Stop à la prolifération du Concordat !

Décidément, le PS a un problème avec la laïcité républicaine ! Déjà, il y a quelques semaines, le ministre de l’intérieur Manuel Valls s’était rendu à la béatification d’un ecclésiastique connu pour ses écrits hostiles aux femmes, aux juifs, à l’école publique, aux Lumières… 

Et voilà que, la semaine dernière, le maire et les élus PS d’Argenteuil ont décidé d’instaurer un conseil des cultes réunissant les représentants des institutions religieuses de la ville et de lancer une journée des spiritualités ! 
 
Les élus PS d’Argenteuil l’ignorent sans doute, mais, depuis le 9 décembre 1905, il existe en France un principe de séparation des Eglises et de l’Etat. Avec une telle délibération, ils renient les paroles de  Victor Hugo, lui qui affirmait la nécessité de la séparation entre politique et religion : « l’Etat chez lui, l’Eglise chez elle » ! 
 
Pour le Parti de Gauche, la décision du maire de la ville est une atteinte à la liberté de conscience car elle crée une inégalité de fait entre citoyens selon qu’ils soient croyants ou non croyants.
 
Pour le Parti de Gauche, en offrant une reconnaissance politique aux représentants de certains cultes, loin de renforcer le « vivre ensemble », la municipalité contribue à encourager le « vivre côte à côte », qui renforce la montée du communautarisme.
 
Cette institutionnalisation des cultes ne sera en rien en mesure de prévenir les actes odieux tels que ceux qui ont été perpétrés contre la synagogue d’Argenteuil et dont la municipalité tire aujourd’hui prétexte pour justifier la création de ce conseil. En revanche, les avantages que les cultes vont en tirer pour investir la sphère politique on les connaît : réclamer encore plus de privilèges y compris financiers et remettre en cause l’émancipation dont les femmes seront les premières victimes !
 
Le Parti de Gauche dénonce ce glissement vers un système concordataire 
qui aboutit à remettre en cause la neutralité des institutions, poussées chaque jour un peu plus à se soumettre aux croyances religieuses, au mépris des droits de tous les citoyens ! Stop à la prolifération du Concordat !
 

Pascale Le Néouannic, SN aux libertés, à la laïcité et aux institutions
Mathieu Dupas, Co animateur de la commission Laïcté

Exil fiscal • Assez pleurniché, il faut agir !

-depardieu_meeting_sako_soudais20120311_0246Gérard Depardieu n’est décidément pas son personnage gaulois. Dommage. Sa chance en tant que déserteur fiscal c’est de n’avoir à faire qu’à Jean-Marc Ayrault. Les pleurnicheries du Premier ministre sont aussi illusoires que ridicules. Ses appels au patriotisme des plus riches ne sont jamais entendus. Ceux qui sont patriotes en sont offensés inutilement. Ceux qui désertent n’en ont rien à faire : leur patrie, c’est l’argent !

Jean-Marc Ayrault doit cesser de préférer le commentaire à l’action ! Pleurnicheries et câlineries ne font pas une politique face aux turpitudes de  l’argent, ni face à Mittal ni face à Depardieu !

Le Premier ministre doit agir. Qu’attend le gouvernement pour mettre en place une véritable imposition universelle des Français ? Qu’attend le gouvernement pour obliger les citoyens français résidant à l’étranger à payer leur part d’impôt en France ?  Cette « taxation différentielle » est appliquée par les Etats-Unis. J’ai proposé pendant la campagne présidentielle qu’on l’applique en France.

Qu’attend Jean-Marc Ayrault pour la mettre en œuvre ?

Encore une fois, la preuve est faite que le Front de Gauche était mieux préparé à gouverner le pays que le PS.

Crédit photo Michel Soudais

Meeting de Jacques Généreux à Taverny (95)


Réunion publique avec Jacques Généreux par lepartidegauche

Lettre ouverte de Françoise Verchère • "Cher" Jean-Marc Ayrault

Ainsi donc, comme le dit la sagesse populaire, le monde est décidément tout petit. Voilà que tu as à t’occuper des hauts-fourneaux de Florange et de ma Lorraine natale. Moi qui ai grandi sous le nuage rouge-orangé de Longwy et au rythmes des coulées de son aciérie, je connais bien la lente agonie de la sidérurgie et les promesses politiques régulièrement non tenues.

Florange

Bien que sans grande illusion désormais, j’avais pourtant envie de croire à la proposition de nationalisation provisoire et au plan de ton Ministre du Redressement Productif. Mais tu as tranché. A ta manière. En balayant d’un revers de main une solution qui avait le mérite au moins du volontarisme. Sans concertation avec les principaux intéressés, ministre et syndicats… Et en laissant pantois ceux qui te croyaient partisan du dialogue.

Te dire que j’en ai été surprise serait mentir. En Loire-Atlantique, tu n’as jamais agi autrement. Pas de conflit avec les puissants, c’était ta manière de faire. Lorsqu’en 2007, la ville de Bouguenais que je dirigeais alors a osé se rebeller contre Total, cette merveilleuse entreprise qui nous a gratifiés de quelques marées noires mais qui a joué au mécène pour la biennale culturelle sur l’Estuaire, tu as été le seul – avec le représentant de Total -à me reprocher notre action. Au nom de l’emploi d’ailleurs. «  On ne s’attaque pas à une entreprise qui emploie des milliers de salariés » m’as-tu dit alors. 

Certains qui découvrent ta personnalité disent que tu confonds autorité et autoritarisme. Ils ont tort. Tu ne confonds pas. Tu es autoritaire parce que cela fait trop longtemps que tu exerces le pouvoir et surtout tu es fondamentalement plus prêt à ménager ceux qui ont le pouvoir économique qu’à tenter d’aider ceux qui le subissent. Le courage, ce n’est pas, au chaud de Matignon, de balayer de la main une piste de maintien de l’activité à Florange, en faisant confiance à quelqu’un qui n’a jamais tenu ses promesses, ce n’est pas non plus d’envoyer pendant près d’un mois et demi plus de 500 gardes mobiles à Notre Dame des Landes pour aider un groupe privé à nettoyer le terrain de son futur aéroport inutile. Le courage ce serait ici d’accepter de reprendre le dossier et en Moselle d’essayer –même si c’est difficile- de tenir tête à Mittal et de garder aux ouvriers leur outil de travail. En fait d’être de gauche, tout simplement…

Françoise Verchère, conseillère générale de Loire-Atlantique

De quoi Thréard est-il le pire… ?

Dimanche 9 décembre sur France 5, Yves Thréard a gravement insulté Jean-Luc Mélenchon. Thréard a qualifié Jean-Luc Mélenchon de « pire des xénophobes ! », se contentant simplement par la suite de dire à propos de Marine Le Pen que « elle, on connaît ses idées ».

Thréard se comporte comme un petit roquet au service de l’oligarchie. Le directeur adjoint de la rédaction du Figaro fait partie de ces éditocrates omniscients que l’on voit partout à la télévision, tout le temps, quelle que soit l’heure, quel que soit le sujet. De plateaux TV en plateaux TV, il apporte toujours de façon obéissante le point de vue de la droite la plus réactionnaire.
 
La dernière « thréardise » consiste à réactiver le vieux réflexe de l’extrême-droite des années 30 qui disait : « Plutôt Hitler que le Front Populaire ».
 
Cette insulte est injurieuse pour tous les militants du Parti de Gauche et Jean-Luc Mélenchon. Elle est surtout un symbole de la dégénérescence morale de la droite d’aujourd’hui. 

Thréard est lui sans conteste l’un des pires médiacrates du pays.

Alexis Corbière, Secrétaire national  

Ayrault • Pauvres déclarations face à la pauvreté

A l’issue de la Conférence nationale contre la pauvreté, et alors que 8,5 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté en France, on aurait pu attendre de véritables réponses de la part d’un gouvernement de gauche.

A défaut d’une politique de lutte contre la pauvreté, Jean-Marc Ayrault offre une misérable aumône de Noël aux bénéficiaires du RSA. 

Le RSA sera revalorisé de 10% sur 5 ans. Son indexation actuelle étant inférieure au taux d’inflation, la hausse totale risque de ne pas être bien supérieure à l’évolution des prix. Aux millions de citoyens qui doivent survivre avec 475 euros par mois, le premier ministre jette à la figure un bon d’achat de 9,5 euros par mois. Soit 30 centimes par jour. Même pas le prix d’une orange. De quoi organiser des trocs avec les smicards qui, eux, se sont vus offrir un Carambar journalier au cours des premières heures du quinquennat Hollande.

Alors que  l’Unedic prévoit 124 000 demandeurs d’emplois supplémentaires pour 2013, l’assurance chômage n’a prévu d’en indemniser que 7 300 de plus qu’en 2012. 7 300, vous avez bien lu. Les autres devront survivre avec des miettes de RSA. Et l’extension automatique du RSA aux jeunes de moins de 25 ans n’est toujours pas prévue alors qu’ils sont de plus en nombreux à être dans l’extrême pauvreté.

D’après ce gouvernement, on ne peut pas vivre avec 475 euros par mois, mais avec 484, ce sera la panacée. Les pauvres ont droit à moins de dix euros par mois pendant que 4 milliards d’euros sont dépensés dans des grands projets inutiles tels que l’aéroport de Notre Dame des Landes.

A quoi servent les discours politiciens larmoyants sur les 8,5 millions de pauvres que compte notre pays, si ils ne sont pas suivis d’actes concrets permettant de réduire les inégalités ? A passer le temps. 

Ce n’est pas des miettes dont les pauvres ont besoin mais d’une vraie politique de redistribution des richesses car ces dernières existent en France. Mais c’est une extrême minorité qui se les accapare.

Leila Chaibi, Secrétaire nationale à l’abolition du précariat

Raquel Garrido dans Politics sur France 24


Raquel Garrido dans « Politics » sur France 24 par lepartidegauche

Pour les médiacrates plutôt Le Pen que Mélenchon…

« Mélenchon est le pire des xénophobes », a osé dire le journaliste d’extrême droite Yves Thréard au journaliste de la chaîne publique France 5 Thomas Hugues. Ce dernier, qui l’a invité le 9 décembre, ne l’a pas contredit, n’a même pas dit : « Pardon ? Mélenchon pire que Le Pen ? ». Les incultes et les perroquets répètent tous les jours « Mélenchon = Le Pen », mais « pire », c’est plus rare…

source: http://opiam2012.wordpress.com/


Pour les médiacrates lépenisés : Mélenchon=Hitler par lepartidegauche

Ecologie • Génération hulocogie

Ah quel excellent président nous avons là ! On se souvient du brio avec lequel François Hollande a guidé le conseil général de la Corrèze vers l’avenir. De la maestria avec laquelle il présida à l’épopée du Parti, hum, socialiste, pardon. On s’incline devant le panache qu’il met à conduire la France au long des avenues périlleuses du troisième millénaire. Le président nous fera passer par le chas de la transition écologique, foi de candidat !

hulocogieCertes, il y a un obstacle. Les écologistes. On les a pourtant enrubannés de maroquins et comblés de sièges parlementaires, mais ils grincent. Pétrole au large de la Guyane ? Ils toussent. Surgénérateur Astrid ? Ils hoquettent. Liaison Lyon-Turin ? Ils grognent. EPR de Flamanville ? Ils éternuent. Aéroport de Notre-Dame-des-Landes ? Ils éructent.

Et quoi qu’on fasse pour le progrès et l’environnement, ils se grattent, se tortillent, frétillent et se plaignent. Les écologistes ne comprennent rien à l’écologie.

Que fait le mâle descendant d’Henri Queuille, inoubliable génie de la Corrèze, puisque les écologistes renâclent ? Il pare, courbe, fléchit et poum ! Il se prépare à changer d’écologistes !

A Austerlitz, Napoléon n’a pas fait mieux. Ainsi, l’inestimable groupe Génération écologie est reçu à l’Elysée le 4 décembre par Bernard Poignant, le conseiller du président, qui, depuis sa ville de Quimper, prend le pouls de la France profonde et éternelle. Génération écologie ? Vous allez en entendre parler, d’ici les élections municipales de 2014… D’ailleurs, Harlem Désir en a été membre en 1992.

Et pour faire bonne mesure, M. Hollande nomme Nicolas Hulot « envoyé spécial pour la préservation de la planète »Envoyé spécial, pas ambassadeur, clin d’oeil subtil à la télévision, oh oh oh.

Ledit Hulot, qui n’aime rien tant que parler à l’oreille des présidents, accepte. Certes, il garde « son statut apolitique « , ben tiens, c’est mal, la politique, et « sa totale liberté de parole » – là, M. Hollande, il faut bien le dire, tremble.

Bon, moi, si j’étais le président, je mettrais l’envoyé spécial à la tête de Génération écologie, j’appellerais Daniel Cohn-Bendit, et même, Jean-Louis Borloo. Enfin bon, on ferait de l’écologie, quoi ! Mais responsable ! Consensuelle ! Progressiste ! Réaliste !

Ah, au fait, se sont tenues le 1er décembre les Assises pour l’écosocialisme. On y a parlé écologie, travailleurs, lien social, relocalisation, émancipation… Pfff, c’est nul. Politiciens, va !

Hervé Kempf (Le Monde) – 10 décembre 2012

"Des aides amputées à hauteur de 30 %"

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Jean-Louis Roussel, conseiller général de Rodez-Nord, a donné un interview àl’Hebdomadaire « Le Ruthénois ». Dans son entretien avec le journaliste Benjamin Laumayé, l’élu aveyronnais a fustigé la politique d’austérité menée par la droite départementale. Il s’est dit inquiet des futures baisses dans les subventions apportées aux associations sportives et culturelles du Conseil général de l’Aveyron. Enfin, il demande à Anne-Marie Escoffier, actuelle ministre de la décentralisation, une intervention pour la réalisation de la RN 88 à deux fois deux voies entre Rodez et Séverac-le-Château.Vous pouvez lire dans son intégralité l’interview de Jean-Louis Roussel dans le journal de « Le Ruthénois » de la semaine du 7 au 13 décembre.

Les principales prises de position.

La politique d’austérité : « Le Conseil général s’est mis en tête qu’il ne pouvait éviter une réforme générale des politiques publiques comme celle que l’on a connue au niveau national sous Sarkozy. Il supprime des postes pour faire des économies de fonctionnement. L’exemple des services de l’Etat a démontré que ce type de mesure est plus idéologique qu’efficace ».

Les suppressions de postes : « Les Aveyronnais vont se retrouver face à une administration qui n’aura pas les moyens de bien faire son travail. C’est scandaleux ».

Les transports scolaires : « La gratuité des transports scolaires était depuis longtemps une proposition forte de la gauche…Mais le Conseil général a commis une faute en ne condtionnant pas cette gratuité à une utilisation effective du service ».

La RN 88 : « Le Conseil général aurait dû dès le départ négocier des contreparties avec l’Etat pour financner cette route de compétence nationale, comme l’a fait le Conseil général…Il est tant qu’Anne-Marie Escoffier puisse intervenir afin que l’Aveyron récupère un peu de la solidarité nationale ».

Le sport et la culture : « Le budget de la culture, comme celui du sport est menacé. L’ensemble des acteurs culturels et sportifs doit avoir en tête que les aides qui leur sont attribuées seront amputées en 2012 à hauteur d’environ 30 % ».

Les frais de bouche du Conseil général : « En épluchant les comptes du Conseil général, on voit par exemple, pour octobre, une note de 534 € chez un caviste et d’autres chez un fleuriste ou un maroquinier ».

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