Rencontre-Débat sur l’agriculture

agriculture

POUR UNE AGRICULTURE
*qui nourrit les êtres humains
*qui permet aux paysans de vivre décemment
*qui préserve les ressources pour les générations à venir

RENCONTRE – DEBAT
proposée par le Parti de Gauche du Tarn et Garonne
le vendredi 18 juin 2010 à 20h30
à la ferme de Laurent DAVICINO
1011 chemin de Mataly à Montauban (sortie de Montauban prendre la route de Castelsarrasin, puis à droite en face des « Coulandrières »)

avec
Josian PALACH porte-parole de la Confédération Paysanne 82 et
en charge de la filière laitière au niveau européen
Régis HOCHART Secrétaire National de la Confédération Paysanne
Bernard BOUYSSOU co-président de « Bio Tarn et Garonne »

et
Laurent LEVARD président de la commission nationale « agriculture » du Parti de Gauche

 

Crise agricole, crise alimentaire, crise écologique,

paysans, consomm’acteurs … tous concernés

 

La filière lait est au bord du gouffre, les produits laitiers restent coûteux pour le consommateur, les industriels du genre Danone dégagent d’énormes profits: où est l’erreur?

 

Des producteurs sont contraints de vendre leurs fruits ou leurs légumes à des prix inférieurs à leur prix de revient et pourtant le consommateur doit les payer toujours aussi (plus?) cher. Les intermédiaires et la grande distribution étranglent les paysans: y aurait-il moyen que ceux-ci se réapproprient, au moins en partie, leurs circuits de distribution?

Ainsi pourraient-ils, maitrisant collectivement des circuits courts, desserrer l’étau de la concurrence « libre et faussée » des pays à bas salaires, inhérente à l’Europe de Lisbonne et aux règles de l’OMC.

 

De jeunes agriculteurs galèrent pour s’installer. Les terres disponibles sont acquises par des exploitants déjà en activité ou vendues pour d’autres usages plus profitables; une autre politique foncière pourrait-elle résoudre ces contradictions au profit d’une agriculture paysanne enracinée dans son terroir?

 

Assurer la souveraineté alimentaire des populations, c’est la fierté des paysan-ne-s, l’objectif de leur travail .

– Dès lors, quel sens donner à des subventions sur des produits qui, vendus au pays du sud, vont y faire mourir l’agriculture, ruiner les paysan-ne-s et y détruire la souveraineté alimentaire?

– Et voilà que des terres arables sont accaparées pour produire, à coup d’OGM , des agro-carburants pour «alimenter» des moteurs au lieu de nourrir des êtres humains! Tant pis pour la bio-diversité et le bilan carbone!

A qui profitent ces hérésies quand des populations meurent de faim?

Dans tous ces dérèglements,

aucune fatalité, mais des choix politiques

au service d’intérêts financiers,

de multinationales de l’agro-alimentaire en particulier pour qui « l’intérêt général »

n’est qu’un concept subversif à combattre.

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