Italie • Le PGE appelle les Italiens à faire progresser le « 4e pôle » pour la justice sociale et la démocratie
Le retour du Cavaliere et la démission de Mario Monti, l’homme de Goldman Sachs qui gouverne depuis novembre 2011 sans avoir été élu, rebattent les cartes de la vie politique italienne. Après un an dans un « régime spécial », les Italiens pourront enfin voter en février.
Les forces qui ont soutenu l’instauration d’un « gouvernement technique », voté les mesures d’austérité, et fait progresser le discours antipolitique de Grillo, tentent aujourd’hui de se refaire une virginité, tant le rejet de la politique de Monti est fort dans le peuple italien.
Ces stratégies inquiètent les marchés et l’UE qui recommencent les pressions, demandant aux partis de s’engager à « respecter les engagements » : c’est à dire les réformes du travail, les privatisations, etc.
Les combats pour la justice sociale et la souveraineté populaire n’ont jamais été aussi liés. Le Parti de la gauche européenne appelle les citoyens italiens à leur soutien aux forces qui travaillent à la création d’un « 4e pôle », celui de l’alternative à l’austérité et de la défense de la souveraineté populaire pour libérer l’Italie et l’Europe du néolibéralime et de la dictature des marchés.