5 mai 2010, le PCF82 a invité les partis de gauche à un tour de table sur la réforme annoncée des retraites

retraites

Ci-dessous la contribution du PG82 qui adhère à l’appel Copernic-Attac et se tient disponible pour la formation d’un collectif rassemblant les organisations et les citoyens qui se retrouvent dans cet appel.

Tout d’abord notre analyse de la méthode et du discours gouvernementall sur les retraites:

le gouvernement fait une campagne mensongère destinée à faire croire que le report de l’âge de la retraite et l’allongement de la durée de cotisation sont les seules solutions au déficit des retraites. Le rapport du Conseil d’Orientation des Retraites a été manipulé par des grands médias pour provoquer l’affolement : il y aurait 2600 milliards de déficits cumulés d’ici 2050, chiffre bien relatif, en fait, lorsqu’on le ramène à la richesse produite sur la même période.

– le gouvernement refuse une vraie négociation : avant toute discussion, le ministre de l’emploi, E. Woerth a déclaré qu’il écartait toute augmentation de cotisation ou d’impôt pour financer les retraites. Le débat serait réduit à l’allongement de la durée de cotisation, au recul de l’âge de la retraite, à de nouvelles bases de calcul conduisant à la baisse des pensions. . Il évite soigneusement d’aborder l’aspect augmentation des ressources que sa politique a systématiquement amoindries.

Le gouvernement ne dit pas qu’il est possible de financer les retraites en augmentant les cotisations salariales de 0, 37 points par an d’ici 2040 ; c’est équivalent à l’effort de financement qui a été fait de 1971 à 1991, soit 0,4 point/an , le revenu moyen annuel ayant progressé de 1,6 à 1,8 % par an ( COR) .C’est ce débat qu’il faut porter sur la place publique.

c’est un projet de régression sociale : car ce n’est pas l’intérêt général qui guide le gouvernement mais les exigences du capitalisme financier. La crise grecque est un formidable révélateur de ce système. Alors que les banquiers spéculent contre ce pays, le FMI et l’UE exigent de lui une réduction des dépenses publiques et un nouveau recul de l’âge de la retraite, soit 67 ans ! Ainsi, assureurs et banquiers veulent placer les cotisations retraites sur les marchés financiers pour accroitre leurs profits.


C’est pourquoi, pour le PG, la bataille contre la pseudo réforme des retraites fait partie du combat que nous entendons mener contre le capitalisme.

Les richesses existent. Si la part des salaires dans la richesse créée par le travail a baissé de plus de 8 points en 20 ans, la part des dividendes des actionnaires est passée de 3,2% du PIB en 1982 à 8,5 % du PIB en 2007. C’est l’une des causes de nos difficultés à financer les retraites.Il faut inverser la tendance, non seulement, on peut combler les déficits mais revenir sur les mesures de Balladur et Fillon pour assurer le droit effectif à une retraite décente à 60 ans.


Oui on peut financer les retraites, Par :




Les mesures que nous défendons :


Pour conclure, la question des retraites et de leur financement durable pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Au lieu du chacun pour soi, nous choisissons la solidarité, au lieu du « travailler toujours plus » la diminution du temps de travail, au lieu de la paupérisation des retraités, leur bien être.


Pour combattre ce projet de régression sociale, il faut l’unité de toutes les forces sociales et politiques progressistes.


Le PG 82 appelle les partis politiques, les syndicats, les associations et les citoyens- citoyennes, à entreprendre collectivement, sur la base de l’appel Attac-Copernic, un travail d’information et de mobilisation en direction de la population pour faire reculer le gouvernement et porter la défense des retraites solidaires.

http://www.france.attac.org/spip.php?article11197

 

 

Commentaires

Les Commentaires sont clos.