Luttes • Les « Ex-Doux » du Loiret ne se laisseront pas plumer !
Le Parti de Gauche soutient les salariés des « Volailles du cœur de France » dans leur lutte contre la fermeture de l’abattoir de Boynes (45). La colère des « Ex-doux » est profonde dans le Nord-Loiret où les plans sociaux s’accumulent !
En 2012, la cession de l’abattoir – propriété du pole frais Doux – au consortium DUC GLON SANDERS, filiale alimentaire du groupe SOFIPROTEOL, dont le Président n’est autre que Xavier Beulin, Président de la FNSEA, a permis à la direction de liquider 91 emplois sur les 172 que comptait l’entreprise. Ceci bien entendu dans le cadre d’un soi-disant plan de « sauvegarde » de l’emploi. À l’heure actuelle, sur les 91 licenciés de 2012, 70 d’entre eux sont encore inscrits a pole emploi !
Pour les 81 autres, sous couvert de maintien de l’activité, la direction de l’entreprise augmentait le temps de travail à 10 heures par jour pour répondre aux commandes des clients et ainsi promettre la pérennisation de l’entreprise. Ceci sans contrepartie financière pour les salariés. Moins d’un an plus tard, DUC se retire du montage financier en arguant un manque de débouché et des difficultés financières. Il faut savoir que 44 % des volailles consommées en France sont directement importées, et proviennent notamment du marché brésilien.
Aujourd’hui comme hier, les salariés ne se résignent pas et ne baissent pas la tête face à la fermeture annoncée pour février 2014. L’heure est toujours à la mobilisation. Ils ne lâcheront rien pour sauvegarder leur emploi et ne pas être les nouvelles victimes du gouvernement Ayrault, bien trop occupé à endiguer une colère « médiatique » des « bonnets rouges ». Le gouvernement perçoit-il que la colère de la rue n’est pas uniquement Bretonne ?
Stecco Power, Doux,…. Ça suffit ! Nous appelons à soutenir ce mouvement de lutte exemplaire que mènent les ex-salarié-es de Doux pour la sauvegarde de l’emploi et contre la financiarisation de l’économie ! Ils ne lâchent rien, nous non plus !