Depuis une semaine, l’extrême droite se déchaîne
Une semaine après le meurtre de Clément Méric, les menaces et les provocations émanant de groupes d’extrême droite, continuent.
Elles sont la triste preuve que la mort de Clément n’était pas un fait divers isolé, mais un acte politique.
Déjà, n’oublions pas que la veille de sa mort, le 4 juin, à Lille, un couple de deux femmes était violement agressé (90 jours d’ITT pour l’une d’elle) par des « skins ».
Depuis, dans le Cher, le Bloc identitaire menacent et fait savoir à : «tous les soi-disant antifas que, si ils viennent agresser des militants comme à leur habitude, la mort peut être malheureusement au tournant. »
Dans le Lot-et-Garonne, à l’occasion de l’élection législative partielle, la candidate du Front de Gauche a vu ses affiches recouvertes d’inscriptions antisémites. Dans ce dernier cas, l’activité repérée de groupuscules d’extrême droite, manifestement Renouveau national ou Bloc identitaire, détruisant les affiches de gauche, semblent aller de pair, dans une sorte de répartition des rôles avec la campagne du FN qui elle, n’est jamais visée par ces nervis.
Notre candidate a porté plainte contre ces provocations indignes et nous demandons à la police d’agir pour que la campagne se déroule normalement.
Enfin, de nombreux témoignages attestant de violences verbales contre des militants antifascistes ou du Front de Gauche nous reviennent. Cette rage inonde aussi les réseaux sociaux, les commentaires des blogs, etc…
Les mesures de dissolution qui sont en train d’être prise par le gouvernement contre le groupe JNR/Troisième voie doivent être étendue aux autres organisations du même type.