Conseil régional : Vœu présenté par le groupe front de Gauche PCF-PG-GU
Assemblée plénière du 29 octobre 2014
Vœu présenté par le groupe front de Gauche PCF-PG-GU
Objet : Paris-Orléans-Limoge-Toulouse, une ligne d’avenir
Pour une desserte équilibrée de tous nos territoires, pour des raisons écologiques (réduction des gaz à effet de serre) sociales (prix du billet), pour compléter voire dé-saturer les lignes LGV, pour développer le fret ferroviaire, la ligne POLT est indispensable à l’activité économique de nos territoires mais également de l’ensemble de notre pays.
Pour ces raisons l’intégrité de la ligne de Paris à Toulouse doit être préservée. Ce serait une erreur majeure et la preuve d’une stratégie à courte vue de vouloir tronçonner cette radiale d’intérêt national de 713 kms.
Nous saluons les conclusions du rapport « Mobilité 21 », approuvées par le gouvernement en juillet 2013 d’accorder la priorité au réseau classique et plus particulièrement à 4 grandes lignes de Trains d’Equilibre du Territoire (TET) dont la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse. Le statut de ligne nationale d’aménagement du territoire a été confirmé et les crédits RFF doublés (1 milliards sur 10 ans) pour l’entretien de l’infrastructure.
Dans ce contexte, le conseil régional doit réagir à l’inscription de la libéralisation du transport par autocar proposé dans le projet de loi «Libérer l’activité». Celle-ci aurait des conséquences extrêmement négatives sur le service public ferroviaire, au prix d’une inégalité aggravée entre les usagers et d’une mise en péril des différentes lignes SNCF d’aménagement du territoire.
Le Conseil régional Midi-Pyrénées réuni en Assemblée Plénière ce-jour demande au Gouvernement:
- De procéder au renouvellement du matériel roulant sur le POLT dans les 3 ans
- D’accélérer les travaux d’infrastructures pour aller vers une réelle modernisation
- D’écarter définitivement l’hypothèse de placer Brive en terminus de ligne et d’assurer les dessertes nécessaires à tous les territoires traversés par l’axe POLT
- De retirer la proposition législative de libéralisation du transport en autocar
Conseil régional : intervention de Nicole Fréchou
Intervention de Nicole Fréchou sur la DM n°2, AP du 29/10/14
Le groupe Front de Gauche s’associe aux hommages rendus après la disparition tragique de Rémi FRAISSE.
Depuis plusieurs mois, des citoyens, des associations, des élu-e-s se mobilisent pour sauvegarder la zone humide du Testet dans le Tarn menacée par le projet d’un barrage surdimensionné et financièrement
irresponsable. Ce projet détruit une zone de biodiversité unique et remarquable abritant 94 espèces protégées, afin de permettre l’irrigation d’une agriculture productiviste aujourd’hui dépassée, le CR a voté en ce sens en Assemblée Plénière de mars dernier.
Depuis plusieurs mois, le collectif d’opposants au barrage demande une consultation publique ainsi que l’étude d’alternatives au barrage, et occupent la zone devenue « zone à défendre » comme à Notre Dame des Landes.
Début septembre, face à la violence sur le terrain entre les opposants et les forces de l’ordre et devant la surdité des pouvoirs publics, une délégation d’élu-e-s a été reçue par le président du Conseil Général du Tarn pour exprimer sa crainte d’un débordement et d’un drame éventuel. Un moratoire et la suspension des travaux a été demandée avec force afin de ramener le calme en attendant les résultats des recours juridiques et d’une expertise mandatée par la ministre de l’écologie.
Rien de tout cela n’a été retenu par le président du conseil général, les travaux ont été accélérés et la répression policière amplifiée jusqu’à ce tragique samedi 25 octobre où, dans la nuit, après une manifestation pacifique et familiale sur le site, des affrontements plus violents encore ont eu lieu, et Rémi, 21 ans est tombé, mort sur le coup. Les circonstances de ce drame sont en cours d’investigations pour répondre à toutes les questions qu’il pose.
Rémi, jeune étudiant botaniste s’est trouvé au mauvais moment, au mauvais endroit, venu simplement affirmer son soutien à cette lutte et a perdu la vie.
Nous tenons à exprimer toute notre émotion et notre colère à sa famille et ses amis, car tout cela n’aurait jamais dû arriver si un dialogue constructif avait pu se tenir avec les institutions en toute démocratie.
Hasard du calendrier, c’est ce lundi que les résultats du rapport d’expertise ont été rendus publics, dont les conclusions sont extrêmement critiques sur ce projet « médiocre », mal financé, mal étudié, surdimensionné et d’un autre âge. Les études sont fondées sur des données et une méthode définie en 1997. Ce rapport valide les études faites par le collectif du Testet et lui donne raison mais un peu tard.
Malgré des recours juridiques en cours au tribunal administratif, malgré les avis défavorables en conclusion de l’enquête publique, malgré les avis défavorables du Conseil National de la
protection de la nature et les études de France Environnement, les arrêtés d’autorisations ont été pris.
Samedi, alors qu’il n’y avait rien à protéger sur le site, tous les engins du chantier ayant été retirés, une centaine de gardes mobiles ont pris position sur le chantier ce qui a entrainé un affrontement extrêmement violent, et Rémi est tombé.
Nous condamnons avec la plus grande fermeté tous les actes de violences qu’ils viennent des forces de l’ordre comme de groupes non identifiés et étrangers aux militants et opposants qui sont sur le site depuis plusieurs mois déjà de façon pacifique et non violente.
Vous avez annoncé ce matin Monsieur le Président qu’une consultation va s’ouvrir à l’initiative de Madame la Ministre car il est urgent que ce chantier s’arrête. Il ne peut pas y avoir continuité des travaux alors que le chantier est entaché du sang d’un jeune étudiant.
Il n’est pas trop tard, comme certains s’avancent à le dire puisque seul le déboisement est terminé et il est encore temps de replanter et redonner vie à cette vallée pour qu’elle retrouve son calme et sa tranquillité déjà bien altérée.
Le Conseil Régional est présent dans la CACG, il y deux représentants et un financement à hauteur de 7 % des 2,1 Millions du capital social de cette structure. Le Conseil Régional est aussi présent dans l’agence Adour Garonne a l’initiative du projet avec la CACG. il a donc son mot à dire, qui doit être à la hauteur de cet événement tragique.
Aux dernières nouvelles, Rémi est mort, touché par une grenade venant des forces de police. Nous demandons que toutes les poursuites soient engagées pour trouver l’auteur de ce tir meurtrier. La responsabilité de l’Etat et du Conseil Général du Tarn est entière et toutes les conséquences doivent en être tirées.
La seule récupération politique de ce drame est du côté du pouvoir en place qui choisit la répression du mouvement de protestation par des méthodes dignes d’une guerre civile. Encore aujourd’hui, malgré la suspension des travaux et l’annonce d’une concertation que nous aurions aimé beaucoup plus tôt, les forces de l’ordre ont bouché la zone de façon très musclée.
Comme l’a dit François Mitterand à la tribune de l’Assemblée Nationale le 08 mai 1968 : « Si la jeunesse n’a pas toujours raison, la société qui la méconnait et qui la frappe à toujours tort »
L’HUMAIN D’ABORD
Communiqué du Parti de Gauche du Tarn
Rémi, 21 ans, est mort. C’est inadmissible ! Rien ne peut le justifier. Le Parti de Gauche s’associe à la douleur qui frappe la famille et les amis de ce jeune militant. Tout indique que cette tragédie s’est produite dans le cadre des affrontements qui ont eu lieu la nuit de samedi à dimanche sur le site de Sivens. La responsabilité des autorités locales et de l’Etat est donc engagée.
Le Parti de Gauche n’accepte pas les explications tronquées de la Préfecture, réclame que toute la lumière soit faite sur ce drame et que tous les éléments de l’enquête soient rendus publics.
Malheureusement, ce dimanche soir, à Gaillac, c’est par des tirs de lacrymogènes sans sommation, sur une foule venue rendre hommage à Rémi et où se côtoyaient opposants du barrage et citoyens de la ville mobilisés par ce drame, parfois accompagnés de leurs enfants, que les autorités ont répondu à l’émotion, à la tristesse et à la colère.
Comme les milliers de manifestants, venus samedi de tout le pays, rien ne nous détournera de l’objectif de cette lutte. Nous refusons toujours qu’une des dernières grandes zones humides du Tarn soit saccagée. Nous refusons le déni de démocratie que constitue le passage en force d’un baron local qui, une fois élu, abandonne ses principes et ses engagements. Il est temps de donner au peuple le pouvoir de révoquer les élus oublieux de l’intérêt général. C’est le cas du président du Conseil général du Tarn, qui a démontré depuis des semaines son incapacité à ouvrir les voies d’un règlement pacifique d’un conflit qu’il a initié.
Les informations sur le rapport des experts missionnés par la Ministre de l’écologie confirment les critiques des opposants. Le Parti de Gauche réclame le retrait immédiat de toute présence policière de la zone du Testet et l’arrêt du chantier jusqu’à épuisement des recours.
« MONTALBANAIS DE SOUCHE »
Qu’es aco, Madame Barèges?
Jusqu’à la formulation de ce concept difficilement compréhensible par des républicain-e-s, nous croyions dur comme fer que, sur l’ensemble du territoire de la république française, nous étions partout chez nous avec les mêmes droits et les mêmes devoirs que les autres citoyen-ne-s, et en particulier que nos enfants conservaient leur droit constitutionnel à l’éducation où que nous choisissions de nous installer!
Selon vous, Mme la Maire, quels sont les critères pour être reconnu-e « montalbanais-e de souche »?
Déjà le FN avait scandalisé avec ses « français de souche » complètement en contradiction avec la loi mais aussi avec ce qui est la richesse de notre peuple; depuis toujours il a su « faire France » avec les vagues de populations successives qui ont fait de lui, avec des soubresauts quelquefois il est vrai, le peuple qu’il est aujourd’hui avec son génie si particulier.
Et voilà que vous, vous réduisez à la commune le périmètre d’appartenance pour bénéficier des droits que la république accorde à tous les citoyens!
Quels critères faudrait-il donc remplir pour être estampillé-e montalbanais-e de souche?
Combien de générations successives nées à Montauban pour la branche maternelle ou paternelle ou les deux à la fois?
Ou bien faudrait-il avoir une couleur de peau particulière? Une religion plutôt qu’une autre? Des revenus suffisamment confortables?
Et pour celles et ceux qui ne rempliraient pas ces conditions, qu’est-ce que vous leur prévoyez? vous les obligerez à porter une étoile jaune, un triangle rouge ou rose?
Vous l’avocate qui sait bien que ce type de discrimination est illégale dans la république, vous l’ex-députée alors chargée de légiférer pour l’ensemble du pays, comment pouvez-vous ,Madame, vous rabougrir ainsi sur les limites de la ville et désigner des indésirables?
Comment pouvez-vous recourir à si misérable argument pour refuser l’école, tellement utile à de pauvres gosses ballotés sans comprendre ce qui leur arrive le plus souvent, alors que la loi vous fait obligation de les accueillir?
Votre « ville amie des enfants » qui désigne des petits étrangers comme boucs-émissaires des difficultés que vous avez suscitées….a décidément bien triste mine!
Le parti de gauche 82
COMMUNIQUE DES ELUS DE RASSEMBLEMENT MONTAUBAN CITOYENNE
Nous condamnons avec la plus grande fermeté les propos inacceptables de B. Barèges qui, une fois de plus, stigmatise certains habitants de notre ville. Maire de Montauban, son rôle est de veiller au vivre ensemble et non d’opposer différentes catégories de la population. Notre ville a accueilli au cours de son histoire Italiens, Espagnols, Juifs, Portugais et autres immigrés. C’est sa fierté et sa richesse. Comment alors, B. Barèges ose-t-elle parler de « Montalbanais de souche »?
Pour la troisième année consécutive, des dossiers d’inscription scolaire d’enfants étrangers ont été traités de manière discriminatoire en mairie, alors que tout enfant a droit à l’éducation, quelle que soit son origine ou la situation de ses parents. Le Maire de Montauban est entièrement responsable de la concentration d’enfants étrangers dans certaines écoles. En premier lieu, les capacités d’accueil sont insuffisantes: en treize ans de mandat elle n’a construit qu’une seule école nouvelle, alors que nous devons accueillir en élémentaire de 250 à 400 élèves supplémentaires chaque année. Ensuite, si ces enfants avaient été inscrits en même temps que les autres, ils auraient été répartis sur plusieurs écoles en fonction de leur lieu de vie et ils auraient pu bénéficier, comme tous les élèves de Montauban, de la cantine et des garderies desquelles ils sont lamentablement exclus.
Une fois de plus, B. Barèges est dans l’illégalité totale en ne respectant ni la loi française, ni la Convention internationale des droits de l’enfant que la France a ratifiée.
Jeannine MEIGNAN, Rodolphe PORTOLES
Conseillers municipaux de Montauban
SOLIDARITE AVEC LES 7 DE NUTRIBIO
Sept salariés de Nutribio (Tempé Lait à Montauban) ont reçu une interdiction d’accès à leur entreprise et une convocation pour entretien préalable à un licenciement pour faute grave.
Leur « faute » ?
Avoir fait grève en bloquant l’accès du site aux camions de lait, en avril dernier.
Le mouvement suivi par quelques dizaines de salariés avait porté sur des augmentations de salaire, dans le cadre des NAO (Négociations annuelles obligatoires). C’est la direction de Nutribio qui avait brutalement interrompu les négociations, poussant les salariés à l’épreuve de force.
Le conflit s’était terminé par l’intervention brutale des CRS en pleine nuit.
Aujourd’hui est venu le temps de la revanche : les dirigeants de Nutribio veulent faire plier et briser la résistance incarnée par ces sept là, tous syndiqués à la CGT ! Car dans quelques semaines s’ouvrent d’importantes négociations sur les grilles de qualification et de salaire. L’enjeu pour l’entreprise est de taille.
Mardi 20 mai, rendez-vous fixé pour les entretiens, de nombreux citoyen-ne-s et personnalités du monde syndical, associatif et politique de gauche dont Pierre Laurent et Marie-Pierre Vieu représentant le Parti Communiste, sont venus soutenir les Sept de Nutribio.
Le Parti de gauche y était représenté par Jeannine Meignan, conseillère municipale d’opposition à Montauban.
Parce que nous dénonçons comme inhumaine et mortifère pour le pouvoir d’achat et donc pour la relance économique la politique salariale actuelle (salaires de misère, salaires bloqués, et salaires considérés comme des « coûts » sur lesquels il faudrait sans cesse rogner) .Mais quid du coût des actionnaires, jamais remis en cause ?
Quand le pseudo dialogue social est rompu par des patrons qui prétendent le porter, quel choix reste-t-il aux salariés sinon d’en passer par le rapport de forces ? Nous n’acceptons pas la répression et la criminalisation de l’action syndicale car les salariés défendent leur part de la richesse qu’ils contribuent à créer, ils ne volent pas. A quand l’amnistie pour les militants syndicaux condamnés ? François Hollande, lui, la leur refuse.
La solidarité pour ceux de Nutribio doit s’amplifier.
Pour les soutenir financièrement : envoyez votre chèque libellé à l’ordre de « UD CGT – Solidarité Nutribio », à l’UD CGT, Maison du Peuple, Rue Michelet, 82000 Montauban.
ELECTIONS EUROPEENNES Dimanche 25 Mai 2014
Le FRONT DE GAUCHE EN CAMPAGNE EN TARN-ET-GARONNE
Le CAMION DE MELENCHON DANS LE DEPARTEMENT
Elections européennes : la caravane du Front de Gauche en Tarn-et-Garonne
Un camion sonorisé et sa remorque de présentation de la liste « FRONT DE GAUCHE » conduite par Jean Luc MELENCHON, député européen, sera en Tarn et Garonne les 13 et 14 mai, selon l’itinéraire suivant :
Mardi 13 mai
– de 8 h 30 à midi : place du Foirail, près du marché, à Valence d’ Agen
– de midi à 13 h : devant l’usine Villeroy et Bosch à Valence d’Agen
– à 14 h 30 : parking de la place des Récollets à Moissac
– à 16 h 30 : devant l’hippodrome de Marchès (zone commerciale) à Castelsarrasin
Mercredi 14 mai
– de 8 h à 10 h30 : à l’entrée du marché, devant la Mairie de Lafrançaise
– de 11 h à 12 h 30 : au marché, place Lalaque à Montauban.
Venez vous informer sur les propositions du Front de Gauche et de ses candidats aux élections européennes pour changer d’Europe et la mettre au service des peuples plutôt que de la finance internationale et refuser le Grand Marché Transatlantique que l’on veut nous imposer avec des conséquences désastreuses pour notre vie quotidienne.
EUROPEENNES: PLACE AU PEUPLE A GAILLAC
Après les 500 personnes de Decazeville le 23 avril 2014, c’est 600 qui se sont retrouvées dans la salle des fêtes de Gaillac le 24, accueillies en musique et avec la possibilité de manger un morceau -fabrication militante et c’était bon!- accompagné de Gaillac…ou d’autre chose. C’est qu’il est un peu plus de 19 heures et nous sommes parti-e-s pour la soirée, convaincu-e-s que nous rentrerons chez nous chargé-e-s d’enthousiasme et d’arguments pour mener campagne dans cette période difficile pour toute la gauche.
GREVE CHEZ NUTRIBIO A MONTAUBAN… INTERVENTION NOCTURNE DES CRS
Le conflit de Nutribio à Montauban durait depuis 10jours. Une quarantaine d’hommes et de femmes refusent de se satisfaire de l’augmentation mensuelle de 23€ mensuels alors qu’ils en revendiquent au moins 30, comme l’année précédente, convaincus qu’ils sont que la situation financière de l’entreprise le permet.Le dialogue social marche si fort à Nutribio qu’il se termine au tribunal le 3 avril. Au terme du jugement rendu le 4 avril, les pénalités financières réclamées (200€ de l’heure non travaillée) sont refusées à l’entreprise, mais les salariés n’obtiennent pas la médiation demandée.Ils maintiennent donc courageusement leur piquet de grève…Dans la nuit du 4 au 5 avril, malgré diverses manoeuvres d’intimidation entamées autour de 20 heures, le piquet de grève tient bon. Alors qu’une dizaine de camions de lait attend pour pénétrer sur le site, sur le coup de 3 heures du matin, et sur ordre du Préfet, une cinquantaine de CRS délogent sans ménagement le piquet de grève et celles et ceux qui sont venus les soutenir. Pendant la durée du conflit, notre pays a changé de gouvernement, mais » les forces de l’ordre » restent au service du capital.Ces salariés reprendront le travail lundi 7, mais d’abord ils organiseront ce dimanche un pique-nique devant les grilles de l’usine: pas question de baisser la tête.