Roms : une autre politique s’impose !

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Le gouvernement continue de mettre en œuvre sa politique ségrégationniste. Régulièrement, des bidonvilles sont détruits et leurs occupants jetés à la rue malgré les dispositions prévues par la circulaire interministérielle du 26 août 2012. Bien que préconisés dans ce texte, aucun diagnostic social sérieux n’est réalisé en amont des expulsions et aucune mesure d’accompagnement n’est proposée aux familles.

Courant mars, le ministre de l’intérieur déclarait que les Roms ne souhaitaient pas s’intégrer en France. A l’approche des élections municipales, plusieurs élus ont tenu des propos ouvertement discriminatoires. Récemment, des cocktails Molotov ont été lancés dans un village d’insertion abritant des familles à Hellemmes, près de Lille. Après cet incident grave, un conseiller général et municipal UMP de Marseille a prôné la réalisation de ce genre d’action dans un bidonville de la ville.

De toute évidence, l’attitude du gouvernement à l’endroit des populations roms favorise l’émergence de déclarations et d’actes inacceptables. Cette infernale spirale raciste doit cesser sans délai. Conformément aux principes républicains en vigueur dans notre pays, une politique respectueuse de la dignité humaine s’impose.

La bonne intégration sociale des familles roms est parfaitement possible pour peu que l’Etat et les collectivités locales participent de façon équitable à cette démarche.

Le Parti de Gauche affirme de nouveau son soutien aux familles roms et exige :

Enfin, nous rappelons l’urgence de la tenue de tables rondes régionales, afin que soient organisées toutes les dispositions nécessaires à la bonne intégration des familles roms.

Delphine Beauvois, secrétaire nationale du Parti de gauche à l’Egalité et au Féminisme

Jean-Jacques Deluchey, Commission logement

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