Portugal : Stop austérité ! Le peuple se réveille!

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Depuis que le Gouvernement a annoncé en plus des voupes budgétaires déja prévues dans le budget 2013, une forte hausse des cotisations sociales des salariés, de 11% à 18 % pour compenser un recul des cotisations patronales de 23,75% à 18%, le peuple portugais a fait explosé sa rage.
 
1 million de manifestants le 15 septembre dans 30 villes du pays, soit pour ce pays près d’1 habitant sur 10 !
 
Des milliers de citoyens ont manifesté devant le Conseil d’Etat vendredi soir dernier aux cris de « Voleurs, voleurs », « C’est au peuple de gouverner » !
 
Après 8 heures de réunion de ce Conseil d’Etat, seul un appel au dialogue social est sorti, et un éventuel tassement de la hausse des cotisations sociales pour les salariés. Un recul bien trop timoré (mais un premier recul quand même).
 
Les luttes s’accélèrent et la CGTP, principal syndicat, appelle à des manifestations le 29 septembre. L’union si difficile entre les organisations (associations, syndicats, partis politiques) qui combattent la Troïka et le gouvernement qui imposent l’austérité commence à se faire corps.
 
« Nous voulons nos vies » scandent les résistants à l’austérité, « et pour elles nous sommes disposés à faire, de chaque jour de lutte, de chaque nouvelle protestation, quelque chose d’extraordinaire »
 
Le Parti de Gauche salue la détermination du peuple portugais d’en finir avec ce gouvernement et la Troïka.
Le Parti de Gauche salue le travail d’union dans la lutte de nos amis associatifs, syndicaux et politiques à gauche au Portugal.

La «règle d’or», règle des ânes

Pour Jacques Généreux, professeur à Sciences-Po, qui publie une version enrichie de « Nous, on peut ! Manuel anticrise à l’usage du citoyen », la « règle d’or » est une ineptie idéologique doublée d’une mise en cause de la démocratie.

Genereux
Le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) institue la fameuse règle d’or de l’équilibre budgétaire. Elle impose aux Etats d’inscrire dans leur loi, et de préférence dans leur Constitution, l’obligation de limiter à 0,5 % du PIB leur déficit structurel, c’est-à-dire le déficit hors variations conjoncturelles. La Commission européenne est chargée de mesurer le niveau des déficits structurels et de signaler tout dépassement illégal. Si un pays viole la règle d’or, les autres Etats signataires du TSCG peuvent, sur proposition de la Commission, saisir la Cour de justice européenne qui a la possibilité d’imposer au pays concerné une amende allant jusqu’à 0,1 % du PIB (2 milliards d’euros pour la France, par exemple).

Cette règle d’or est d’abord une renonciation pure et simple à la démocratie. Fidèles au penchant dictatorial qui les inspirait déjà dans l’élaboration du traité constitutionnel européen, puis dans la ratification sans référendum d’un traité identique à celui rejeté par trois peuples souverains, les gouvernements signataires du TSCG veulent que, désormais, le vote des électeurs n’ait plus aucune prise sur l’orientation rigoriste de la politique budgétaire. Quel que soit le résultat des élections à venir, un gouvernement ne pourra appliquer que la politique budgétaire unique fidèle à un dogme néolibéral unique. Une autre politique sera considérée comme un délit punissable par des magistrats internationaux.

La règle d’or est ensuite une règle des ânes en économie politique ! Imposer un quasi-équilibre permanent des comptes publics, en dehors des déficits conjoncturels engendrés par les récessions, revient à considérer qu’en temps normal toute dépense publique supérieure aux recettes courantes est un mal en soi, que l’endettement est en soi un moyen de financement condamnable ! C’est là évidemment une ineptie. Sans dette, les économies modernes n’existeraient tout simplement pas. Dans toute économie développée, le secteur des entreprises, considéré globalement, est en déficit permanent, en raison des dépenses d’investissement étalées dans le temps.

Ce déficit n’apparaît pas dans la comptabilité privée, car celle-ci n’inscrit pas en charges de l’année la totalité des dépenses engagées dans l’année : les investissements sont répartis sur plusieurs exercices et seule une fraction des sommes investies est comptée en charges de l’exercice en cours (l’amortissement). En revanche, les règles de la comptabilité publique exigent l’inscription au budget de toutes les sommes dépensées par l’Etat dans l’année. Appliquez cette convention aux entreprises privées et, alors, celles-ci sont en déficit permanent, quand tout va bien, c’est-à-dire quand elles investissent.

On ne parle jamais d’une « dégradation » des comptes privés quand les dépenses d’investissement creusent le déficit privé. Or la seule différence entre ce déficit privé et son jumeau public est de n’être pas appelé « déficit ». Si le déficit et l’endettement privé peuvent jouer un rôle positif pour l’économie nationale, il en va de même pour la dette publique finançant les investissements publics. Si l’on se réjouit de voir nos entreprises investir et dépenser dans l’année plus d’argent qu’elles n’en gagnent, il n’y a aucune raison économique de s’alarmer quand une administration publique étale ses dépenses d’investissement dans le temps.

Il y a en revanche une vraie raison politique, à peine masquée, derrière la règle d’or. Ses partisans ne veulent pas d’un Etat qui persiste à investir dans l’éducation, la santé, la recherche, le logement, les transports collectifs, la sécurité, etc. Ils souhaitent que toutes ces activités productives soient confiées à des entreprises privées, pour étendre la part de la vie sociale qui est ouverte à la libre course aux profits marchands. Tel est le projet strictement politique que d’aucuns tentent de maquiller en bon sens économique. Mais le fard appliqué ici pour maquiller la réalité est vraiment trop grossier pour passer inaperçu. D’autant que la règle d’or est une ânerie économique pour une autre raison encore.

Si, par malheur, le TSCG entrait effectivement en vigueur et si les gouvernements européens s’efforçaient vraiment de ramener leur solde structurel vers l’équilibre – tous ensemble dans une Europe déjà largement touchée par la récession –, ils ne réussiraient qu’à provoquer une dépression durable et générale dans l’UE et, ce faisant, ils n’atteindraient jamais leur objectif d’équilibre budgétaire.

Article paru dans « Marianne 2 » le 21 septembre 2012

Le blog de François Cocq

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Dimanche, attaquons le verrou

Ces derniers jours confirment l’étendue de l’opposition au traité européen austéritaire, le TSCG.

Citons notamment l’appel à manifester le 30 septembre voté par la direction nationale de la FSU à plus de 70% et le vote tout aussi large du conseil national d’Europe Ecologie les Verts contre le traité. Chaque soutien à cette cause est précieux pour le 30, bien sûr, mais aussi au-delà. Car cette journée décisive sera un moment dans un bras de fer de plus longue haleine pour la reconquête de la souveraineté populaire des Français.

Le 30 doit d’abord obliger au débat interdit par le pouvoir. On comprend pourquoi ! Quand Jean-Marc Ayrault finit, au milieu d’entretiens complaisants, par tomber sur des journalistes (de Mediapart) qui lui demandent enfin pourquoi il ne reconnaît pas que le texte n’a pas été modifié d’une ligne, il répond piteusement : « D’un point de vue juridique, c’est vrai, le traité est le même ». Mais qu’est-ce qu’un traité sinon un document juridique ! Quand on lui cite son discours pour un référendum en 2008, il répond cyniquement : « C’est beau (sourire) ». Rapidement l’agressivité méchante revient. Nous cacherions que nous sommes en faveur de la sortie de l’euro assène-t-il sans appuyer sur rien son accusation. Ayrault préfère pourfendre des chimères inventées par ses soins que répondre à nos arguments.

Les principaux partisans du TSCG avancent donc à coup de contre-vérités et de procédés dignes d’une vente forcée. Alors dommage que le texte soit si compliqué et le calendrier implacable, entend-on parfois du côté du « non ». Oui, la liste des obstacles à la discussion est connue. Il est vain d’espérer de notre adversaire sans visage la finance un combat loyal.

Mais nous avons aussi des points d’appui ! Le texte n’est pas si long. A côté du projet de Constitution européenne, c’est un modèle de simplicité. Quant au calendrier, il ne s’achève pas le 30. Le TSCG est la clé de voute d’un ensemble de mesures sans lequel il n’aurait pas d’effet. Une loi organique le complète, avec son objectif inamovible de réduction des déficits et son haut conseil des finances publiques chargé de mettre sous tutelle budgétaire le Parlement. La prétendue « règle d’or » qu’elle instaure est accompagnée d’une première programmation des dépenses publiques portant aussi bien sur la protection sociale que sur le budget de l’Etat. Cela fait trois textes.

Tout ceci ne se vote pas en quelques heures. Même si le règlement de l’Assemblée a été laissé dans l’état où l’avait rendu Sarkozy pour limiter la discussion, le débat parlementaire se poursuivra donc tout au long du mois d’octobre. Un mois entier pendant lequel nous pouvons, appuyés sur l’énergie du 30, faire échouer le passage en force antidémocratique.

Si nous travaillons bien, le TSCG s’avérera vite être la grande erreur des libéraux. En imposant un texte qui leur servira demain à refuser toutes les demandes de la société, ils ont fabriqué eux-mêmes la cible qui unira les oppositions multiformes à l’ordre austéritaire et fera converger l’aspiration démocratique et celle du partage des richesses. Le traité agira de la même manière que les « hommes en noir » de la Troika qui ont donné un visage à la prétention dictatoriale des marchés à renverser la démocratie dans les pays soumis au mécanisme européen de stabilité. Quand la pression monte, les verrous sont faits pour sauter. Le plus tôt sera le mieux. Car en attendant combien de personnes seront écrasées sur la porte ?

Le 30 il nous faut donc porter un bon coup.

Le blog de René Revol

Blogrenerevol

http://leblogderenerevol.wordpress.com/

L’Humanité – Presstalis doit vivre ! Pour un service public de la distributuion de la presse.

 

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Le système de distribution de la presse est en crise.

Il a été mis en place à la Libération, dans le cadre du programme du Conseil National de la Résistance pouvoirs publics et parlementaires considérant alors la presse comme une composante essentielle dela démocratie.Ce système coopératif garantissait la liberté et l’impartialité de distribution des quotidiens, l’égalité et la solidarité entre éditeurs, sur la base de la péréquation des coûts. Cela permettait à tous les titres d’être accessibles partout et pour tous.

Aujourd’hui, après plus de vingt années de fermetures de centres de traitement des titres,de plans de restructurations, l’entreprise, qui s’est appelée NMPP durant soixante-dix ans et Presstalis maintenant est la cible d’une offensive libérale destructrice sans précédent.

Sur 2 500 salariés, la direction envisage de supprimer plus de 1 000 emplois et de sous-traiter l’essentiel de l’activité de production et de service. Ce plan serait l’ultime étape avant la disparition pure et simple de l’entreprise. Avec cette liquidation programmée de Presstalis, c’est la remise en cause complète de l’activité de distribution de la presse qui est en jeu. Certains grands groupes la souhaitent. Ils ont déjà dans leurs cartons une alternative, un système purement libéral qui correspondrait à leurs besoins. Alors qu’ils ont fait la preuve de leur incapacité à gérer le système, ils se tournent une fois de plus vers l’Etat, enquête de nouveaux financements pour sa mise en place qui serait en fait payée par les contribuables.

La grande majorité des titres, les lecteurs, les citoyens et les salariés de la filière n’ont rien de bon à en attendre. Ils ont, au contraire, intérêt à défendre le pluralisme, à se mobiliser pour en renforcer ses principes et obtenir dans ce cadre une véritable refondation du système de distribution de la presse.

L’Etat ne peut pas se contenter de satisfaire les demandes des patrons. Il doit intervenir pour que le système soit renforcé dans sa mission de service public, y compris en y étant partie prenante. Les moyens existent pour mettre en oeuvre cette politique. Rien ne justifie la disparitionde Presstalis.

Dans l’immédiat, nous demandons :

– le retrait du plan de la direction de Presstalis prévoyant des suppressions d’emplois et de nouvelles fermetures de centres.

– la convocation d’urgence, par le ministère, d’une table ronde pour refonder le système coopératif de distribution des quotidiens et périodiques en repartant de la défense du pluralisme de la presse, indispensable à la vie démocratique du pays ; dans le cadre d’un débat public, elle devrait notamment avoir pour mission d’examiner les moyens nécessaires – y compris de l’Etat, qui est garant de la démocratie – pour assurer la distribution des journaux sur l’ensemble du territoire.

Signez la pétition

Premiers signataires : Maxime Picard, Marc Norguez, Léo Purguette, Jacques Bétemps, Michel Diard, Jean-François Ropert, Patrick Kamenka, Claude Marchand, Gilbert Bonhomme, Guillaume Dumoulin, Jean-louis Hericher, Gérard Jagorel, Jean-Jacques Hedouin Jean-François Téaldi, Francis Verneau, Emma Mauguen, Thierry Ginier, Luc Chigot, Laurent Bouyerie, Luc Vallot …

TRAMEROUGE, réseau des militants communistes de la presse et de leurs amiEs

Lire l’article sur l’Humanité

 

Mittal : au-delà de l’écœurement

Reprenons les faits. Lakshmi Mittal décide voici un an de fermer la sidérurgie à chaud de Liège. Mittal, c’est un représentant de la seule espèce de requin qui ne soit pas menacée de disparition, celle des grands patrons. Mais voilà : pour fermer une usine, il y a des règles en Belgique. La procédure Renault s’enclenche et les discussions à ce propos suivent leur cours, dans la tradition bien ancrée chez nous du dialogue social, même dans les pires situations.

Un an après, nous voilà au bout du processus. Et Mittal annonce que, finalement, ce n’est pas 581 emplois qui seront perdus, mais 795. Cela fait donc un an qu’on ne discutait pas sur les vraies intentions de Mittal ? Qu’à cela ne tienne : il suffit que les syndicats acceptent les changements qui viennent d’être mis sur la table. Et qu’en un mois ensuite ils approuvent tout le reste (plan social, plan industriel). Et aussi, tant qu’on y est, qu’ils s’engagent à ce que leurs affiliés renoncent à tout recours individuel en justice. Et puis, tant qu’à  faire, qu’ils acceptent tout de suite le démarrage du processus de fermeture des outils, avant même que les accords ne soient conclus.

Ah, ils ne sont pas contents ? Ah, ils ne sont pas d’accord ? Ah, ils veulent le respect de la loi, le respect des négociations, le respect des paroles données ? Puisque c’est comme ça, on va cesser d’approvisionner une autre ligne (qui n’a rien à voir), on va annuler les investissements promis (de toute façon, cela fait des années qu’on les promet; ça suffit de promettre sans tenir, ne promettons plus rien)… ça leur apprendra.

Voilà donc comment raisonnent et se conduisent les requins de la finance et de l’industrie, et plus spécialement le requin Mittal. La richesse, la puissance, semblent dans son esprit lui donner le droit de faire tout, y compris ne pas respecter les règles, y compris et surtout mépriser les travailleurs et leurs représentants. Et donc, conduire une région, toute une région, au bord du gouffre, sans aucune vergogne.

Mittal, après tout, n’en est pas à son premier meurtre industriel. Quand fut faite l’annonce de la fermeture du chaud, en 2011, des travailleurs, des tracts de la FGTB Métal Liège-Luxembourg avaient parlé de « génocide social ». Certains observateurs avaient trouvé cela excessif : on voit aujourd’hui qu’il n’en est rien… Ces derniers épisodes me révoltent, évidemment, comme je ne doute pas qu’ils nous révoltent. Nos camarades liégeois doivent savoir que toute la MWB est avec eux, comme ils sont, eux, derrière tous les combats menés ailleurs en Wallonie.

Ce qui est en jeu ici, ce n’est pas seulement la vie ou la mort d’une industrie, mais la vie ou la mort de toute une conception des relations sociales, basée sur le respect de tous. Et il faut bien le déplorer, Mittal n’est pas le seul de son genre. Dans un exemplaire du journal « Le Soir » de la semaine dernière (daté du 11 septembre), le directeur de la FEB, Pieter Timmermans, explique que les syndicats choisissent de plus en plus de « faire grève, puis discuter ». Il met aussi en cause certaines réactions de la base, comme les blocages de direction ou de lignes de production.

Timmermans parle, en l’occurrence, de « prise d’otages ». Or voilà que M. Mittal prend littéralement en otage des lignes et des travailleurs pour arracher aux représentants syndicaux des signatures sur des dossiers qui n’ont rien à voir. Dans un contexte qui était celui d’une négociation ouverte et loyale, même si elle était dure. Mais dans un climat social qui n’était pourtant pas celui de la grève tous azimuts. Si l’on considère que ce qui est en jeu, c’est la survie d’une industrie structurant l’économie de toute une région, les travailleurs d’ArcelorMittal ont mené un nombre exceptionnellement faible d’action. Non pas par passivité, mais tout simplement parce qu’ils avaient fait le choix de la responsabilité, et parce qu’ils avaient gardé l’espoir.

Cet espoir que Mittal, soutenu dans les faits par le patronat belge – ce que nous ne sommes pas près d’oublier dans les semaines qui viennent – est en train de tuer sans vergogne. Mittal nous écœure, comme nous écœure ce discours qui, surfant sur les difficultés d’une crise dans laquelle les travailleurs ne sont pour rien, cherche, partout où c’est possible, à raboter le droit suprême des travailleurs : vivre décemment de son labeur.  Cela, Mittal, Timmermans et consorts s’en foutent. Qu’ils ne soient pas surpris de l’éclosion, après tant de printemps,  d’automnes de colère.

Nico Cué, Secrétaire général


 

OGM : une alerte mondiale!

Une recherche a été engagée en 2009 par le Criigen, organisme indépendant des entreprises productrices d’OGM. Elle s’est terminée en 2011. Elle portait sur les possibles effets du Maïs NK603 concernant la santé animale et donc humaine. Monsanto refusait le droit d’utiliser ses semences OGM, sans son accord explicite, pour réaliser une recherche.

Une recherche a été engagée en 2009 par le Criigen, organisme indépendant des entreprises productrices d’OGM. Elle s’est terminée en 2011. Elle portait sur les possibles effets du Maïs NK603 concernant la santé animale et donc humaine. Monsanto refusait le droit d’utiliser ses semences OGM, sans son accord explicite, pour réaliser une recherche.

Depuis des années, le Criigen voyait la nécessité de conduire une recherche indépendante, pendant une durée de deux années et non trois mois comme cela est fait par habituellement par les entreprises. Dans cette nouvelle étude le Criigen s’est donné les moyens d’observer de nombreux paramètres : sanguins, urinaires, hormonaux. Cela a été réalisé sur des groupes de rats alimentés en maïs conventionnel, avec du maïs OGM, avec du maïs OGM +roundup et enfin avec du maïs conventionnel complété avec du roundup à différentes doses.

Elle a été conduite,  dans le plus grand secret, dans un laboratoire, en Europe, avec le soutien  financier de la Fondation Charles Léopold Mayer (www.fph.ch) et de l’Association CERES. Les résultats obtenus montrent une mortalité des rates six fois plus importante pour celles alimentées en maïs OGM en comparaison avec celles alimentées en maïs conventionnel. Les rats et rates sont atteints, en nombre, de tumeurs. Les résultats sont semblables avec les rats nourris avec du roundup en comparaison avec le groupe témoin.

Un article lu par d’autres scientifiques a été validé et va être édité dans la prochaine parution de la revue « Food and Chemical Toxicology »  . Une présentation de cette recherche est réalisée dans le site www.criigen.org  Celle-ci est aussi présentée dans une vidéo de 13 minutes « OGM, l’heure de vérité » qui sera disponible sur le sitewww.ogm-alerte-mondiale.net en plusieurs langues. Un autre film de 90 minutes « les OGM et nous, vers une alerte Mondiale » sera disponible sur ce même site, en différentes langues. Un film de 52 minutes réalisé par Clément Fonquerne et François Lebayon sera par ailleurs présenté en France sur FR5 le 16 octobre 2012 à 20H35. Il sera aussi présent sur d’autres chaines de télévision du monde. Deux livres écrits par Gilles Eric Séralini « Tous Cobayes ! » (Flammarion) et par Corine Lepage « La vérité sur les OGM, c’est notre affaire ! » (ECLM)  permettent de comprendre la démarche, les résultats, l’enjeu et la portée de cette première mondiale.

Par ailleurs, un film va sortir en salle à partir du 26 septembre« Tous Cobayes ! » de Jean Paul Jaud. Enfin l’on peut lire un article de Pierre Vuarin qui fait le point sur cette alerte mondiale pour la santé humaine !  Www.terre-citoyenne.org

Nous vous invitons à faire circuler, au niveau mondial, le plus largement possible cette information. L’Alliance Internationale Terre Citoyenne (http://www.terre-citoyenne.org ) dont de nombreux membres dans le monde sont impliqués dans la lutte contre les OGM, relaie et diffuse  ces films et les informations relatives à cet événement majeur.

Voir le film sur  www.terre-citoyenne.org

Le revenu d’existence

Le mardi 23 octobre à 20h30 à Montauban se tiendra une conférence publique sur le revenu d’existence, animé par Frédéric Bosqué, émérite membre de l’Association pour l’instauration d’un revenu d’existence (Aire 82). Quid du revenu d’existence aussi appelé revenu universel, de base ou encore social?

Le revenu d’existence est une idée révolutionnaire. C’est un revenu parce que l’on existe. Il favorisera les projets de développement personnel et artistique, l’artisanat, les professions libérales, le service aux personnes, la vie associative et citoyenne. C’est une déclaration de paix sociale. C’est une mesure qui impose comme seule solution réaliste à la précarité et à l’intermittence qui se répandent partout.

C’est le fruit du capital humain créé par les générations précédentes dont chacun hérite à part égale et en devient ainsi le gardien.

Les six critères du Revenu d’existence

Le financement

 Il sera financé par une réorientation du crédit et une profonde réforme fiscale

Création d’une caisse du revenu d’existence alimentée par la création monétaire, une réforme fiscale et une refonte du système social. Répartir différemment les richesses.

Communiqué du PG 46

Les citoyens ont raison de s’insurger et de résister quand le directeur de l’hôpital justifie la réduction d’effectif par le fait que « l’hôpital dépense plus qu’il ne rapporte ». Mais il ne fait là que mettre en œuvre les directives libérales de ses autorités de tutelle : Agence Régionale de Santé et Gouvernement. C’est bien la politique du pays qu’il faut changer, en matière budgétaire et de services publics.

Un service public n’a pas à dégager d’excédents financiers mais à rendre le meilleur service aux usagers en réponse à leurs besoins. C’est à l’Etat de lui en donner les moyens. Mais cela est incompatible avec le diktat d’équilibre bud- gétaire tel que l’exige le Traité Européen que les députés et les sénateurs s’apprêtent à ratifier sans consultations des Français y compris Dominique Orliac, jean Launey,Jean-Claude Requier et Gérard Miquel

Donner la priorité à l’éducation et à la police comme l’a décidé le gouvernement Ayrault tout en disant qu’on réduira les autres dépenses pour atteindre 10 Milliards d’économie sur la dépense publique, revient à dire qu’on va réduire les dépenses sociales, donc inévitablement les dépenses de santé.

Au contraire, ce qu’il faut c est de l’argent pour répondre au besoin.

Pour cela nous faisons plusieurs propositions :
– supprimer les agences régionales de santé qui n ont d’autres but que de gérer la pénurie.
– faire cotiser les revenues financiers au même titre que les salaires. Le financement de la protection sociale doit être

construit à partir des cotisations sur les salaires, avec une modulation et une contribution sur les revenus financiers des entreprises, des banques et des assurances.

Ce qui se passe a Figeac pourrait également ce passer à Cahors, tant les hôpitaux publics sont délaissés.

Il faut supprimer les dépassements d’honoraires et revoir l ensemble des salaires pour permettre de fidéliser le per- sonnel et qu’il y trouve des intérêts au travail.

Nous voulons reconstruire et développer un service public de santé
Basé sur la proximité et la qualité des soins avec les personnels, les élus
Et les citoyens. Nous favoriserons la mise en réseau des hôpitaux entre
Eux et avec la médecine ambulatoire pour développer la prise en charge
Technique nécessaire sans l’opposer à la proximité, pour réduire les temps d’attente dangereux et onéreux et contribuer à la coopération des professionnels. Nous assurerons la promotion des centres de santé et le respect de leur vocation initiale d’accès aux soins pour tous.

Aujourd’hui, ce n’est plus Sarkozy qui dirige le pays mais les socialistes. Et dans cette bataille, les infirmières et agents de santé doivent savoir qui les soutient. Cette situation est d’autant plus difficile à comprendre qu’on dépense de l’argent au niveau régional pour développer les écoles d’infirmières en même temps qu’on supprime leurs emplois dans les hôpitaux.

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