Le changement c’est maintenant, mais maintenant c’est quand?
Les GPII une falsification ?
Notre Dame des Landes est un projet d’aéroport apparu depuis 1963 qui fait partie des Grands Projets Inutiles Imposés (GPII) tout comme certaines LGVs (cf. le Forum des GPII de juillet 2012 à Notre Dame des Landes). Ces grands projets ont tous en commun ces éléments : les installations existantes sont décrétées saturées, les perspectives de croissance du trafic surestimées (et jamais remises en cause malgré « la nouvelle donne » constituée par l’ évolution de l’environnement économique), les coûts de construction des nouvelles infrastructures sous-estimés, les dommages écologiques concernant l’environnement sous estimés et souvent même pas évalués (non respect des études d’impact réglementaires), les possibilités d’optimisation de l’existant jamais étudiées méthodiquement.
Pourquoi faire toujours du neuf ailleurs alors que l’existant peut être optimisé ?
Le cas de NDL est caractéristique : l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique n’est pas saturé contrairement à ce qui est dit et écrit. Il peut être optimisé et modernisé. En effet le trafic de l’aéroport de Nantes-Atlantique est de 3,5 millions d’utilisateurs pour un surface de 350 hectares : ratio 10 000 passagers/ha, chiffres à comparer aux deux aéroports londoniens : Gatewick, 683 ha pour 35 millions de passagers, ratio 51 000/ha, Heathrow 1er aéroport européen avec 1 200 ha pour 65 millions de passagers, ratio 54 000/ha et Roissy Charles de Gaulle 2ème aéroport européen avec 2 900 ha pour 60 millions de passagers soit un ratio de 20 600 passages/ha. Le projet NDL fera(it) 1 650 hectares, il lui faudrait donc un nombre de passagers de 82 millions de passagers soit 23 fois le trafic actuel pour atteindre le ratio des aéroports de même type … Il est vrai que l’hectare du bocage nantais ne vaut pas celui de la banlieue de Londres ni même celui de Roissy (clin d’œil au sacrifice des terres agricoles) !!! Le projet d’aéroport n’est pas la seule ineptie, il faut ajouter les moyens de transport pour s’y rendre puisqu’il est au milieu de nulle part (25 km au Nord Ouest de Nantes) : autoroute 2×2 voies, LGV entre Nantes et Rennes, tramway, …. A cela va s’ajouter la délocalisation des entreprises autour de Nantes qui devraient venir s’installer autour de NDL (cf. création supplémentaire d’une ZAC). … Sont-ils devenus fous ?
Ce qui nous fait dire « pourquoi toujours construire du neuf ailleurs (loin des zones urbaines en pleines zones agricoles fertiles et plates donc aisément cultivables) alors que l’existant n’est ni optimisé … ni modernisé ? » C’est la constante des Grands Projets Inutiles Imposés.
Tous ces nouveaux projets sont en partenariat public privé (PPP) avec clause de retour sur investissement – si les prévisions ne sont pas atteintes, c’est l’État ou les collectivités territoriales (cas des LGVs) qui compensent le manque à gagner … à ce compte là les investisseurs ne risquent rien tout comme les banques, ce qui montre bien que l’AMI (l’accord multilatéral d’investissement) n’est pas mort !!!
L’austérité à l’hôpital tue
Communiqué de Guilhem Serieys et Nicoles Frechou,
Conseillers régionaux du Parti de Gauche – Midi-Pyrénées
20 octobre 2012
Au fur et à mesure des fermetures de services hospitaliers décidées par l’ARS en Midi-Pyrénées, des communes se retrouvent à plus d’une heure d’une maternité. Ce matin, ce qui devait arriver arriva. Une femme et son compagnon ont assisté impuissants à la mort de leur bébé alors qu’ils tentaient de rejoindre en voiture une maternité. Nous leur présentons nos sincères condoléances.
En Midi-Pyrénées, malgré l’arrivée de la gauche au pouvoir, le projet régional de santé de l’ARS prévoit toujours la fermeture de cinq blocs opératoires et de six maternités.
Si le Conseil régional a émis un avis défavorable sur ce projet, les élus PS et EELV ont refusé le vœu du groupe Front de Gauche demandant un moratoire suspensif des décisions de l’ARS.
Le drame de ce jour rappelle que la logique austéritaire est incompatible avec une politique de santé publique égalitaire et humaine. Nous demandons au gouvernement d’écouter le Front de gauche et d’abroger la loi Bachelot et la Tarification à l’Activité votées sous la droite qui détruisent l’hôpital public en particulier dans la ruralité.
En matière de santé, faisons le choix de l’Humain d’abord et non le choix des logiques comptables. Nous demandons au gouvernement de revenir sur son choix d’adopter le Traité budgétaire européen et à revoir son projet de budget 2013 qui interdisent au pays de mobiliser les moyens financiers suffisants pour rebâtir un modèle républicain de santé.
ÇA N’A PAS TRAINÉ !
Le traité Sarkozy-Merkel à peine ratifié le 11 octobre par le Parlement français, pour la plus grande satisfaction des parlementaires de l’UMP en particulier, les technocrates de la commission européenne débarquent à l’Assemblée pour formuler leurs exigences sur le budget 2013 de notre pays!
Les député-e-s ont été convié-e-s le lundi 15 à un « débat » avec les gendarmes de la Commission européenne sous la houlette de la vice-présidente de la commission européenne et en présence des ministres Moscovici et Cahuzac pour examiner le budget 2013 de la France à la lumière de la « règle d’or » incluse dans le Traité.
Curieuse forme de débat : chaque député-e aura 2 minutes pour poser 1question aux « personnes conviées » de Bruxelles. Dans ces conditions, il est évident que le Parlement devient une chambre d’enregistrement des injonctions de Bruxelles. Les membres du gouvernement, premier ministre en tête, nous ont pourtant répété en boucle que le traité n’écornerait pas la souveraineté budgétaire de notre pays!! La manoeuvre est si honteuse qu’elle ne s’est pas déroulée dans l’hémicycle mais dans une annexe de l’Assemblée Nationale!
Les fonctionnaires européens ne sont pas encore, comme en Grèce, régulièrement dans les ministères pour surveiller si les diktats européens sont bien mis en oeuvre…mais c’est un bon début!
Les députés du Front de Gauche n’ont participé pas à cette pantalonnade: ils ont eu raison, ils ont ainsi défendu la dignité du débat démocratique dans notre république.
Parti de Gauche 82
Lettre ouverte à Monsieur le Président de Région Martin Malvy
Groupe Front de Gauche :PC-PG-GU
Toulouse, le 10 octobre 2012
Monsieur le Président,
Les élus du groupe Front de Gauche ont proposé 2 vœux à l’Assemblée plénière du conseil régional du 11 octobre. L’un proposait au gouvernement une loi d’interdiction des licenciements boursiers, l’autre demandait l’organisation d’un référendum sur la ratification du Traité budgétaire européen. Sur votre proposition et avec le soutien des Présidents des groupes PS, EELV et PRG, ces vœux ont été déclarés « irrecevables », au prétexte qu’ils n’avaient pas de lien avec notre région.
Concernant les licenciements boursiers, rappelons qu’après Molex, Thalès, Freescale, c’est maintenant Sanofi, dont les actionnaires ont perçu 3,5 milliards d’euros de dividendes en 2011, qui est touché. Notre région est donc largement victime de la rapacité des « patrons voyous ». Monsieur le Maire de Toulouse a d’ailleurs demandé à la représentation nationale de légiférer en urgence contre « les licenciements abusifs ».
La proposition d’une loi pour interdire les licenciements boursiers est une mesure d’urgence pour les salariés concernés, satisfaire leurs organisations syndicales unies qui appellent la puissance publique à un acte législatif fort, et préserver notre capacité industrielle menacée par la course cupide aux profits financiers.
Le Traité budgétaire européen, quant à lui, s’il était adopté définitivement, réduirait les capacités budgétaires de l’Etat qui se retrouverait sous la tutelle d’un dispositif d’austérité « contraignant et permanent » dont les effets s’avéreraient inévitablement néfastes à l’emploi, aux services publics, aux droits des salariés et à l’investissement.
De par les dispositions de la loi organique qui l’accompagnent, les collectivités territoriales verront elles aussi leurs dépenses mises sous tutelle, au détriment de leurs missions les plus essentielles au service de l’intérêt général. Les territoires de Midi-Pyrénées, comme ceux des autres régions, en subiront donc directement les effets négatifs. Le référendum nous paraît, dans ces conditions, une exigence républicaine concernant un texte qui prévoit une perte de souveraineté budgétaire. D’autant plus que le candidat François Hollande s’était engagé à renégocier ce Traité.
Ainsi, vous ne soumettrez pas ces vœux au débat et au vote de l’assemblée. Nous contestons cette position qui conduit à brider le débat démocratique au Conseil Régional et à l’application d’une mesure discriminatoire à l’égard du groupe Front de Gauche.
Vous ne pouvez ignorer que l’assemblée régionale s’est prononcée régulièrement sur de nombreux vœux de politique « nationale » depuis au moins 10 ans et cela pour interpeller les gouvernements successifs. A ce jour, vous ne vous y êtes jamais opposé.
Aujourd’hui, il est surprenant que vous imposiez le silence à notre Assemblée sur ces deux sujets. En effet, le 15 janvier 2009, vous aviez accepté de soumettre au vote un vœu présenté par les groupes PC, PS et PRG demandant au gouvernement « d’établir un moratoire sur les licenciements boursiers ». Sur le Traité européen, d’autres Régions ont pu en délibérer souverainement. C’est ainsi que le Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais s’est récemment prononcé en faveur de l’organisation d’un référendum sur le Traité voulu et élaboré par Madame Merkel et Monsieur Sarkozy.
Nous nous inquiétons de voir Midi-Pyrénées s’écarter de la tradition du débat démocratique qui était la sienne. D’autant qu’il y a une singulière contradiction à vouloir faire des régions un maillon plus important de la République tout privant ses élus du droit de s’exprimer sur les politiques nationales.
Nous avons amplement contribué au changement de majorité intervenu au plan national, en mai et juin dernier. Nous en sommes fiers. Pour autant, il ne saurait être question pour les élus que nous sommes de voir la collectivité s’enfermer dans un rôle de relais des orientations politiques et budgétaires du Président de la République et du gouvernement.
La loi de finance pour le budget 2013 et le gel des dotations pour les collectivités territoriales marquent la perte de 400 millions d’euros pour les budgets locaux. Pire, les annonces d’André Laignel, Président socialiste du Comité des Finances Locales ne laissent pas présager d’un avenir meilleur puisqu’il a chiffré l’effort global qui serait demandé aux collectivités à « 2,250 milliards sur 2013-2015 ».
En voulant réduire le déficit public à 3% en 2013 puis à 0,5% conformément au Traité budgétaire européen, le gouvernement compte aller encore plus loin.
Il y a de quoi inquiéter fortement les élus locaux qui subissent depuis les années Raffarin le rabotage annuel de leurs marges de manœuvre. Ils espèrent encore que la gauche au pouvoir leur permettra d’échapper à l’asphyxie programmée de leurs budgets pour répondre aux besoins grandissants des populations.
La crise économique, la précarité grandissante, la nécessaire transition écologique, les difficultés des acteurs culturels et associatifs appellent la relance de l’intervention publique et non sa contraction qui ne ferait qu’empirer la situation de l’emploi et in fine des finances publiques.
C’est cette conviction, largement partagée par les acteurs économiques et sociaux, qui nous guidera dans les échanges que nous devons avoir sur la préparation du prochain exercice budgétaire.
Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations républicaines.
Marie-Pierre Vieu, Martine Perez, Nicole Fréchou, Jeanne Jimenez, Christian Picquet, Guilhem Serieys, Charles Marziani.
Communiqué du PG 46
Les citoyens ont raison de s’insurger et de résister quand le directeur de l’hôpital justifie la réduction d’effectif par le fait que « l’hôpital dépense plus qu’il ne rapporte ». Mais il ne fait là que mettre en œuvre les directives libérales de ses autorités de tutelle : Agence Régionale de Santé et Gouvernement. C’est bien la politique du pays qu’il faut changer, en matière budgétaire et de services publics.
Un service public n’a pas à dégager d’excédents financiers mais à rendre le meilleur service aux usagers en réponse à leurs besoins. C’est à l’Etat de lui en donner les moyens. Mais cela est incompatible avec le diktat d’équilibre bud- gétaire tel que l’exige le Traité Européen que les députés et les sénateurs s’apprêtent à ratifier sans consultations des Français y compris Dominique Orliac, jean Launey,Jean-Claude Requier et Gérard Miquel
Donner la priorité à l’éducation et à la police comme l’a décidé le gouvernement Ayrault tout en disant qu’on réduira les autres dépenses pour atteindre 10 Milliards d’économie sur la dépense publique, revient à dire qu’on va réduire les dépenses sociales, donc inévitablement les dépenses de santé.
Au contraire, ce qu’il faut c est de l’argent pour répondre au besoin.
Pour cela nous faisons plusieurs propositions :
– supprimer les agences régionales de santé qui n ont d’autres but que de gérer la pénurie.
– faire cotiser les revenues financiers au même titre que les salaires. Le financement de la protection sociale doit être
construit à partir des cotisations sur les salaires, avec une modulation et une contribution sur les revenus financiers des entreprises, des banques et des assurances.
Ce qui se passe a Figeac pourrait également ce passer à Cahors, tant les hôpitaux publics sont délaissés.
Il faut supprimer les dépassements d’honoraires et revoir l ensemble des salaires pour permettre de fidéliser le per- sonnel et qu’il y trouve des intérêts au travail.
Nous voulons reconstruire et développer un service public de santé
Basé sur la proximité et la qualité des soins avec les personnels, les élus
Et les citoyens. Nous favoriserons la mise en réseau des hôpitaux entre
Eux et avec la médecine ambulatoire pour développer la prise en charge
Technique nécessaire sans l’opposer à la proximité, pour réduire les temps d’attente dangereux et onéreux et contribuer à la coopération des professionnels. Nous assurerons la promotion des centres de santé et le respect de leur vocation initiale d’accès aux soins pour tous.
Aujourd’hui, ce n’est plus Sarkozy qui dirige le pays mais les socialistes. Et dans cette bataille, les infirmières et agents de santé doivent savoir qui les soutient. Cette situation est d’autant plus difficile à comprendre qu’on dépense de l’argent au niveau régional pour développer les écoles d’infirmières en même temps qu’on supprime leurs emplois dans les hôpitaux.
Conférence sur le revenu d’existence
Titre: Conférence sur le revenu d’existence
Lieu: Montauban
Description: Mesure révolutionnaire, le revenu d’existence serait attribué du premier cri au dernier souffle.
Date: 2012-09-21
Le rendement pour les uns ou la santé pour tous ?
Le Parti de gauche Tarn-et-Garonne souhaitait réagir suite à la manifestation de jeunes agriculteurs, le 13 septembre 2012 devant la préfecture du département, contre le programme d’actions de la lutte contre les nitrates et la réglementation des Cultures intermédiaires pièges à nitrate (Cipan).
Pourtant les études scientifiques prouvant le lien étroit entre l’usage d’intrants chimiques et les pathologies graves se multiplient ; le 7 mai est d’ailleurs paru un décret gouvernemental reconnaissant la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre cette pathologie et l’usage des pesticides. La réglementation Cipan vise à protéger la santé des agriculteurs et aussi de la population. Une autre partie du monde agricole est bien consciente de la nécessaire préservation de notre écosystème et pratique une agriculture vivrière, paysanne et biologique.
En totale impunité, une fois encore, le syndicat agricole majoritaire et les Jeunes agriculteurs (JA) peuvent déverser des détritus devant la préfecture du Tarn-et-Garonne au nom d’un obscurantisme dangereux. Dans le même temps, des syndicalistes ouvriers ou militants écologistes sont eux sanctionnés par la justice. Cherchez l’erreur.
Le PG82 demande au Préfet de faire preuve de fermeté. Après l’autorisation préfectorale, concédé cet été aux agriculteurs productivistes, de l’épandage aérien, plus aucune dérogation ne doit être accordée. Il en va de la santé de tous et donc de l’intérêt général.
Le Parti de gauche estime qu’il est temps de mener une agriculture saine, respectueuse de l’environnement et des écosystèmes. C’est le devoir des autorités de l’état d’appliquer les réglementations en vigueur et de mettre en pratique la reconversion vers une société écologique.
Elections législatives 1ère circonscription du Tarn-et-Garonne – Communiqué
Merci aux 3333 électrices et électeurs de la 1ère circonscription qui ont apporté leurs suffrages pour le 1er tour des élections législatives, aux candidats du Front de Gauche et du NPA: Marie-Claude Bouyssi titulaire et Jean-Baptiste Fol suppléant.
Ils confirment ainsi le Front de Gauche et le NPA comme la deuxième force de gauche, incontournable dans notre département et sans laquelle aucune majorité de gauche n’est possible.
Le vote FdG/NPA indique la volonté de privilégier la construction d’une autre société, pensée pour les êtres humains, pas pour la finance. Ce vote refuse la bipolarisation qui affaiblit le débat politique et masque la porosité de plus en plus inquiétante entre la droite et l’extrême droite.
Dans la première circonscription, au second tour de ces élections législatives, le NPA82 et le Parti de Gauche 82 appellent à battre la droite extrémiste représentée par Brigitte Barèges qui cultive depuis longtemps la banalisation des idées du Front National.
Le Parti de Gauche 82
Le NPA 82
Elections législatives 2ème circonscription du Tarn-et-Garonne – Communiqué
Battre la droite Extrème
Merci aux 2992 électrices et électeurs qui nous ont fait confiance au 1 er tour des législatives dans la 2ème circonscription du Tarn et Garonne. Ils confirment ainsi le Front de Gauche et le NPA comme 2ème force de gauche incontournable dans notre département. Ils montrent aussi leur volonté de refus de ce bipartisme que l’on veut nous imposer. L’absence de débat politique, de confrontation des idées et des projets a contribué à renforcer le vote pour le FHaine.
Pour le second tour, nous appelons à battre la droite extrême.
Dés demain, nous donnons rendez-vous à toutes et à tous pour construire ensemble dans les luttes et les mobilisations un nouvel espoir : « l’humain d’abord » tout en étant vigilant dans les choix politiques effectués par notre futur député.
Le Front de Gauche/NPA
2ème circonscription du 82
Maximilien Reynès-Dupleix, Maryse Alayrac,