25 novembre 2012 • Ensemble contre les violences faites aux femmes

25nov

La remise en cause de la loi sur le harcèlement sexuel, ou plus récemment le verdict de Créteil concernant les viols collectifs, nous ont montré le profond mépris à l’égard des femmes et le déni des violences dont elles sont victimes. Ces violences n’ont rien de fatal, elles sont l’expression encore et toujours de la domination masculine.

Nouveau gouvernement, nouvelle législature, il est grand temps que les pouvoirs publics agissent et déploient les moyens humains et financiers nécessaires pour le faire.

Les violences à l’encontre des femmes sont un fait de société, elles doivent être au cœur des débats. Il est nécessaire que le gouvernement prenne en compte le travail des mouvements féministes, qu’il examine toutes les insuffisances des lois existantes pour retravailler à un projet qui englobe les répercussions des violences à l’encontre des femmes dans tous les domaines de la vie : sphère publique et sphère privée.

En s’appuyant sur la loi contre les violences faites aux femmes de 2010, le Front de Gauche réclame une loi-cadre reprenant les propositions élaborées par le mouvement féministe. Nous demandons donc au gouvernement de s’engager au plus vite sur le vote et l’application de cette loi qui remédiera au morcellement des dispositions existantes et sera plus efficace pour les victimes. Pour être effective, elle doit s’accompagner par ailleurs des moyens nécessaires à son application, notamment en matière d’éducation, de prévention, d’information et aux mesures à prendre en faveur des victimes de violence.

Le Front de Gauche exige notamment que les associations féministes conservent leurs missions de service public auprès des victimes, ce qui implique l’attribution de moyens financiers en fonction des besoins recensés chaque année. Il est hors de question que l’État se désengage. Si des missions de service public sont transférées aux collectivités territoriales, le budget doit suivre !

L’austérité que nous combattons ne saurait être l’excuse à un nouveau renoncement car nous n’oublions pas que les femmes sont les premières victimes des violences économiques comme en témoigne les nombreux rapports qui pointent la forte féminisation de la précarité.

En cette journée internationale de luttes contre les violences faites aux femmes, des millions de femmes de par le monde, dans notre pays, sont encore victimes de viols, de mutilations et de violences multiples, il est grand temps de mettre fin à ce fléau !

Ensemble, nous avons obtenu en 2010 une première loi contre les violences faites aux Femmes

Ensemble, obtenons le vote et l’application d’une « loi cadre » élaborée par le mouvement féministe.

Les faits

L’enquête contre les violences faites aux femmes révèle des chiffres accablants :

Nos propositions

Le Parti de Gauche participera à la grande manifestation parisienne, dimanche 25 novembre à 14h30 à Bastille et à tous les rassemblements qui auront lieu ce week-end en région.

Télécharger le tract Front de Gauche

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