Gaza – Le Parti de Gauche condamne l’agression de l’« Estelle »
Dans la matinée du 20 octobre 2012, le gouvernement israélien a mis sa menace à exécution, en faisant arraisonner par sa marine de guerre dans les eaux internationales, la goélette « Estelle » battant pavillon suédois, ayant à son bord une vingtaine de passagers – dont cinq députés européens et 3 israéliens – dont le but était de rejoindre Gaza pour y livrer du matériel notamment scolaire et médical, qui manquent cruellement dans ce territoire soumis à un blocus inhumain et injustifié depuis plusieurs années.
Navire et passagers ont été emmenés par la force en Israël et y sont actuellement emprisonnés selon les informations dont nous disposons.
Cette agression brutale et préméditée, commise, une fois de plus, en violation du droit maritime et international, doit être dénoncée pour ce qu’elle est : un double acte de piraterie, du fait qu’il ait été perpétré dans les eaux internationales, et du fait que la destination du voyage n’était nullement Israël, mais Gaza.
Le Parti de Gauche condamne avec force cette nouvelle agression dont s’est rendu coupable le gouvernement voyou de Nétanyahou. Celui-ci se croit au-dessus des lois. Il s’est fait une spécialité de ce type d’action puisque c’est la troisième fois qu’il brise une tentative pacifique et humanitaire de mettre fin par la voie maritime à un blocus parfaitement illégal.
Le Parti de Gauche appelle solennellement l’Union européenne et ses Etats-membres, dont la France, à condamner le gouvernement israélien, à exiger la libération immédiate du navire et de ses passagers, à sanctionner le gouvernement voyou de Netanyahou et à refuser de renforcer l’accord de libre échange avec Israël.
Le Parti de Gauche rappelle à l’UE et au gouvernement français qu’il y a urgence à mettre un terme aux violations du droit international dont le gouvernement israelien se rend quotidiennement coupable, à exiger la fin du blocus de Gaza et de la colonisation et à faire respecter le droit au retour des réfugiés palestiniens.
Il demande enfin à l’UE et au gouvernement français d’agir afin de faire admettre la Palestine au nombre des Etats reconnus au sein des Nations-Unies.