Les FRALIB : des Eléphant-es coriaces face à Unilever !
Le 22 octobre 2013, le tribunal de Nanterre a donné une nouvelle fois raison aux salarié-es de Fralib, en confirmant l’arrêt de la cours d’appel d’Aix-en-Provence du 28 février 2013 qui annulait pour la 3ème fois le Plan de sauvegarde de l’emploi, les licenciements des 182 salarié-es et demandait la mise en place d’un 4e PSE.
Lors du délibéré, le juge condamne également Unilever à verser 3 000 euros par jour à partir du huitième jour de notification de cette décision et à 10 000 euros par jour à partir du quinzième jour, en cas de non application de la décision.
Afin d’interpeller l’état sur les mesures à prendre face à la multinationale et notamment demander une réunion tripartite entre les salarié-es, Unilever et le gouvernement, les « Fralibiens » bloquaient ce matin l’entrée de l’autoroute Aubagne-Marseille. En effet, sans salaires depuis plus de 7 mois, ils sont aujourd’hui toujours salariés de FRALIB mais doivent percevoir les indemnités
de chômage !
Une situation totalement révoltante mais bien connue par les services de l’Etat qui continuent à ne pas vouloir prendre la responsabilité d’exiger qu’Unilever mette fin à cet harcèlement juridique et que le bon droit des salarié-es soient reconnu afin qu’ils puissent faire aboutir leur projet de SCOP (Société
Coopérative et Participative) et relancer l’activité sur le site de Gemenos.
Le Parti de Gauche exige que le gouvernement fasse preuve de courage politique face à Unilever et qu’enfin une véritable table ronde soit convoquée afin que les salarié-es puissent transformer leur force en bon thé, celui qu’ils ont toujours su produire à Gemenos.