Loi d’orientation Peillon • De la carte scolaire à l’école à la carte

Pour les solferiniens, rétablir la carte scolaire, c’est l’enterrer !

Françoise Cartron, sénatrice PS rapporteuse de la loi d’orientation, a ainsi déposé un article prévoyant d’instaurer « des secteurs comprenant deux ou trois collèges » et laissant aux collectivités territoriales le choix du mode d’affectation des élèves. Il est même préconisé une « mise en place de voeux » par les parents pour les établissements…

Sous couvert de remise en place d’une carte scolaire, les solferiniens servent l’école à la carte et instillent le venin de la concurrence ’libre et non faussée’ entre établissements et entre élèves. La mixité sociale espérée sera dans les faits balayée.

Avec la mise en place de ’pools’ d’établissements pour carte scolaire, les collèges vont devoir rivaliser pour se vendre sur le ’marché’ éducatif pour séduire les parents et devront obéir consciencieusement aux projets d’établissements guidés par les conseils généraux pour avoir une bonne cote !

À quelques jours du vote de la Loi, c’est un très mauvais signal qui est donné aux défenseurs de l’école républicaine. Le Parti de Gauche ne saurait entériner au travers d’une loi tout ce que la communauté éducative a combattu dans la loi Fillon et sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

La politique de Valls a coûté la vie à deux femmes et un enfant !

Comment est-il possible qu’en France, on puisse encore mourir dans un incendie parce que condamné à vivre dans des conditions les plus précaires, sans électricité ? Au cours de la nuit du 12 au 13 mai, c’est deux femmes et un enfant qui ont perdu la vie dans l’incendie qui a dévasté le bâtiment désaffecté dans lequel plusieurs familles Roms étaient installées.

Pour le Parti de Gauche, le Ministre de l’intérieur est directement responsable de ces 3 décès.

Après avoir été chassées de plusieurs implantations, les 190 personnes qui occupaient ces locaux depuis le mois d’octobre n’avaient pas d’autres choix, aucune autre solution d’habitat ne leur ayant été faite ! Pourtant la loi est claire et stipule bien que l’Etat a l’obligation d’assurer un hébergement d’urgence à toute personne sans abri.

Pour seule réponse à ce drame, Valls a réaffirmé sa volonté de poursuivre la chasse aux Roms et il a commencé dès aujourd’hui en expulsant une trentaine de Roms de Saint-Priest dans la banlieue lyonnaise. Mais qui peut ignorer que ces familles n’auront d’autres choix que de squatters d’autres lieux encore plus précaires et mettant encore plus leur vie en danger? Cette politique discriminatoire de Valls est criminelle et illégale ! Ce n’est pas les occupants des bidonvilles qu’il faut expulser, mais le droit au logement pour toutes et tous qu’il faut respecter, familles Roms comprises ! La France a largement les moyens de reloger tous les occupants des bidonvilles.

Ce gouvernement est incapable d’éradiquer la misère, car cela nécessite de sortir de l’austérité et de s’attaquer à la finance. Il leur est plus facile de faire la chasse aux pauvres ! Valls et le gouvernement poursuivent la politique xénophobe de Sarkozy en discriminant une catégorie de la population en fonction de ses origines, les Roms. Ils défigurent la République ! Malgré la circulaire du 26 août 2012, le gouvernement a accéléré les expulsions-destructions de bidonvilles et squats. Au cours du premier trimestre de l’année, plus de 4000 personnes, dont de nombreux enfants, ont été expulsées de leur lieu de vie sans qu’aucune proposition d’habitat ne leur soit proposée, les condamnant à encore plus de précarité.

Le Parti de Gauche présente ses sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes et affirme de nouveau son soutien aux populations Roms.

Le Parti de Gauche participera au rassemblement du 25 mai à Paris. Il exige du gouvernement :

– La fin des mesures transitoires à l’encontre des ressortissants européens Roms et que cessent les politiques européennes discriminatoires à leur encontre

– Le respect du droit au logement pour toutes et tous et l’organisation de tables rondes régionales pour garantir dans les faits l’accès aux droits commun des familles Roms (logement, santé, scolarisation, etc.)

Hollande fait entrer la France en récession

L’INSEE vient d’annoncer un recul de 0,2% du PIB de la France au premier trimestre, après une contraction d’ampleur similaire au dernier trimestre 2012. Nous sommes donc officiellement entrés en récession. La faute en revient à François Hollande : sa politique d’austérité, mélange explosif de coupes dans les dépenses publiques, de dérèglementation du marché du travail et de soumission à la finance, nous a plongé dans le désastre. Le peuple français en paye le prix : pour la première fois depuis 1984, le pouvoir d’achat des Français est en baisse (-0,9% en 2012).

Il est temps de changer de cap. La France n’est pas condamnée à la récession. Il faut d’urgence une majorité alternative à l’austérité. Elle mettra en œuvre une politique de relance écologiquement soutenable de l’activité et de partage des richesses. Elle se concrétisera notamment par une augmentation de la demande basée sur des investissements massifs dans l’économie réelle et la transition écologique, la création d’un pôle public bancaire, une hausse générale des salaires et des pensions, la création de centaines de milliers d’emplois publics et privés et l’abolition du précariat. La France en a les moyens, il suffit de les mettre en œuvre.

Hollande fait entrer la France en récession

L’INSEE vient d’annoncer un recul de 0,2% du PIB de la France au premier trimestre, après une contraction d’ampleur similaire au dernier trimestre 2012. Nous sommes donc officiellement entrés en récession. La faute en revient à François Hollande : sa politique d’austérité, mélange explosif de coupes dans les dépenses publiques, de dérèglementation du marché du travail et de soumission à la finance, nous a plongé dans le désastre. Le peuple français en paye le prix : pour la première fois depuis 1984, le pouvoir d’achat des Français est en baisse (-0,9% en 2012).

Il est temps de changer de cap. La France n’est pas condamnée à la récession. Il faut d’urgence une majorité alternative à l’austérité. Elle mettra en œuvre une politique de relance écologiquement soutenable de l’activité et de partage des richesses. Elle se concrétisera notamment par une augmentation de la demande basée sur des investissements massifs dans l’économie réelle et la transition écologique, la création d’un pôle public bancaire, une hausse générale des salaires et des pensions, la création de centaines de milliers d’emplois publics et privés et l’abolition du précariat. La France en a les moyens, il suffit de les mettre en œuvre.

Hollande fait entrer la France en récession

L’INSEE vient d’annoncer un recul de 0,2% du PIB de la France au premier trimestre, après une contraction d’ampleur similaire au dernier trimestre 2012. Nous sommes donc officiellement entrés en récession. La faute en revient à François Hollande : sa politique d’austérité, mélange explosif de coupes dans les dépenses publiques, de dérèglementation du marché du travail et de soumission à la finance, nous a plongés dans le désastre. Le peuple français en paye le prix : pour la première fois depuis 1984, le pouvoir d’achat des Français est en baisse (-0,9% en 2012).

Il est temps de changer de cap. La France n’est pas condamnée à la récession. Il faut d’urgence une majorité alternative à l’austérité. Elle mettra en œuvre une politique de relance écologiquement soutenable de l’activité et de partage des richesses. Elle se concrétisera notamment par une augmentation de la demande basée sur des investissements massifs dans l’économie réelle et la transition écologique, la création d’un pôle public bancaire, une hausse générale des salaires et des pensions, la création de centaines de milliers d’emplois publics et privés et l’abolition du précariat. La France en a les moyens, il suffit de les mettre en œuvre.

Récession : le désastre social est assuré

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La France entre en récession. Le chômage va donc exploser. Le désastre social est assuré.

L’obstination de François Hollande et de son gouvernement, tétanisés par la peur de Mme Merkel et des bureaucrates de la Commission européenne met notre pays en grand danger.

Président, changez de cap pendant qu’il en est encore temps !

Crédit photo C.RUSSEIL/FTV

Cérémonie pour la mémoire de l’esclavage • Des militants invités, refoulés, arrêtés, poursuivis… l’inacceptable

Vendredi 10 mai dernier se déroulait dans les Jardins du Luxembourg à Paris, une cérémonie officielle pour la mémoire de l’esclavage. Plusieurs membres actifs d’associations de défense de cette mémoire, dont certains engagés de façon officielle dans la réflexion sur les réparations possibles, étaient invités comme chaque année par le Ministère de l’Outre-mer. Trois de ces invités, dont Almamy Kanouté et Franco Lollia, ont été empêchés d’approcher du lieu de la commémoration par les forces de Police. Ce, sans raison dite. Ils étaient pourtant détenteurs d’invitations officielles. Un incident du même ordre s’était déroulé lors de la même cérémonie en 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy. La majorité politique ayant changé, il paraissait impensable à tous qu’un tel accueil soit à nouveau réservé.

Le Parti de Gauche proteste contre leur placement en garde à vue et les poursuites annoncées pour violences alors qu’ils ont été emmenés menottés et qu’aucun témoin ne confirme ces faits, au contraire.

Education et féminisme • Pour sortir du précariat, des qualifications, pas de l’entrepreneuriat !

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Crédit photo photosdegauche.fr (stef.burlot)

Ce lundi 13 mai, Najat Vallaud Belkacem, en bonne disciple de François Hollande, s’est rendue dans un lycée de la Seine Saint Denis pour y prôner le fameux esprit d’entreprise et lancer la semaine de sensibilisation à l’entrepreneuriat féminin.

Elle applique donc méthodiquement les consignes données par le président et continue de donner des gages aux chefs d’entreprises en leur ouvrant grands les portes de nos établissements scolaires puisqu’il s’agit de promouvoir 120 chefs d’entreprises femmes dans 5 régions différentes.

La Ministre des droits des femmes s’en va donc en tournée pour expliquer aux jeunes filles et femmes des lycées que leurs droits c’est le « droit d’entreprendre », le droit de devenir elles aussi des prédatrices dans le système. Les femmes ne pourraient être le prétexte à faire valider une ligne politique ! Etre une femme n’est pas la garantie absolue de justification. Sinon quoi de mieux que d’inviter en grande pompe Mme Parisot afin qu’elle explique aux élèves de notre pays sa conception du travail. Dictant déjà sa politique au gouvernement, elle pourrait ainsi le faire directement aux élèves !

Madame Vallaud Belkacem serait plus inspirée de défendre les droits des femmes en combattant toutes les mesures accroissant la précarité dans notre pays, en refusant une énième réforme des retraites, en s’opposant aux préconisations du Haut conseil des familles… Pour prôner aussi à l’intérieur d’un établissement scolaire les principes de liberté, d’égalité et de fraternité qui sont les vecteurs de l’émancipation de toutes et tous.

Le 9 juin prochain, soyons nombreux et nombreuses dans les marches des femmes contre l’austérité et pour en appeler aussi à la nécessaire 6ème République !

LE PS : un coup à droite, un coup aux oubliettes

Le Parti de Gauche dénonce la collusion entre la quasi totalité des sénateurs PS et l’UDI avec la complicité passive de l’UMP. Ensemble, ils viennent de permettre l’adoption de l’ANI au Sénat. Voilà à quoi sert la stratégie d’union nationale pour le gouvernement : faire passer des projets dignes de la droite pour satisfaire le MEDEF. Ce très mauvais coup porté aux travailleurs et à notre pays jette l’indignité sur ceux qui l’ont ordonné et permis, le Président de la République en tête.

Et lorsque sa base rue trop dans les brancards, le PS, pour cacher ses divisions, utilise la bonne vieille méthode parlementaire du renvoi en commission. C’est ce qu’il vient de décider au sujet de la proposition de loi sur l’amnistie sociale portée par le FDG en espérant ainsi que la poussière de l’oubli recouvrira cette exigence de justice sociale pour les travailleurs.

Sous le gouvernement Ayrault, le pire est toujours à venir puisque ce sont maintenant les retraites qui sont dans sa ligne de mire. Plus que jamais il convient de préparer la mobilisation contre cette politique de désespérance

Prochaine étape de la mobilisation : jeudi 16 mai à 12 heures devant l’Assemblée nationale afin de soutenir la loi d’amnistie sociale.

Accord « Made in Medef » : un recul historique des droits des travailleurs

L’accord « made in Medef » sur l’emploi vient d’être adopté au Sénat avec l’aide de la droite comme à l’Assemblée et contre le Front de Gauche et une fraction du PS et d’Europe Ecologie les Verts.

C’est un évènement considérable. Pour la première fois un gouvernement qui se réclame de la gauche fait reculer les droits des travailleurs en France. C’est un jour triste de notre histoire.

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