PG du Gard – Midi Rouge 2012
Ce 23 Septembre 2012, nous étions invités par le PCF Gard Rhodanien pour leur traditionnelle fête annuelle du midi rouge. Nous avons tous nos histoires individuelles et nos parcours différents qui nous ont amené à adhérer à des partis qui ont chacun leur particularité. Ce n’est pas nos différences et nos passés qui nous séparent. Nous avons fait le même constat et nous voulons aller dans la même direction. L’Outil qui fédère nos actions communes s’appelle le Front de Gauche. Et des Estivales de Grenoble à cette fête du midi rouge en passant par le premier septembre à Lezan, ce Front Rouge s’est remis en mouvement après deux mois de trêve régénérateurs.
Les élus de gauche de la circonscription sont invités par le PC. Ceux du PS ne peuvent faire l’économie d’une petite visite. Ils viennent saluer leurs alliés dans les majorités communales, départementales, régionales et une partie de leurs électeurs du second tour. Cette année, c’était aussi pour eux l’occasion de prendre le pouls après les magnifiques débuts du gouvernement socialiste (cherchez les mots intrus).
Nous avons donc eu une discussion avec le député de la circonscription Patrice PRAT. Michel TORTEY, secrétaire de la section PCF lui a confirmé que le compte n’y était pas, que même l’amnistie des syndicalistes poursuivis par l’ancien gouvernement (et qui ne coutait rien) n’avait pas été mise en œuvre. Nous l’avons questionné sur la position qu’il prendrait sur le TSCG (Traité Austéritaire). Il a répondu qu’il ne savait pas encore, que de toute façon même s’il était voté, il ne pourrait pas être appliqué (comme pour les 3% de déficit maxi du traité de Maastricht). Il a argué du fait qu’il y avait eu une évolution du traité et du pacte de croissance pour justifier la ratification demandée par François Hollande. Malgré notre demande, il ne nous a cité aucun exemple. Il a proposé de rencontrer le Front de Gauche de façon régulière pour évoquer les sujets nationaux et locaux.
Nous sommes d’accords, Patrice Prat, mais sachez que nous ne mettrons pas nos convictions dans nos poches et que nous ferons des comptes-rendus publics de ces rencontres.