Tribunal de Lyon • Un jugement qui vaut victoire pour les 5 syndicalistes de Roanne

Présent à leur procès pour le Parti de gauche, je me félicite de la décision du tribunal de Lyon qui a considérablement atténué la première peine des cinq syndicalistes de Roanne. La juge n’a pas suivi le dur réquisitoire du procureur et notamment décidé d’annuler leur inscription au casier judiciaire. Rappelons que ces militants de la CGT avaient été lourdement condamnés une première fois pour avoir graphité le mur d’enceinte de la sous-préfecture de Roanne lors des grands mouvements de grève contre les retraites de 2010. C’est une victoire pour ces syndicalistes, leurs camarades de la Loire et les soutiens qui s’étaient mobilisés par milliers depuis des mois. Ce jugement indique le cap que doit maintenant prendre le Président de la République : une loi d’amnistie des syndicalistes qu’il a maintes fois promis notamment à Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard en juin dernier.

Eric Coquerel

Au secours la droite revient


Au secours la droite revient ! par lepartidegauche

Notre-Dame-des-Landes • Genèse d’un projet anti-écologique

Des dizaines de milliers de militants ont manifesté, samedi 17 novembre, leur opposition au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Dans le long cortège, des militants du PG, présent depuis sa création dans cette lutte, parmi eux Jean-Luc Mélenchon et Corinne Morel-Darleux, SN à l’écologie. 

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Le projet d’un « aéroport du Grand Ouest » n’est pas neuf : il remonte à 1965 (époque du Concorde), au projet de la DATAR (Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale) de création de « métropoles d’équilibres ». Le préfet de Loire-Atlantique décide alors d’entamer « la recherche d’un nouveau site aéronautique pour les régions Bretagne et Pays de la Loire ».

Cette recherche aboutit à la détection d’un emplacement au nord-ouest de Nantes. Un Schéma Directeur Régional Métropolitain dans lequel figure le projet de nouvel aérodrome sur le site de Notre-Dame-des-Landes et le Schéma Directeur de l’Équipement Aéronautique (SDEA) préconisant de « réserver l’avenir aéronautique des métropoles d’équilibre en permettant à chacune, le moment venu, d’engendrer des liaisons long-courriers », aboutissent à un arrêté préfectoral créant sur ce site une Zone d’Aménagement Différé (ZAD) de près de 2000 ha.

La crise pétrolière des années 70 met en veille ce projet d’aéroport. Celui ci est ressorti des tiroirs par le gouvernement Jospin au début des années 2000 et en 2002 le Syndicat Mixte d’Études de l’Aéroport de Notre-Dame-des-Landes est créé.

Suite à l’avis favorable de la Commission d’enquête du 13 avril 2007, le décret d’utilité public est publié le 10 février 2008 sous réserve que ce projet soit de « haute qualité environnementale ». Et ce malgré le gel par le Grenelle de l’environnement de la construction de toute nouvelle infrastructure aéroportuaire.

En 2010 est signé le contrat de concession d’une durée de 55 ans entre l’État et le groupe Vinci. La date du commencement des travaux est prévue en 2013 pour une livraison en 2017.

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Un projet controversé

La poursuite de ce projet d’aéroport du Grand Ouest sous l’impulsion du nouveau premier ministre Jean Marc Ayrault participe de cette manifestation du caractère anti-écologique mais aussi autoritaire du nouveau gouvernement PS/EELV. Car à l’heure où il faudrait amorcer enfin la transition écologique de la société, ce gouvernement persiste dans la réalisation d’un projet qui est une aberration tant du point de vue économique qu’écologique.

La ZAD de Notre-Dame-des-Landes se situe au cœur de près de 2000 ha de bocage, composé à 98% de zones naturelles humides indispensables au maintien d’une biodiversité qui demeure plus riche ici que sur le reste du territoire de Loire-Atlantique. La construction de cet aéroport mais aussi de toutes les infrastructures routières et ferroviaires attenantes détruirait ainsi de manière irréversible des terres encore préservées.

À contre courant donc des promesses du gouvernement lors de la conférence environnementale de ralentir l’artificialisation des sols. De plus, la volonté du gouvernement de poursuivre coûte que coûte ce projet méconnaît l’impasse actuelle dans laquelle nous nous trouvons en ce qui concerne nos modes de vie. En effet, le transport aérien est l’un des principaux responsables d’émission de gaz à effet de serre.

L’objectif de continuer à croître dans ce domaine constitue donc un danger climatique et un renoncement aux engagements (minimes et insuffisants) de réduction des émissions des gaz à effet de serre. Il illustre aussi la vision du gouvernement, et du capitalisme repeint en vert, concernant la réduction des GES : les efforts se partagent entre les pauvres pour que les riches puissent continuer avec leurs projets et modes de vie insoutenables pour la planète.

Ces 2000 ha de bocage abritent aujourd’hui une agriculture paysanne, extensive et créatrice d’emplois. Le bocage est une technique ancestrale permettant de protéger les terres agricoles de l’érosion mais aussi d’apporter naturellement de la matière organique aux sols. Une destruction de ces terres serait donc non seulement une tragédie écologique mais aussi un grave préjudice porté à la recherche indispensable d’un autre mode d’agriculture débarrassé de son versant productiviste insoutenable sur le long terme.

D’un point de vue économique, ce projet est loin de tenir ses promesses. Il constitue même un contre-sens économique. En 2011, une étude indépendante du cabinet d’étude européen CE Delft, à la demande du CéDpa (le collectif d’élus opposés au projet), a réévalué le coût du projet à 600 millions d’euros (490 annoncés). Cette même étude a conclu à un projet déficitaire pour la collectivité de 100 à 600 millions d’euros selon les hypothèses et préconise un réaménagement de l’aéroport de Nantes Atlantique qui est loin d’être saturé pour éviter le survol de la ville de Nantes et réduire les nuisances sonores.

Selon le Canard Enchaîné (2008), en prenant en compte le coût des infrastructures complémentaires nécessaires, le coût total de ce projet pourrait s’élever à 4 milliards d’euros ! Cerise sur le gâteau, les collectivités locales ont décidé de prêter à la multinationale Vinci gestionnaire pendant 55 ans de l’aéroport la bagatelle de 115,5 millions d’euros !

La proximité entre la multinationale Vinci et le Parti Socialiste est d’ailleurs assez troublante. À titre d’exemple, l’ancien Directeur général délégué de Vinci Concessions (dont Vinci Airport est une filiale) entre 2002 et 2008, David Azema, vient d’être nommé commissaire aux participations de l’État par le premier ministre et le ministre du redressement productif. De plus l’actuel président de Vinci Airport, Nicolas Notebaert, fut un temps en poste au Ministère de l’Équipement et des Transports entre 1995 et 2002…

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ZAD « Zone A Défendre »

Face à ces multiples preuves d’un projet mal ficelé de bout en bout et guidé par le seul fil d’une idéologie productiviste d’un capitalisme repeint en vert pour l’occasion, la lutte sur place est ancienne et s’accentue au fur et à mesure que les expropriations de terres se multiplient et que le gouvernement tente de passer en force.

Dès les prémices de ce projet, des agriculteurs inquiets se groupent au sein de l’ADECA (Association de Défense des Exploitants Concernés par l’Aéroport). Mais c’est avec la remise en avant du projet au début des années 2000 que les opposants commencent véritablement à s’organiser. Ainsi en 2000 est créée l’ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport de Notre-Dame-des-Landes).

Tout s’accélère en 2009 quand, à la suite d’actes de sabotages lors des opérations de forage d’étude du sol, la zone est gardée militairement. Un appel à l’occupation des maisons abandonnées et de la zone est alors lancé et 16 lieux sont occupés en soutien aux opposants locaux. Une semaine de la résistance est aussi co-organisée par le Parti de Gauche entre le 1er et le 9 Août 2009 avec la présence sur place des militants PG.

Le Collectif d’élus Doutant de la pertinence de l’aéroport (CéDpa) est constitué la même année, avec en son sein le sénateur François Autain et la conseillère générale de Loire Atlantique Françoise Verchère tous deux membres du PG. Le PG est présent sur le site de NDDL chaque été pour marquer son opposition à ce projet et a participé, entre autre, au 2ème forum européen contre les grands projets inutiles qui s’est tenu à NDDL des 7 au 11 juillet 2012. En avril 2012 une grève de la faim de plusieurs agriculteurs et élus (dont Françoise Verchère) a reçu le soutien de Martine Billard.

Depuis le 14 octobre, les forces de l’ordre (plus de mille gardes mobiles) procèdent à une évacuation massive des squats, une dizaine de maisons ont été détruites ainsi que plusieurs cabanes. Le nouveau gouvernement Ayrault a choisi la voie de la force. Plus que jamais la lutte s’organise, sur place et nationalement.

Arthur Morenas

Crédit photos photosdegauche.fr (stef.burlot)

Tectonique politique

La conférence de presse de François Hollande assumant la ligne démocrate que portaient hier Blair et Schröder commence à remodeler le paysage politique. Dans toute l’Europe, la conversion des partis sociaux-démocrates au tryptique baisse des dépenses publiques, baisse du « coût du travail » et lutte contre les « rigidités du marché de l’emploi » a bouleversé leurs stratégies d’alliance et leur régime interne. Quand le programme change, la stratégie et le parti de même. La France n’y fera pas exception.

Tout commence par l’affirmation hégémonique. Les dirigeants socialistes vantaient jusqu’ici l’attitude soi-disant modérée des élus PCF pour diviser le Front de Gauche. Maintenant chaque vote distinct déclenche une campagne contre ces communistes qui feraient « le jeu de la droite ». Hollande et Ayrault ciblent aussi les composantes non socialistes de leur majorité qui voudraient rester un tant soit peu autonomes. Il a suffi que quelques pigeons patronaux pépient pour qu’Ayrault accoure. En revanche l’exceptionnelle mobilisation de ce samedi à Notre-Dame-des-Landes ne lui arrache aucune inflexion hors l’augmentation du contingent de forces de l’ordre. Elu en grève de la faim, militants embarqués par la police… la position d’EELV n’est pas tenable. Le premier ministre s’en fiche. Ma politique ne se discute pas, elle est à prendre ou à laisser. Après la muselière, la niche. Les éditocrates applaudissent, comme Leparmentier du Monde. « M. Hollande annonce à ses partenaires européens d’autres pas dans la même direction, notamment sur le marché du travail. Il convient de ne pas s’en laisser dévier par le Front de gauche et les écologistes, et de poursuivre cette politique sociale-libérale. »

La deuxième étape a commencé en pointillés. C’est le renversement d’alliances. Interrogé sur le malaise des écologistes, Hollande précise : « je ne pense pas bon qu’un seul parti gouverne ». Il ne parle ni alliance stratégique pour l’écologie ni union de la gauche. D’autres alliés lui conviendraient donc aussi bien. Les contacts sont en cours : rencontres à l’Elysée avec des membres du Modem, discussions avec les sénateurs centristes à la veille du débat budgétaire. Bayrou a engagé le flirt par des propos réjouis au soir même de la conférence de presse. Vallaud Belkacem lui a répondu sans tarder sur France 3 que « le rassemblement le plus large possible des forces et des opinions est toujours le bienvenu » et qu’elle avait « noté avec beaucoup d’intérêt » ses commentaires. L’élection de Copé risque demain de justifier le tri entre la droite dure et le « centre » raisonnable.

La motion de gauche subit de son côté le changement du régime interne au PS. La ligne a changé depuis la conférence de presse explique-t-elle. Le message délivré ce week-end au premier conseil national suivant leur Congrès est sans ambiguïté. L’aile gauche ne sera pas membre de l’exécutif. Il paraît même que la moscoviciste Karine Berger ne sera pas porte-parole pour avoir émis un avis nuancé sur le plan compétitivité du gouvernement. Harlem Désir tape sur les Verts : « un parti de la majorité gouvernementale ne devrait pas s’impliquer dans des manifestations qui prennent pour cible le Premier ministre ».

Heureusement, face à l’alliance démocrate, le vote contre le TSCG constitue le socle d’une majorité alternative. Sans austérité ni muselière. C’est la responsabilité du Front de Gauche de la construire. En devenant le Front du peuple rassemblé contre l’austérité. Et en menant le dialogue avec nos camarades d’EELV et de la gauche du PS.

Ne confiez pas votre argent aux banques, investissez plutôt dans la Révolution citoyenne !

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Face à l’explosion de notre nombre d’adhérent-e-s, les locaux du Parti de Gauche ne sont plus adaptés et nous devons acquérir un nouveau siège.  Pour résister plus efficacement aux politiques d’austérités et construire l’alternative !  Pour mieux s’organiser et impliquer le plus grand nombre dans l’élaboration et l’action !

Nous sollicitons l’aide financière de toutes et tous car il n’y a pas de secret : l’argent est le nerf de la guerre ! L’organisation de toutes nos élaborations et actions nécessite un lieu adapté… et qui a un prix !

Nous devons récolter 400 000 euros afin que cette acquisition d’un nouveau local ne nous impose pas une politique d’austérité  sur le reste de nos activités (Ah ça non !) ! Ça vous semble énorme ? Mais non ! Il suffirait que chaque adhérent et sympathisant du PG s’engage à verser 20 euros ou à trouver des personnes dans son entourage prêtes à verser 20 euros de dons et on y arrive ! Avec les déductions fiscales, ça ne coûte que 7 euros ! 

 

Soutenez notre action,
aidez-nous dans l’acquisition d’un nouveau local,
envoyez-nous votre don dès aujourd’hui !

 

Vous pouvez faire un don en ligne sur www.lepartidegauche.fr/don

 

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Parti de Gauche de l’Ardèche • Elles, ils nous ont rejoint

Après les campagnes des présidentielles et des législatives, le Parti de Gauche connaît une vague  d’adhésions, notamment parmi les jeunes générations. Sept de nos camarades disent pourquoi ils ont adhéré au Parti de Gauche et comment ils comptent y militer. Leurs arguments devraient vous permettre de franchir le pas de l’adhésion .

Vie de Gauche de l’Ardèche leur a posé quatre questions :

  1. Votre jeune génération, née avec l’individualisme triomphant, semblait peu politisée, votre adhésion au PG tendrait à prouver le contraire. D’où vient votre prise de conscience de la nécessité de s’engager politiquement ? Avant le PG avez-vous eu d’autres expériences politiques ?
  2. Dans le PG et le programme du Front de Gauche, qu’est-ce qui vous a le plus convaincu pour y adhérer ?
  3. Qu’attendez-vous du PG ? comment comptez-vous vous y impliquer ? au-delà comment voyez-vous votre engagement citoyen dans la société ?
  4. L’engagement politique n’a pas bonne presse, comment surmonter cet obstacle ? que dire et que faire selon vous pour renforcer notre Parti ?

 
Voici leurs réponses :

 

Annabelle : Professeure d’anglais

J’ai toujours, du plus loin que je me souvienne, été en désaccord avec les idées politiques de ma famille (droite, voire extrême droite). J’ai eu la chance de faire des études, et je pense sincèrement que l’Ecole a un rôle incontournable d’éclairage des consciences des élèves qu’elle accueille. Ainsi, quand j’étais étudiante, je me suis toujours impliquée dans les manifestations anti-FN, ou de soutien aux étrangers. Mais ça, c’était avant que la France se « décomplexe »… J’ai été effrayée de ce retour de manivelle d’un autre âge. Au niveau politique proprement dit, j’ai été adhérente d’Attac, puis j’ai soutenu Besancenot ; mais je ne me sentais pas vraiment en phase ; notamment l’écologie n’était pas assez mise en avant.

Le discours de Mélenchon pendant la présidentielle a fait écho, pour la première fois, à mes convictions profondes. Je partageais les constats, les colères, les espoirs, mis en avant de façon franche et claire. La transition écologique me semble la solution évidente à notre survie en tant que sociétés et en tant qu’espèce, tout simplement. La redistribution des richesses est pensée, étayée, pour la première fois ; à la différence de la vision simpliste/utopiste de LO. L’école est réaffirmée dans ce qu’elle doit être et rester : une école du vivre-ensemble et de la construction des citoyens.

 

Cyril

Cyril J’ai vécu mon enfance en Afrique, mon père était en coopération. J’ai été éduqué à chercher à connaitre des gens différents dans des lieux différents, je n’ai donc jamais été infecté par l’individualisme. Pourtant, j’ai connu en tant que stagiaire, apprenti et salarié agricole de nombreuses expériences mal vécues, deux fois jusqu’aux Prud’hommes, où j’ai toujours eu gain de cause. J’ai par hasard entendu Jean Luc Mélenchon sur les ondes, je me suis entièrement reconnu dans ses propos. Après approfondissement, j’ai rejoint le PG.J’ai été conseiller municipal d’un village il y a quelques années (Saint Alexandre), j’ai trouvé un emploi trop loin pour continuer à sérieusement occuper le poste, j’ai démissionné. 

La valeur d’intérêt général et toute la logique économique et sociale qui en découle a été le plus attractif, mais l’écologie a été l’élément déclencheur qui m’a fait adhérer au PG. Les êtres humains se croient tous différents mais n’ont qu’un seul écosystème qui lie leurs destins entre eux J’attends du PG qu’il devienne un outil d’éducation populaire que je puisse utiliser, essentiellement pour satisfaire mon envie de voir se réaliser, et ce le plus vite possible un changement de mentalités. Cet engagement a toujours fait partie intégrante de ma vie, le fait qu’il devienne aujourd’hui politique ne change rien. Mon engagement citoyen n’est pas défini, la seule limite est que ma vie privée ne souffre pas de celui-ci

L’engagement politique est victime de la politique politicienne menée par le bipartisme, et surtout des médias qui l’entretiennent.
En premier lieu, il faut rafraichir et « dépoussiérer » l’image de la politique, innover, changer sa relation avec le citoyen. Ensuite, nos idées doivent trouver des outils médiatiques adaptés à chaque public pour être portées et réussir à les interpeler. Le citoyen concerné par notre message doit comprendre les tenants et aboutissants.

 

Magali : Aucune expérience politique préalable. La prise de conscience s’est faite durant la Présidentielle : tout à coup des discours politiques devenaient audibles ! Compte tenu de la situation, il m’a semblé que c’était le moment ou jamais pour moi de participer à un mouvement, qui avait l’audace de proposer une autre façon de fonctionner et de faire de la politique D’abord, je fus séduite par le titre du programme « l’humain d’abord » ! Rapidement : la proposition de 6ème République, reprendre le pouvoir au banques, produire autrement, la construction d’une autre Europe. Naturellement ensuite, mon choix s’est porté sur le PG car il me semble être le vecteur de la différence, le catalyseur des idées J’attends de pouvoir faire de la politique autrement.Être le médiateur d’une prise de conscience populaire. Faire autrement est possible, alors prouvons-le ! Mettons des idées en actions en restant toujours en lien avec la vie quotidienne. Pour moi, mon engagement citoyen est d’être capable d’exprimer mon indignation. En communicant, en restant au plus près des réalités quotidiennes. Il faut marquer notre différence : ce parti ne propose pas à ses militants de plan de carrière, mais bien de participer par leur adhésion ou leur place d’élu, à l’élaboration d’un programme d’action. Faire de la politique c’est défendre des valeurs et des idées dans l’objectif d’un bien être commun, non pas une façon d’obtenir une place, un job, une faveur. Plus que des militants ce qu’il faut au PG ce sont des électeurs : il faut permettre aux gens de réapprendre à réfléchir par eux-mêmes. À nous de les convaincre que des alternatives existent, qu’elles sont réalistes.

 

Patricia

PatriciaPourquoi as-tu adhérée au Parti de Gauche ? 

Pourquoi ?… je suis issue d’une famille de mineurs de fond, grand père émigré Italien, fuyant le fascisme, venu vivre dans les entrailles du Pas de Calais, pour y mourir dans la misère la plus immonde.
Mon père est mort de la même façon, les entrailles de la terre dans les poumons, mais pas sans nous avoir parlé de l’humanisme, de la fierté de l’homme et de sa dignité… je n’ai pas toujours les mots mais, c’est en moi…

    
J’avais perdu tout « entrain » j’avoue… le communisme invisible m’a fait penser « heureusement que mon père ne voit pas ça… » et puis, JL Mélenchon est arrivé… mdr… je suis fan… mon père l’aurait été tout autant que moi je crois…
Je ne sais pas comment m’impliquer mais j’imagine qu’on va m’orienter… j’ai prévu le 10 novembre prochain d’aller à Privas au stand du Parti de Gauche pour essayer de « rameuter les troupes », pour le reste, il y a tellement à faire…
Le regard des autres m’importe peut… j’ai 46 ans et compris qu’agir en fonction de ses convictions est plus important que de vouloir « paraitre »… je préfère « être ».
De nos jours, il ne faut pas décevoir surtout… on s’est tellement fait rouler dans la farine… garder la tête haute et aller droit devant, sans biaiser surtout… 😉

 

RomainRomain : Pour ma part cela fait déjà quelques années que je m’intéresse à la politique. Au lycée ce qui suscité le plus d’intérêt pour moi était les groupements politiques moins institutionnels je me suis ensuite intéressé au Parti communiste.  Avec une année de science politique à l’université certains étudiants avaient crée un groupe de café-débat, c’est à travers cela que j’ai réellement découvert le Parti de Gauche. J’ai rapidement intégré un « bureau politique étudiant » rassemblant des sympathisant PC, LO, PG et autres mouvements d’extrême Gauche.

J’ai tout d’abord été séduit par les idées d’un changement profond des institutions, la proposition de 6ème république, de transformation du fonctionnement même du gouvernement. Le programme économique et l’idée d’une Europe différente sont apparus pour moi comme un écho, bien plus construit,  de mes idées profondes. Le programme « L’humain d’abord » m’a enfin permis de me reconnaître pleinement au sein d’un parti politique.

J’attends du parti de Gauche, qu’il devienne l’outil d’une voix populaire trop longtemps muselé au profit de formations politiques trop vastes pour répondre aux besoins du peuple. J’attends du PG qu’il soit l’unificateur qui nous manqué afin d’élever nos voix et de montrer notre désaccord avec les technocrates qui règnent en maitre sur notre Pays, sur l’Europe et sur le Monde.
Je compte m’impliquer pleinement au sein du Parti, comme je l’ai dis plus haut j’étudie les sciences-politiques avec pour but d’en faire ma carrière. L’engagement politique doit redevenir un engagement citoyen et pour cela je suis certain que seul un parti comme le front de gauche loin de tous conflits d’intérêts peut me permettre de mener à bien mon entreprise.

Il faudrait en premier lieu donner une image « neuve » du politique. Je crois qu’en tant que « parti de l’humain » le PG se doit d’aider la politique à redevenir humaine, rester proche du peuple et de ses attentes et surtout montrer à tous les citoyens que le monde politique n’est pas un monde inaccessible. La jeune génération manque souvent de repères quand il s’agit de politique, je crois qu’il est de notre devoir de l’aidé à voir plus claire.

 

Frédéric : Professeur en Lycée Technique

FredCes dernières années j’étais plutôt sympathisant de la LCR incarnée par Besancenot mais j’ai toujours eu à l’esprit que seul un rassemblement de la vraie gauche permettrait peut être un jour de renouer avec un score important et de représenter une vraie alternative à la politique ultra libérale menée successivement  par la droite et le parti socialiste (que je considère par ailleurs comme un usurpateur du terme !). J’attendais le Front de Gauche et le programme « l’humain d’abord »!

J’ai commencé par militer pour le FDG sans être « encarté » à l’occasion des dernières présidentielles et j’ai rapidement décidé de prendre parti afin de pouvoir organiser sur le terrain une action coordonnée et plus efficace. A ce moment là mon choix s’est porté sur le Parti de Gauche. Je trouve que le rouge se marie parfaitement avec le vert. En effet, la question écologique me semble essentielle à notre époque. Je partage également la position du PG sur la question du nucléaire.

Au niveau du programme les points qui m’ont le plus convaincu sont :

Le partage des richesses et l’abolition de l’insécurité sociale, reprendre le pouvoir aux banques et aux marchés financiers, produire autrement et notamment la planification écologique. Sans oublier l’Egalité pour tous et la Fraternité. Qui sont à mon avis nos meilleures armes pour combattre l’individualisme ambiant, toute forme de communautarisme et ramener la paix sociale

J’attends du PG qu’il nous permette de réaliser un vrai travail de fond, d’équipe, organisé et coordonné pour sensibiliser un maximum de nos concitoyens sur le fait qu’un autre modèle de société est possible et faire évoluer positivement les consciences.

C’est déplorablement une réalité. On constate au quotidien que nombreux de nos concitoyens sont totalement dépolitisés et la jeune génération n’en est malheureusement pas épargnée.

L’argument que l’on entend le plus souvent est le « tous pourris ! », il faut dire que l’alternance UMP/PS y’a fortement contribué ! Je pense que la réponse à apporter est d’insister sur le fait que tant que l’on mettra à la tête de l’état des gens qui se retrouvent aussitôt en conflit d’intérêts, car proche du monde de la finance et des grands patrons du CAC 40 (ce qui concerne notamment l’UMP, le PS et la châtelaine du Front National), effectivement les choses ne changeront pas vraiment, elles ne feront d’ailleurs qu’empirer. Le front de Gauche est bien la seule alternative. Alors, plutôt que de rester spectateur et se contenter de dénoncer les dérives de la classe politique, impliquons-nous ! Un combat efficace ne pourra se mener que de l’intérieur.

 

Florence

FlorenceDepuis que j’ai l’âge de voter, j’ai souvent – pour ne pas dire toujours – voté contre les candidats dont on parlait le plus et me tournait vers des petits candidats qui s’opposaient au système libéral, mais sans convictions. Aucun projet ou programme ne me parlait vraiment. Puis j’ai fini pas trouver des lectures qui me convenaient, et je me suis intéressée à la fois au problème de la représentativité et de l’absence de débat démocratique dûe à la manipulation des médias… J’ai relu Rousseau, (et d’autres) et des textes sur la manipulation. Je me suis de plus en plus engagée sur le terrain (syndicat et autre) : il fallait changer les choses… Puis la campagne présidentielle est arrivée : j’ai reconnu dans les arguments de JL Mélenchon des idées qui me parlaient : la VIième République, l’humain d’abord, l’écologie politique…. Alors,je me suis de plus en plus intéréssée à tout cela ; j’ai écouté et lu des différents textes des membres du PG, j’ai rencontré des adhérents du PG : enfin,un programme vraiment politique c’est-à-dire qui vise l’intérêt général et l’humain. Conclusion, j’ai adhéré au PG.

Gaza • Israël doit mettre fin à l’opération meurtrière " Pilier de défense" et se soumettre au droit international

bombardement gazaL’opération « Pilier de défense » s’intensifie. Elle a déjà coûté la vie de 87 palestiniens auxquels s’ajoutent trois morts civils israéliens.

Nous condamnons cette offensive meurtrière d’Israël et tout élargissement de son périmètre à une intervention terrestre à Gaza. Ces massacres sont la prolongation du blocus de Gaza, des politiques d’apartheid et de colonisation qui ont été mises en oeuvre par les gouvernements israéliens.

Un cessez-le-feu est nécessaire mais pas suffisant. Israël doit stopper ses attaques, respecter le droit international, se soumettre aux résolutions de l’ONU, reconnaître le droit des palestiniens à un Etat à côté du sien avec Jérusalem-Est comme capitale.

Le Parti de gauche soutient la proposition du président palestinien Mahmoud Abbas  consistant à soumettre à l’Assemblée générale de l’ONU ( le 29 novembre) une résolution visant à octroyer à la Palestine un statut d’Etat non membre de l’ONU.

Christophe Ventura, secrétaire national du Parti de gauche

Reprises en coopérative • Pour un droit de préemption par les salariés avec le soutien financier de l’Etat

Concluant le 35e congrès des SCOP, Benoît Hamon, ministre de l’économie sociale et solidaire (ESS) a promis de nouvelles mesures de soutien aux coopératives.

Hamon parle de droit de « préférence »aux salariés. Avec le Front de Gauche, le Parti de Gauche propose un droit de « préemption », qui imposera, au nom de loi, la cession aux salariés qui souhaitent reprendre en SCOP, de tout le patrimoine de l’entreprise, biens matériels, labels et marques comprises.

Hamon indique que 500 millions d’euros du buget de la BPI abonderaient les projets de l’ensemble du secteur de l’ESS. A l’heure des licenciements boursiers, des faillites et des délocalisations qui se succèdent chaque jour, c’est plusieurs milliards que l’Etat doit investir d’urgence pour accompagner les travailleurs qui veulent reprendre leur entreprise en SCOP.

Le ministre de l’ESS propose des clauses sociales dans les appels d’offres des marchés publics. 
Pour le Parti de Gauche, c’est le principe même des appels d’offres, fondé sur la « concurrence libre et non faussée », qu’il faut remettre en cause . C’est aux collectivités territoriales et à l’État de décider des règles, en s’exonérant de la dictature du moins-disant pour assurer le respect de l’intérêt général. Faire travailler en priorité les entreprises de l’économie sociale et solidaire, ce n’est rien moins que revenir à l’esprit du programme du Conseil national de la Résistance  ! Mais cela reviendrait aussi à enfreindre les directives européennes et risque de ne pas plaire à bon nombre de dirigeants socialistes…

Face au dogme de la compétitivité, c’est la coopération et la solidarité entre les travailleurs, entre les citoyens qu’il faut mettre en œuvre.
La loi de préemption par les salariés, tout de suite!
La loi contre les licenciements boursiers, tout de suite!

François Longérinas, Secrétaire national du Parti de Gauche chargé de l’économie sociale et solidaire

2012.11.17 Manif contre l’aéroport de Nantes

Notre Dame des Landes • Manifestation du 17 novembre 2012

Près de 40 000 personnes ont exprimé leur refus d’un projet inutile et couteux, emblématique pour elles d’une croissance capitaliste destructrice d’avenir et seulement prometteuse de profits.

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