CHAINE HUMAINE POUR SORTIR DU NUCLEAIRE

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Dimanche 11 mars, à Bordeaux, j’ai participé à la chaîne humaine pour sortir du nucléaire, tandis qu’une autre chaîne se formait en vallée du Rhône.

Nous étions entre 1500 et 2000 , en bord de Garonne, militants et militantes de Sortir du Nucléaire, de Greenpeace, d’EELV, du Front de Gauche et aussi citoyens -citoyennes sans appartenance, main dans la main pour manifester notre solidarité aux Japonais victimes de l’accident nucléaire de Fukushima et exiger enfin un débat sans tabou sur le nucléaire POUR EN SORTIR.

Parce que :

  • Non le nucléaire n’est pas sûr (Tchernobyl, Fukushima, déchets radioactifs…)
  • non le nucléaire n’est pas bon marché si on inclut dans son prix le coût du démantèlement des centrales, les travaux de sécurité pharaoniques et ceux de l’entretien de centrales vieillissantes ….
  • non le nucléaire n’est pas une « manne sociale « : les réductions d’effectifs, les économies sur le personnel et la formation, le recours massif à la sous-traitance qui exposent sans garantie et sans suivi les travailleurs intérimaires, les privatisations et la soumission de ce secteur, comme tous les autres aux exigences du profit maximum, en font un secteur où l’exploitation et les conditions de travail sont particulièrement dures et dangereuses.
  • non le nucléaire ne garantit pas l’indépendance énergétique de la France: depuis plus de 30 ans, il n’y a plus aucune mine d’uranium en France. La filière nucléaire française est assise sur le pillage du Niger, la spoliation des terres, la destruction de la faune et de la flore, la contamination de l’eau et de l’air, la mise en danger des travailleurs de la mine et de la population nigérienne.
  • Oui au développement de la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables, dans le cadre d’un service public.

 

Jeannine Meignan – Parti de Gauche 82

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