Dans sa déclaration devant l’Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault a dû enfin avouer que le texte du traité est « identique » à celui signé en mars par Nicolas Sarkozy.
Dos au mur, le premier ministre a été contraint de mettre fin à ces mensonges répétés depuis des semaines.
Ainsi, le masque tombe. C’est bien le traité Sarkozy que défendent désormais Jean-Marc Ayrault et François Hollande. C’est bien le traité Sarkozy que le Parti socialiste s’apprête à adopter main dans la main avec l’UMP.
Contrairement à ce que dit Ayrault, ce n’est pas une première étape dans la réorientation de l’Europe. C’est la poursuite pure et simple de la même politique européenne : l’austérité généralisée. Et la catastrophe grecque, portugaise et espagnole est mise à l’ordre du jour en France.
3 octobre 2012 | Classé Dans
National |
Commentaires fermés sur Déclaration de Jean-Marc Ayrault : l’aveu !
Le Parti de Gauche condamne fermement la décision de la direction d’ArcelorMittal de fermer définitivement la filière liquide de Florange, qui inclut les hauts-fourneaux. Arnaud Montebourg,se transforme en ministre des « plans sociaux » en s’avouant vaincu et se contente des 60 jours qu’ArcelorMittal laisse au gouvernement pour trouver un repreneur. La production intégrée d’acier, dans la sidérurgie, dépend de la filière chaude qui restera à la merci du bon plaisir du milliardaire Mittal pour ses débouchés. Fermer les hauts fourneaux, c’est très probablement, à terme, fermer l’ensemble du site.
Florange a des atouts essentiels pour l’ensemble de l’industrie française et est nécessaire à la relocalisation des activités : le site est spécialisé dans des produits très techniques, haut de gamme. Ces aciers sont essentiels pour une transition écologique de l’industrie.
La situation de Florange, et de notre industrie en France en général, est entre autres la conséquence des politiques d’austérités européennes qui ralentissent la demande d’acier et des vagues de privatisations des gouvernements précédents, qui ont livré notre industrie à un capital étranger financier et prédateur incapable de développement industriel.
Le Parti de Gauche affirme qu’il faut mener une toute autre politique :
– La République doit reprendre le contrôle de son industrie sidérurgique, par une nationalisation sous contrôle des travailleurs et de l’Etat, en indemnisant, conformément à la constitution, M. Mittal pour la valeur de ses actifs expropriés, c’est-à-dire, à l’en croire, pas grand-chose.
– Dans le cadre de la planification écologique la modernisation du site doit être mis en œuvre, ainsi que la taxation kilométrique du transport des marchandises et un « visa écologique et social » contre le dumping social et environnemental.
Comme l’ont souligné les salariés de Florange « M.Mittal ne peut pas produire d’acier sans nous, mais nous, nous pouvons produire de l’acier sans M.Mittal. »
3 octobre 2012 | Classé Dans
National |
Commentaires fermés sur Florange, non au démantèlement ! Nous pouvons produire de l’acier sans M.Mittal
Claude Marie Vadrot, journaliste écolo qui avait soutenu la candidature Front de Gauche de Jean Luc Mélenchon à la présidentielle, se dit démystifié sur son blog Politis. Diable. Et quelle est la cause de ce désappointement ? La présence de Jean Luc Mélenchon au Salon de l’automobile, en soutien aux salariés en lutte de ce secteur. Voilà qui lui vaut d’être taxé de productiviste, ne valant pas mieux que « ses anciens amis socialistes« .
Claude Marie Vadrot, qui écrit que Jean Luc Mélenchon agit « comme si le temps du pétrole n’était pas sur le point de s’achever« , n’a pas du entendre le-dit Jean Luc Mélenchon sur le Salon de l’Automobile, déclarer que ce n’était pas le moment de fermer les unités de production, au moment même où il fallait justement envisager la sortie du pétrole et où l’on avait besoin de ces moyens de production pour effectuer le tournant écologique !
Il n’a pas du non plus réaliser que critiquer ainsi ceux qui soutiennent les salariés, c’est se ranger du côté des actionnaires qui sont justement les vrais responsables de l’impasse productive et écologique actuelle de l’automobile. Et déclarer que « les emplois perdus de la production des bagnoles le sont pour toujours« , c’est passer sous silence que les travailleurs, eux ne sont pas, n’ont pas à être perdus avec !
Tout le travail que mène le Parti de Gauche avec le Front de Gauche sur le concept de planification écologique depuis quatre ans vise précisément à prévoir sur le long terme la reconversion industrielle, la relocalisation et la réindustrialisation sur des bases sociales et écologiques. Tout l’inverse du court-termisme des intérêts des actionnaires qui nous ont menés dans le mur.
Voilà où se situe le problème de fond.
Pas dans le fait de tirer à vue sur la bagnole et tout ceux qui s’en approchent.
Car on ne peut par ailleurs aujourd’hui nier l’utilité sociale et le besoin fonctionnel de la voiture ! Eh oui, hélas, dans nombre de nos zones rurales, on n’a juste pas le choix pour se déplacer, aller au boulot, faire les courses ou emmener les gamins à l’école (et ça non, ça ne se fait pas à moto, M. Vadrot…). Alors parlons de reconversion, de réduction des temps de trajets domicile -travail et donc de lutte contre l’étalement urbain, de réduction et de partage du temps de travail, d’aménagement du territoire…. Mais évitons les amalgames faciles.
Non, défendre les travailleurs de l’automobile n’est pas être productiviste. C’est être de gauche.
Non, Jean Luc Mélenchon ne défend pas « la sauvegarde de cette industrie du passé » mais ses salariés, leurs savoir-faire et l’appareil de production, triptyque qui précisément peut seul nous permettre d’en sortir ! Tout en mettant en place une taxe kilométrique sur les transports de marchandises et des visas sociaux et environnementaux pour relocaliser la production, mettons ces savoirs faire au service de la reconversion vers les transports collectifs, dont une partie peut se faire sur les mêmes structures de production, et structurons enfin une filière industrielle de démantèlement, dépollution et réparation des véhicules, filière aujourd’hui complètement absente en France.
Enfin, je me permets de rappeler, pour l’honnêteté intellectuello-journalistique, que Jean Luc Mélenchon et son parti, le PG, se sont toujours prononcés pour la fermeture de Fessenheim et la sortie progressive du nucléaire, et contre le mirage du véhicule électrique comme solution magique.
Débattons, oui. Mais sur des bases justes.
Illustration : Lasserpe
3 octobre 2012 | Classé Dans
National |
Commentaires fermés sur Réplique à CM Vadrot : Oui, on peut être écolo et défendre les travailleurs de l’automobile !

3 octobre 2012 | Classé Dans
National |
Commentaires fermés sur Les Jeudis du Parti de Gauche – Inégalité de santé, espérance et qualité de vie
Ils étaient bien plus que les cinquante mille escomptés par les organisateurs à marcher ce dimanche à Paris contre les politiques d’austérité en France et en Europe et pour obtenir un référendum sur le nouveau Traité européen de stabilité.
Le cortège s’est ébranlé de la Place de la Nation vers la place d’Italie, dès 14 heures, à l’
appel d’une soixantaine d’organisations dont le Front de gauche. Au cri de « Résistance » et « Hollande, tiens tes promesses », les manifestants ont voulu mettre la pression sur le Parlement qui examinera ce mardi le nouveau texte européen.
« Le peuple entre en mouvement »« Ce jour est le jour où le peuple français entre en mouvement contre la politique d’austérité », a lancé Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, au côté de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, d’Annick Coupé (Solidaires), de Clémentine Autain (Fase), d’Olivier Besancenot et Philippe Poutou (NPA), entre autres.
Des élus européens de la gauche espagnole et portugaise étaient aussi en tête du cortège, juste devant des militants du Parti des travailleurs belge venus en nombre. Un peu plus se trouvaient des élus d’Europe écologie Les Verts.
Meeting européen le 8 octobre« C’est un point de départ, ça commence aujourd’hui et ça va continuer dans les semaines a venir », a renchéri Pierre Laurent, décrivant un mouvement destiné à « donner du courage à la gauche pour mener la guerre à la finance ».
Olivier Besancenot s’est lui félicité de cette manifestation comme « première étape d’une « unité durable des opposants de gauche: « Il était temps que la rue se réinvite un peu et se fasse entendre contre la politique du gouvernement. » « Le mouvement social ne va pas se taire pendant cinq ans », a prévenu avant le départ Aurélie Trouvé, coprésidente d’Attac France, qui donne dors et déjà rendez-vous pour le 8 octobre à un meeting européen des forces de gauche à l’espace Reuilly à Paris.
Les Fralib, les Rotos 93 et tous les autres
Derrière les représentants des 60 organisations politiques, syndicales ou associatives qui avaient appelé à manifester, des milliers de personnes ont marché contre l’austérité. Des féministes derrière une banderole « Femmes en lutte contre l’austérité et la précarité pour une Europe solidaire ». Les Fralib, toujours en lutte contre Unilever pour maintenir leurs emplois et leur activité en vie.
Outre les composantes du Front de gauche et le Nouveau parti anticapitaliste, l’Union syndicale Solidaires et plusieurs branches de la FSU ou de la CGT avaient appelé à manifester, et, côté associations, Attac, Copernic, mais aussi le DAL, la Cimade, Act Up Paris.
Le blog du Parti de Gauche 50
2 octobre 2012 | Classé Dans
National |
Commentaires fermés sur PG 50 – Barrage contre l’austérité
Des nouvelles mesures d’austérité vont encore frapper la GRECE. Elles ont été négociées dans l’ombre par la Troïka et ses soufifres que sont les partis au pouvoir.
Après le gel de salaires, la hausse de la fiscalité, les coupes dans le budget de l’Etat, la diminution des retraites, les mesures de privatisation se mettent en place.
L’objectif fixé est de payer 11,5 milliards d’euros de dette en 2013 et 2014.
Depuis début septembre, les salariés du public comme du privé manifestent leur mécontentement dans les rues d’Athènes.
Mercredi 26 septembre une grève générale de 24H a été lancée à l’appel des syndicats du privé comme du public.
Des centaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues des grandes villes, des heurts ont éclaté entre force de l’ordre et manifestants.
Le peuple, asphyxié, crie sa rage.
Voici le détail de ces nouvelles mesures d’austérité prise depuis les dernières élections :
- 35 000 à 45 000 fonctionnaires seront placés pendant 3 ans sous le régime « réserve d’emploi » ce qui implique une baisse drastique de leur salaire, en effet ils ne percevront que 65% de leur salaire de base et pourront être licenciés au bout de ces 3 ans, d’où le mécontentement de nombreux fonctionnaires.
- Les juges, les policiers, les professeurs sont déjà descendus dans la rue.
- L’objectif de cette mesure est de procéder à la suppression de 150000 postes d’ici 2015.
- Les primes de Noêl, de congés seront supprimés pour tous.
- Il est prévu une réduction de 10 à 30% des sommes cotisées comme la retraite (versée en une seule fois au moment de la cessation d’activité). Cette réduction pourrait atteindre 40% pour certaines caisses.
- Réduction des retraites, prélèvements supplémentaires institués sur les retraites complémentaires, allocations sociales réduites et enfin la dernière mesure phare qui sort des dernières négociations entre le gouvernement grec et la TROIKA, la privatisation d’une cinquantaine d’organismes publics notamment privatisation de la Loterie Nationale, ancien aéroport, compagnie de gaz, eau et électricité.
Le Parti de Gauche soutient le peuple grec et s’oppose fermement aux nouveaux plans de rigueur imposés par la TROIKA.
Le Parti de Gauche salue la détermination du peuple grec et l’encourage à continuer sa mobilisation afin de faire basculer le gouvernement de coalition entièrement soumis à la Troïka.
2 octobre 2012 | Classé Dans
National |
Commentaires fermés sur Solidarité avec le peuple Grec

A l’initiative de la Commission économie du Parti de Gauche, 120 économistes ont signé une tribune parue dans Le Monde daté du mercredi 3 octobre. Voici le texte :
Depuis 2008, l’Union européenne (UE) fait face à une crise économique sans précédent. Contrairement à ce que prétendent les économistes libéraux, cette crise n’est pas due à la dette publique. Ainsi, l’Espagne et l’Irlande subissent aujourd’hui les attaques des marchés financiers alors que ces pays ont toujours respecté les critères de Maastricht. La montée des déficits publics est une conséquence de la chute des recettes fiscales due en partie aux cadeaux fiscaux faits aux plus aisés, de l’aide publique apportée aux banques commerciales et du recours aux marchés financiers pour détenir cette dette à des taux d’intérêt élevés.
La crise s’explique également par l’absence totale de régulation du crédit et des flux de capitaux aux dépens de l’emploi, des services publics et des activités productives. Elle est entretenue par la banque centrale européenne (BCE) qui appuie sans conditions les banques privées, et exige à présent une « stricte conditionnalité » austéritaire des États lorsqu’il s’agit de jouer le rôle de « prêteur en dernier ressort ». Elle leur impose des politiques d’austérité et s’avère incapable de combattre la spéculation sur les dettes souveraines, cela d’autant que sa seule mission reconnue par les traités est celle de maintenir la stabilité des prix. En outre, cette crise est aggravée par le dumping fiscal intra-européen et l’interdiction qui est faite à la BCE de prêter directement aux États pour des dépenses d’avenir, au contraire des autres banques centrales dans le monde comme la Federal reserve américaine. Enfin, la crise est renforcée par l’extrême faiblesse du budget européen et son plafonnement au taux ridiculement bas de 1,24 % du PIB, avec son orientation qui rend impossible toute expansion coordonnée et ambitieuse de l’activité en Europe.
François Hollande, après s’être engagé pendant la campagne à renégocier le traité européen, n’y a en fait apporté aucun changement, et, comme vient d’ailleurs de le reconnaître Élisabeth Guigou, choisit aujourd’hui de poursuivre la politique d’austérité entamée par ses prédécesseurs. C’est une erreur tragique. L’ajout d’un pseudo-pacte de croissance, aux montants réels dérisoires, s’accompagne de l’acceptation de la « règle d’or » budgétaire défendue par A. Merkel et N. Sarkozy. Elle stipule que le déficit dit structurel (hors variations de cycles économiques) ne doit pas dépasser 0,5% du PIB, ce qui condamnera toute logique de dépenses publiques d’avenir et conduira à mettre en place un programme drastique de réduction du périmètre de l’ensemble des administrations publiques.
En limitant plus que jamais la capacité des pays à relancer leurs économies et en leur imposant l’équilibre des comptes publics, ce traité est porteur d’une logique récessive qui aggravera mécaniquement les déséquilibres actuels. Les pays qui souffrent de l’effondrement de leur demande intérieure seront amenés à réduire plus fortement encore leur demande publique. Alors que plusieurs États membres sont déjà en récession, cela menacera encore davantage l’activité et l’emploi, donc les recettes publiques, ce qui creusera in fine les déficits. Ainsi, l’OFCE prévoit déjà 300 000 chômeurs de plus en France fin 2013 du seul fait de l’austérité. À moyen et long terme, cela hypothèquera la transition sociale et écologique qui nécessite des investissements considérables.
Au nom d’une prétendue « solidarité européenne », le traité organise de fait la garantie par les États des grands patrimoines financiers privés. Il grave dans le marbre des mesures d’austérité automatiques, imposées aux représentants des peuples, en contraignant leurs décisions budgétaires, dictées par une instance non élue. Le Mécanisme européen de stabilité (MES), institution anti-démocratique par excellence, pourrait proposer des prêts à des taux un peu moins élevés (5% en moyenne). Mais ces prêts seraient conditionnés à l’application d’une austérité drastique imposée aux peuples ! La garantie publique des investisseurs privés ne fait qu’encourager la spéculation, alors qu’il faudrait lui briser les reins en sortant de leur mains la dette publique. L’ensemble de l’édifice repose ainsi sur des conditionnalités anti-sociales imposées à toute aide ou intervention, et le refus d’intervention directe de la BCE pour les dépenses nouvelles. Elle va se contenter d’un rachat restrictif des titres de dette sur le marché secondaire, comme l’a annoncé récemment Mario Draghi.
Des centaines d’économistes à travers le monde, rejoints en ce sens par certains prix Nobel d’économie comme Joseph Stiglitz et Paul Krugman, ont largement critiqué le non-sens économique de la politique actuellement à l’œuvre en Europe. Le constat est sans appel : l’austérité est à la fois injuste, inefficace et anti-démocratique.
Nous pouvons faire autrement. L’avenir de l’Europe mérite un débat démocratique sur les solutions de sortie de crise. Une expansion coordonnée de l’activité, de l’emploi et des services publics serait aujourd’hui possible en Europe, notamment par le financement direct sélectif et à bas taux par la BCE des organismes publics de crédit. Pour que l’UE mette en œuvre cette politique, il est urgent de réformer et de démocratiser ses institutions. Un Fonds européen de développement social et écologique, à gestion démocratique, pourrait accentuer cette dynamique. De plus, l’UE pourrait mettre en place un contrôle de la finance, notamment en interdisant les échanges d’obligations souveraines sur les marchés de gré à gré, en limitant strictement la titrisation et les produits dérivés et en taxant les mouvements de capitaux spéculatifs.
Les défis sociaux et écologiques d’aujourd’hui sont immenses. Il est urgent de changer de cap pour sortir de la crise par le haut. Il est possible de défaire le sombre bilan des politiques libérales d’une France qui comprend 5 millions de chômeurs et 10 millions de pauvres. Pour s’en donner les moyens, il faut briser l’étau des marchés financiers et non leur donner des gages. C’est pourquoi nous refusons la ratification du Traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG).
Ce texte n’engage que ses signataires :
- Louis Adam, commissaire aux comptes,
- Matthieu Agostini, expert RSE,
- Pierre Alary, maître de conférences, Université Lille 1,
- Daniel Bachet, professeur, Université d’Evry,
- Emmanuel Barret, expert, banque d’investissement,
- Philippe Batifoulier, maître de conférences, Université Paris 10,
- Michel Bellet, professeur, Université de Saint-Etienne,
- Nicolas Beniès, économiste, université populaire de Caen,
- Matthieu Béraud, maître de conférences, Université de Lorraine,
- Eric Berr, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
- Jacques Berthelot, INP Toulouse,
- Pierre Bezbakh, maître de conférences, Paris IX-Dauphine,
- Pierre Bitoun, INRA,
- Frédéric Boccara, maître de conférence associé, Université Paris XIII,
- Paul Boccara, maître de conférence honoraire, université de Picardie,
- François Bojzcuk, conseiller en développement socio économique des territoires,
- Serge Bornet, agrégé SES,
- Marc Bousseyrol, maître de conférences, IEP de Paris,
- Mireille Bruyère, maître de conférences, Toulouse 2,
- Claude Calame, directeur d’étude, EHESS, Paris
- Christophe Carrincazeaux, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
- Pierre Causse, économiste,
- David Cayla maître de conférences, Université d’Angers,
- Christian Celdran, administrateur civil honoraire,
- Gabriel Colletis, professeur, Université de Toulouse 1,
- Christian Corneliau, économiste, EHESS,
- Laurent Cordonnier, maître de conférences, Université Lille 1,
- Jacques Cossart, économiste,
- Yves Dimicoli, économiste, ancien membre du conseil ďanalyse économique,
- Vanessa Di-Paola, maître de conférences, Université d’Aix-Marseille
- Jean-Paul Domin, maître de conférences, Université de Reims,
- Alain Dontaine, Université Stendhal-Grenoble,
- Ali Douai, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
- Denis Durand, économiste, membre du Conseil économique, social et environnemental,
- Jean-Marc Durand, économiste,
- Guillaume Etievant, expert économique auprès des CE,
- David Flacher, maître de conférences, Université Paris 13,
- Mathieu Forgues, professeur agrégé de SES,
- Anne Fretel, maître de conférences, Université Lille 1,
- Bernard Friot, Université Paris-X, institut européen du salariat,
- Maryse Gadreau, professeur émérite, Université de Bourgogne,
- Jean Gadrey, professeur, Université Lille I,
- Véronique Gallais, économiste,
- Jacques Généreux, professeur, IEP de Paris,
- Ariane Ghirardello, maître de conférences, Université Paris 13,
- Patrick Gianfaldoni, maître de conférences, université d’Avignon et des Pays de Vaucluse,
- Jean-Pierre Gilly, professeur, Université de Toulouse 1
- Bernard Guerrien, SAMM, Centre d’économie de la Sorbonne,
- Alain Guéry, Histoire économique, CNRS
- Bernard Guibert, économiste-statisticien,
- Hector Guillen-Romo, université Paris 8,
- Ozur Gun, maître de conférence, université de Reims,
- Jean-Marie Harribey, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
- Michel Husson, économiste,
- Sabina Issehnane, maître de conférences, Université Rennes 2,
- Florence Jany-Catrice, professeur, Université Lille 1
- Esther Jeffers, maître de conférences, Paris 8
- Paul Jorion, titulaire de la chaire « Stewardship of Finance » à la Vrije Universiteit Brussel,
- Andrée Kartchevsky, professeur, université de Reims,
- Pierre Khalfa, syndicaliste, membre du Conseil économique, social et environnemental,
- Thierry Kirat, directeur de recherche au CNRS, Paris Dauphine
- Robert Kissous, statisticien économiste,
- Agnès Labrousse, maître de conférences, Université de Picardie,
- Stéphanie Laguérodie, maître de conférences, Paris 1,
- Dany Lang, maître de conférences, Université Paris 13,
- Catherine Lebrun, économiste,
- Cécile Lefevre, professeur, Université Paris Descartes,
- Pierre Le Masne, maître de conférences, Université de Poitiers
- Philippe Légé, maître de conférences, Université de Picardie,
- Pierre Lévy, maître de conférences, Université Paris Dauphine,
- Frédéric Lordon, directeur de recherche au CNRS,
- Jérôme Maucourant, maître de conférences, Université Jean Monnet – IUT de Saint-Etienne
- Jean Magniadas, membre honoraire du Conseil économique et social,
- Marc Mangenot, économiste,
- Jonathan Marie, maître de conférences, Université Paris XIII,
- Christiane Marty, économiste,
- Pierre Mascomère, actuaire,
- Gustave Massiah, économiste,
- Antoine Math, économiste,
- Thierry Méot, statisticien-économiste,
- Nicolas Meunier, économiste,
- Sandrine Michel, maître de conférences, Université Montpellier 1
- Catherine Mills, maître de conférences, Université Paris 1,
- Matthieu Montalban, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
- Alain Morin, directeur de la revue Economie et Politique,
- François Morin, professeur, Université Toulouse 1,
- Nolwenn Neveu, professeur agrégé de SES,
- Alain Obadia, membre du Conseil économique social et environnemental
- André Orléan, directeur de recherches, CNRS-EHESS,
- Fabienne Orsi, IRD,
- Gilles Orzoni, économiste,
- Bernard Paranque, économiste, euromed management,
- Pascal Petit, économiste, université Paris 13,
- Henry Philipson, économiste,
- Dominique Plihon, professeur, Université Paris 13,
- Jean-François Ponsot, maître de conférences, Université Grenoble 2,
- Nicolas Prokovas, maître de conférences, Université Paris 13,
- Christophe Ramaux, professeur, Université Paris 1
- Gilles Rasselet, professeur, Université de Reims,
- Frédéric Rauch, rédacteur en chef de la Revue Economie et Politique,
- Gilles Raveaud, Institut d’Etudes Européennes, maître de conférence Paris 8 St-Denis,
- Jacques Rigaudiat, ancien conseiller social des Premiers ministres Rocard et Jospin,
- Bertrand Rothé, professeur agrégé d’économie gestion, Université de Cergy Pontoise,
- Gilles Rotillon, professeur, université Paris X,
- Jean-Marie Roux, économiste,
- Catherine Samary, maître de conférences, Paris Dauphine,
- Bertrand Seys, maître de conférences Télécom Bretagne,
- Richard Sobel, maître de conférences Université Lille 1,
- Bernard Sujobert, statisticien-économiste,
- Dominique Taddéi, ancien président d’université, ancien Président de la Caisse des dépots et consignations,
- Bernard Teper, économiste,
- Bruno Tinel, maître de conférences, Université Paris I,
- Stéphanie Treillet, maître de conférences des universités,
- Sébastien Villemot, économiste,
- Philippe Zarifian, professeur, Université Paris Est-Marne la vallée.
www.appeldeseconomistes.fr
2 octobre 2012 | Classé Dans
National |
Commentaires fermés sur Traité austéritaire – 120 économistes disent Non !
Ce samedi 29 septembre, à l’appel de la CGTP, 100.000 manifestants ont conspué l’austérité et le Gouvernement, bon élève de la Troïka, qui la met en vigueur au Portugal.
Un événement pour une manifestation syndicale, à laquelle les mouvements de précaires se sont joints.
Fort de ce succès la CGTP organise un tour du pays du 9 au 13 octobre. Le 13 octobre au soir un immense concert « Que la Troika aille se faire… » est organisé avec certains des plus grands artistes du pays à Lisbonne pour clore ce tour du Portugal.
Sans attendre, dès le 5 octobre plusieurs centaines de personnalités organisent un Congrès des Alternatives. Ce n’est pas un nouveau parti, mais un dialogue entre des centaines de citoyens de gauche anti-austérité qui vont écrire un programme commun de ce que pourrait être le Portugal sans la Troïka et l’austérité, avec un Gouvernement réellement de Gauche.
La CGTP a annoncé une grève générale pour le milieu de ce mois d’octobre. Alors que le pouvoir ouvre le débat parlementaire sur le budget 2013 toujours plus austéritaire à partir du 15 octobre.
Le Parti de Gauche, présent à Lisbonne samedi 29, soutient les manifestations qui se multiplient contre l’austéritarisme de la Troïka et du gouvernement portugais. Il salue le travail réalisé en ce sens par le Bloc de Gauche et le PCP, la CGTP, les mouvements de précaires et le mouvement « Que la Troïka aille se faire… »
Plus que jamais nous nous sentons solidaires de la lutte du peuple Portugais.
2 octobre 2012 | Classé Dans
National |
Commentaires fermés sur La colère gronde au Portugal
Samedi 29 septembre, ils étaient plus de 40.000 personnes à manifester dans pas moins de quarante villes d’Allemagne pour exiger une meilleure répartition des richesses.
Manque de places en crèche, pénurie de transports en commun, allocations et prestations insuffisantes pour vivre dignement, fermeture des équipements culturels : les manifestants du mouvement « Umfairteilen » constataient le démantèlement de l’Etat social, et réclamaient des mesures fiscales afin d’augmenter les recettes publiques, de subvenir aux besoins sociaux et de réduire les inégalités criantes qui caractérisent l’Allemagne depuis Schroeder.
Plus de 300 organisations avaient signé l’appel à manifester et la plateforme de propositions, notamment l’introduction d’une taxe exceptionnelle sur les riches, l’instauration d’un impôt sur la fortune conséquent, et une imposition plus élevée des droits de succession.
A l’heure où les plans d’austérité sévissent dans toute l’Europe, et à la veille de la grande manifestation unitaire contre le Pacte budgétaire en France, la mobilisation a reçu le soutien du Parti de Gauche, qui exprime sa convergence d’analyse avec le mouvement social allemand : la crise européenne ne doit pas être payée par les peuples, mais par les grandes fortunes, la haute finance et les revenus du capital.
Fidèle à son programme, Die Linke était bien entendu en tête de la manifestation. A noter aussi la présence des Verts et du Parti Social-démocrate. Les élections fédérales dans quelques mois seront l’occasion de vérifier s’il s’agit là d’un vrai ralliement aux idée de l’autre gauche européenne ou s’ils ne s’agit que d’un affichage de façade à visée électoraliste.
2 octobre 2012 | Classé Dans
National |
Commentaires fermés sur Allemagne – Belle réussite de la manifestation "taxons les riches"
Le Front de Gauche se félicite de la grande réussite de la manifestation nationale du 30 septembre organisée par 65 organisations (associations, syndicats, forces politiques) pour une Europe Solidaire et contre le Traité d’austérité. Sa diversité syndicale, associative et politique a payé et entraîné une importante dynamique citoyenne. Cette manifestation de plus de 80 000 personnes marque une étape importante dans la mobilisation contre le traité et plus largement les politiques d’austérité qui sévissent en Europe comme en France. Tous ensemble, nous avons largement participé à ce que le débat public s’ouvre sur les enjeux de ce traité. Les deux semaines qui s’ouvrent au parlement doivent être l’occasion d’amplifier encore ce débat.
Nous nous adressons plus que jamais à François Hollande, à son gouvernement ainsi qu’aux députés d’EELV et socialistes pour ne pas ratifier ce traité Merkozy : quand on est de gauche, on n’adopte pas un traité de droite ! Le Président de la République doit entendre toutes celles et tous ceux qui ont manifesté dimanche mais aussi toutes les mobilisations sociales qui lui disent qu’une autre politique est possible et nécessaire. Une politique de partage des richesses en faveur des travailleurs, des milieux populaires, de la jeunesse de notre pays et de relance de notre économie sur la base de critères sociaux et écologiques.
Le Front de Gauche va continuer plus que jamais à se mobiliser contre les politiques d’austérité. D’où notre plein engagement dans les rendez-vous décidés dans le cadre du collectif unitaire : initiatives décentralisées dans toute la France les 6 et 7 octobre pour notamment interpeller les députés, meeting européen à Paris le 8 octobre. Il poursuivra sa bataille pour un référendum qui constitue pour lui une exigence démocratique incontournable.
Il appelle également à soutenir les mobilisations sociales à venir, notamment la journée nationale « notre santé en danger » le 6 octobre, les manifestations syndicales pour la défense de l’industrie et de l’emploi le 9 octobre, et toutes les luttes des salariés contre les licenciements, notamment PSA, ArcelorMittal, Sanofi…
2 octobre 2012 | Classé Dans
National |
Commentaires fermés sur Contre le traité et l’austérité – Le 30 n’est qu’un début, la lutte continue
« Retour —
Suivant »