Grèce • Les coups d’état financiers ferment les TV et radios publiques

Le Parti de Gauche dénonce fermement la décision du gouvernement Grec prise par décret de fermer manu militari les chaînes de TV (ERT) et de radios publiques. L’austérité sert à justifier l’atteinte à la liberté d’information et d’opinion. Elle asphyxie la démocratie.

On savait que les coups d’état militaires débutent par un contrôle des médias, on saura désormais que les coups d’état financiers se singularisent par leur fermeture… En inventant le terme austéritaire lors des premières mesures imposées par la Troïka à la Grèce, le PG ne s’est pas trompé. Le terme risque même d’être rapidement en deçà à la réalité. Aucun peuple ne pouvant supporter une telle saignée, des mesures autoritaires commencent par être appliquées pour le contraindre, on impose des gouvernements non-élus, on refuse ou on nie le résultat des référendums ou de votes de parlements… Voilà ce qui s’est passé ces dernières années dans les pays européens les plus touchés par la récession. Aujourd’hui rien ne peut assurer que dans ces pays, la dictature financière ne se traduira pas à l’avenir par des coups d’état militaire.

La récession porte en elle la régression sociale et répression démocratique. Ce qui s’est passé hier en Grèce le confirme. Mais que l’Union européenne ne joue pas les Tartuffe : le gouvernement grec n’est que l’exécuteur servile d’une politique voulue et appliqué par la Troïka. C’est avant tout elle que nous dénonçons.

Le PG appelle au rassemblement initié par les étudiants et les travailleurs grecs de France à 18h30 devant l’Ambassade Grecque à Paris (17, rue Auguste Vacquerie, 75016 Paris, métro Kléber)

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