Raquel Garrido était l’invitée du oui/non de Michel Field sur LCI le mercredi 7 novembre 2012.
10 novembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Raquel Garrido invitée du oui/non sur LCI
Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de Gauche, se rendra samedi 17 novembre à Notre-Dame-des-Landes pour protester contre le projet d’aéroport.
Le Parti de Gauche s’oppose depuis sa création au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes car c’est :
- Un projet inutile, l’actuel aéroport nantais est loin de la saturation
- Un projet anachronique, au moment où il nous faut diminuer drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre
- Un projet destructeur des terres agricoles et de zones humides riches en biodiversité
- Un projet destructeur des liens sociaux construits par les agriculteurs installés depuis des décennies sur le site, comme par les militant-e-s qui occupent la zone depuis plusieurs années,
- Un projet coûteux, avec un montage financier opaque qui passe sous silence le coût pour la collectivité publique des routes, ponts et autres aménagements annexes.
- Un projet au profit de la multinationale Vinci, grand bénéficiaire du « partenariat public-privé ».
En lançant les opérations d’expulsion des occupant-e-s de la zone, de destruction de leurs habitats et de leurs biens, Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes et actuel Premier ministre, a choisi de mettre la force publique au service d’intérêts privés.
Le Parti de Gauche appelle ses militant-e-s à participer à la mobilisation qui se développe partout en France.
Il sera présent à la manifestation parisienne du 10 novembre qui partira à 14h du métro Belleville.
Il appelle à organiser le déplacement le plus massif possible à la manifestation nationale du 17 novembre et à y participer en nombre. Une délégation nationale du PG y sera présente.
Corinne Morel-Darleux, Secrétaire nationale à l’Ecologie
9 novembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Jean-Luc Mélenchon sera à Notre-Dame-des-Landes • Toutes et tous à Notre-Dame-des-Landes le 17 novembre !
Lundi 12 novembre, le conseil de la Communauté urbaine du Grand Lyon devrait se prononcer sur la délégation de service public pour l’eau potable. Confier la gestion de cette ressource au privé est un choix à courte vue qui ne préserve que les intérêts financiers des multinationales. Je connais un peu la situation pour m’être rendu à Lyon cinq fois en deux ans, à la demande d’élus ou d’usagers pour promouvoir la gestion publique de l’eau. Le Maire de Lyon et président du Grand Lyon, qui pourtant voit toujours grand pour son agglomération, passe à côté d’une chance historique de mettre en place une politique de l’eau basée sur le seul intérêt général.
Le conseil communautaire du 12 novembre sera sous haute pression, si j’en crois mes collègues Maires et Vice-Présidents Front de Gauche. Ils me font état des appels qu’ils reçoivent de l’entourage de Gérard Collomb, pour manifester la « solidarité de gestion » dont ils devraient faire preuve. Comme si les votes socialistes et UMP ne suffisaient pas pour que cette décision passe ! « Bien sûr qu’elle va passer ! Pas besoin de menacer, Monsieur Collomb ! ». Faut-il rappeler que le vote dans une assemblée est libre et que nul ne peut le contraindre ? C’est même illégal.
Alors pourquoi Monsieur Collomb s’entête ? Faut-il chercher la réponse en dehors du sujet ? Dans la stratégie de développement de son agglomération ? Dans ses convictions politiques toujours plus social-libérales ? La priorité accordée au capitalisme financier par Gérard Collomb n’a-t-elle donc aucune limite ? Pas même quand il s’agit d’un bien commun indispensable à la vie ?
« 3 jours sans eau et nous sommes morts ! L’eau est l’égal de l’air et du rayon de soleil », nous a enseigné Danielle Mitterrand. Mais rien ne les arrête et ils vont courber l’échine devant les rapaces de la finance, qui, calculette à la main, établissent le rendement financier de leur contrat. De l’aveu même d’un élu lyonnais qualifié sur le sujet, pendant une réunion publique à Villeurbanne le 24 octobre dernier, « Il faut reconnaître qu’on a obtenu des avancées, puisque Gérard Collomb ne voulait pas de la gestion publique. Un cahier des charges bien bordé et une marge bénéficiaire de seulement 5 % par an », ajoute-il ! Mais si pour les marchands d’eau il y a 100 millions d’euros de chiffres d’affaires, ça veut dire 5 millions d’euros ! Et sur dix ans, 50 millions d’euros de bénéfices pour les actionnaires sur le futur contrat si bien négocié ! Ainsi, quand de plus en plus de citoyens peinent à payer leurs factures, le maire (PS) de Lyon se féliciterait sans vergogne de 50 millions d’euros de surfacturation sur le dos de ses concitoyens ? De qui se moque-t-il ? Et puis la facture ne s’arrête pas là puisque nous savons calculer qu’avec les frais de siège et les mécanismes de remontées financières à la holding, ce sera au moins le double. Cent millions d’euros ! que les actionnaires dégageront en profits sur la facture des Lyonnais. Pourtant d’autres, comme Paris ou Viry-Chatillon, ont fait le choix inverse. Une autre voie est possible pour les Lyonnais.
Une Délégation de service publique (DSP) ne vaut jamais une régie publique. Parce qu’elle ne refacture ni frais de sièges, ni dividendes, ni impôts sur les sociétés. Les résultats de fin d’année sont reversés dans le compte de l’année suivante et ne s’évaporent pas dans les bénéfices du délégataire. Cela permet plus d’investissements sur le réseau, pour protéger la ressource en eau et ne pas facturer des milliers de m3 d’eau qui fuient dans la nature. Face à l’opacité de la gestion des multinationales, la transparence de fonctionnement d’un conseil d’exploitation de régie peut être renforcée en l’ouvrant aux représentants d’usagers, associations de familles et de consommateurs. L’usager est enfin traité comme un usager de service public et non comme un consommateur ou un client. Sans objectifs de rentabilité financière, la régie permet de bâtir une tarification juste et écologique : la suppression des parts fixes, la gratuité des mètres cubes indispensables à la survie ; la progressivité du tarif pour distinguer les consommations indispensables, de confort et de luxe ; la distinction entre l’usage domestique et l’usage professionnel…
Voilà la démarche démocratique dans laquelle aurait pu s’engager Monsieur Collomb ! Au contraire, tout était déjà ficelé avant le débat avec les usagers, la commission des services publics locaux ou les élus des conseils municipaux. C’était pourtant le moment de se poser les bonnes questions. Ce contrat vieux déjà de 30 ans a déjà largement rempli les poches de Véolia, avec l’un des accès au service de l’eau les plus chers de France et un taux de renouvellement moyen sur la période de 0,5 % (d’où le rendement très faible à 78 % seulement), et des marges annoncées à 12 % mais auxquelles il faut ajouter les marges réalisées par les sous-traitant affiliés à Veolia de près de 18%.
Alors que vaut l’argument fallacieux de Monsieur Collomb qui met en avant la baisse immédiate de la part fixe (15 € par an !) pour les usagers ? On croit rêver quand on sait que les délégations prolongées ont fait chuter leurs prix d’en moyenne 20 %. L’intégration des personnels ne tient pas non plus la route. Gérard Collomb invoque le fait qu’en intégrant une régie, les salariés de Véolia jusque là dévolus au contrat seraient embauchés « pour la vie ». Le simple fait qu’il le regrette marque la considération qu’il a du service public. Mais plus encore, c’est faux : les agents d’une régie publique de l’eau (EPIC loi 1926) sont régis par des contrats de droit privé.
Pour améliorer la DSP, Gérard Collomb propose de mieux contrôler le délégataire… C’est à dire d’embaucher 15 à 20 fonctionnaires pour surveiller une mission de service public effectuée par une société privée, dans une structure supplémentaire dédiée. Cela invalide d’un coup l’argument précédent et c’est double peine pour les usagers du Grand Lyon : ils payeront le service plus cher en DSP et une part de leurs impôts ou de leur facture d’eau servira à financer le contrôle de cette DSP.
Enfin, la question du calendrier est troublante. Il était possible d’organiser un large débat avant d’opérer un choix, l’agenda le permettait. Mieux encore, avec tous les travaux d’hypothèses effectués en amont pour permettre aux citoyens de se faire une opinion, les élections municipales de 2014 auraient pu servir à trancher ce débat, pour ensuite soit créer une régie, soit repartir en DSP.
Il est du coup limite juridiquement et incorrect politiquement d’annoncer qu’on prend une décision maintenant à propos de ce contrat. En effet, il ne sera appliqué qu’après les prochaines échéances électorales et engagera la prochaine équipe communautaire. Ce contrat d’une durée minimale de 8 ans sera signé en 2015. Il s’imposera même aux deux prochaines équipes communautaires ! C’est faire fi du débat citoyen validé par le suffrage universel.
La durée de 8 ou 10 ans pose un dernier problème. La part des investissements réalisés par le délégataire (même si elle est allégée) sera amortie sur la durée du contrat. Plus la durée est courte, plus le montant du remboursement des emprunts est élevé. Compte tenu du montant de la part fixe, les compteurs sont en plus payés plusieurs fois par les usagers durant la durée du contrat. En cas de gestion en régie publique, c’est sur la durée d’usage des matériaux que les investissements peuvent être amortis, c’est à dire 12 ans, 30 ans ou plus.
Cette précipitation calendaire est troublante et demande à être éclaircie. Reste à espérer que ce choix n’est pas conditionné par des éléments extérieurs au dit contrat, et que seule la gestion de l’approvisionnement en eau justifie ce choix.
Gabriel Amard est directeur et coordonnateur du Guide de la gestion publique de l’eau, auteur de L’eau n’a pas de prix, Vive la Régie publique (Editions Bruno Le Prince) et président de l’Association nationale des élus du Parti de gauche et apparentés – La Gauche par l’exemple.
La Tribune de Marianne 2 du 9 novembre 2012
9 novembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Marianne 2 – Tribune • Eau :Gérard Collomb fait le choix de surfacturer les Lyonnais
Les préconisations de la commission Jospin, faites ce jour, sur la rénovation et la déontologie de la vie publique sont affligeantes en ce qu’elles annoncent de nouvelles capitulations face au lobby des cumulards et des partisans du bi-partisme et qu’elles préconisent de renforcer la monarchie présidentialiste.
C’est la confirmation que le débat organisé -à huis clos- entre les représentants de l’entre-soi ne pouvait déboucher que sur des querelles de mots sur le non cumul des mandats et une dosette de proportionnelle. On est d’autant plus loin d’une VIe République que tout a été fait pour exclure toute implication citoyenne jusque dans la composition même de la commission où aucun représentants associatifs, syndical ou militants de la liberté de presse n’étaient conviés.
Pire ce sont les non-dit de la commission face aux atteintes aux libertés publiques fondamentales qui montrent la réalité de l’ampleur de la crise démocratique actuelle.
Pas un mot sur l’expulsion honteuse d’Aurore Martin et les mensonges sur les conditions de son arrestation et de son extradition. Rien non plus des silences du gouvernement face à la criminalisation de l’action syndicale. Rien encore contre l’opération de « maintien de l’ordre » qui frappe les militants non violents qui s’opposent à la construction de l’aéroport de Notre Dame des Landes, ni de l’abandon de l’engagement du droit de vote aux étrangers, promis par le candidat Hollande en 2012 et par le Parti socialiste depuis trente ans.
Pour le Parti de Gauche le rapport Jospin sert en fait de pis-aller à une actualité si prompte à mettre sous l’éteignoir la trop longue liste des renoncements du gouvernement surtout quand ceux-ci sont salués par l’UMP et le Medef.
Pascale Le Néouannic, Secrétaire nationale du Parti de Gauche
9 novembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Communiqué du Parti de Gauche • Le rapport Jospin n’est qu’un pis-aller !
A l’occasion de la sortie du rapport Jospin, un petit retour sur l’engagement n°48 le non cumul des mandats, un changement que nous attendons toujours…
9 novembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Rapport Jospin • Le non-cumul, c’est pour quand ?
Le 3ème Mémorandum a donc été adopté par le Parlement hellénique par 153 voix sur les 299 députés présents. Les nombreuses manifestations dont la dernière a rassemblée hier soir plus de 100 000 personnes sur la place Syntagma avant le vote n’y auront rien fait. Pas plus que les deux jours de grève générale très suivis par la population grecque l’avant-veille et la veille du vote de ce nouveau plan d’austérité.
Sans surprise, les partis membres de la coalition gouvernementale qui a négocier ce nouveau Mémorandum avec la Troïka a appelé à soutenir les nouvelles mesures d’austérité. Nia Dimokratia (équivalent de l’UMP) et Pasok (équivalent du PS) avaient appelé à voter pour. Ils ont d’ailleurs exclus les 6 députés n’ayant pas respecté la consigne de vote (2 députés du Pasok ont voté contre, 2 députés Pasok et 1 ND se sont abstenus). Dimar (scission social-démocrate de Synaspismos, le principal parti de Syriza) avait quant à lui appelé à s’abstenir. Les trois membres de DIMAR ayant voté contre le Mémorandum n’ont pour leur part pas été exclus.
A gauche, nos camarades de Syriza ont unanimement voté contre ainsi que l’ensemble des députés du KKE. Avant le vote, les députés de Syriza sont sortis saluer les manifestants réunis devant le Parlement (http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=CPp9Ze4cFqI). La police a évacué brutalement la place avant le vote à grands coups de canons à eau et de gaz lacrymogènes. On dénombre une dizaine de blessés et une centaine d’arrestations.
Il faut rappeler que les 300 pages de l’unique article à voter en séance plénière contenaient un nombre incalculable de mesures de casse sociale : nouvelle baisse générale des pensions de retraites de plus de 1000 euros, éliminations de toute possibilité de primes pour les fonctionnaires, baisse de 30% des rémunérations des médecins et des juges (dans un pays où les juges ne siègent plus), passage à 67 ans (65 actuellement) de l’âge légal de départ à la retraite, coupes drastiques dans les dépenses de santé (dans un pays où les hôpitaux ne peuvent plus assurer les soins faute de moyens et ne dispose plus que d’une infirmière pour 40 personnes en moyenne), élimination complète des conventions collectives, privatisation de tous les ports du pays, des entreprises de l’énergie et de raffinement pétrolier, privatisation de l’eau dans l’ensemble du pays… Voici quelques-unes des mesures inclues dans ce nouveau Mémorandum.
Ajoutez à cela que l’article a été transmis aux députés de la commission économique l’avant-veille, qu’il a été voté la veille dans cette commission et ensuite voté en plénière hier selon une procédure d’urgence tout à fait inédite pour des mesures d’une telle ampleur. De plus des mesures non validées en commission parlementaires ont été insérées dans le texte au dernier moment en parfaite violation des règles constitutionnelles du pays. La demande d’annulation du vote en plénière (au Parlement hellénique on ne peut faire ni amendements ni vote séparé en plénière) déposée par nos camarades de Syriza a été mise à mal de façon absolument inacceptable par la présidence du Parlement (tenue par ND). En effet, voyant qu’il y avait un vrai risque que le vote soit refusé au vu du nombre de députés anti Mémorandum présents, la présidence a fait suspendre la séance jusqu’à avoir un nombre suffisants de députés pro Mémorandum présents dans la salle !
Le Parti de Gauche condamne fermement les violations de la démocratie à l’œuvre en Grèce et le vote de cette nouvelle saignée d’un peuple grec qui n’en peut plus. Il dénonce les députés qui ont voté pour le Mémorandum et ceux qui se sont abstenus au mépris des millions de grévistes et des centaines de milliers de manifestants dans le pays.
Le Parti de Gauche félicite Syriza et son leader Alexis Tsipras pour le combat exemplaire mené contre l’austérité et pour la démocratie en Grèce. Ce combat n’est pas seulement nécessaire pour la Grèce. Il l’est pour tous les peuples européens soumis invariablement aux recettes de casse des services publics et d’austérité au service des marchés financiers par la Troïka.
Nous ne laisserons pas le FMI, la Commission européenne, la BCE et les gouvernements sociaux-libéraux et néo-libéraux continuer de faire de la Grèce le laboratoire d’un massacre social sans borne au service des marchés. Nous soutenons les manifestations annoncées dans les jours à venir en Grèce avant le vote du budget 2013 dimanche prochain. Il précède une série de vote des budgets imposés par la Troïka selon la logique du Semestre européen. Une raison de plus de lutter et soutenir les luttes mises en œuvres pour l’empêcher de passer.
9 novembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Le Parti de Gauche dénonce l’austéritarisme sans bornes dont la Grèce est le laboratoire
POUR LA PREMIÈRE FOIS EN TARN ET GARONNE UN TCHÉTCHÈNE EST RENVOYÉ EN RUSSIE
Ce mercredi 7 novembre 2012, Le Préfet du Tarn et Garonne SUDRY a expulsé en Russie, Monsieur Aslan DANGAYEV originaire de Tchétchénie.
Le comité de soutien et le Réseau d’Education Sans Frontières 82 sont extrêmement choqués et indignés par cette scandaleuse décision.
Aslan DANGAYEV est toujours dans une procédure d’un 2ème recours de demande d’asile.
Hébergé en France depuis 4 ans dans sa famille, Aslan avait fui la Tchétchénie pour échapper aux représailles pour son engagement dans une organisation non gouvernementale en faveur de la défense des droits de l’homme « le comité pour les droits de l’homme ».
Militer en faveur des Droits de l’Homme est un choix généreux et très courageux dans un pays comme la Fédération de Russie.
Son expulsion est un acte contraire aux engagements pris par François HOLLANDE pendant sa campagne électorale et à la ratification par l’Etat Français de la Convention européenne des Droits de l’Homme et de la Convention de l’ONU contre la Torture.
Comment a-t-on pu impunément renvoyer Aslan vers la Russie quand on sait que le sort réservé aux demandeurs d’asile tchétchènes peut entrainer emprisonnement et tortures.
Le ministre VALLS a pourtant indiqué, en juin 2012, qu’il ne reconduirait pas la politique des quotas pour les expulsions.
Loin de démontrer une quelconque efficacité, les objectifs imposés aux préfectures ne servent donc qu’à illustrer un discours répressif.
Cette politique absurde a un coût humain, social et économique considérable.
Criminalisés et traqués, des hommes, des femmes, des enfants sont condamnés à des vies précaires et cachées.
Aslan est l’une de ces victimes.
La décision prise par le Préfet du Tarn et Garonne est en opposition avec son rôle de garant du fonctionnement des institutions républicaines basées sur la déclaration universelle des droits de l’homme.
Le Préfet portera la responsabilité des conséquences d’une telle décision.
Le comité de soutien avec RESF 82 mettront tout en œuvre pour dénoncer de telles politiques et continueront à lutter contre ces expulsions indignes au pays des droits de l’homme.
RESF82 appelle l’ensemble des citoyens à le rejoindre pour s’opposer à toute forme d’expulsions.
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RESF 82
Réseau Education Sans Frontières 82
5 rue Anatole France – 82 000 Montauban
8 novembre 2012 | Classé Dans
Communiqués,
PG82 |
Commentaires fermés sur Le changement c’est maintenant, mais maintenant c’est quand?
Malgré les vacances scolaires, la mobilisation en faveur de PSA Aulnay ne faiblit pas. Demain, jeudi 8 novembre, se tiendra une nouvelle séance de négociation tripartite, c’est à dire entre les organisations syndicales, la direction du groupe PSA et l’Etat. A cette occasion, j’irai manifester à 10 heures à Bobigny, de la Bourse du Travail à la Préfecture avec les camarades de PSA, évidemment, mais aussi ceux des autres entreprises en lutte en Seine-Saint-Denis.
Pierre Laporte, président du groupe Front de Gauche au conseil général de Seine-Saint-Denis, et Philippe Julien, secrétaire de la CGT PSA Aulnay
Lundi dernier, le 5 novembre, avec un de nos conseillers régionaux et par ailleurs délégué national du Parti de Gauche, François Delapierre, mes camarades du Front des Luttes Île-de-France ont organisé un petit happening.Philippe Varin, polytechnicien et patron du groupe PSA, devait intervenir devant les élèves de l’Ecole Polytechnique, dont il parraine une promotion. Fort bien, on reste entre soi, n’est-ce pas. Mais mes amis ont saisi l’occasion pour aller interpeller les élèves et les agents de l’Ecole « qui forme l’élite de la Nation » avec un petit tract sobrement intitulé « Les licenciements à PSA, un modèle pour Polytechnique ? »
Télécharger le tract unitaire du Front des luttes et NPA.
C’est peu courant que la gauche aille s’adresser aux élèves et agents de cette grande école. Il y avait possibilité de confrontation, le polytechnicien n’étant pas renommé pour son attachement aux valeurs de Jaurès encore moins de Marx. Au final, les choses se sont plutôt bien passées. Et quelques préjugés sont tombés puisque mon ami Philippe Juraver, animateur du Front des luttes en Île-de-France, a reçu un courriel de la part d’un élève de l’Ecole polytechnique. Lequel a souhaité que sa prose soit par nous autres utilisée. La voici donc in extenso.
Lire la suite sur le blog Le Cri du Peuple
8 novembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur Le Cri du Peuple • De Polytechnique à Bobigny, avec les PSA
L’économie sociale et solidaire organise pendant le mois de novembre une série d’événements sur fond de changement politique. Jean-Louis Cabrespines, président du conseil national des chambres régionales de ce secteur*, en précise les enjeux.

Cette année le mois de l’économie sociale et solidaire est organisé dans un contexte de changement de politique pour ce secteur (voir encadré). Le gouvernement se donne-t-il les moyens de ses ambitions ?
Jean-Louis Cabrespines : Oui, cela a changé et l’on s’en rend compte au quotidien. Nous étions très demandeur d’avoir un secrétariat d’Etat ou un ministère qui puisse concerner les acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) dans la mesure où le poids économique des entreprises de ce secteur est relativement important. Nous avons désormais un ministre délégué à l’ESS, rattaché au ministère de l’Economie, ce qui était aussi une demande de notre part. Dans le passé, l’ESS était généralement rattachée au ministère des Affaires sociales, à la délégation générale à la cohésion sociale, c’est-à-dire plutôt orienté vers l’aide et la lutte contre les exclusions, qui sont des activités essentielles, mais pas les seules. De plus, par rapport au précédent gouvernement, il y a une volonté plus affirmée d’un projet de loi cadre sur l’ESS qui couvre plus de champs et permette de répondre à un certain nombre des difficultés rencontrées dans la prise en compte des politiques publiques.
Qu’est-ce que l’économie sociale et solidaire ?
Le secteur de l’économie sociale et solidaire fonctionne selon un ensemble de valeurs qui devraient être au cœur du débat politique sur la résolution de la crise économique. Les organisateurs du Mois de l’économie sociale et solidaire indiquent que les dirigeants sont élus et que leurs instances de décision sont collectives selon le principe : « Une personne, une voix ». La gestion est autonome, la personne et l’objet social priment sur le capital et la recherche du profit. Cela se traduit par la fourniture de services innovants et équitables, relevant ou non du secteur marchand. Les bénéfices sont prioritairement destinés au développement de l’activité, car il n’y a pas d’actionnaire à rémunérer. Ces valeurs sont communes au quatre grandes familles de l’économie sociale et solidaire : associations, coopératives, mutuelles, fondations.
Consulter aussi le site duMouvement pour l’économie solidaire.
Est-il nécessaire de redéfinir le périmètre de l’économie sociale et solidaire ?
C’est une question importante. Jusqu’à présent, l’ESS était définie par les statuts des entreprises. Mais, depuis quelques années, au plan européen, il y a une approche anglo-saxonne, que l’on nomme le social business. D’autre part, certaines entreprises qui se réclament de l’ESS n’en ont pas les statuts, en particulier dans l’insertion par l’activité économique. Il faut donc redéfinir ce périmètre, mais avec prudence. Il ne faut pas que sa redéfinition permette de faire dusocial washing, du green washing ou du social business, mais bien que l’on conserve les principes et les valeurs de l’économie sociale et solidaire, notamment la gouvernance démocratique et la non lucrativité, qui en font sa force.
Lire la suite sur Politis
8 novembre 2012 | Classé Dans
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Commentaires fermés sur POLITIS • Le mois de l’économie sociale et solidaire
L’offensive organisée par le patronat, avec le manifeste des « pigeons » qui sont plutôt des vautours, puis l’appel des 98 grands patrons défendant leurs hauts revenus, puis le rapport Gallois reprenant les propositions du Medef, a atteint son but. François Hollande vient de décider 20 milliards de cadeaux supplémentaires aux entreprises, payés par le recul de la dépense publique pourtant au bénéfice de tous, et par plus de TVA sur les ménages. Il a ainsi choisi les profits pour quelques uns contre l’intérêt général. « Ce monde de la finance jamais élu et qui gouverne » que dénonçait le candidat Hollande a eu raison du président Hollande. Et ces cadeaux se font sans aucune contrepartie si ce n’est des appels au civisme patronal. Ce serait risible si cela ne donnait envie d’hurler ! Finalement le changement n’aura duré que le temps d’un collectif budgétaire de juillet qui se sera contenté d’effacer les abus les plus criants des cadeaux aux plus riches. Mais sans attendre Noël, ces cadeaux reprennent de plus belle à l’automne. La droite, bien relayée par les médias, hurle que les entreprises et les possédants vont être matraqués fiscalement. Elle ne cherche qu’à cacher la réalité : le capital sera toujours moins taxé que le travail, contrairement aux promesses de campagne électorale ; les dividendes poursuivront leur croissance au détriment des investissements et des salaires, et les travailleurs continueront à être licenciés pour que les profits des actionnaires augmentent. Le Front de Gauche ne peut cautionner une telle politique qui n’introduit aucune rupture économique, sociale ou écologique avec les politiques précédentes. Il se doit d’être clair et cohérent. Dans ces conditions de politiques d’austérité et de soumission au modèle prôné par le patronat européen, un vote contre le budget est d’autant plus nécessaire.
Le PG sera dans la rue aux côtés des syndicats le 14 novembre dans le cadre de la journée européenne contre l’austérité et présentera ses propositions alternatives avec un projet de contre-budget lors d’une conférence de presse (mardi à 10h30), 7 meetings dans toute la France le 14 novembre au soir avec des orateurs nationaux et un meeting à Paris (gymnase Japy) le 16 novembre avec Pascale Le Neouannic et Jean-Luc Mélenchon.
Notre-Dame-des-Landes
Jean-Marc Ayrault, passé de la mairie de Nantes à Matignon, s’obstine à vouloir construire son aéroport inutile. Contre la mobilisation citoyenne, il choisi l’escalade et n’hésite pas à utiliser massivement les forces de l’ordre au profit des intérêts privés du groupe Vinci. En période de restriction budgétaire, il préfère gaspiller plus d’un demi-milliard d’euros dont la moitié à la charge des finances publiques pour ce projet anti-écologique plutôt que d’utiliser ces fonds pour d’autres projets d’infrastructures respectueuses de l’environnement : amélioration du réseau ferré et des voies fluviales par exemple.
C’est pourquoi le PG appelle à participer massivement à la manifestation du samedi 17 novembre à Nantes et à rejoindre les comités locaux contre ce projet d’aéroport.
Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche
8 novembre 2012 | Classé Dans
National |
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