Justice pour Philippe Pichon: le fait du Prince doit cesser, M. Valls !

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Dans un jugement du 22 octobre 2013 non frappé d’appel, la 17ème chambre correctionnelle du tribunal de Paris a infligé un camouflet judiciaire à Manuel Valls. Certes, Philippe Pichon, commandant de police mis à la retraite d’office suite à sa dénonciation illustrée et argumentée du STIC, fichier policier tentaculaire, a été reconnu coupable de violation du secret professionnel. Mais il a été condamné à une peine symbolique de 1500 euros d’amende avec sursis et surtout, le tribunal a prononcé la non-inscription de cette peine sur son casier judiciaire accessible aux administrations et ne lui a pas infligé d’interdiction d’exercer le métier de policier. Enfin, le ministère de l’Intérieur qui avait poussé l’acharnement jusqu’à lui réclamer 4 000 euros de dommages-intérêts a été débouté de sa demande !

Manuel Valls a refusé obstinément depuis mai 2012 la réintégration de Philippe Pichon dans la police nationale en arguant de l’attente de la décision pénale qui vient d’être rendue. Il a pourtant accordé cette faveur il y a quelques mois à plusieurs policiers de la BAC Nord de Marseille, mis en cause dans une enquête judiciaire pour corruption. La présomption d’innocence est manifestement une notion à géométrie variable Place Beauvau. En tout cas, rien ne s’oppose aujourd’hui à la réintégration de Philippe Pichon, M. le ministre !

Le Parti de Gauche réaffirme son soutien à Philippe Pichon, lanceur d’alerte pour nos libertés et exige que justice lui soit rendue en lui permettant de redevenir le policier républicain qu’il fut pendant des années.

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