Peillon en rythme mais pas en phase

Vincent Peillon a finalement réussi à rassembler la communauté éducative…contre lui ! Sa loi d’orientation scolaire n’est pas encore au Parlement que le Ministre a déjà fait exploser le consensus qui existe sur la nécessité d’une réforme des rythmes.

Le Ministre aura beau jeu de faire dénoncer une fois encore le corporatisme des enseignants face à la mobilisation exceptionnelle qui s’annonce. Pourtant, si les personnels se lèvent de la sorte, c’est qu’ils perçoivent que sa réforme des rythmes et sa loi d’orientation sont une atteinte frontale au cadre national de l’éducation et à l’égalité de tous les enfants devant l’éducation.
Le Parti de Gauche refuse l’école à la carte version Peillon où il y aurait un petit peu plus de ceci et un petit peu moins de cela selon où on réside et les moyens dont on dispose. Les activités périscolaires ne peuvent être la variable d’ajustement du gouvernement à l’austérité.

Pour le Parti de Gauche, le Ministre doit retirer son décret et s’atteler avec les différents acteurs à sa réécriture tant la version actuelle est porteuse de danger pour l’école de la République. Il faut une réforme qui parte des besoins de l’enfant et qui rompe avec la précarité et la flexibilité qui du salariat se transpose à la famille et entrent dans l’école.

Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche, François Cocq, secrétaire national à l’éducation, Eric Coquerel, conseiller régional d’Ile-de-France et Danielle Simonnet et Alexis Corbière, conseillers de Paris, seront présents mardi dans le cortège parisien aux côtés des personnels de l’éducation qui réclament une école de l’égalité et de l’émancipation.

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