Georges Ibrahim Abdallah

Georges Ibrahim Abdallah est emprisonné en France depuis 29 ans. Chef présumé des FARL (Fractions armées révolutionnaires libanaises), organisation alliée au Front populaire de libération de la Palestine, il est arrêté à Lyon le 24 octobre 1984, pour possession de faux-papiers. Deux ans plus tard, il est accusé de complicité dans des attentats commis contre des agents du Mossad et de la CIA, dans le contexte du massacre de centaines de palestiniens dans le camp de Sabra et Chatilla, massacre resté impuni. Il est condamné dans un premier temps à 4 ans de prison pour détention d’armes et de faux papiers, puis à la perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de 15 ans pour complicité d’assassinat, par la Cour d’assises spéciale, le 28 février 1987.
Depuis l’expiration de sa peine de sureté en mars 2002, toutes ses demandes de libération ont été rejetées, bien que la juridiction de la libération conditionnelle ait, à plusieurs reprises, ordonné sa libération sous réserve d’expulsion du territoire français.
Le 21 novembre 2012, le tribunal d’application des peines a une nouvelle fois accordé sa libération à Georges Ibrahim Abdallah. Malgré l’appel du Parquet, puis de la Garde des Sceaux, le jugement de libération a été confirmé le 20 décembre dernier, à condition qu’un arrêté d’expulsion soit prononcé par le ministre de l’Intérieur. Or c’est ce dernier qui jusqu’à présent fait la sourde oreille, condamnant ainsi le prisonnier à rester derrière les barreaux. Combien de temps encore le silence de Manuel Valls, qui cache mal les pressions exercées par Israël et les Etats-Unis, va-t-il durer ?
Le Parti de Gauche demande la libération de Georges Ibrahim Abdallah dont le maintien en détention n’a aucune justification.

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