Transgénique : 2 poids, 2 mesures et de l’autisme !
La Commission européenne vient de valider l’importation commerciale d’un nouveau maïs OGM (le MIR162 de Syngenta) résistant à des insecticides, alors que le débat porté par l’étude de Gilles-Eric Séralini bat son plein et soulève de nombreuses questions.
Il est étonnant qu’après cette étude de Gilles-Eric Séralini, qui au final remet fondamentalement en cause l’obtention des autorisations de distribution de produits OGM sur la base des seules études des producteurs de ces semences transgéniques, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) puisse faire fi de ce travail important et qu’elle continue à se cantonner aux études secrètes des entreprises productrices de semences transgéniques.
Car si l’étude est contestable, au même titre que toute étude scientifique qui demande à être vérifiée et mise en débat, l’acharnement pour dénigrer ce travail est assez suspect quant aux intentions. Et ce d’autant plus qu’aucune étude en provenance des semenciers n’a jamais été mise en doute par les autorités européennes quand bien même leurs protocoles statistiques notamment sont proches de ceux de l’étude Séralini.
Le Parti de Gauche réclame qu’un protocole d’étude officiel de mise sur le marché des produits génétiquement modifiés soit mis en place suivant une procédure suffisamment longue (deux ans) pour connaître les effets des PGM (plantes génétiquement mutées) que ce soit via l’alimentation animale ou l’alimentation humaine. Ce protocole doit être sous la contrôle des instances et laboratoires publics.
Le Parti de Gauche ne se satisfera pas, comme le font les Etats-Unis et comme le souhaite l’Union européenne, d’un principe d’équivalence en substance en ce qui concerne les aliments que nous consommons au quotidien, ou que consomment les animaux.
En attendant, le Parti de Gauche réclame le retrait de l’autorisation de ce maïs MIR162 et demande un moratoire européen sur toute importation et mise en culture des PGM.
Aéroport de Notre-Dame-des-Landes – Le Parti de Gauche soutient les nouvelles initiatives de résistance
Depuis sa création, le PG est actif localement et nationalement dans le mouvement d’opposition à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44). Un grand projet inutile, archaïque et nuisible.
Inutile, car l’actuel aéroport de Nantes est loin de la saturation et pourrait être réaménagé de manière plus satisfaisante à moindre frais ; ce projet ne présente aucune utilité sociale.
Archaïque, car pensé pour un développement fantasmagorique du trafic aérien, alors que le pic de production du pétrole et l’urgence climatique sont là.
Nuisible, car il mène droit à la destruction de zones humides fragiles et de terres agricoles – à quoi bon créer alors une Agence de la biodiversité ?
Sans compter les pertes d’emplois pour les agriculteurs.
La répression massive et brutale qui se traduit depuis une dizaine de jours par la mise à la rue des familles venues expérimenter sur le site des modes de vie alternatifs suscite une nouvelle vague d’opposition. Celle-ci se structure progressivement, passé l’effarement devant une telle violence d’État, au service des intérêts particuliers de la multinationale Vinci.
Le Parti de Gauche participe aux initiatives unitaires qui comprennent des organisations politiques, et soutient la création de collectifs locaux dans tout le pays.
Le PG salue également l’initiative des associations et syndicats qui donneront une conférence de presse commune jeudi 25 octobre 2012 à 15h au siège de Greenpeace France.
Plus que jamais, l’heure est à l’extension de la mobilisation et à l’unité la plus large pour ramener le gouvernement à la raison.
Les jeunes entrent en résistance !
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Islande – Une révolution avortée ?
La révolution des casseroles et une victoire historique de la gauche
Tout le monde a parlé de la situation qu’a connue l’Islande en 2009. La crise financière qui se déchaine, les banques qui font faillite… Les islandais, qu’on n’avait jamais vus aussi en colère depuis des temps immémoriaux, étaient alors descendus massivement dans les rues, pour réclamer la démission du Premier ministre conservateur Geir Haarde. Ils auront finalement gain de cause. C’est la « révolution des casseroles », en référence à l’habitude prise par les manifestants de taper sur des ustensiles de cuisine pour se faire entendre. Cette révolution devient un symbole international pour tous les peuples en lutte contre une crise du capitalisme qu’ils n’ont pas provoqué.
Le Parti de l’indépendance, jusqu’ici force dominante incontestée du système politique islandais, est balayé par la révolte populaire. Alors même qu’elle est encore minoritaire au Parlement, la gauche prend le pouvoir avec l’ambition de reprendre l’économie en main et d’accéder aux revendications de la population. La social-démocrate Jóhanna Sigurðardóttir prend la direction du gouvernement dans le cadre d’une coalition entre son parti et le Mouvement Vert de Gauche. C’est la première femme à prendre la tête d’un gouvernement en Islande. C’est aussi le premier gouvernement homogène de gauche de toute l’histoire du pays. Le symbole est fort.
Le nouveau gouvernement entreprend de déclencher des élections législatives anticipées et d’engager les démarches pour une adhésion rapide de l’Islande à l’Union européenne et à la zone euro, rompant avec une longue tradition de défiance vis-à-vis de la construction communautaire. L’effondrement de la couronne islandaise – la monnaie locale – a lourdement pesé dans ce choix. L’adhésion à l’UE, longtemps soutenue par les sociaux-démocrates, reçoit in extremis le soutien de la droite, mais pas du Mouvement Vert de Gauche. Ces derniers feront toutefois profil bas, les sondages indiquant que pour la première fois, une majorité d’islandais souhaite l’adhésion de leur pays à l’UE comme à l’euro.
Le 25 avril 2009, les élections législatives, auxquelles 85 % des électeurs prennent part, confirment le nouveau gouvernement et consacrent une victoire historique de la gauche. Pour la première fois de toute l’histoire du pays, les avatars modernes des deux composantes historiques de la gauche islandaise, sociale-démocrate et écosocialiste, remportent la majorité absolue des suffrages exprimés et des sièges à l’Althing, la chambre unique du Parlement. Cette victoire est surtout à mettre au crédit du Mouvement vert de gauche, qui obtient 21,7 % des voix, soit une progression de 7,4 points. L’Alliance social-démocrate ne progresse que de 3 points mais devient le premier parti politique du pays, avec 29,8 % des voix, contre 23,7 % pour le Parti de l’indépendance, qui s’effondre (-13 points). Jóhanna Sigurðardóttir est reconduite à son poste de Premier ministre.
Un processus constituant innovant mais laborieux
Poursuivant sa promesse d’entendre les revendications du peuple, le gouvernement lance un long et complexe processus constituant, devant aboutir à terme à la rédaction d’une nouvelle constitution pour l’Islande. La loi sur l’Assemblée constituante, adoptée le 16 juin 2010, prévoit l’élection d’une assemblée de 25 à 31 représentants de la société civile dont la tâche sera de « réviser la constitution de la République ». Les partis politiques et leurs leaders n’ont pas la possibilité de candidater.
Le 6 novembre 2010, un Forum national est organisé en partenariat avec l’Althing. Il réunit un millier de personnes tirées au sort et représentatives de toutes les régions du pays, dont 50 % de femmes. Il est encadré par un Comité constitutionnel de 7 personnes, chargé de veiller au bon déroulement des opérations. Les participants au Forum sont répartis en plusieurs petits groupes pour faciliter la fluidité de la discussion et la prise de parole du plus grand nombre. Les discussions sont retransmises sur un site internet. Les comptes-rendus des délibérations du Forum aboutissent à la rédaction d’un rapport de 700 pages par le Conseil constitutionnel, qui servira de base aux travaux de la constituante. Plusieurs grandes valeurs y sont affirmées, comme l’égal accès de tous à la santé et à l’éducation, et le contrôle de l’accès aux ressources naturelles par la puissance publique.
En marge de la convocation de l’élection de l’Assemblée constituante, la crise économique continue de produire ses effets. Le gouvernement fait voter au Parlement la « seconde loi Icesave », qui doit permettre de rembourser 3,8 milliards d’euros de dette aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Les islandais, ruinés, ne l’entendent pas de cette oreille. Une pétition circule et obtient 60 000 signatures (soit environ 20 % de la population totale du pays !). Sous la pression populaire, le président de la République, Ólafur Ragnar Grímsson, refuse de contresigner la loi. Un référendum est donc organisé. Il se tient le 6 mars 2010 : 62,7 % des électeurs prennent part au scrutin, la loi est rejetée par plus de 93 % des votants. Le gouvernement est désavoué, mais entend bien persévérer. La gauche déçoit déjà…
Le 27 novembre 2010, l’élection de l’assemblée constituante a enfin lieu. Le mode de scrutin est très complexe, il s’agit d’un système à vote unique transférable : les candidats élus sont ceux ayant reçu individuellement le plus de vote. Les électeurs sont donc invités à classer les candidats par ordre de préférence. Problème : 552 personnes se portent candidates pour tout au plus 31 mandats. Le processus électoral étant illisible, seuls un tiers des islandais prennent part au vote. 25 personnes sont élues, dont 10 femmes, pratiquement toutes issues des couches supérieures de la société : universitaires, chercheurs, avocats, médecins, journalistes… La nouvelle Islande se construit sans son peuple.
Le 25 janvier 2011, la Cour suprême aggrave la situation en invalidant l’élection de l’Assemblée constituante, la jugeant illégitime compte-tenu du trop faible niveau de la participation. Le gouvernement fait toutefois voter la création d’un Conseil constitutionnel permettant aux 25 membres de la défunte constituante de poursuivre leurs travaux. Les délibérations du conseil sont retransmises sur Internet, via des dispositifs qui permettent aux islandais de faire des commentaires et de proposer des idées. Dans un pays où la quasi-intégralité des habitants est connectée, la possibilité de participation citoyenne n’est pas négligeable.
Le 29 juillet 2011, le Conseil constitutionnel remet à l’Althing un projet de constitution comportant 9 chapitres et 114 articles. Le projet affirme le caractère parlementaire du régime, restreint les compétences de la présidence de la République, promeut le référendum d’initiative populaire, définit la responsabilité pénale des membres du gouvernement ainsi que la transparence et la pluralité des médias, affirme plusieurs droits fondamentaux et inclut l’appropriation publique des ressources naturelles, ce dernier point ayant son importance dans un pays où la pêche et la géothermie emploient de larges parts de la population active.
Tout ça pour rien ?
En marge du processus constituant, la situation politique continue de se dégrader. Le pays renoue peu à peu avec la croissance économique et parvient à sortir de la crise en dévaluant sa monnaie et en relançant l’activité. Mais le gouvernement persiste dans sa volonté de faire rembourser la dette capitaliste au peuple. Le 16 février 2011, le président Grímsson refuse de contresigner la « troisième loi Icesave ». Un nouveau référendum est organisé le 9 avril. Le résultat est sans appel : 75 % de participation, 59 % de « non ». Les islandais refusent définitivement de payer l’ardoise.
Le 5 octobre 2011, le gouvernement annonce l’organisation d’un référendum sur la nouvelle Constitution, prévu pour le mois de juin 2012. L’obstruction parlementaire de la droite aboutira toutefois au report de l’organisation de la consultation.
Le 30 juin 2012, Ólafur Ragnar Grímsson, qui a tant défié le gouvernement, est réélu président de la République dès le premier tour face à 5 autres candidats, avec 52,8 % des suffrages exprimés (70 % de participation). La gauche au pouvoir n’en finit pas d’encaisser des sanctions. Jóhanna Sigurðardóttir, son gouvernement et les partis qui les soutiennent battent des records d’impopularité, tant les reniements et les compromissions s’accumulent. Le processus d’adhésion à l’UE oblige le pays à respecter des règles strictes en matière budgétaire qui conduisent à la mise en place de mesures d’austérité rejetées par les islandais, qui sont redevenus hostiles à l’intégration communautaire. Cette direction politique est essentiellement le fait des sociaux-démocrates. Mais le Mouvement Vert de gauche, empêtré dans la coalition gouvernementale, est entrainé dans leur chute.
Le 20 octobre 2012, le référendum sur la nouvelle constitution a enfin lieu. Après des mois de pourrissement de la situation et de gestion calamiteuse du dossier par le gouvernement, il s’avère que ce nouveau scrutin aura finalement une portée très faible : il n’a qu’une valeur consultative, et n’aboutira qu’à une révision partielle de la constitution actuelle. Seuls 49 % des islandais prennent part à une consultation d’une complexité ahurissante : ils doivent répondre simultanément à six questions, dont la formulation laisse parfois à désirer. Le principe de se servir des propositions du Conseil constitutionnel pour modifier la constitution est approuvé par 66 % des votants. Sont également approuvés : la propriété publique des ressources naturelles (82 %), l’inscription dans la constitution d’une clause sur la religion d’Etat (57 %), l’autorisation des candidatures individuelles aux élections (78 %), le principe du « un électeur = une voix » (63 %) et le référendum d’initiative populaire (72 %).
Il appartient maintenant au gouvernement de modifier la constitution. Mais voila, il y a un problème. Conformément aux dispositions de la constitution actuelle, toute révision constitutionnelle doit être approuvée par le gouvernement en place, mais également par le gouvernement qui lui succédera après la tenue d’élections législatives anticipées. Les prochaines élections législatives auront lieu au mois d’avril 2013. Et les sondages laissent augurer d’une déroute de la gauche et d’un retour au pouvoir de la droite. Le Parti de l’indépendance est notamment crédité de 37 % des intentions de vote, et a déjà affirmé qu’il allait enterrer la révision constitutionnelle s’il arrivait au pouvoir, mettant en avant la trop faible participation au référendum du 20 octobre. Retour à la case départ : la gauche a manqué à ses obligations, et les islandais s’apprêtent à dérouler le tapis rouge à ceux-là même qu’ils avaient chassé cinq ans auparavant. Tout ça pour ça ?
Alan Confesson, Responsable du suivi de l’Europe du Nord au sein de la Commission Europe – Secteur International du Parti de Gauche
Mélenchon est "prêt à servir si les camarades pensent que c’est utile"
Jean-Luc Mélenchon a rappelé ce matin qu’il se tenait prêt à retourner au combat à Hénin-Beaumont, si les législatives étaient invalidées. « Si les camarades pensent que c’est utile que j’y sois, j’irai. Je ne me défilerai jamais ». Il est également revenu sur la position du Front de gauche, contre le projet de finances.
« Je suis toujours prêt à servir. Si les camarades pensent que c’est utile que j’y sois, j’irai. Je ne me défilerai jamais », a déclaré sur BFMTV et RMC Jean-Luc Mélenchon, qui s’était présenté en juin dans cette circonscription et avait été éliminé à quelques dizaines de voix près. Un recours avait été déposé dès le soir du second tour par le Front national. Le parti d’extrême droite se plaint « de nombreuses infractions au Code électoral » dans cette circonscription, et le litige pourrait être tranché dans les prochaines semaines. En cas d’annulation du scrutin dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais qui conduirait à une législative partielle, le co-président du PG se tient à la disposition des camarades. « Je ne suis pas allé là-bas pour ma gloire parce que ma gloire est suffisante comme ça. Et je n’irai pas dans une élection gagnée d’avance, ni cette fois-ci, ni la précédente. Moi j’y suis allé, j’ai gagné 1.000 voix en trois semaines et moi, je me suis battu loyalement, courageusement et en regardant les gens en face et sans avoir besoin d’adjuvant », a-t-il poursuivi. Et de rappeler : « J’ai trouvé l’ambiance pourrie de A jusque Z. Tout le monde m’a tapé dessus. Résultat Mme Le Pen n’a perdu qu’avec 100 voix ».
« Les gens de droite ont leur vision de l’avenir, et les gens de gauche aussi. Sauf qu’aujourd’hui il y a deux lignes à gauche »
C’est ainsi que Jean-Luc Mélenchon a rappelé le vote des députés du Front de gauche, contre le projet de programmation des finances publiques et explicité mardi par André Chassaigne. Il a rappelé que « la politique d’austérité va contracter l’activité économique qui va augmenter le chômage et diminuer les recettes de l’état. Cette démonstration a été faite en Grèce en Espagne au Portugal ».
Une troisième voix, constructive, tenue également à propos du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, qui « fait ce qu’il peut » avec son « ministère de la parole ». « Ils ne lui ont donné aucune loi pour lui permettre d’intervenir. Par exemple le droit de réquisitionner les entreprises dont les patrons foutent le camp, par exemple la loi qui permettrait aux travailleurs de reprendre leur entreprise quand ils le décident et que le patron vend, la loi qui interdirait les licenciements boursiers ». Et de rappeler : « le problème dans notre pays ce n’est pas le prix du travail c’est le prix du capital. L’année dernière il y a eu deux fois plus de dividendes payés aux patrons et aux actionnaires que de cotisations sociales ».
Retrouvez l’article sur humanite.fr
Dépassements d’honoraires – Pas de blé pas de santé ?
Les dépassements d’honoraires devaient être encadrés, ils sont finalement institutionnalisés. En effet, après plusieurs jours de négociations les représentants de l’assurance maladie, des médecins et des mutuelles ont signé un accord qui fait de la santé un produit de luxe.
L’accord stipule que les dépassements d’honoraires sont acceptables jusqu’à 2,5 fois le tarif de la sécurité sociale, soit 70 euros pour une consultation chez un spécialiste au lieu de 28, et 60 euros au lieu de 23 pour une visite chez un généraliste. L’obligation d’accueillir un pourcentage de patients au tarif de l’assurance maladie est l’excuse trouvée pour la poursuite des dépassements. Quels seront les contrôles ? Par ailleurs, rien n’empêche les médecins qui le souhaitent de continuer à pratiquer des tarifs plus élevés. Il faut que tout change pour que rien ne change serait-il devenu la nouvelle maxime du gouvernement ?
Est-il normal de payer l’équivalent de 10 heures de travail au SMIC pour pouvoir consulter un dentiste ?
Oui, répondent l’assurance maladie et le gouvernement. Est-il normal que nos cotisations servent à payer des dépassements d’honoraires ? Le candidat Hollande s’était engagé à encadrer les dépassements d’honoraires des médecins afin de favoriser l’accès aux soins. Une nouvelle promesse qui partira en fumée si le gouvernement valide cet accord. Encadrer les dépassements d’honoraires, ce n’est pas les légitimer.
L’accès aux soins est un droit, pas un luxe !
Ici, retrouvez la vidéo de la distribution de Cartes Vitales Gold devant la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, organisée le lundi 22 octobre par le Parti de Gauche.
En pj : la Carte Vitale Gold, accessoire bientôt indispensable pour se soigner.
Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche
Leila Chaibi, Secrétaire nationale du Parti de Gauche à l’abolition du précariat
PG du Gard – Non à la Convention Identitaire
Avec la complaisance de Jacques Bompard, Maire d’ORANGE (Ligue du Sud, extrême-droite), une fois encore, le Bloc Identitaire va tenir, à Orange, les 3 et 4 novembre 2012, sa Convention Nationale « pour relever le drapeau de la blanchitude menacé par le métissage imposé et l’islam. »
Cette mouvance identitaire composée d’activistes d’extrême droite porte la «défense de la terre et du sang » ; elle est à l’origine de la scandaleuse occupation de la Mosquée de Poitiers, véritable déclaration de guerre aux musulmans et incitation à la haine raciale.
Leurs thèses nationalistes, racistes, ultra-libérales génèrent la violence. Les identitaires combattent la France des droits sociaux conquis dans les luttes par les travailleurs.
Nos organisations porteuses de valeurs solidaires appellent à se rassembler contre la tenue de la Convention Identitaire
LUNDI 29 OCTOBRE 2012, A 18 H 00 Théâtre Municipal
Cours Aristide Briand à ORANGE
Il est de notre devoir de rappeler que notre identité est marquée avant tout par la volonté de voir chacun vivre à égale dignité dans la société, quelles que soient ses origines, sa confession ou ses pratiques culturelles.
Notre identité, c’est ce projet de fraternité et d’égalité, c’est cette conception d’une France fière d’être diverse et plurielle.
Notre identité c’est de se battre pour que l’étranger ne soit pas tenu pour responsable de tous les problèmes sociaux qui existent dans notre pays.
Notre identité c’est défendre la démocratie comme une source d’émancipation, c’est la rendre crédible en faisant que ses valeurs soient vécues par tous et partout dans le quotidien, c’est lutter sans relâche contre les replis identitaires.
Notre identité, c’est ainsi de contribuer à ce que de nouvelles générations s’engagent pour faire avancer une société du bien vivre ensemble.
Notre identité c’est de se battre contre toutes les idéologies haineuses et négatives qui remettent en cause le vivre ensemble.
C’est notre rôle de rappeler que nous défendons ces valeurs républicaines pour permettre à chacun de s’épanouir dans une société métissée, fraternelle, égalitaire, tournée vers le monde.
C’est pourquoi nous nous mobilisons contre la tenue à Orange de la « Convention des identitaires », que nous dénonçons comme une manifestation de haine, de rejet de l’autre et de division.
Nous demandons au Préfet de Vaucluse son interdiction.
Organisations signataires :ATTACCalavon, C.G.T., Europe Ecologie/Les Verts-Comtat Venaissin et Pays d’Avignon, Front de Gauche (Parti Communiste Français-Parti de Gauche-PartiCommuniste des Ouvriers de France, Gauche Unitaire), FSU, Ligue des Droits de l’Homme,Mouvement contre le racisme et l’amitié entre les peuples, Nouveau Parti Anticapitaliste,Parti Socialiste, Partit Occitan, RESF/UCIJ84, Sud-Solidaires
Appel unitaire contre la convention identitaire 29 10 2012x (3).pdf
Source: PG du Gard
Le Parti de Gauche dénonce le passage en force du gouvernement sur la BPI
Le gouvernement vient d’annoncer que la Banque Publique d’Investissement serait créée par une procédure accélérée visant à l’adoption d’un projet de loi élaboré conjointement par le Ministère des Finances et la banque Lazard. Prétextant de l’urgence de la situation, le gouvernement Ayrault utilise les mêmes méthodes que le gouvernement Fillon que les députés PS dénonçaient il y a moins d’un an !
Ce projet de loi met à l’écart de la discussion les principales parties prenantes : associations d’élus locaux (à l’exception de l’Association des régions de France), représentants des personnels des établissements concernés et des usagers, ONG écologistes… A la lecture du projet de loi, la gouvernance de la BPI ne sera pas plus démocratique que les institutions précédentes : son prétendu « Comité national d’orientation » n’aura qu’un simple « avis » à donner au conseil d’administration de la Banque. Par ailleurs, les présidents de régions ont d’ors et déjà fait état de leurs inquiétudes quant au partage effectif du pouvoir de décision entre les fonctionnaires du ministère des finances et les régions. Le « guichet unique en région » apparaît ainsi comme une première illusion.
Le Parti de Gauche regrette que lors de la conférence de presse pour le lancement de la BPI, Pierre Moscovici n’ait à aucun moment prononcé le mot « emploi ». Le projet de loi ne fait état d’aucun critère social ou environnemental particulier pour décider des choix d’investissement de la BPI.
Le mépris et l’arrogance coupables du futur président de la BPI, ancien secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy et ami du Président Hollande, Jean Pierre Jouyet, vis-à-vis des salariés en lutte de Florange qualifiés de « canards boiteux », reflète la nature hypocrite et anti sociale du projet. De fait, il ne s’agit pas d’aider à la reconversion industrielle les entreprises menacées par la crise, ni d’entreprendre un quelconque « redressement productif ». Le sous financement de la BPI (3.5 milliards de fonds nouveaux selon le Collectif pour un Pôle Public Financier au Service des Droits) ne le permet pas. Il s’agit de soutenir une poignée d’entreprises rentables et « compétitives », c’est à dire de faire ce que les banques privées et les composantes préexistantes de la BPI (Oséo, FSI, CdC-Entreprises) font déjà.
La BPI restera prisonnière des marchés financiers puisqu’elle ne pourra pas se financer auprès de la Banque Centrale Européenne, ce qui est pourtant permis par les traités européens (article 123 du Traité sur le fonctionnement de l’UE).
Par le fond de ce projet et par sa méthode, le gouvernement prouve une fois de plus son allégeance aux intérêts de la finance et son mépris pour la souveraineté populaire.
Le Parti de Gauche dénonce la ratification de l’ACAA UE-Israël par le Parlement européen
Quatre jours à peine après l’attaque de l’Estelle dans les eaux internationales par l’armée israélienne, le Parlement européen a décidé d’approuver le renforcement de l’accord de libre échange entre l’Union Européenne et Israël.
Ce renforcement pose problème à plus d’un titre. D’abord parce qu’il comporte une clause permettant d’intégrer secteur par secteur Israël au marché unique européen sans que les parlementaires européens et israéliens aient leur mot à dire sur le sujet. Il est donc anti démocratique en plus d’être nuisible aux peuples concernés.
Ensuite parce qu’il ne contient aucun mécanisme de garantie permettant d’interdire l’importation de produits issus des colonies illégales du point de vue du droit international, alors même que le premier renforcement concerne les produits pharmaceutiques et que le premier producteur de médicaments d’Israël (TEVA) refuse de fournir la moindre information sur la localisation de ses fournisseurs.
Enfin et surtout parce qu’il envoie un signal terrible au monde en renforçant ses liens avec le gouvernement voyou de Netanyahou qui poursuit sa politique de colonisation agressive et maintient le blocus de Gaza en violation du droit international.
Le Parti de Gauche condamne ce signal néfaste donné à la communauté internationale et au gouvernement israélien quelques mois avant les prochaines élections locales. Il salue le vote des eurodéputés du Front de Gauche et du groupe GUE/NGL qui ont tous voté contre le renforcement de cet accord.
Le Parti de Gauche demande la suspension de cet accord et du protocole qui le renforce, tant que l’arrêt des colonisations, la levée du blocus de Gaza, la libération des prisonniers palestiniens et la mise en place de vraies négociations de paix prenant en compte le droit au retour des réfugiés ne seront pas garantis.
PG du Gard – Non à la Convention Identitaire
Avec la complaisance de Jacques Bompard, Maire d’ORANGE (Ligue du Sud, extrême-droite), une fois encore, le Bloc Identitaire va tenir, à Orange, les 3 et 4 novembre 2012, sa Convention Nationale « pour relever le drapeau de la blanchitude menacé par le métissage imposé et l’islam. »
Cette mouvance identitaire composée d’activistes d’extrême droite porte la «défense de la terre et du sang » ; elle est à l’origine de la scandaleuse occupation de la Mosquée de Poitiers, véritable déclaration de guerre aux musulmans et incitation à la haine raciale.
Leurs thèses nationalistes, racistes, ultra-libérales génèrent la violence. Les identitaires combattent la France des droits sociaux conquis dans les luttes par les travailleurs.
Nos organisations porteuses de valeurs solidaires appellent à se rassembler contre la tenue de la Convention Identitaire
LUNDI 29 OCTOBRE 2012, A 18 H 00 Théâtre Municipal
Cours Aristide Briand à ORANGE
Il est de notre devoir de rappeler que notre identité est marquée avant tout par la volonté de voir chacun vivre à égale dignité dans la société, quelles que soient ses origines, sa confession ou ses pratiques culturelles.
Notre identité, c’est ce projet de fraternité et d’égalité, c’est cette conception d’une France fière d’être diverse et plurielle.
Notre identité c’est de se battre pour que l’étranger ne soit pas tenu pour responsable de tous les problèmes sociaux qui existent dans notre pays.
Notre identité c’est défendre la démocratie comme une source d’émancipation, c’est la rendre crédible en faisant que ses valeurs soient vécues par tous et partout dans le quotidien, c’est lutter sans relâche contre les replis identitaires.
Notre identité, c’est ainsi de contribuer à ce que de nouvelles générations s’engagent pour faire avancer une société du bien vivre ensemble.
Notre identité c’est de se battre contre toutes les idéologies haineuses et négatives qui remettent en cause le vivre ensemble.
C’est notre rôle de rappeler que nous défendons ces valeurs républicaines pour permettre à chacun de s’épanouir dans une société métissée, fraternelle, égalitaire, tournée vers le monde.
C’est pourquoi nous nous mobilisons contre la tenue à Orange de la « Convention des identitaires », que nous dénonçons comme une manifestation de haine, de rejet de l’autre et de division.
Nous demandons au Préfet de Vaucluse son interdiction.
Organisations signataires :ATTACCalavon, C.G.T., Europe Ecologie/Les Verts-Comtat Venaissin et Pays d’Avignon, Front de Gauche (Parti Communiste Français-Parti de Gauche-PartiCommuniste des Ouvriers de France, Gauche Unitaire), FSU, Ligue des Droits de l’Homme,Mouvement contre le racisme et l’amitié entre les peuples, Nouveau Parti Anticapitaliste,Parti Socialiste, Partit Occitan, RESF/UCIJ84, Sud-Solidaires
Appel unitaire contre la convention identitaire 29 10 2012x (3).pdf
Source: PG du Gard