Assises franco-belges pour l’écosocialisme

Assises franco-belges pour l’écosocialisme

Face à la crise écologique et la crise économique, plus que jamais la construction d’une alternative respectant à la fois l’Homme et son écosystème est nécessaire en France et dans le monde.

Afin de nourrir la réflexion, le Parti de Gauche co-organise avec les partis Vega, Rood et le Mouvement de Gauche, les assises franco-belges pour l’écosocialisme le samedi 28 septembre à Bruxelles. Des responsables associatifs, syndicaux et politiques, dont Jean-Luc Mélenchon, viendront des 3 régions de Belgique ainsi que de France afin de présenter les radicalités concrètes et bâtir les bases d’une politique gouvernementale ayant pour boussole la Terre et l’Humain d’abord.

Ces assises, dont vous trouverez le programme ci-dessous, sont ouvertes au public toute la journée. Il est impératif de s’inscrire en ligne :

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PROGRAMME

10h – Accueil par Thomas van Zwol (Parti de Gauche – Benelux)

10h10 – L’écosocialisme, un nouveau projet politique pour sortir de la crise ?
Introduction par Corinne Morel-Darleux (secrét. nationale à l’écosocialisme du Parti de Gauche-Fr)

10h30 – Table-ronde sur l’écosocialisme
avec des interventions de David Dessers (conseiller communal Groen, Leuven, Climaxi ); Jean Cornil (ex-sénateur PS, auteur de La pertinence de l’escargot. En route pour la décroissance); Pierre Courbe (Fédération Inter- Environnement Wallonie), Daniel Tanuro (LCR-SAP, auteur de L’impossible capitalisme vert).

11h45 – Vidéo avec Paul Ariès sur la décroissance

12h – Débat en séance plénière

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13h – Repas (pour la restauration sur place, s’inscrire avant le 21/09)

14h – Quelles alternatives concrètes et radicales ?
Avec Jean-Claude Englebert (échevin Ecolo à Forest); Filip De Bodt (cons. communal LEEF, Climaxi), Michèle Gilkinet (Objecteurs de Croissance), Gabriel Amard (Maire honoraire PG de Viry-Chatillon et président de l’association « La Gauche par l’exemple»).

15h – Ecosocialisme et action syndicale.
Avec Dominique Kiekens, Présidente «Arbeid en Milieu» (association construisant des synergies entre syndicats et mouvance écologiste); Jean-François Tamellini, secrétaire fédéral de la FGTB et Dominique Cabiaux, vice-président de la CSC Services Publics.

16h – Quelles politiques de gouvernement?
Avec Corinne Morel-Darleux (PG), Bernard Wesphael (Président du Mouvement de Gauche, député wallon), François Schreuer (conseiller communal Vega à Liège), Stephen Bouquin (ROOD!).

17h – Ecosocialisme et révolution citoyenne.
Allocution de Jean-Luc Mélenchon (co-président du Parti de Gauche)

17h30 – Conclusions et remerciements par Stephen Bouquin et Thomas Van Zwol

Traduction simultanée français-néerlandais assurée.

Possibilité d’une traduction en espagnol et en anglais sur demande.

P.a.f. 3 à 10 euros.

Extrême-droite : Valls ou la dissolution en carton

Il l’avait annoncé à grands renforts de tambours et de trompettes, faisant montre d’une autorité sans pareille. Il répondait ainsi à l’émotion suscitée par l’assassinat de Clément Méric. J’ai écrit combien je restais dubitatif quant à la dissolution de groupes d’extrême-droite radicale : Jeunesses nationalistes révolutionnaires et Troisième Voie – dont les liens avec le F-Haine sont connus – puis Œuvre française et Jeunesses nationalistes. Mais la loi est la loi, comme on dit. Et, en bon républicain, je me suis fait violence pour accepter les décisions du gouvernement. Las, quelques mois plus tard, chacun peut vérifier que les grands discours de Manuel Valls sont à l’image des actes du gouvernement sur d’autres sujets : ronflants et sans effets.

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En juillet dernier, annonçant les mesures, le ministre de l’Intérieur avait souligné que l’œuvre française était une « association qui propage une idéologie xénophobe et antisémite, des thèses racistes et négationnistes, qui exalte la collaboration et le régime de Vichy, et qui rend des hommages réguliers au maréchal Pétain, à Brasillach ou à Maurras ». Créée en 1968 par Pierre Sidos, fils de François Sidos, fusillé à la Libération pour collaboration, l’Œuvre française « est organisée comme une milice privée avec des camps de formation de type paramilitaire », selon le ministre de l’Intérieur.

Un rapide tour sur internet permet en effet de vérifier que, si les décrets ont été publiés au Journal officiel, ces groupuscules ont toujours pignon sur rue. Pourtant, les attendus de la décision de Valls étaient sans appel. Si le site des Jeunesses nationalistes révolutionnaires du décati Serge Ayoub est bien indisponible, il n’en va pas de même de celui des Jeunesses nationalistes à la une duquel figure la déclaration d’Alexandre Gabriac, son chef incontesté.

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Cette tribune ne fait pas dans la dentelle, flirtant gentiment avec la menace :

Que Hollande le sache, que Valls le sache, car nous l’affirmons haut et fort : les Nationalistes vivront ! Et si ça n’est plus demain à notre bannière que vous nous reconnaîtrez, vous nous reconnaîtrez car nous serons toujours là, derrière vous, anonymes, dans vos déplacements, dans vos représentations, et demain dans votre défaite.

Certes, depuis le 24 juillet 2013, date d’adoption du décret portant dissolution, il n’y a pas eu de mise à jour. Certes, mais… En cherchant plus avant, il se trouve que l’Œuvre française, maison mère des Jeunesses nationalistes, fonctionne bien. Sa dernière mise à jour date du 5 septembre dernier et a la forme d’un communiqué intitulé « Oui au respect de la Syrie souveraine. Non à la guerre ! » Il fait suite à un communiqué fanfaron d’Yvan Benedetti, président du groupuscule factieux, qui moque Manuel Valls et sa volonté de dissolution. Le chef fachiste revient sur l’inanité de cette mesure, confirmant les propos que je tenais pour expliquer mon opposition à la dissolution de ces groupes radicaux.

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Quoi qu’il en soit, chacun peut désormais mesurer que la fachosphère se porte bien malgré les roulements d’épaule du ministre de l’Intérieur. Ces quatre derniers jours montrent en substance combien les agitateurs d’extrême-droite ont un sentiment d’impunité quand ils s’en prennent à des militantes sur les réseaux sociaux. Ils n’hésitent pas non plus à harceler téléphoniquement mon ami pour de vrai Sydné93 qui a eu le malheur de soutenir Julie et Sophia. Au demeurant, ils semblent avoir toutes les raisons de se croire inaccessibles. Le ministre de l’Intérieur semble bien plus « efficace » lorsqu’il mène la chasse aux sans-papiers ou aux Rroms que lorsqu’il s’agit de mettre en œuvre les décisions qu’il a lui-même prises.

Plus avant encore, les services de la place Beauvau n’hésitent pas à aller arrêter des militants syndicaux à leur domicile parce qu’ils refusent de se soumettre à des prélèvements ADN. Alexandre Gabriac, chef des Jeunesses nationalistes, lui, fanfaronne sur twitter son retour en France et son intention d’en découdre. Manuel Valls fait le faraud à la télé mais ne suit pas même ses dossiers.

Menaces contre nos militants • Le Parti de Gauche écrit à Manuel Valls

Face aux menaces dont sont victimes depuis plusieurs mois nos militants, le Parti de Gauche interpelle le ministre de l’Intérieur Manuel Valls.

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Paris le 18 septembre 2013

Monsieur le Ministre,

Ces derniers mois plusieurs de nos adhérents ont été victimes de menaces de la part de personnes venant des réseaux d’extrême-droite. A chaque fois nos militants portent plainte. Cette fois-ci une nouvelle étape vient d’être franchie : en raison de sa participation à la manifestation anti-FN de Marseille, notre jeune militante d’Avignon, Julie del Papa, a été l’objet de plus d’une centaine de messages sur twitter mêlant menaces de mort et d’appels au viol conjuguées à des insultes racistes et sexistes. Sa demande de dépôt de plainte a été refusée par le commissariat d’Avignon et seul le dépôt d’une main courante a été accepté. Elle va bien évidemment déposer plainte auprès du Procureur de la République.

L’impunité dont bénéficient ainsi ces militants d’extrême droite fait augmenter encore plus leur violence verbale, qui ouvre généralement la voie à la violence physique.

Monsieur le Ministre, il est inacceptable qu’une femme ainsi menacée de viol ne puisse déposer plainte et ce alors qu’une loi contre les violences faites aux femmes a été promulguée le 9 juillet 2010 prévoyant notamment un meilleur accueil dans les commissariats des femmes victimes de violence.
Nous vous demandons donc que tout soit fait pour que les responsables de ces menaces soient identifiés le plus rapidement possible et sanctionnés.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, mes salutations distinguées.

Martine BILLARD
Co-présidente du Parti de Gauche
Ancienne députée de Paris

La lutte contre le FN nécessite de la clarté

Martine Billard

Le voyeurisme des médias a encore frappé. A écouter les JT de France 2 on a l’impression que la France est à feu et à sang. Après avoir consacré la moitié du journal à tous les faits divers sanglants possibles, on a le droit à une ode au FN et à sa présidente. A vomir. Et les dirigeants PS se précipitent de peur d’être les derniers dans la dénonciation de la moindre agression. Or dans une société toujours plus inégalitaire où le luxe ostentatoire côtoie la misère, la montée de la délinquance n’a rien d’étonnant. Mais la panique règne à l’UMP comme au PS : la droite coure comme des toutous derrière Marine Le Pen, le PS somme l’ensemble des électeurs de gauche de se regrouper derrière son panache social-libéral décomplexé et le président de la République et ses ministres qui se vantent les uns après les autres d’être ceux qui diminuent le plus les dépenses publiques.

Et certains s’étonnent ensuite que le FN monte dans les sondages ? Mais qui le met en scène ? Alors quelle est la réponse à apporter dans cette situation ? Se taire ? Appeler à l’unité de toutes les forces de gauche ? Mais dans quel but et sur quelles bases ? Il arrive un moment où cette incantation bien pratique pour tenter de faire oublier les politiques menées, tourne à vide faute de sens. Elle n’a comme seule conséquence que le désintérêt pour la politique et la déconsidération pour ceux qui lancent de tels appels. Au moment où, rompant avec toute son histoire, le PS propose d’augmenter la durée du temps de travail sous la forme de l’allongement de la durée de cotisation, où les pensions de retraite vont poursuivre leur baisse, où les jeunes sont cantonnés aux emplois précaires et les salariés âgés au chômage, où les inégalités de revenus ne font que s’aggraver d’année en année, ses appels à se regrouper derrière lui sous prétexte de danger FN, sont absurdes et indécents.

Ceux qui divisent les électeurs de gauche aujourd’hui sont au gouvernement. Le rassemblement ne peut se faire que sur une ligne claire de rupture avec les politiques d’austérité menées par Jean-Marc Ayrault et François Hollande et leurs conséquences pour le quotidien des français ainsi que dans les collectivités locales. C’est le sens de l’appel du PG à constituer pour le premier tour des municipales des listes du Front de Gauche, élargies aux forces qui se retrouvent sur le rejet de l’austérité. C’est la meilleure façon de lutter contre l’abstention et le vote FN et de redonner de l’espoir à toutes celles et ceux qui veulent une autre société.

Martine Billard,
co-présidente du Parti de Gauch

La lutte contre le FN nécessite de la clarté

alternatives_austerite.jpg Le voyeurisme des médias a encore frappé. A écouter les JT de France 2 on a l’impression que la France est à feu et à sang. Après avoir consacré la moitié du journal à tous les faits divers sanglants possibles, on a le droit à une ode au FN et à sa présidente. A vomir. Et les dirigeants PS se précipitent de peur d’être les derniers dans la dénonciation de la moindre agression. Or dans une société toujours plus inégalitaire où le luxe ostentatoire côtoie la misère, la montée de la délinquance n’a rien d’étonnant. Mais la panique règne à l’UMP comme au PS : la droite coure comme des toutous derrière Marine Le Pen, le PS somme l’ensemble des électeurs de gauche de se regrouper derrière son panache social-libéral décomplexé et le président de la République et ses ministres qui se vantent les uns après les autres d’être ceux qui diminuent le plus les dépenses publiques.

Et certains s’étonnent ensuite que le FN monte dans les sondages ? Mais qui le met en scène ? Alors quelle est la réponse à apporter dans cette situation ? Se taire ? Appeler à l’unité de toutes les forces de gauche ? Mais dans quel but et sur quelles bases ? Il arrive un moment où cette incantation bien pratique pour tenter de faire oublier les politiques menées, tourne à vide faute de sens. Elle n’a comme seule conséquence que le désintérêt pour la politique et la déconsidération pour ceux qui lancent de tels appels. Au moment où, rompant avec toute son histoire, le PS propose d’augmenter la durée du temps de travail sous la forme de l’allongement de la durée de cotisation, où les pensions de retraite vont poursuivre leur baisse, où les jeunes sont cantonnés aux emplois précaires et les salariés âgés au chômage, où les inégalités de revenus ne font que s’aggraver d’année en année, ses appels à se regrouper derrière lui sous prétexte de danger FN, sont absurdes et indécents.

Ceux qui divisent les électeurs de gauche aujourd’hui sont au gouvernement. Le rassemblement ne peut se faire que sur une ligne claire de rupture avec les politiques d’austérité menées par Jean-Marc Ayrault et François Hollande et leurs conséquences pour le quotidien des français ainsi que dans les collectivités locales. C’est le sens de l’appel du PG à constituer pour le premier tour des municipales des listes du Front de Gauche, élargies aux forces qui se retrouvent sur le rejet de l’austérité. C’est la meilleure façon de lutter contre l’abstention et le vote FN et de redonner de l’espoir à toutes celles et ceux qui veulent une autre société.

De clément Meric à Pavlis Fyssas : fascistes assassins !

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Crédit photo causeur.fr  

Le chanteur grec de hip hop Pavlos Fyssas engagé dans la lutte anti fasciste a été assassiné cette nuit à coups de poignard au Pirée par un groupe organisé ayant prémédité son crime. Ses agresseurs ont été identifiées comme étant membres de l’Aube Dorée.

Au delà de l’émotion forte qui nous étreint, le Parti de Gauche proclame son entière solidarité avec les rassemblements qui se tiennent et se tiendront dans les rues de Grèce pour dénoncer ce crime et montrer le visage de l’humanisme anti fasciste.

Nous soutenons le peuple grec qui le premier sur le sol européen vit les conséquences dramatiques des politiques totalitaires de l’Union européenne.

Nous ne céderons jamais face à la terreur que tente d’imposer l’extrême droite. Les Z réapparaitront sur les murs des rues grecques. La soif de vie et d’égalité des anti fascistes ne s’étanchera jamais, même sous les coups meurtriers.

Magali Escot, membre du bureau national du Parti de Gauche

Pour les européennes, le gouvernement ne fera pas un pli

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On apprend ce matin que le gouvernement veut supprimer pour les élections européennes de 2014 l’envoi papier de la propagande électorale.

L’enveloppe électorale avec les différentes professions de foi constitue pour les citoyens le seul moyen d’accès égalitaire aux propositions de l’ensemble des listes.

Pris de panique par la déroute qu’annonce sa politique, le gouvernement entend donc désormais cantonner l’information électorale à la seule sphère médiatique aux ordres des partis du système.

Après avoir renié ses engagements sur une liste unique nationale, le gouvernement parie clairement sur l’abstention et cherche à museler les voix qui pourraient porter plus haut que la sienne.

Sous couvert d’austérité, l’élection européenne s’ouvre déjà sur un acte autoritaire qui marque un immense recul démocratique.

Un seul choc de simplification efficace : qu’ils dégagent ! Vite, la 6ème République !

Les barbares campent sur Twitter

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Crédit photo causeur.fr

Insultes sexistes et racistes, menaces physiques, appel au viol… Des cyber-activistes d’extrême droite se déchaînent sur la toile contre une jeune militante du Parti de gauche, coupable d’avoir raconté sur Twitter sa participation à la manifestation organisée à Marseille contre l’université du Front national, samedi.

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Politis blog • Les barbares campent sur twitter

 Insultes sexistes et racistes, menaces physiques, appel au viol… Des cyber-activistes d’extrême droite se déchaînent sur la toile contre une jeune militante du Parti de gauche, coupable d’avoir raconté sur Twitter sa participation à la manifestation organisée à Marseille contre l’université du Front national, samedi.

La violence et la haine envahissent dangereusement les réseaux sociaux. C’est devenu banal de le dire.
Pourtant, je n’ai pas l’impression qu’on prenne pleinement la mesure du fumet sorti des égouts qu’exhale de plus en plus la toile à mesure qu’enflent les intentions de vote en faveur du Front national de Marine Le Pen.
Si l’on n’y remédie pas, notamment en appliquant aux infractions et aux délits les plus flagrants les lois qui encadrent la liberté de la presse, il est plus que probable que des esprits simples (le web en attire beaucoup), chauffés par des excités, passent à l’acte.
Présent sur le plateau de LCI au moment de l’annonce de la mort de Clément Méric, j’avais dit à chaud ne pas être surpris par l’agression violente de ce jeune militant, ayant constaté depuis plusieurs mois, sur le net, une montée de la violence verbale des militants et sympathisants d’extrême droite à l’encontre de tous leurs contradicteurs.

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Les menaces de mort et de viol contre Julie del Papa doivent être sanctionnées !

Depuis samedi, notre camarade Julie del Papa – militante du PG à Avignon – en raison de sa participation à la manifestation anti-FN de Marseille, a été victime d’un ignoble déversement de haine sur twitter. Des militants d’extrême droite, défendant le Front national, lui ont envoyé plus d’une centaine de messages mêlant menaces de morts et de viols avec des insultes racistes et sexistes. Pour ceux qui en douteraient, ils montrent là leurs vrais visages.

Notre camarade s’est immédiatement rendue au commissariat pour porter plainte, mais les services de police ont cherché à l’en dissuader, considérant qu’il s’agissait là d’une conséquence presque normale de son engagement politique au PG et n’ont fait finalement qu’accepter qu’elle dépose une main courante.

Nous demandons solennellement au Ministre de l’intérieur de se saisir de cette affaire afin que les différents responsables de ces menaces soient identifiés et sanctionnés. Le cas de Julie del Papa est révélateur de l’utilisation croissante de réseaux sociaux, pour faire prospérer les discours racistes et violents.

Il n’est pas tolérable que des fonctionnaires de police banalisent la situation et refusent de recevoir un dépôt de plainte, lorsqu’une jeune femme se fait menacer de mort et de viol et se sent en danger. L’impunité dont bénéficient ces militants d’extrême droite fait augmenter encore plus leur violence verbale, qui ouvre généralement la voie à la violence physique.

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