Toulouse, nous ne lâchons rien

Toulouse13

Toulouse est aujourd’hui la quatrième ville de France, et sera demain la troisième. C’est aussi une ville où le Parti Communiste a fait le choix de l’alliance avec les solfériniens. C’est dire si la manière dont la campagne est menée sera scrutée par toutes et tous.

Le choix du PC de sortir de la stratégie du Front de Gauche est regrettable, d’autant plus que les autres organisations du Front de Gauche (PG, GA, CA et FASE, rejoints ensuite par le PCOF) ont travaillé dès le printemps 2013 pour obtenir la liste la plus large possible en multipliant les contacts avec le PC mais aussi avec EELV et le NPA.
La semaine dernière encore, nous avons appelé à l’unité… sans réponse. Face à la ligne du PS, vouée aux marchés et à la politique de l’offre, nous pouvons construire une vraie opposition de gauche. Nous ne nous résignons pas à la division et continuerons jusqu’au dernier moment à construire l’unité. A l’heure où, même sur les questions sociales, la reculade s’amplifie, c’est un impératif de présenter un front uni de gauche face aux attaques venant d’un gouvernement qui cède en tout à une droite réactionnaire de plus en plus arrogante. Mais nous sommes des têtes dures. Nous ne reculerons pas face aux urgences qui sont les nôtres et continueront à nous battre pour l’unité
En attendant, la campagne continue. Réquisitions des logements institutionnels vacants, retour en régie municipale de l’eau dès 2015 et premiers mètres cubes gratuits, des transports en communs plus nombreux et gratuits… Partout, nous portons les radicalités concrètes. Ce ne sont pas seulement des mesures mais un projet, celui de « l’humain d’abord », que nous déclinons sur chaque sujet de la vie quotidienne. A chaque fois, c’est le pouvoir d’achat, la redistribution, la remise en cause de la logique du profit qui mènent nos actions. Nous rappelons à nos adversaires, chaque jour, que derrière les chiffres, il y a des visages.
Des visages, le 6 février, devant le siège d’Airbus Group, il y en avait 396, recouverts d’un masque blanc. Ceux des 396 suppressions de postes d’EADS, parce qu’un patron a décidé que toutes les activités devaient rapporter 10% de rentabilité. Cette logique financière née à Bruxelles produit ses effets désastreux à Toulouse. Ce jour là, une seule tête de liste était présente, que ce soit à la manifestation sur l’emploi et les salaires, ou aux côtés des salariés d’EADS : Jean-Christophe Sellin qui conduit notre liste « A Toulouse, Place au peuple ». Nous sommes aux côtés de ceux qui luttent, de ceux qui résistent et nous ne lâchons rien.

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