La révolte des associations

Ligue des droits de l’homme - LDH

Au bord du gouffre, un grand nombre de structures sont en passe de mettre la clé sous la porte ou de fermer un lieu d’accueil et de supprimer des emplois.

Des grands noms du secteur associatif comme le Secours populaire, France Nature environnement, le Planning familial, la Fédération des centres sociaux, l’association des accidentés de la vie (Fnath), Vacances et famille, la Ligue des droits de l’homme ou les Maisons des jeunes et de la culture (MJC) sont signataires d’un appel au titre radical : « Non à la disparition des associations ».

Localement, un grand nombre de structures sont en passe de mettre la clé sous la porte ou de fermer un lieu d’accueil et de supprimer des emplois. Beaucoup sont au bord du gouffre et craignent que l’accélération des restrictions budgétaires ne les achève.

L’annonce en juin par Jean-Marc Ayrault d’un plan d’économie sans précédent de 14 milliards d’euros fait courir un « énorme risque sur l’apport financier » que les associations reçoivent sous forme de subventions publiques, alerte le Collectif des associations citoyennes (CAC) dans une lettre ouverte adressée à Jean-Marc Ayrault et à Valérie Fourneyron, ministre de la Vie associative.

En quatre mois, l’appel lancé par ce collectif a rassemblé près de 5 000 signatures, 136 réseaux et associations régionales ou départementales, ainsi qu’un grand nombre de petites associations locales.

L’afflux de témoignages et de signatures est sans précédent. Des élus de gauche, des militants associatifs et des universitaires ont apporté leur soutien à ce mouvement inédit, qui a prévu une semaine d’action nationale du 14 au 22 septembre dans la plupart des départements et grandes villes .

Le collectif exige « la reconnaissance du rôle des associations dans la société et le maintien des financements associatifs ». Surtout, il prévient que l’enjeu est de préserver l’un des piliers de la vie démocratique, sociale et culturelle

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