Parti de Gauche Val d’Oise (95) • Logements vides: Plus on en cherche, plus on en trouve !

Newslettre_prefecture

La crise du logement fait rage. Aujourd’hui, c’est plus de 3,6 millions de personnes mal-logées et plus de 5 millions qui sont fragilisées par rapport à leur logement (chiffres fournis par la fondation Abbé Pierre). Dans le Val d’Oise, plus de 30 000 demandes de logements sont en attente. Par contre, on ne compte plus les expulsions et les contentieux. En réalité, c’est 1/6 des ménages qui font face à un problème de logement. Pendant ce temps là, les bidonvilles se développent et les marchands de sommeil se multiplient.

C’est pour cette raison que les militants du Parti de Gauche sont entrés en campagne afin de recenser sur le département l’ensemble des bâtiments pouvant abriter des sans-logis ou des personnes désireuses d’avoir enfin un logement digne. Il suffit de chercher et on en trouve à la pelle ! Nous sommes maintenant rejoints par La Gauche Anticapitaliste, le NPA, Europe-Ecologie-Les Verts, le Parti Communiste et même par certains militants socialistes.

Jean-Yves, notre rouge-gorge local, a réalisé une banderole : « Réquisition des logements vides ». Chaque militant a pris son appareil photo. Nous avons décidé de faire le « Presse-Bouc du Mal-Logement » en montant à l’assaut des « mauvaises » résistances, surtout celles des maires de certaines villes du département qui ne respectent pas la loi SRU. Ce « Presse-Bouc » sera remis très prochainement en préfecture. Pour nous, l’urgence est de réquisitionner ces logements !

Locaux_news

La presse a vite été intéressée et s’est emparée de l’affaire. D’autant plus que nous avons lancé cette opération lors de la visite de François Hollande, accompagné de Cécile Duflot, à Ermont-Eaubonne le 2 février. Cela ne pouvait pas mieux tomber ! Alors que d’un côté, une entreprise comme Nexity se goinfre au passage 18 millions d’euros de bénéfices sur la ZAC d’Ermont en nous construisant du Grand-Paris à « en veux-tu, en voilà » et laissant à la commune 15 millions de déficit (ce qui est dénoncé par les militants élus socialistes locaux), 25 communes du département ne respectent pas la loi SRU (imposition de 20% de logements sociaux et bientôt 25 %). Nous militons contre l’étalement urbain, alors commençons ce « ménagement » territorial en aidant à réhabiliter les logements vides. Quand les maires de certaines communes du Val d’Oise disent qu’ils n’ont pas assez de terrain pour construire des logements, nous voulons leur prouver que sur leur commune, de nombreux bâtiments sont bien vacants.

A l’heure actuelle et en seulement deux semaines de campagnes, nous avons déjà dénombré deux cliniques, une base militaire, une ancienne préfecture, un ancien commissariat, un ancien tribunal, des usines disponibles pour des places d’urgence sans compter les maisons et appartements vides où l’on pourrait reloger des familles. Cette action a cependant valu une convocation par la Sous-direction de l’information générale à Patrice Lavaud (SDIG), co-secrétaire départemental du Parti de Gauche 95, montrant toute l’attention que porte les autorités à cette initiative.

Cette action prend aujourd’hui de l’ampleur et la grande question des journalistes est : « Cette opération va-t’elle devenir nationale ? » Une certaine inquiétude commence à pointer à quelques mois des élections municipales !!!

Voir le reportage de Vonews: Des milliers de m² vacants en Val d’Oise

Accord sur l’emploi (Rue89) • La condamnation de France Telecom ne serait plus possible

Chaplin

L’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 pour la compétitivité des entreprises et la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salariés comporte 24 pages contenant 28 articles et quatre annexes. Les syndicats et le patronat avaient à peine quitté les salons du Medef que le gouvernement se félicitait de cet accord et demandait aux parlementaires de le transcrire dans la loi tel quel.

Positon surprenante tant ce texte marque un recul général des droits des salariés et est au seul profit du patronat. Mais le gouvernement l’avait-il lu en détail – annexes comprises – avant de se prononcer ?

L’accord mérite d’être examiné de manière approfondie et suscite de multiples inquiétudes et interrogations, entre autres, du point de vue de la santé des salariés et des conditions de travail.

Nous allons essayer de les éclairer sur deux points en nous appuyant sur l’expérience de ce qui s’est passé à France Télécom/Orange ces dernières années.

France Télécom au tribunal : plus possible

Si les dirigeants de France Télécom/Orange ont pu être poursuivis en justice après des suicides, c’est sur la base d’expertises réalisées dans l’entreprise à la demande des Comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).

Ce sont aussi ces rapports qui ont permis de faire reconnaître des suicides comme accidents du travail.

Avec l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013, cela n’aurait pas été possible. Le texte aurait interdit les nombreuses expertises qui se sont déroulées dans les différents CHSCT de France Télécom et qui ont permis de mettre en lumière les causes de la souffrance au travail des salariés de cette entreprise.

Lire la suite en cliquant sur le lien.

Accord sur l’emploi (Rue89) • La condamnation de France Telecom ne serait plus possible

Chaplin

L’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 pour la compétitivité des entreprises et la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salariés comporte 24 pages contenant 28 articles et quatre annexes. Les syndicats et le patronat avaient à peine quitté les salons du Medef que le gouvernement se félicitait de cet accord et demandait aux parlementaires de le transcrire dans la loi tel quel.

Positon surprenante tant ce texte marque un recul général des droits des salariés et est au seul profit du patronat. Mais le gouvernement l’avait-il lu en détail – annexes comprises – avant de se prononcer ?

L’accord mérite d’être examiné de manière approfondie et suscite de multiples inquiétudes et interrogations, entre autres, du point de vue de la santé des salariés et des conditions de travail.

Nous allons essayer de les éclairer sur deux points en nous appuyant sur l’expérience de ce qui s’est passé à France Télécom/Orange ces dernières années.

France Télécom au tribunal : plus possible

Si les dirigeants de France Télécom/Orange ont pu être poursuivis en justice après des suicides, c’est sur la base d’expertises réalisées dans l’entreprise à la demande des Comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).

Ce sont aussi ces rapports qui ont permis de faire reconnaître des suicides comme accidents du travail.

Avec l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013, cela n’aurait pas été possible. Le texte aurait interdit les nombreuses expertises qui se sont déroulées dans les différents CHSCT de France Télécom et qui ont permis de mettre en lumière les causes de la souffrance au travail des salariés de cette entreprise.

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Isère • Hommage à Chokri Belaïd

Ce Samedi 09 Février 2013 à Grenoble, a été rendu un hommage à la mémoire de Chokri Belaïd au cours d’un rassemblement de soutien au peuple démocrate de Tunisie.

(1) Lecture des messages de soutien au peuple démocrate de Tunisie et vibrant hommage rendu à l’opposant Chokri Belaïd (fondateur du Mouvement des patriotes démocrates qui participa à la création du Front Populaire, une coalition de plusieurs partis de gauche) lâchement assassiné ce mercredi 6 février 2013
(2) et (3) Le cortège se rend au consulat de Tunisie pour y remettre un message de protestation contre la violence et les assassinants politiques d’opposants.

Isère • Hommage à Chokri Belaïd

Ce Samedi 09 Février 2013 à Grenoble, a été rendu un hommage à la mémoire de Chokri Belaïd au cours d’un rassemblement de soutien au peuple démocrate de Tunisie.

(1) Lecture des messages de soutien au peuple démocrate de Tunisie et vibrant hommage rendu à l’opposant Chokri Belaïd (fondateur du Mouvement des patriotes démocrates qui participa à la création du Front Populaire, une coalition de plusieurs partis de gauche) lâchement assassiné ce mercredi 6 février 2013
(2) et (3) Le cortège se rend au consulat de Tunisie pour y remettre un message de protestation contre la violence et les assassinants politiques d’opposants.

Oise • Les militants du PG de toutes les luttes

Pg_oise_atelier_lecture

En Picardie, ce ne sont pas les luttes qui manquent.

Nous sommes régulièrement appelés à soutenir les salariés craignant pour leur emploi, des syndicalistes victimes de répression liée à leur mandat…

Nous venons aux cotés de l’ACCIDE et des habitants de Villers Saint Sépulcre et des environs de féter ce mardi 12 février l’enterrement du projet d’incinérateur de déchets après 4 années de luttes durant lesquelles les camarades du PG et du front de Gauche ont été fortement mobilisés.

Il nous reste désormais à nous battre pour pouvoir mettre en place des solutions alternatives telles que nous les avions défendu lors des différentes enquêtes publiques liés à ce projet polluant.

Nous soutenons activement les travailleurs sans papiers grévistes de Creil. Si bon nombre d’entre eux ont été régularisés, la bataille continue pour les autres.

L’obtention des papiers n’est pas tout. Certains ont durant ses années de travail clandestin payé un prix très lourd: leur santé.

L’un des leurs ne peut plus travailler tant son dos a été abimé. Il a beaucoup de mal à se déplacer. Pour pouvoir obtenir un reclassement professionnel, il lui faut suivre une formation. Pour accéder à une formation, il lui faut maitriser la base: lecture et écriture.

Les militants du PG se mobilisent aux cotés d’autres bénévoles depuis de nombreux mois et viennent donner des cours de lecture et d’écriture très régulièrement à la bourse du travail de Creil où vivent les grévistes sans papier.

Trois d’entre eux sont lecteurs depuis peu.

Ce sont des petites victoires comme celles ci qui permettent de continuer en se disant qu’au final ça va payer!!!

Oise • Les militants du PG de toutes les luttes

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En Picardie, ce ne sont pas les luttes qui manquent.

Nous sommes régulièrement appelés à soutenir les salariés craignant pour leur emploi, des syndicalistes victimes de répression liée à leur mandat…

Nous venons aux cotés de l’ACCIDE et des habitants de Villers Saint Sépulcre et des environs de féter ce mardi 12 février l’enterrement du projet d’incinérateur de déchets après 4 années de luttes durant lesquelles les camarades du PG et du front de Gauche ont été fortement mobilisés.

Il nous reste désormais à nous battre pour pouvoir mettre en place des solutions alternatives telles que nous les avions défendu lors des différentes enquêtes publiques liés à ce projet polluant.

Nous soutenons activement les travailleurs sans papiers grévistes de Creil. Si bon nombre d’entre eux ont été régularisés, la bataille continue pour les autres.

L’obtention des papiers n’est pas tout. Certains ont durant ses années de travail clandestin payé un prix très lourd: leur santé.

L’un des leurs ne peut plus travailler tant son dos a été abimé. Il a beaucoup de mal à se déplacer. Pour pouvoir obtenir un reclassement professionnel, il lui faut suivre une formation. Pour accéder à une formation, il lui faut maitriser la base: lecture et écriture.

Les militants du PG se mobilisent aux cotés d’autres bénévoles depuis de nombreux mois et viennent donner des cours de lecture et d’écriture très régulièrement à la bourse du travail de Creil où vivent les grévistes sans papier.

Trois d’entre eux sont lecteurs depuis peu.

Ce sont des petites victoires comme celles ci qui permettent de continuer en se disant qu’au final ça va payer!!!

Mali • Non à la dérive guerrière et néo-coloniale de l’intervention française au Mali

Le Parti de gauche constate que l’intervention militaire française au Mali a largement débordé de ce qui pouvait la justifier, à savoir empêcher une progression des djihadistes vers la capitale Bamako. Le Président Hollande pris d’une fureur guerrière qui lui permet de masquer les reniements de sa politique économique et si peu sociale, aime à se présenter comme le libérateur du Mali en recourant à des stratagèmes médiatiques visant à nous faire croire que l’armée française ne fait que soutenir l’armée malienne dans sa guerre de libération de son territoire. Noam Chomsky dit que la violence en démocratie est la propagande : nous avons la démonstration de cette violence avec les medias français qui ne font que répéter cette propagande gouvernementale sans même être capables de questionner et les chiffres (un coût exorbitant) et les faits (une guerre sans victimes).

Le Président Hollande a le souci de préserver l’approvisionnement en uranium et autres matières premières stratégiques pour la France, il prétend mener une guerre contre le terrorisme alors que sa seule préoccupation est d’installer une présence militaire française permanente à Kidal, la seule ville où les militaires français sont entrés seuls certainement pour préserver les intérêts des indépendantistes Touaregs du MIA et à Tessalit seul aéroport de la région, de façon à s’assurer le contrôle de toute cette riche région sahélienne. Si le Président Hollande justifiait cette guerre par une résistance aux stratégies anglo-saxonnes et des pays du Golfe de créer un Sahélistan islamique et réactionnaire à leur profit, nous pourrions le comprendre. Mais une telle stratégie d’endiguement se retrouverait mise en œuvre dans d’autres zones en conflit, ce qui n’est pas le cas. Il préfère être l’instrument d’une dynamique capitaliste fondée sur l’extractivisme. Sans elle, ni productivisme, ni consumérisme, ni profits.
Le Président Hollande devrait se souvenir qu’il y a 120 ans le corps expéditionnaire français a lui aussi connu des succès immédiats avec la prise rapide de Gao et Tombouctou, déclenché la liesse populaire, pour se faire ensuite tailler en pièces dans le désert au cours des mois qui ont suivi. Il devrait savoir que cette stratégie renforcera la détermination des djihadistes qui seront tentés soit de faire des attentats soit de mener une guérilla en se fondant dans la population et dans le désert ; dans tous les cas les populations locales et les militaires africains et français risquent d’en être les victimes. La situation actuelle à Gao confirme ces craintes.
Pour arriver à ses fins, François Hollande n’hésite pas à rassembler autour de lui tous les tyrans africains auxquels il a soi-disant promis la fin de la Françafrique. Il leur accorde, en fait, la garantie de pouvoir continuer à opprimer leurs peuples contre la promesse d’un soutien sans faille à l’impérialisme français. Là encore les media RFI et France 24 en tête se gardent bien d’expliquer au peuples africains et français les mécaniques de corruption, de dettes, de complicités ploutocratiques de la plupart des dirigeants des pays de la région.
Mais le gouvernement français porte une responsabilité encore plus grande qui serait de provoquer une guerre civile au Mali si jamais il ne jouait pas le rôle qu’il s’est donné sans en demander l’autorisation à l’ONU : apporter la paix et de créer les conditions d’une réconciliation entre les communautés. Le gouvernement français ne peut rester indifférent aux règlements de comptes à caractère raciaux, qu’ils soient le fait de l’armée malienne ou de milices ou des groupes rebelles, puisqu’il est à l’origine de cette situation.

Après avoir organisé le chaos en Lybie et en autorisant le retour des Touaregs lourdement armés présents dans ce pays, non pas au Niger mais au Mali, le gouvernement français a clairement favorisé leur vieux rêve d’un Azawad indépendant et allié de la France. Le gouvernement français en pompier pyromane qu’il est, ne doit plus se tromper d’interlocuteur et continuer à favoriser, comme il l’a fait lors de la création de l’Azawad et certainement bien avant, des groupuscules non représentatifs comme le MNLA. Ces derniers sont responsables de la plupart des viols et des vols perpétrés dans le nord du Mali. Ils sont également responsables de la déroute de l’armée malienne, celle-là même que nous « aidons » maintenant à reconquérir le nord du pays. Ce serait une grave faute que de se servir de certains groupes armés contre d’autres, afin de mieux contrôler le terrain.
Enfin, le gouvernement français, dans sa grande manipulation de l’opinion, n’oublie pas la diaspora malienne présente depuis longtemps en France. Elle souffre de la politique injuste et inhumaine d’immigration/expulsion de Valls. Cette communauté est victime de la communication biaisée d’une guerre néo-coloniale présentée comme une guerre de libération.
Le Parti de gauche appelle le peuple malien à se rassembler au sein d’une Conférence nationale souveraine. C’est aux maliens de redéfinir les conditions d’une réelle indépendance par rapport aux impérialismes.
Le Parti de gauche exige du gouvernement français qu’il cesse son aventure militaire le plus rapidement possible, qu’il instaure une liberté de circulation et d’installation des travailleurs migrants dans un cadre pré-défini et qu’il affirme une totale neutralité dans les pourparlers qui doivent s’engager entre toutes les communautés afin de laisser le Mali retrouver l’héritage socialiste de Modibo Keita et reprendre en main son destin.

Mali • Non à la dérive guerrière et néo-coloniale de l’intervention française au Mali

Le Parti de gauche constate que l’intervention militaire française au Mali a largement débordé de ce qui pouvait la justifier, à savoir empêcher une progression des djihadistes vers la capitale Bamako. Le Président Hollande pris d’une fureur guerrière qui lui permet de masquer les reniements de sa politique économique et si peu sociale, aime à se présenter comme le libérateur du Mali en recourant à des stratagèmes médiatiques visant à nous faire croire que l’armée française ne fait que soutenir l’armée malienne dans sa guerre de libération de son territoire. Noam Chomsky dit que la violence en démocratie est la propagande : nous avons la démonstration de cette violence avec les medias français qui ne font que répéter cette propagande gouvernementale sans même être capables de questionner et les chiffres (un coût exorbitant) et les faits (une guerre sans victimes).

Le Président Hollande a le souci de préserver l’approvisionnement en uranium et autres matières premières stratégiques pour la France, il prétend mener une guerre contre le terrorisme alors que sa seule préoccupation est d’installer une présence militaire française permanente à Kidal, la seule ville où les militaires français sont entrés seuls certainement pour préserver les intérêts des indépendantistes Touaregs du MIA et à Tessalit seul aéroport de la région, de façon à s’assurer le contrôle de toute cette riche région sahélienne. Si le Président Hollande justifiait cette guerre par une résistance aux stratégies anglo-saxonnes et des pays du Golfe de créer un Sahélistan islamique et réactionnaire à leur profit, nous pourrions le comprendre. Mais une telle stratégie d’endiguement se retrouverait mise en œuvre dans d’autres zones en conflit, ce qui n’est pas le cas. Il préfère être l’instrument d’une dynamique capitaliste fondée sur l’extractivisme. Sans elle, ni productivisme, ni consumérisme, ni profits.
Le Président Hollande devrait se souvenir qu’il y a 120 ans le corps expéditionnaire français a lui aussi connu des succès immédiats avec la prise rapide de Gao et Tombouctou, déclenché la liesse populaire, pour se faire ensuite tailler en pièces dans le désert au cours des mois qui ont suivi. Il devrait savoir que cette stratégie renforcera la détermination des djihadistes qui seront tentés soit de faire des attentats soit de mener une guérilla en se fondant dans la population et dans le désert ; dans tous les cas les populations locales et les militaires africains et français risquent d’en être les victimes. La situation actuelle à Gao confirme ces craintes.
Pour arriver à ses fins, François Hollande n’hésite pas à rassembler autour de lui tous les tyrans africains auxquels il a soi-disant promis la fin de la Françafrique. Il leur accorde, en fait, la garantie de pouvoir continuer à opprimer leurs peuples contre la promesse d’un soutien sans faille à l’impérialisme français. Là encore les media RFI et France 24 en tête se gardent bien d’expliquer au peuples africains et français les mécaniques de corruption, de dettes, de complicités ploutocratiques de la plupart des dirigeants des pays de la région.
Mais le gouvernement français porte une responsabilité encore plus grande qui serait de provoquer une guerre civile au Mali si jamais il ne jouait pas le rôle qu’il s’est donné sans en demander l’autorisation à l’ONU : apporter la paix et de créer les conditions d’une réconciliation entre les communautés. Le gouvernement français ne peut rester indifférent aux règlements de comptes à caractère raciaux, qu’ils soient le fait de l’armée malienne ou de milices ou des groupes rebelles, puisqu’il est à l’origine de cette situation.

Après avoir organisé le chaos en Lybie et en autorisant le retour des Touaregs lourdement armés présents dans ce pays, non pas au Niger mais au Mali, le gouvernement français a clairement favorisé leur vieux rêve d’un Azawad indépendant et allié de la France. Le gouvernement français en pompier pyromane qu’il est, ne doit plus se tromper d’interlocuteur et continuer à favoriser, comme il l’a fait lors de la création de l’Azawad et certainement bien avant, des groupuscules non représentatifs comme le MNLA. Ces derniers sont responsables de la plupart des viols et des vols perpétrés dans le nord du Mali. Ils sont également responsables de la déroute de l’armée malienne, celle-là même que nous « aidons » maintenant à reconquérir le nord du pays. Ce serait une grave faute que de se servir de certains groupes armés contre d’autres, afin de mieux contrôler le terrain.
Enfin, le gouvernement français, dans sa grande manipulation de l’opinion, n’oublie pas la diaspora malienne présente depuis longtemps en France. Elle souffre de la politique injuste et inhumaine d’immigration/expulsion de Valls. Cette communauté est victime de la communication biaisée d’une guerre néo-coloniale présentée comme une guerre de libération.
Le Parti de gauche appelle le peuple malien à se rassembler au sein d’une Conférence nationale souveraine. C’est aux maliens de redéfinir les conditions d’une réelle indépendance par rapport aux impérialismes.
Le Parti de gauche exige du gouvernement français qu’il cesse son aventure militaire le plus rapidement possible, qu’il instaure une liberté de circulation et d’installation des travailleurs migrants dans un cadre pré-défini et qu’il affirme une totale neutralité dans les pourparlers qui doivent s’engager entre toutes les communautés afin de laisser le Mali retrouver l’héritage socialiste de Modibo Keita et reprendre en main son destin.

Europe • Voie ouverte pour le démantèlement de nos réseaux ferrés !

20 ans d’acharnement libéral, 20 ans de politiques qui ont cassé l’outil ferré français : séparation de l’infrastructure et de l’exploitation, fin des péréquations entre le voyageur et le frêt, ouverture du frêt à la concurrence avec pour conséquences la fermeture des embranchements particuliers, démultiplication des camions sur les routes, privatisation des installations ferroviaires portuaires. Voilà le triste et dur bilan de l’Europe libérale.

Le 30 janvier dernier, la Commission Européenne a adopté le 4ème paquet ferroviaire. Le Parti de Gauche dénonce l’aveuglement idéologique de l’ouverture à la concurrence prévu pour décembre 2019. Celle-ci privilégiera les lignes rentables au détriment du maillage du territoire, remettra en cause l’égalité de traitement, principe fondamental du service public, et la protection sociale des salariés du secteur. Nous dénonçons notamment la séparation intégrale de la gestion
de l’infrastructure et de l’exploitation qui compliquera les conditions de travail et dégradera encore la sécurité sur les lignes en jouant du dumping social et environnemental entre les les compagnies. Ces politiques libérales et anti-écologiques éloignent encore notre service public de l’intérêt général.

A l’opposé de cette logique de l’ouverture à la concurrence à tous prix, le Parti de Gauche propose que ce secteur, dans sa branche frêt comme dans sa branche voyageur, soit la pierre angulaire de la transition écologique. Cela nécessite le développement des coopérations entre réseaux, une tarification juste et une véritable planification pour pouvoir répondre aux enjeux écologiques. Pour cela, le secteur ferroviaire doit être vu comme un outil des politiques publiques d’aménagement du territoire et du transport de marchandises, à l’exact inverse de la vision libérale qui ne prend en compte que le prix et la rentabilité directe du service.

Le Parti de Gauche ne cessera de défendre le service public du rail et sera aux côtés des salariés dans cette lutte écosocialiste.

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