Tract Travail du dimanche

Tract Travail du dimanche

Non monsieur Ravier, on ne peut pas rire de tout !

Monsieur Ravier, invité cher Thierry Ardisson, alors qu’il était interrogé sur la légalisation du canabis, a cru bon de comparer cela à un viol. Il s’est donc permis de dire : on a qu’à aussi légaliser le viol.

« Le viol n’est qu’un rapport amoureux qu’une des 2 partie souhaite. La 2éme pourrait faire un effort. »

Il y a là une attaque évidente du droit essentiel des femmes à disposer de leur corps ! Alors quoi, le viol serait une simple et banale affaire. On aurait donc le droit de faire subir aux femmes ce qu’on souhaite pour cause de sentiment amoureux, d’envie ou de frustration.

Le FN, qui depuis qu’il a à sa tête une femme, drague le vote des femmes, nous rappelle ces jours-ci qu’il est un parti profondément machiste qui considère que la femme est soit une mère et épouse, soit une dévergondée, qui hors de la tutelle de l’homme pourrait être considérée comme un objet, parfois récalcitrant.

Le FN n’est pas du côté des femmes ! Ces dernières semaines, deux de nos camarades ont reçu sur les réseaux sociaux des menaces de viols de plus violents. Quand Stéphane Ravier, leader du FN à Marseille, fait de telles sorties, nous ne pouvons qui voir une incitation au viol des plus scandaleuses.

Ses propos doivent être sanctionnés par la justice de la République qui ne doit pas faillir.

Le Parti de Gauche à Alternatiba !

Alternatiba

Après la calamiteuse conférence environnementale du gouvernement et les inquiétantes conclusions du dernier rapport du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), nous saluons chaleureusement l’initiative de plus de quarante organisations syndicales, associatives et environnementales d’organiser l’événement de la rentrée sur le terrain des alternatives et du climat.

Alternatiba prendra la forme d’un « village de transition vers le monde de demain » installé en plein Bayonne ce week end. Cette université populaire géante à ciel ouvert se fixe comme objectif de démontrer que l’alternative est possible, ici et maintenant !

10.000 personnes sont attendues à ce qui pourrait bien marquer l’An 01 de la convergence sociale et environnementale pour une véritable alternative.

Le Parti de Gauche appelle tous ses militants à soutenir cette initiative et à y participer.

Il y sera représenté par sa Secrétaire nationale à l’écosocialisme Corinne Morel Darleux qui débattra le dimanche 6 octobre à 14h avec Pierre Larrouturou du Collectif Roosevelt et Marc Soubitez représentant syndical de l’usine Bosch Vénissieux, dans un débat animé par Jade Lindgaard de Mediapart : « Face à la crise sociale et écologique, quels changements dans l’économie et la société ? ».

Ce débat sera filmé et retransmis sur Libération.fr

Plantu : dans le genre salopard, on ne fait pas mieux!

plantu

                                                                   Extrait de la une du « Monde », daté du 1er octobre 2013. 
Hier, dans un dessin paru dans « Le Monde », le dessinateur Plantu a fait un bond supplémentaire dans l’abject mépris contre les syndicalistes, notamment en ciblant ceux de la CGT.

Qui est-il donc, cet illustrateur-mysogine (on remarquera que dans son dessin ce sont deux hommes qui menacent pour l’un une petite fille, pour l’autre une jeune femme !), qui ose renvoyer dos à dos extrémisme et syndicalisme tout comme il l’avait précédemment fait en comparant Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen?

Aujourd’hui, nous pensons à toutes celles et ceux qui comme nous, se sentent agressé-e-s par cet amalgame, à ceux qui résistent quotidiennement contre les réformes injustes mis en place par les gouvernements successifs. Réformes qui vont à l’encontre de l’intérêt général. Les syndicalistes qui défendent une juste répartition des richesses, qui se battent contre les capitalistes qui ferment à tour de bras des entreprises pourtant viables, qui dénoncent l’ANI (accord qui détruit des acquis obtenus de haute lutte par le CNR), qui luttent contre la réforme des retraites annoncée par le gouvernement Ayrault, etc… Des syndicalistes qui, comme tout militant, se sont engagés pour construire un monde meilleur.

Dans ce dessin, Plantu méprise d’une manière insupportable ceux qui luttent pour le maintien des droits du travail, notamment le droit au repos du dimanche ou le refus du travail de nuit, pour le droit de pouvoir passer du temps en famille, pour le droit de bien vivre. Il dessine aussi un parallèle inacceptable entre intégristes et syndicalistes dénoncés tous deux comme oppresseurs des femmes, caissière le dimanche à Castorama étant semble-t-il le sumum de l’émancipation féminine version Plantu.

Plantu, bénéficiaire du prix « Doha Capitale Culturelle Arabe » (10 000 euros), qu’il a reçu des mains de l’ambassadeur du Qatar, pays promoteur bien connu des droits de la femme, s’était déjà illustré plusieurs fois dans la bassesse la plus abjecte. Aujourd’hui, il dépasse les limites en surfant sur le thème de l’ennemi intérieur. Il fait le sale travail du Front National : les intégristes et les syndicalistes sont mis dans le même sac. Pitoyable pantin au service de la haine.

Le Parti de Gauche dénonce la violence et l’agression de ce dessin et se tient résolument aux côtés des syndicalistes qui se battent pour l’intérêt de tous les salariés.

Plantu : dans le genre salopard, on ne fait pas mieux!

plantu

                                                                   Extrait de la une du « Monde », daté du 1er octobre 2013. 
Hier, dans un dessin paru dans « Le Monde », le dessinateur Plantu a fait un bond supplémentaire dans l’abject mépris contre les syndicalistes, notamment en ciblant ceux de la CGT.

Qui est-il donc, cet illustrateur-mysogine (on remarquera que dans son dessin ce sont deux hommes qui menacent pour l’un une petite fille, pour l’autre une jeune femme !), qui ose renvoyer dos à dos extrémisme et syndicalisme tout comme il l’avait précédemment fait en comparant Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen?

Aujourd’hui, nous pensons à toutes celles et ceux qui comme nous, se sentent agressé-e-s par cet amalgame, à ceux qui résistent quotidiennement contre les réformes injustes mis en place par les gouvernements successifs. Réformes qui vont à l’encontre de l’intérêt général. Les syndicalistes qui défendent une juste répartition des richesses, qui se battent contre les capitalistes qui ferment à tour de bras des entreprises pourtant viables, qui dénoncent l’ANI (accord qui détruit des acquis obtenus de haute lutte par le CNR), qui luttent contre la réforme des retraites annoncée par le gouvernement Ayrault, etc… Des syndicalistes qui, comme tout militant, se sont engagés pour construire un monde meilleur.

Dans ce dessin, Plantu méprise d’une manière insupportable ceux qui luttent pour le maintien des droits du travail, notamment le droit au repos du dimanche ou le refus du travail de nuit, pour le droit de pouvoir passer du temps en famille, pour le droit de bien vivre. Il dessine aussi un parallèle inacceptable entre intégristes et syndicalistes dénoncés tous deux comme oppresseurs des femmes, caissière le dimanche à Castorama étant semble-t-il le sumum de l’émancipation féminine version Plantu.

Plantu, bénéficiaire du prix « Doha Capitale Culturelle Arabe » (10 000 euros), qu’il a reçu des mains de l’ambassadeur du Qatar, pays promoteur bien connu des droits de la femme, s’était déjà illustré plusieurs fois dans la bassesse la plus abjecte. Aujourd’hui, il dépasse les limites en surfant sur le thème de l’ennemi intérieur. Il fait le sale travail du Front National : les intégristes et les syndicalistes sont mis dans le même sac. Pitoyable pantin au service de la haine.

Le Parti de Gauche dénonce la violence et l’agression de ce dessin et se tient résolument aux côtés des syndicalistes qui se battent pour l’intérêt de tous les salariés.

Hollande, menteur aux ordres de Bruxelles

Pour nos retraites

Dans le document qui retrace la « stratégie de politique économique de la France », envoyé ce matin à Bruxelles conformément à la méthode imposée par les procédures antidémocratiques de l’Union Européenne au détriment de la souveraineté budgétaire, le président de la République reconnaît que l’âge de départ à la retraite – effectif, mais pas légal – va faire un bond suite à l’allongement à 43 annuités de la durée de cotisation en 2035.

« A terme un assuré qui débute sa carrière à 23 ans (c’est la moyenne en France) ne pourra partir à la retraite au taux plein qu’à partir de 66 ans », est-il écrit noir sur blanc page 21.

Ce gouvernement ose dire qu’il refuse de repousser l’âge légal de départ en retraite à 65 ans. En réalité, il fait pire, car l’âge réel de départ en retraite sera au delà des 65 ans au nom du « critère déterminant au regard de la soutenabilité des finances publiques ».

L’hypocrisie de François Hollande est une insulte à tous les salariés. Ses petits arrangements bruxellois dans le dos des travailleurs montrent combien il a peur des réactions populaires. Et il a raison car s’il croit qu’il peut faire faire ses coups en douce sans que les travailleurs s’en rendent compte, il se trompe.

La colère populaire sera la juste réponse à ses mensonges que le Parti de Gauche va se charger de faire connaître.

Martine Billard, Co-présidente du Parti de Gauche

De la feuille de chou au blog politique

blog_syd_nath.jpg

La force du blog réside dans sa simplicité. Il faut 5 minutes pour le créer. Il ne nécessite aucune connaissance informatique particulière pour le gérer. Il n’existe aucun filtre entre vous et vos lecteurs. Il n’existe aucune interprétation, aucune déformation, aucune instrumentalisation entre l’auteur et le lecteur.
Les citoyens se remettent ainsi à écrire, à lire, parce qu’ils comprennent qu’aucun censeur leur expliquera quoi écrire, quoi comprendre. Bloguer ? Un jeu de citoyens d’un nouveau genre que beaucoup « d’experts » n’apprécient pas de voir mis entre de si nombreux claviers, entre de si nombreux écrans !
Il ne s’agit finalement que de la continuité historique avec les feuilles de choux qui ont accompagné l’implication populaire dans les tous les processus révolutionnaires.

Sydné Zana est rédacteur d’agauchepourdevrai.fr depuis novembre 2011. Initiateur du réseau des blogueurs pour la 6e République – les blogs 6.0 –, il est socio-démographe de formation et psychanalyste.
Nathanaël Uhl est consultant en communication publique et politique, rédacteur de lecridupeuple.org, il est un des fondateurs du réseau des blogueurs pour la 6e République.

http://www.graffic.fr/politique-a-gauche/105-de-la-feuille-de-chou-au-blog-politique-9782364880627.html

PSA • Syndicalistes en grève de la faim

PSA_Greve_Faim3.jpg Depuis le 18 septembre 2013, 7 syndicalistes Sud Auto de PSA Poissy (Yvelines) mènent une grève de la faim devant les grilles du pole tertiaire située au centre de la ville de Poissy.

Voilà trois ans (7 septembre 2010, 1er jugement) que ces travailleurs se plaignent d’être victime de harcèlement et de discrimination syndicale. Le jugement de 2010 a été confirmé en mai 2013 par la cour d’appel de Versailles qui a condamné la société PSA à verser des dommages et intérêts en réparation des préjudices consécutifs pour harcèlement et discrimination syndicale.

La direction vexée d’avoir reçu une leçon sur le droit du travail par des ouvriers de surcroit syndicalistes s’acharne sur eux avec violence et en toute impunité. Ils n’ont d’autre choix de répondre à cette violence qu’il leur est fait que par un acte tout aussi violent, la grève de la faim. (lire aussi : http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/greve-la-faim-chez-psa-poissy-7-hommes-en-colere-25008)

PSA_Greve_Faim2.jpg Les militants du parti de gauche du 78 et 95 ont sonné l’alerte. Ils se sont rapidement mobilisés afin de leur apporter un soutien. Il aura fallu attendre 8 jours de grève de la faim et 2 communiqués du Parti de Gauche pour que la direction PSA daigne envisager une négociation avec les grévistes. Parallèlement elle s’est lancée dans une série de provocations totalement indignes.

Première provocation : la direction PSA invite les syndicalistes en grève de la faim à une première réunion de négociation à la cantine du personnel.

Deuxième provocation : La direction décide d’une réunion dans une salle qui fait marcher les syndicalistes un bon quart d’heure et leur fait monter 5 étages à pieds. A leur arrivée, un verre d’eau glacé leur est tendu (chacun sait que dans le cas d’une grève de la faim, les intestins sont très fragilisés et les risques de diarrhées conduiraient à une inévitable hospitalisation).

Troisième provocation : alors que le parti de gauche fait des interventions publiques pour dénoncer les difficultés à faire intervenir les pouvoirs publics dans le cadre d’assistance à personnes en danger, La direction PSA envoie un infirmier en blouse blanche et les poches vides à la rencontre des syndicalistes. La rencontre est éphémère car l’infirmier reconnait sous les yeux des militants du parti de gauche s’être déplacé sous la contrainte avec comme consigne de ne pas agir.

La conduite scandaleuse de cette société et ses capitaines d’industrie démontrent combien il n’y a rien d’humain dans le royaume de la finance. Comme des rois, ils s’installent dans une ville faisant régner la peur dans l’entreprise comme à l’extérieur. Un exemple ? Alors qu’un des grévistes nous avoue sa peine d’apprendre par sa femme au téléphone que leur fils se voit refuser la cantine depuis plusieurs jours, le parti de gauche intervient auprès de la mairie de Poissy (elle est située à 400 m des lieux de la grève).Ils nous aura fallu plusieurs jours pour les convaincre d’agir. Pour autant aucun service de la mairie à ce jour n’a jugé utile de se déplacer afin de constater ce qui reste de sa responsabilité sur la voie publique. Les services de la mairie aurait pu veiller aux besoins vitaux concernant l’hygiène (eau , sanitaire etc.) Par contre le déplacement du tout puissant patron de la société PSA venu se rendre compte sur place de la réalité de ce triste événement a donné lieu à un nettoyage complet de la ville (gazon tondu, trottoir nettoyé et tentative par la force de faire dégager les grévistes au petit matin).

PSA verse des centaines de millions d’euros chaque année à ses actionnaires. Quand la société (PSA, Renault, Sanofi) est en grosse difficulté pour conserver ses marges de bénéfices et garantir une distribution des dividendes elle reçoit le concours de l’état qui l’aide à équilibrer ses comptes.

Au moment où j’écris ces quelques mots, après 13 jours de grève de la faim, la PSA_Greve_Faim1.jpg direction PSA observe plus que jamais le dénouement de cet événement qui devient emblématique dans le Pays. Elle assure toutefois depuis ce lundi matin prendre « le temps » de mesurer la manière de rédiger un protocole d’accord qui pourrait satisfaire les deux partis. Ultime provocation.

Pour tenter de dissuader toute opposition aux cures d’austérité sociale, des patrons voyous promoteurs du libéralisme avec l’aval du pouvoir en place utilisent une politique répressive à l’encontre de l’action syndicale et progressiste. Le parti de Gauche exige la mise en place d’une véritable démocratie sociale respectueuse des libertés syndicales. L’humain d’abord !

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