Je suis prêt à retirer « salopard »

Hier soir, les médecins qui suivent les sept grévistes de la faim de PSA Poissy ont annoncé qu’ils commençaient à perdre du sang. Les fonctions vitales sont atteintes. Ils risquent désormais des séquelles définitives. Ou pire encore.

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Depuis 28 jours, la direction de PSA refuse de négocier. Y pouvons-nous quelque chose ? Pierre Moscovici y peut quelque chose. L’Etat a apporté une garantie bancaire de 7 milliards d’euros au groupe. Il envisage une injection de capital de plus d’un milliard. Selon Moscovici, l’Etat «suit PSA avec attention». Il doit donc suivre avec attention les salariés qui risquent aujourd’hui leur vie.

De plus, Pierre Moscovici, ancien député de la circonscription de Sochaux, connaît bien le patron de PSA. Philippe Varin est le président du Cercle de l’Industrie dont Moscovici était vice-président jusqu’à sa nomination au gouvernement. Il lui suffit donc de signer une lettre lui demandant de régler ce problème. Des vies humaines sont en jeu. S’il fait ce geste d’humanité, je constaterai que ce n’est pas un salopard.

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