Retour de Nîmes : rassemblement festif pour éviter un avenir explosif…

gaz de schiste  

Qui aurait pu croire que, sous un gouvernement soit-disant socialiste, et écologiste, la question des gaz de schiste allait être remise sur la table ? Qui aurait pu croire qu’après la déclaration du Président de la République, François Hollande, avec le soutien de son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, nous serions obligé de descendre dans la rue pour sauver nos terres et empêcher les lobbies de faire leurs petites affaires ?

Et pourtant… Nous étions près d’un millier devant la préfecture, à Nîmes, hier après-midi, mobilisé-e-s suite à l’appel des maires du Gard et de l’Ardèche. Cet appel, relayé par les collectifs, associations et partis politiques, est un appel à la résistance.

En effet, cela fait plusieurs mois que nous pouvons constater que les lobbies pétroliers et même certains hommes politiques essaient de minimiser le problème de la fracturation hydraulique pour qu’enfin la porte à l’exploration, l’extraction et l’exploitation s’ouvre… A l’UMP comme au PS, on plaide pour une fracturation hydraulique dite « améliorée », voire « écologique » (qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre !). C’est dans un rapport parlementaire déposé le 6 juin dernier que le sénateur Jean-Claude Lenoir et le député Christian Bataille ont relancé la polémique de l’exploitation des hydrocarbures, en prenant comme argument principal le fait que la fracturation hydraulique serait utilisée en géothermie profonde. Ce qui est totalement faux, je l’avais démontré dans ce précédent article. Ne parlons pas de la déclaration du ministre du développement productiviste, Arnaud Montebourg, qui se dit complètement favorable à cette exploitation.

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