit transformé !
1 septembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Région Île-de-France – La zone unique au tarif de la zone 1-2 : c’est nécessaire et possible !
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