18 Mars 2012: le Peuple a repris la Bastille

Impressions de partisane « montée » de son Tarn-et-Garonne

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18 mars 2012 : Anniversaire de la déclaration de La Commune de Paris, ouverture de la campagne officielle, c’est un temps fort de la campagne présidentielle pour Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche.

Après des heures de préparation à l’Usine, de repérage sur les lieux, dès le 17 au soir, d’innombrables militants du Front de Gauche ont envahi la Nation, la Bastille et la rue du faubourg St Antoine. Ils ont travaillé toute la nuit et le matin à 8 heures c’est encore la ruche. Les affiches rouges ont envahi le paysage, le sourire de Mélenchon habille les barrières, orne la façade d’une agence du CIC et de combien de commerces! Les bandeaux Front de Gauche volent en guirlandes dans le vent léger du matin…Il reste tant à faire avant 14heures, qui joue du marteau ou du tournevis, qui déroule du scotch, qui tire sur une corde pour arrimer une tente. Ici et là quelques professionnels du son ou de l’image se cramponnent à leur oreillette de portable…

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En fin de matinée, tout est en place, fonctionnel, et pour tout dire impressionnant !

Déjà, de nombreux bus ont laissé leurs militants près de la Nation, et vont se garer pilotés par des motards. D’autres militants remontent de la gare d’Austerlitz, des bonnets phrygiens ici, des drapeaux rouges et pancartes habillées d’affiches du jour ou de slogans personnalisés fièrement brandis par là, l’Internationale entonnée de ci delà, des poings levés pour se saluer d’un trottoir à l’autre. Des curieux posent des questions. Des habitants du quartier disent leur soutien.

Peu à peu, la place de la Nation est couverte de monde: des groupes organisés, à la place qui leur a été affectée, des indisciplinés qui vadrouillent pour avoir une vue d’ensemble, apercevoir les leaders du mouvement et Jean Luc Mélenchon en particulier. D’autres encore cherchent une bonne place pour voir, pour prendre une belle photo. Tout est bon pour voir le cortège d’en haut: cabane à frites couverte d’affiches Front de Gauche, échafaudages même branlants, statues et que dire des professionnels de l’image qui malgré le solide cordon protecteur qui précède le « carré de tête » entravent parfois l’avancée du cortège.

Malgré tout le travail et le soin des organisateurs pour que tout se déroule dans l’ordre, c’est une pagaille bon enfant, chaleureuse, colorée. Dès avant 14heures, le départ officiel vers la Bastille, la rue du Faubourg St Antoine est déjà pleine de gens, des militants excités comme des enfants devant leur sapin de Noël, des citoyens qui suivent notre campagne avec intérêt et sympathie, des jeunes, des vieux, de toutes les couleurs, des poussettes, des gamins sur les épaules d’un parent, des provinciaux, des parisiens, des républicains espagnols (enfin leurs enfants ou petits enfants), tout ce peuple de gauche qui se retrouve dira Mélenchon dans son discours et qui se prend à espérer que demain sera moins rude qu ‘aujourd’hui.

La place de la Bastille est déjà couverte de monde alors qu’une partie du cortège n’a pas quitté la Nation! Nous attendrons en compagnie de Didier Porte, de Ridan, des Saltimbanks, ……… (les oreilles des Sarko, Guéant, Hollande et autres belles personnes ont dû siffler) que les derniers arrivent, mais la place est pleine! Nombre d’entre eux déborderont dans les rues adjacentes. Quand tout le monde est a peu près en place, nous sommes debout serrés comme des sardines, à peine peut-on remuer son drapeau sans cogner ou décoiffer le voisin ou la voisine et pour applaudir il faut lever les mains au-dessus de sa tête !

Alors, Mélenchon monte sur le podium, on lit l’émotion sur son visage: plus de 120000 personnes ont répondu à l’appel du Front de Gauche, « l’insurrection citoyenne ne se décrète pas, elle se construit », en ce 18 mars le peuple de gauche en a bien préparé les fondations !
L’impatience fait place à l’attention dans la foule qui ponctue les propos de Jean-Luc soit par des huées envers ceux qui sont visés par le discours, soit par des applaudissements d’approbation. Le discours est resserré, grave, il fait comme toujours appel à la raison et au coeur, à l’universel humain. Tout ce qui charpente « L’Humain d’abord » y est.

Camarade ou citoyen lecteur ne manque pas d’aller sur le blog de Mélenchon 
« http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/03/19/de-la-fete-aux-larmes» pour y retrouver son discours, le bouquet final de la fête …même si les crimes de Toulouse le lendemain nous rappellent que l’humain et la vie c’est de la lumière mais hélas de l’ombre aussi !

Yvette Frot – Parti de Gauche 82

 

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Le partie de Gauche 82 a fait le déplacement.

 

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