La goutte d’eau qui fait déborder le Valls ?

tous ensemble dans la lutte  

L’expulsion de Leonarda, jeune collégienne kosovare de 15 ans alors qu’elle participait à une sortie scolaire, soulève un flot d’indignation jusque dans les rangs du PS et au sein du gouvernement. Manuel Valls n’a que la froideur des circulairesadministratives à la bouche, obsédé par son sinistre concours statistique avec ses prédécesseurs de droite à qui expulsera le plus d’étrangers. A Paris, quatre cent lycéens ont manifesté devant le rectorat contre l’expulsion d’un des leurs vers l’Arménie. Un sentiment d’écœurement se répand dans toute la gauche. A trop en faire, le ministre de l’intérieur va-t-il provoquer un sursaut de révolte à commencer par la jeunesse ? Nous verrons ce qui va se passer dans les prochains jours alors que les lycéens parisiens appellent de nouveau à manifester demain.

Les nuages s’accumulent aussi sur le front gouvernemental. La réforme des retraites dans la droite ligne des lois précédentes de la droite, avec l’allongement de la durée de cotisation à 43 ans, a été adoptée de justesse à, l’assemblée, à la majorité relative et non absolue (270 voix pour, 249 contre, 49 abstentions http://www.assembleenationale.fr/14/scrutins/jo0647.asp ). Les députés d’EELV se sont abstenus ainsi que 17 députés du PS. Le débat budgétaire commence avec la possibilité que EELV s’abstienne. Le gouvernement se prépare aussi à allonger une nouvelle fois la durée de vie des centrales nucléaires en la faisant passer maintenant de 40 à 50 ans. Et la répression continue de frapper toutes celles et ceux qui résistent. A PSA Poissy, des syndicalistes de Solidaires en sont malheureusement à mettre leur vie en danger par une grève de la faim pour essayer d’être écouté. Mais le silence radio et le mépris continuent tant du côté de PSA que de celui du ministre du travail. Michel Sapin préfère aller déjeuner à l’hôtel Meurice avec le comité Colbert, lobby des grands patrons de l’industrie du luxe, que de se préoccuper du sort des travailleurs. Les militants du DAL sont expulsés par la force de la place de la République à Paris, renouant ainsi avec les pires moments de l’époque Sarkozy. Pendant ce temps, la ministre du logement, Cécile Duflot, est bien silencieuse et les militants d’EELV ont l’impression que l’indigestion de couleuvres ne s’arrêtera jamais.

Pourtant la volonté de se battre persiste. Ce mardi à Rodez des centaines de personnes ont assisté au meeting avec Jean-Luc Mélenchon à l’appel du PG. De plus en plus de listes Front de Gauche sont annoncées partout en France avec leur élargissement non seulement à des militants associatifs et syndicalistes mais aussi au NPA ou à Europe Ecologie qui refuse de cautionner les politiques d’austérité et de privatisation des services publics dans plusieurs villes. Et lorsque malheureusement une section PCF décide de partir avec le PS, rompant ainsi la dynamique du Front de Gauche, la dynamique d’autonomie se poursuit malgré tout car la volonté d’offrir une alternative aux politiques actuelles est plus forte que tout. La lutte continue, ce n’est pas le moment de baisser les bras.

Leonarda : Hollande se vante d’appliquer les lois Sarkozy !

Justice égalité  

La jeune collégienne est sommée par le Président de la République de choisir entre vivre en famille (5 frères et soeurs et ses parents) ou revenir seule en France poursuivre ses études. C’est d’une cruauté abjecte, contraire aux droits de l’Enfant consacrés par la convention du même nom, ratifiée par la France en 1990.
Qu’on arrête de nous bassiner avec le respect de la loi. Il faut la changer cette loi, elle est l’héritage de Sarkozy ! On l’a battu dans les urnes pour cela.

Exigeons le retour de Leonarda et de Khatchik, un moratoire sur les expulsions et l’abrogation des lois securitaires et racistes. Aucun jeune en formation ne doit être menacé d’expulsion, que ce soit dans l’enceinte de l’ecole, à l’heure du laitier ou du gouter !

 

Léonarda et Khatchik doivent revenir !

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Expulsion de Léonarda • François Delapierre sur RFI : « La politique de M.Valls crée un climat détestable en France »

François Delapierre, secrétaire national du Parti de Gauche, sur RFI, le 18 octobre.

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C’est maintenant !

Où je parle de la démission de Valls, des manifestations lycéennes et du mouvement contre la réforme des retraites

Demander la démission d’un ministre d’un gouvernement de gauche est peu banal pour un homme de gauche. Et puis d’abord pourquoi lui, pourquoi Valls ? Après tout comme me l’a suggérée une camarade quand mercredi matin j’ai proposé au Secrétariat national du PG de lancer une campagne sur le mot d’ordre « Valls Démission », pourquoi pas Moscovici ?

C’est vrai pourquoi Valls et pas Moscovici ? Pas seulement parce que ce dernier a déjà été rhabillé pour l’hiver au congrès du PG par mon camarade François Delapierre. Pas seulement parce que la politique d’austérité appliquée avec un soin servile à Bercy serait moins à droite que celle de l’occupant de Bauveau. Non. Tout simplement parce que depuis des mois, Valls franchit une à une les limites de l’insupportable. Non seulement il est un des ministres les plus libéraux du gouvernement mais en concentrant ses attaques sur les plus faibles, en jetant en pâture les Roms à ce qu’il estime être l’opinion publique sur la foi de sondages bidons, il foule en réalité ce qui devrait rester de l’ADN commun de la gauche même en ces temps où la social-démocratie sombre dans le néolibéralisme économique. Je parle là de la fraternité entre les êtres sociaux que nous sommes. Depuis sa prise de fonction, Valls se comporte comme le digne successeur de Guéant : docile avec les puissants, dur avec les faibles. Il aime à médiatiser ses hochements de mentons pour légitimer l’expulsion de pauvres hères interdits de travail en France alors qu’ils sont citoyens européens, il se vante de meilleures statistiques que son prédécesseur en terme d’expulsions de sans-papiers, enfin il tourne le dos aux principes de notre République en stigmatisant une population à partir de présupposées ethniques. Par contre, rien sur la délinquance financière qui ne faiblit pas, rien sur les patrons voyous, rien qui rappelleraient que dans ce pays les citoyens français souffrent davantage des délocalisations que de la présence de quelques milliers de Roms…. C’est pourquoi, apprenant tôt mercredi matin que Valls avait soutenu le préfet du Doubs par un communiqué, j’ai naturellement tweeté en réclamant sa démission avant de proposer un communiqué allant dans le même sens à mon parti. D’un ministre de l’intérieur de droite appliquant sans vergogne la politique du bouc émissaire qui légitime le poison du FN c’est ce que l’on aurait exigé non ? Alors pourquoi ne pas le faire d’un ministre de l’intérieur « socialiste » qui applique aujourd’hui une politique Sarkozyste alors même qu’il a été élu pour faire tout autre chose ? Mais ne vous y trompez pas : exiger la démission de Valls n’est pas propagandiste. Si je ne me fais pas trop d’illusion sur un possible lâchage de François Hollande vis à vis de celui qu’il considère comme une pièce maitresse de son gouvernement, poser cet acte politique c’est du coup le rendre crédible à gauche bien au delà des rangs du Front de Gauche. C’est ne pas se résoudre à l’inacceptable soit un Valls poursuivant sa sale besogne, toujours un peu plus loin… Car les apparences sondagières sont trompeuses : si Valls est pour la droite le plus populaire des ministres du gouvernement Ayrault, il ne l’est pas pour le « peuple de gauche ». Ce peuple qui s’est largement abstenu à Brignoles, désespéré par la politique anti-sociale de ce gouvernement qu’il a contribué à mettre en place avec un bulletin de vote « Hollande ». Mettre la démission de Valls dans le débat public c’est du coup induire qu’elle est possible, c’est mobiliser en sa faveur, c’est ouvrir une brèche dans le gouvernement, c’est susciter le réveil de ceux qui, dans la majorité gouvernementale, acceptent depuis des mois en silence la politique de Hollande mais n’en pense pas moins. Oui il est possible dé déboulonner le symbole Valls ou dumoins suffisamment le faire chanceler pour ouvrir un espoir et propager un antidote à la résignation.

Encore faut-il que ce mot d’ordre devienne une revendication de « masse ». C’est là qu’intervient la jeunesse de ce pays. Ce la fait plusieurs semaines que nous considérons au PG que le réveil peut venir de là. Rien d’étonnant direz-vous, c’est une constante de notre histoire contemporaine lorsque la situation paraît bloquée : la France s’ennuie écrivait un éditorialiste du Monde quelques mois avant Mai 68, c’est la génération « Tapie » disait-on à la rentrée 1986 soit deux mois avant que celle-ci ébranle définitivement le gouvernement Chirac et son ministre Devaquet. Oui la jeunesse est le meilleur antidote à la résignation. Sans doute parce qu’elle n’a pas connu les défaites qui affaiblissent trop souvent l’engagement des générations plus anciennes. C’est justement ce qui s’est passé cette semaine : au moment même où était diffusé ce communiqué du PG appelant à la démission de Valls, 500 lycéens entonnaient spontanément le même slogan devant le rectorat de Paris sous les yeux ravis de la candidate du FDG à la mairie, Danielle Simonnet. Le lendemain rebelote entre Nation et St Augustin, quand 10 000 jeunes ont fait leur les deux autocollants du PG : « pour le retour de Léonarda et Katchik » et « Valls démission ! ». A l’heure où j’écris cette note de blog, dans le ciel entre Paris et Madrid où je me rends pour rejoindre Martine Billard et représenter le PG à la conférence des Présidents du PGE, je ne sais pas encore ce que sera l’ampleur de la manifestation parisienne de ce jour appelée par les lycéens, leurs syndicats mais aussi la FSU, la FCPE et l’UNEF mais je suis certain qu’ils seront encore plus nombreux qu’hier. Et donneront encore un peu plus de crédibilité politique à ce qui est en réalité l’exigence d’une autre politique que l’on pourrait aussi traduire par « Valls dégage ».

Bien sûr les vacances scolaires arrivent mais je ne crois pas que cela efface ce qui se passe. Les lycées se sont mis en mouvement, les facs pourraient suivre, et la politique de Valls, qu’Hollande assume, va inévitablement susciter d’autres injustices car c’est sa nature. Et cette fois cela ne se fera pas en toute impunité à l’exception des réactions salutaires des associations citoyennes, des syndicats enseignants ou du Front de Gauche. Je suis prêt à prendre tous les paris que la jeunesse reprendra la rue avec cette exigence tonnée de plus en plus fort. Le gouvernement a un caillou dans la chaussure, elle lui fait encore seulement mal mais pourrait très vite l’empêcher de marcher : c’est Valls, son maillon faible. Et comptez sur nous pour appuyer là où est ce caillou.

En prenant la rue, en donnant crédibilité à leur première revendication – le retour de leurs camarades – les lycéens n’ouvrent pas seulement la fenêtre en reléguant les discours de haine du FN et de leurs imitateurs au second plan pendant quelques jours, ils montrent que des points peuvent être marqués contre la politique de ce gouvernement ici et maintenant, sans attendre les élections. Ils contribuent à ouvrir une faille dans la majorité gouvernementale qui pourrait devenir un fossé et montrer, mieux que par des mots, qu’il existe une majorité alternative de gauche dans ce pays.

Enfin ils nous donnent l’exemple pour d’autres luttes. Mardi soir j’étais au meeting unitaire contre la réforme des retraites à Nancy. Il est vrai qu’il survenait le lendemain du premier vote à l’assemblée de cette loi régressive mais j’ai quand même été surpris, dans un meeting se voulant de mobilisation, d’entendre plusieurs orateurs avant moi tirer déjà le bilan de la défaite annoncée… Ce n’est pas notre rôle. Les enseignements et conclusions nous les tirerons plus tard. Pour le moment nous devons faire bien la travail jusqu’au bout, ne rien lâcher ce qui, même si au final la loi devait être votée, sera la meilleure façon de préparer d’autres batailles justement. Car cette loi n’est pas encore passée. Elle devrait logiquement être battue au Sénat. Il faut donc tout faire jusque là pour la faire échouer. Pour ma part, je propose que nous organisions la pression sur les 17 députés socialistes et ceux d’EE-LV qui se sont abstenus. Demandons leur d’aller jusqu’au bout de leur logique puisque nous savons que cette abstention vaut en réalité refus de cette loi. Car dans ce cas, avec évidemment le vote contre des députés du FDG, cette réforme ne trouvera pas de majorité (en première lecture, 270 députés ont voté pour alors que la majorité absolue est de 289). Bien sûr le gouvernement pourra utiliser le 49-3 mais les conséquences politiques seraient importantes si, enfin, après l’ANI, le refus de l’amnistie sociale et autres preuves d’une politique de droite, celle sur les retraites ne passait pas. Impossible ? Allez savoir alors que cette loi va revenir en plein débat sur un budget d’austérité qui passe mal c’est le moins que l’on puisse dire. Et allez savoir encore si, d’ici là, les lycéens ne se seront pas multipliés dans toutes les rues de France au nom de la fraternité. Tout se tient… Voilà pourquoi je proposerai au collectif unitaire contre cette réforme que nous répertoriions ces abstentionnistes et que nous leur écrivions publiquement, que nous prenions rendez-vous dans leur permanence pour les mettre face à leurs conviction et responsabilité. Car que tous soient sûrs que nous nous souviendrons du vote de chacun-e à l’avenir.

Oui les lycéens nous indiquent le chemin : la rupture, c’est maintenant.

Valls comme Guéant

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Le ministre de l’Intérieur Valls sera dans quelques heures en Guadeloupe, fier de son beau tableau de chasse : il a expulsé plus de Rom les 10 derniers mois que n’avaient réussi à le faire Guéant ou Hortefeux sur une même période.

Tandis que Guéant pensait que « toutes les civilisations ne se valent pas », Valls professe que seule une petite minorité de Roms veut s’intégrer en France, et que le mode de vie de ces gens là entre en confrontation avec celui de la population française.

Quelle différence entre ces deux déclarations racistes ?

Aucune différence.

Elles visent l’une et l’autre à racoler les votes d’un maximum d’électeurs égarés, qu’on a bien conditionnés tous les jours dans tous les médias, quitte à accorder crédit du même coup au Front National en validant ses discours haineux et pitoyables.

Valls n’est pas le bienvenu en Guadeloupe. Certes, comme d’habitude, les élus de l’archipel de tout poil seront au rendez-vous pour tendre la sébile avec modestie et déférence. Mais, dans cette terre qui a tant souffert, qui souffre encore du racisme et de l’exclusion, les propos et les idées du ministre de l’Intérieur n’ont pas droit de cité. Les Guadeloupéens n’en veulent pas.

Au deuxième tour de la présidentielle, on n’a pas voté ici pour un président de la République qui laisse la bride sur le cou d’un ministre qui parle comme le FN. On cherche vainement là aussi « le changement » promis pour « maintenant » !

Les solutions à nos problèmes, en Guadeloupe comme dans l’hexagone, ne passent pas par le développement de la répression, par l’accroissement de la peur de l’autre, par le rejet de la différence et par la guerre sociale sur des bases ethniques.

C’est le contraire dont on a besoin. Des moyens pour l’éducation. Qui se souvient, par exemple, que la Martinique et la Guadeloupe sont deux des trois académies qui ont perdus des postes d’enseignants à la rentrée dernière ? Du travail pour nos jeunes et leurs parents. Sait-on assez que la statistique nationale du chômage n’intègre même pas les centaines de milliers de chômeurs des département d’outre mer ? Symbole d’une annulation, d’une non prise en compte, d’une négation de nos difficultés. Hollande et Valls ont-ils souvenir du mot Fraternité, placé juste au milieu de la devise de la République qu’ils devraient servir ?

Les Guadeloupéens ont su dire « Guéant, raciste, dégage ! » en février 2012. Lurel et Gillot l’avaient accueilli avec empressement. Serge Letchimy, qui alors avait protesté avec nous, ne dit rien les jours-ci. Trop occupé, sans doute, à voter à Paris pour détruire nos retraites ….

Aujourd’hui, que Valls nous dispense de son odieuse présence. Ses pratiques honteuses devraient plutôt le conduire à rentrer à Paris pour démissionner sans retard. En attendant, que Marcelle Pierrot, préfète de Guadeloupe, se méfie : c’est le préfet du Doubs qui va porter le chapeau pour le renvoi scandaleux de Léonarda. Bon courage.

Valls, entends-tu ? De la Rochelle à Paris, les lycéens grondent…

 

Suite du feuilleton « Valls démission ! » que je vous narrais hier : ce matin à 10h30, les lycées Dautet à la Rochelle, Turgot, Ravel, Sophie Germain et Hélène Boucher à Paris sont bloqués, des mouvements dans le Vaucluse… Les jeunes prennent le relais de ce que leurs aînés ont abandonné. Le PG a sortie en urgence des autocollants en soutien au mouvement et sera à la manif à 11h place de la Nation, à Paris.

J’essaierai de publier ici les infos qui nous arrivent…

Face au mouvement sur Paris, le Rectorat a décidé de banaliser la journée sur les lycées parisiens.

Mais les vacances scolaires arrivent… Les facs vont elles prendre le relais et se mobiliser pour le retour des jeunes expulsés et le départ de Valls ?

Manif devant le lycée Voltaire à Paris.

Les lycées Charlemagne et Simone Weil à Paris, Les eaux claires à Grenoble rejoignent la valse… .

La pétition en ligne demandant le retour de Leonarda en est à plus de 11.700 signatures.

Mobilisation devant le Rectorat dans le 20e arrdt à Paris à l’appel du syndicat lycéen FIDL, du Réseau éducation sans frontières (RESF) et de la CGT Educ’action.

 

Reportage au lycée Charlemagne

 

11h : Plusieurs milliers de lycéens sont déjà sur la place de la Nation (via @olivier_timon et @hugohanr)

Dans un communiqué, l’UNEF appelle les étudiants à rejoindre les lycéens, selon son porte-parole Matthieu Landau : «il n’est pas exclu qu’une mobilisation étudiante relaie celle des lycéens, comme cela se passe parfois ».

La droite réactionnaire se déchaine sur Twitter…

Le Monde publie des photos, d’autres images des mobilisations sur Newsring

Rue89 propose de poser vos questions à Sandrine Mazetier, en charge des questions de migrations au PS…

cmdlyceensphotopg.jpg11h30 : Les lycéens se dirigent vers la Bastille, le rassemblement se transforme en manifestation

Sur Twitter, on se souvient que Hollande avait fait de la jeunesse sa priorité…

Un bon fil d’actualité sur le site du Figaro (sic)

Mille signatures supplémentaires en moins de deux heures pour demander le retour de Leonarda

Après la Rochelle, Grenoble et Avignon, Mende se mobilise selon L’Humanité qui rappelle que « En droit, un mineur isolé ne peut pas être expulsé. Les élèves expulsés le sont soit après leur majorité, comme dans le cas de Khatchik, ou quand leurs parents, en situation irrégulière, sont expulsés, comme Leonarda »

cmdmanifvalls.jpg12h : A Paris, les lycéens remontent toujours la rue du Faubourg Saint Antoine vers la Bastille, et je reçois un mail rappelant que « la dernière fois qu’une lutte a eu raison d’une mesure scélérate en France, c’était les étudiants et les lycéens contre le Contrat Première Embauche de Villepin, en… mars 2006 »

12h20 : Selon le Figaro, la tête de manifestation s’engage de la Bastille vers République, alors qu’il semblerait qu’il y ait encore du monde à Nation… La FIDL annonce 6.000 manifestants, sur Twitter le chiffre de 10.000 est avancé.

Dans le cortège avec nos représentants du PG, Eric Coquerel, Guillaume Etievant, Bastien Lachaud, Alexis Corbière et Danielle Simonnet, également Pierre Laurent et Clémentine Autain du FDG et le SNES, RESF… (photos via @LePG)

Arrêts sur images relaye le hashtag #blocus qui concernerait une quinzaine de lycées parisiens, pendant que sur Twitter certains médias jugent opportun de détourner l’attention sur le comportement violent du père de la jeune lycéenne expulsée (merci itélé !)…

Comme le souligne @PierreMinnaert, « La question n’est pas de savoir si si le père battait sa femme mais si des enfants élevés en France ont le droit d’y vivre »

12h40 : la place de la République se remplit via @LachaudB

cmdautocollantss.jpgLe fil d’actualité du Figaro fait un gros plan sur les autocollants du PG (on aura tout vu 😉 – photo Le Figaro

Ce matin sur France Info, Pascal Durand secrétaire national d’Europe Ecologie les Verts rappelait ses engagements à Hollande et demandait l’arrêt des expulsions, toujours pas de réaction sur Twitter de Cécile Duflot qui publie les photos de sa visite avec JM Ayrault à Alfortville, « dans la maison de l’Abbé Pierre pour la journée mondiale du refus de la misère ».

13h : le cortège des lycéens parisiens se dirigerait vers la place Beauvau… Un peu avant 14h, de petites échauffourées se seraient produites Boulevard Haussmann, les manifestants se dispersent place de la République

valls demission

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leonarda

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Valls dégage

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