Le Parti de Gauche soutient la mobilisation nationale des psychologues
Le Parti de Gauche s’associe pleinement à la journée de mobilisation des psychologues des fonctions publiques, hospitalières, territoriales et du secteur médico-social.
Nous soutenons leur mouvement de grève et appelons à les rejoindre le 28 mai 2013, partout dans le pays, devant les lieux de rassemblements et manifester avec eux
Leurs revendications concernant la revalorisation de leurs salaires, leurs exigences d’avoir un salaire proportionnel à leur qualification et à leurs responsabilités demeurent une priorité. Les psychologues font les frais de la politique d’austérité, salaires scandaleux, depuis plus de vingt ans, le salaire des psychologues n’a pas été revalorisé dans la fonction publique hospitalière et territoriale, 60 % des psychologues de la FPH sont contractuel-les. L’application de la loi ANT, résorption de la précarité, n’ayant pas été assortie de budgets, inflige précarité et austérité à la majorité d’une profession.
Le PG refuse que les salariés, les professionnels de la santé et de l’action sociale soient une fois de plus pris en otage, d’une politique économique nauséabonde dont les conséquences sur les usagers sont désastreuses.
Mobilisation des sage-femmes
Le Parti de Gauche apporte tout son soutien à la journée d’action et de mobilisation des sages-femmes des Hôpitaux et de la Territoriale. A l’appel des syndicats et associations (CGT, FO, l’UNSA, SUD, l’UNSSF et l’ANSFT) les sages- femmes de toute la France vont manifester le 22 mai 2013.
Le PG s’associe à leurs revendications, à la revalorisation de leurs salaires et la rénovation de leur statut, affranchi de la tutelle des médecins. Leur salaire doit être à hauteur de leurs qualifications, de leurs responsabilités et de leurs études. La logique austéritaire est incompatible avec une politique de santé publique égalitaire et humaine.
En matière de santé ne faisons pas le choix des logiques comptables. Stop aux rémunérations misérables
Rapport sur l’éducation : des comptes de nigaud
En rendant un piètre rapport sur l’éducation, la cour des comptes montre sa manière toute particulière d’appliquer l’austérité : 80.000 suppressions de postes sous Sarkozy « compensés » par 60.000 postes sous Hollande = trop d’enseignants ! Heureusement que son président Didier Migaud n’apprend pas les mathématiques à nos enfants !
Les solfériniens, promoteurs du libéralisme, sont à tous les étages des institutions de la Vème république. Didier Migaud passe ainsi le sel à son ami Peillon en poussant jusqu’au bout la logique de la loi dite de refondation et sous couvert de rapport indépendant en appelle aux mêmes recettes à la demande de la commission européenne et du Medef que sous Sarkozy : le socle, la fin du cadre national et l’attaque contre les spécialités de disciplines.
Le recrutement académique signerait la fin du caractère national de l’éducation alors même que les logiques territoriales sont renforcées et l’autonomie promue comme aux pires moments de la période Chatel.
Pour le Parti de gauche Didier Migaud doit cesser de diviser et d’intoxiquer le peuple avec ses comptes d’apothicaire. La continuité des politiques libérales, ça suffit !
Le Parti de Gauche avec les grévistes du nucléaire
Le Parti de Gauche était présent ce jeudi 23 mai au rassemblement en soutien aux salariées grévistes de la centrale nucléaire de Belleville sur Loire. Ces travailleuses sont en grève pour dénoncer les conditions illégales de sous-traitance dans lesquelles elles sont employées par EDF et demandent leur réintégration à l’entreprise. Une délégation était reçue ce jour par le cabinet de la Ministre de l’Écologie.
Le Parti de Gauche était représenté par son Secrétaire National Éric Coquerel et par Mathieu Agostini, Président de la Commission Écologie. Ils ont soutenu les demandes des salariées. Nous demandons notamment à ce que les cas de cette dizaine de salariés soit rapidement traité par la Ministre Delphine Batho. Nous soutenons également pleinement la demande d’audit de la sous-traitance dans le nucléaire demandée par la délégation de Sud Énergie. Cette question relève de l’intérêt général. Moins que n’importe où, la sous-traitance dans le nucléaire ne peut être tolérée. Leurs conditions de travail, dramatiques, mettent leur santé en péril, et, au-delà, c’est la sûreté des installations qui est mise en danger.
Le Parti de Gauche revendique que la question soit abordée dans le cadre du Débat National sur la Transition Énergétique. Nous demandons à ce que tous les sous-traitants soient réintégrés au sein d’EDF et à ce que les entreprises de l’énergie soient toutes renationalisées au sein d’un Pôle public.
De l’urgence du retour de l’Intérêt général humain dans la réflexion sur l’industrie électronucléaire
A la suite d’une nouvelle grève des sous-traitant-e-s à la centrale nucléaire de Belleville, j’ai été amené, avec mes camarades de la commission écologie du Parti de Gauche, à rédiger un communiqué de soutien. Il m’a semblé utile de prolonger ce communiqué afin de faire un point sur la situation de la sous-traitance dans cette industrie pas comme les autres. Cet article se veut donc instructif, informatif et questionnant. Espérons que cet angle de rédaction ne rebute pas l’internaute et que chacun-e se laisse le temps de la lecture. Ces hommes et ces femmes le méritent.
Au-delà du débat sur la sortie du nucléaire, tronqué dès l’origine de cette industrie née dans le mensonge, l’opacité et les certitudes assénées d’ingénieurs au service d’un lobby surpuissant, il s’avère aujourd’hui qu’un problème malheureusement prévisible prend une ampleur démesurée :
La dégradations des conditions de travail des sous-traitant-e-s de l’industrie électronucléaire.
Le Parti de Gauche a toujours soutenu que nous ne sortirions jamais du nucléaire sans ses travailleuses et travailleurs et encore moins contre elles et eux. Depuis 2009, avec quelques autres forces, et l’appui de films importants (La bombe humaine d’Elsa Fayner, RAS Nucléaire, rien à signaler de Alain de Halleux) nous attirons l’attention sur les employé-e-s du nucléaire, et plus particulièrement des sous-traitant-e-s, et sur les conséquences des conditions de travail qu’ils/elles subissent sur leur propre santé et sur la sécurité des centrales donc des populations.
Un projet de dilution parfaitement organisé
A partir du milieu des années 90, le secteur du nucléaire a vu son activité de plus en plus livrée à la sous-traitance pour répondre aux exigences des directives européennes d’ouverture à la « concurrence libre et non faussée » des services publics et pour accroître les profits des nouveaux actionnaires. Ils sont aujourd’hui 43 000 salarié-e-s de la sous-traitance (environ 20 000 chez EDF). Cette méthode consiste à sortir les personnels du statut unique qui protège les travailleurs et travailleuses et les soumettre à des conditions insupportables de sécurité, de salaires, de précarité, de conditions de travail, de soumission, tout en les maintenant dans le silence et l’obscurité.
81 % de la maintenance du parc nucléaire est aujourd’hui confiée à la sous-traitance. Dans les années à venir 61 % de personnel statutaire d’EDF va partir à la retraite sans qu’un véritable plan de remplacement et de formation sérieux n’ait été prévu, et en même temps va être lancé le « Grand Carénage »1 qui va, de 2015 à 2022, engager de très grands travaux sur tous les sites français. Il va falloir multiplier au moins par 4 le personnel sous-traitant. En voyant ce qui se passe à Flamanville, nous pouvons légitimement penser qu’une grande partie des sous-traitant-e-s que nécessitera cette mutation viendra d’Europe de l’Est et nous pouvons nous inquiéter du dumping social que cela va créer2 et des conditions d’accueil sur les sites qui passeront de 2 500 à 10 000 nomades.
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Documentaire • Les bombes à retardement du nucléaire
Avec 19 centrales et 58 réacteurs nucléaires, la France peut revendiquer le titre de pays le plus nucléarisé du monde par rapport au nombre d’habitants. Une performance après Tchernobyl et Fukushima que l’on peut ne pas nous envier. D’autant qu’aux dangers des centrales en activité s’ajoutent ceux suscités par l’arrêt des plus anciennes. Avec « Centrales nucléaires, démantèlement impossible ? » (diffusion sur Arte ce soir à 20.50*), le documentariste Bernard Nicolas fait le point sur ces opérations qui s’avèrent loin d’être anodines. Son doc nous montre comment la France, les États-Unis et l’Allemagne tentent d’en résoudre les problèmes.
Ces centrales ont été construites et mises en service sans que l’on sache très bien comment on allait procéder à leur démontage. L’heure venue, tout en assurant le contraire, les compagnies gestionnaires ont dû apprendre sur le tas. Sans beaucoup de précautions, comme dans le Maine aux États-Unis où l’on a dynamité, comme n’importe quel immeuble d’habitations, la partie la moins radio-active d’une installation en ensevelissant sous les poussières produites un public convié au spectacle. Ou bien en progressant par étapes de démontage, du moins au plus contaminé, comme en Europe. Moins radical, mais plus lent : la centrale de Brennilis en Bretagne est en phase de démantèlement depuis 1997. Combien de temps faudra-t-il pour en venir à bout ? Entre 30 et 60 ans, selon les problèmes rencontrés, suggère un intervenant.
Quoi qu’il en soit, la rapidité ou non du démantèlement ne résout pas le problème résultant de la déconstruction. Que faire de toutes les parties contaminées de ces installations ? Les solutions en matière de déchets nucléaires sont allées du pittoresque au pas d’idées du tout. Certains, qui avaient peut-être trop lu Jules Vernes, ont envisagé de les expédier à la jonction des plaques tectoniques, dont le mouvement les pousserait vers le centre de la Terre, dans le magma. Beau scénario de BD, mais la réalité a été plus prosaïque. Les Français se sont contentés, dans les années 60, d’immerger dans la Manche des barils de déchets noyés dans du béton. Les Allemands ont jeté une partie des leurs dans une ancienne mine de sel à 500 mètres sous terre. Malencontreusement, une montagne toute proche dont on s’est aperçu depuis qu’elle bougeait de 10 millimètres par an a fissuré la décharge saline que l’on tente désormais de colmater, tout provisoirement, avec des injections de béton. Quant aux États-Unis, ils ont choisi la simplicité. Dans le Maine, sont entreposés à ciel ouvert 64 barils de 100 tonnes de déchets radio-actifs en attendant, 20, 50, 100 ans ou plus selon la direction. Personne ne sait.
Certes, les projets de stockage de ces déchets ne sont pas tous aussi bricolés. Mais ils relèvent unanimement de la tactique des miettes sous le tapis. Et que peut-on faire d’autre avec une dangerosité qui se mesure en centaines de milliers d’années. Aussi s’élaborent les projets d’autres enfouissements, comme à Konrad, en Allemagne, au nom du respect « des générations futures ». Une ancienne mine de fer accueillera à 1000 m de profondeur les déchets avec la certitude ou du moins l’espérance que l’environnement géologique restera stable durant 300 000 ans… Tout cela coûte cher : pas moins de 18 milliards d’euros, dit-on, pour démanteler les 58 réacteurs français. En réalité, une fourchette de 120 à 170 milliards suggère des esprits critiques. Cet écart fait craindre, d’autant plus dans la frénésie libérale d’aujourd’hui, la tentation d’économies qui pourrait être lourdes de conséquences.
Démanteler une centrale nécessite un transfert de savoir-faire, les connaissances des lieux et des méthodes d’exploitation. L’opération implique en principe la pérennité d’une grande partie du personnel, sa formation et sa protection. Or selon un représentant de la CGT, il y aurait dans le secteur du démantèlement 4 ou 5 strates de sous-traitance qui font écran à des pratiques fiables et éprouvées et à la reconnaissance du travail véritable de ces ouvriers. « Il y a quelques années, explique le syndicaliste, la convention collective majoritaire des entreprises sous-traitante était celle de la métallurgie. Aujourd’hui, c’est celle du nettoyage… » Derrière l’évident mépris pour ces travailleurs de première ligne transparaît ici la véritable inconscience des responsables de la filière à l’égard de du danger du nucléaire. Le déni des difficultés de sortie de ce piège mortel plaide d’autant plus pour son urgence.
* Le documentaire est visible en replay sur Internet (site Arte TV) dans la semaine qui suit sa diffusion soit jusqu’au lundi 27 inclus.
Non au lundi de corvée !
Ce lundi 20 mai des millions de salariés viennent une nouvelle fois de travailler sans toucher de salaire.
Il est urgent de mettre un terme à ce système digne d’un autre temps. Cela devrait être chose facile pour l’actuel gouvernement puisque dans le cadre du débat portant sur la mise en place de la journée de solidarité, Jean Marc Ayrault, alors président du groupe PS à l’Assemblée, déclarait lors de la séance du mercredi 16 juin 2004 à l’attention du gouvernement de l’époque : « Vous demandez aux Français de travailler une journée sans être payés rétablissant en quelque sorte la corvée ».
Comme sur tant de sujets, ce dernier semble aujourd’hui atteint d’amnésie.
Londres • Manifestation de soutien au NHS
Le National Health Service (équivalent de notre Sécurité sociale) est en péril. l’emblème historique du service public britannique est volontairement saigné par les financiers.
Une manifestation de soutien au NHS a été organisée le samedi 18 mars à Londres par une coalition de personnel hospitaliers, résidents concernés, partis politiques, syndicats et associations de santé publique. Ils se sont réunis pour sonner l’alarme: les plans du gouvernement actuel du Royaume-Uni (coalition Tories / LibDem) constituent la plus grosse menace aux services de santé publique depuis au moins une génération: fermeture programmée d’hôpitaux « non rentables », disparition de places dans des maternités et cliniques locales, multiplication des partenariats public-privé qui ruinent les hôpitaux le budget de l’état et des municipalités locales, et abandonnent le service public.
Le Parti de Gauche de Londres participait a cette manifestation, en compagnie de nos partenaires locaux (Green Party, Coalition of Resistance, Left Unity, syndicats, etc.)
Quelques photos de l’événement, qui a réuni environ 5000 personnes:
https://plus.google.com/photos/103368051067106817020/albums/5879344054483726289
Exemple londonnien:
Les nouveaux hôpitaux de Woolwich et de Farnborough (grande banlieue) ont coûté 210 millions de livres. Le consortium qui a emporté le marché inclut Barclays Private Equity et d’autres grosses machines à fric. Le gang se nomme Private Finance Initiative (PFI). PFI est une machine à ruiner le NHS pour mieux le privatiser. Le NHS les a déja payé à hauteur de 535 millions de livres en intérêts, soit plus du double du cout de construction des hôpitaux sus-cités. Le contrat s’étend jusqu’à 2032 ; le total des paiements perçus par PFI s’élèvera alors à 2,5 milliards!!! (environ 3 milliards d’euros)
Ces paiements d’intérêts faramineux (60 millions de livres cette année) ont ruiné le NHS pour Greenwich, Bromley et Bexley (des municipalités londoniennes). C’est le prétexte utilisé pour fermer aujourd’hui le service des urgences de Lewisham (sud de Londres) et pour liquider d’autres parties du NHS.
Construction du ministère de la Défense • Le PG avait vu juste
Le Canard enchaîné a cette semaine dévoilé les grandes lignes d’un rapport interne au Ministère de la Défense confirmant que le groupe Bouygues a été favorisé, via des fuites sur l’appel d’offre, pour remporter le juteux marché de la construction du nouveau ministère de la Défense.
Pire, le ministre de la Défense Gérard Longuet aurait tout fait pour bloquer les enquêtes internes à ce sujet, allant jusqu’à faire pression sur des hauts fonctionnaires.
Sous réserve que ces faits graves soient confirmés par la justice, M. Le Drian doit en tirer les conclusions en annulant ce contrat. La suite logique devrait être de dénoncer la méthode inacceptable du Partenariat Public Privé pour la construction de ce nouveau ministère, ou de toute autre infrastructure publique.
Pour rappel le PG avait, dès la passation du contrat, dénoncé les conditions de construction de ce nouveau ministère. Voici le communiqué publié à l’époque:
Nouveau ministère de la défense : nouveau cadeau aux riches amis du président !
Mardi, 07 Juin 2011
Mardi 31 mai, dans l’indifférence générale du système médiatique français, le ministre de la défense Gérard Longuet a signé un contrat de partenariat public privé (PPP) pour la construction du nouveau ministère de la Défense à Balard. Et pas avec n’importe quelles entreprises ! Avec un consortium mené par Bouygues et un pool bancaire composé de Natixis, Dexia, la Société Générale et BBVA. Rien que ça !
Au prétexte de « réaliser des économies » et d’obtenir de « meilleurs résultats », ce partenariat représente en fait un nouveau triomphe des intérêts du capital et de leurs représentants au sommet de l’Etat. Loin de permettre des économies, il coûtera à long terme très cher aux finances publiques, et partant aux contribuables.
Avec un total évalué à 3,5 milliards d’euros répartis entre un investissement initial de 720 millions et d’exorbitants loyers annuels de 150 millions qui seront versés par l’Etat pendant 27 ans, la construction et la maintenance du ministère constituent une véritable manne pour les riches amis du président.
Dénoncée à plusieurs reprises par l’ordre des architectes, cette stratégie est une vraie bombe à retardement. Elle permettra à quelques grands groupes de se goinfrer pendant des dizaines d’années sur le dos du contribuable, voué à payer la dette engendrée des années durant.
Pire, les conditions de direction des travaux laissent présager d’un alourdissement croissant de la facture. Au nom des contraintes immédiates de gestion, la maîtrise d’ouvrage publique, garante de l’intérêt public et de la bonne exécution des ouvrages, va en effet voir ses prérogatives rognées et transférées au secteur privé. Autant de nouvelles dépenses en perspective.
Bref, comme l’a récemment dénoncé le trésorier du Conseil national des architectes dans le journal Les Echos , le gouvernement et quelques technocrates néolibéraux démantèlent volontairement les pouvoirs de l’Etat dans cette affaire. Avec toutes les conséquences que cela peut supposer (possible non conformité du nouveau ministère aux normes techniques, financières, juridiques, et in fine mise en cause de sa fonctionnalité).
Le Parti de Gauche dénonce la mise en coupe réglée de la richesse nationale par ceux qui, lorsqu’il s’agit de rogner sur les dépenses de santé ou d’éducation, ne cessent d’agiter l’épouvantail de la dette. Il dénonce les cadeaux faits à quelques grands groupes capitalistes sur le dos d’une défense nationale déjà mise à mal par un alignement atlantiste sans précédent.
Retour des Glières : Construire un nouveau CNR en intégrant la dimension écologique, une lecture contemporaine des Jours Heureux
J’étais invitée au rassemblement annuel des « Citoyens et Résistants d’hier et d’aujourd’hui » au plateau des Glières les 18 et 19 mai derniers. Des années que je crevais d’envie d’y aller.
Et je n’ai pas été déçue. Diable, ce fut riche… Le dimanche matin, nous nous sommes retrouvés avec mes camarades élus FDG de Rhône Alpes sur le plateau des Glières sous une averse de neige fondue pour écouter, transis sous nos cirés mais émus, les témoignages venus de Notre Dame des Landes, d’Olivier Leberquier des Fralib et des résistants d’hier, très virulents sur la politique actuelle.
Tous ont dénoncé les promesses non tenues du Président Hollande, fustigeant notamment la politique menée par le Ministre Valls vis à vis des Roms, et rappelant la disparition du terme de « race » votée tout récemment grâce aux parlementaires du Front de Gauche.
La veille, sur le lieu des débats dans le village de Thorens Glières, j’avais déjà eu le plaisir de retrouver sous les chapiteaux Alexis Corbière avec mes camarades du PG, pour certains venus du Rhône, mais aussi des camarades de lutte comme Daniel Ibanez, du collectif d’opposants au Lyon-Turin.
Plaisir également de retrouver Aurélien Bernier avec qui nous n’avons pas manqué d’échanger sur les questions européennes et son prochain bouquin, et de faire la connaissance autour d’un repas de Michel Warschawski, venu directement d’Israël.
Avec cette figure du combat militant et pacifiste de la gauche israélienne, nous avons pu échanger sur la délégation du PG en Palestine à laquelle j’avais participé et sur les élections en cours dans la 8e circonscription des français de l’étranger pour laquelle j’étais à Rome il y a quelques jours, et qui englobe également Israël. Des moments fugaces mais précieux.
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