Petits ajustements ou refonte en profondeur : tôt ou tard, le nouveau pouvoir devra assumer des choix sur sa politique d’expulsions des étrangers. Les cinq organisations qui accompagnent les migrants placés dans les 23 Centres de rétention administrative (CRA) dressaient, mardi 20 novembre, un bilan « catastrophique » de l’année 2011.
Selon elles, la politique du chiffre de l’ancienne majorité conduit à des aberrations et un « irrespect du droit » pour une proportion croissante de migrants retenus. Une politique jugée « ubuesque » sur laquelle le gouvernement socialiste est attendu de pied ferme.