Jamais barré dans le texte • Un cercueil en Sapin pour l’Ecole

Michel Sapin et le Ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social viennent de sortir une publicité sous forme de carte postale pour promouvoir auprès des jeunes les emplois d’avenir avec le slogan : « Sans diplôme, tu trouveras jamais du boulot ».

L’effet de manche masque mal la remise en question honteuse de la place du diplôme et des qualifications. C’est implicitement reconnaître que ce n’est plus à l’Ecole d’assurer la qualification de tous mais que les entreprises et collectivités locales peuvent prendre en charge les 150.000 jeunes qui sortent chaque année du système scolaire sans qualification.

Lorsque ce gouvernement s’adresse aux jeunes, c’est donc pour encourager les sorties sans diplôme et créer de la sorte des salariés de seconde zone munis d’emplois d’avenir toujours plus précaires. Le spectre des contrats première embauche (CPE) n’est décidément pas si loin.

Le Parti de Gauche appelle le gouvernement à la raison et demande à ce que cette campagne promotionnelle indécente et dangereuse soit immédiatement annulée. A l’heure où la future loi d’orientation scolaire est discutée, il ne saurait y avoir d’autre mot d’ordre pour le pays que : « Pas un jeune sans qualification ».

François Cocq
Secrétaire national à l’éducation du Parti de Gauche

Compte rendu du Conseil National

Le Parti de Gauche a tenu ce week-end le conseil national lançant les travaux de son congrès qui se tiendra du vendredi 22 mars en début d’après-midi au dimanche 24 mars en début d’après-midi à Bordeaux.

Le Conseil National a examiné le texte proposé par le Bureau National ainsi que 4 autres textes. A l’issue d’un riche débat des plus de 400 délégués présents, un texte de synthèse sur la base de celui proposé par le Bureau National a été adopté par 97 % des suffrages votants.

Il propose les orientations politiques du Parti de Gauche pour les deux ans à venir ainsi que ses axes de développement. Le texte s’articule autour de la recherche d’une issue gouvernementale face à l’impasse du système et la nécessité d’une révolution citoyenne ayant pour objectif l’écosocialisme. Partant de la nouvelle limite, les ressources finies de la planète, rencontrée par le capitalisme actuel, il fait une analyse de l’actuelle construction européenne dans le contexte de la politique d’austérité imposée à toute l’Union Européenne, des résistances qui s’y font jour dans plusieurs pays avec l’apparition de forces capables de porter une alternative à ces funestes politiques (Syriza en Grèce, Bloco au Portugal, Izquierda Unida en Espagne, Front de Gauche en France …), de l’aggravation des inégalités avec d’un côté l’existence d’une oligarchie et de l’autre de l’augmentation de la pauvreté et de la précarité.

Dans ces conditions une course de vitesse est engagée entre révolution citoyenne ou solution réactionnaire et autoritaire portée par les forces politiques d’extrême-droite apparues dans tous tous les pays et qui pousse les droites traditionnelles à leur courir derrière. L’évolution du PS clairement affirmée maintenant comme social-libéral donne encore plus de responsabilités au Front de Gauche dans la nécessité de son développement et de son enracinement dans tout le pays comme porteur de la seule alternative contre les politiques d’austérité. Sa responsabilité est de nouer les alliances politiques avec tous ceux qui rejettent ces politiques et sont aux côtés de toutes celles et tous ceux qui se battent pour empêcher leur application.

Dans ce cadre, l’autonomie politique du Front de Gauche lors des échéances électorales de 2014 (municipales et européennes) est une garantie de la construction de cette alternative. Le Parti de Gauche, fort de ses 12 000 adhérents et de sa présence dans l’ensemble des secteurs de la société tiendra son rôle dans cette construction d’autonomie.

Alexis Corbière invité de Bfm Story le 17 décembre 2012

Emission animée par Olivier Truchot. Le théme est sur le départ de Gérard Depardieu.


Alexis Corbière à « BFM Story » sur BFMTV le… par lepartidegauche

Pour la défense du service public ferroviaire Rassemblement 20 décembre à partir de 9 h 30 devant le Conseil régional de Toulouse

Communiqué de ALTernative LGV 82

Le système français ferroviaire est un des acquis historique de la France, malheureusement, depuis quelques années, la dégradation est constante aussi bien pour les voyageurs que pour les marchandises.

Pour la Région Midi-Pyrénées malgré les efforts du Conseil régional, des besoins immenses existent encore en matière de TER. Or une modification de ligne budgétaire amputant le budget TER pour le financement de la LGV vient d’être proposée en commission permanente du conseil régional de Midi Pyrénées. Cette ligne de dépense pour études et acquisitions foncières pour la LGV Bordeaux-Toulouse vient globalement de passer de 39 à 70 millions d’euros et pour payer cette augmentation, les montants seront pris, pour notre Région, sur le budget TER. Contrairement aux affirmations précédentes, le Conseil régional transfère donc de l’argent du secteur TER vers celui de la LGV, ce qui est néfaste pour les usagers.

Cette décision est une parmi d’autres qui impose l’organisation d’un débat général sur le système de transport de la région, sur les priorités à retenir, conformément à l’intérêt des divers usagers, des personnels, et de la dépense publique. Afin d’alerter les élus et l’opinion, un rassemblement aura lieu le 20 décembre à 9 h 30 devant le Conseil régional qui se tiendra en séance plénière. Ce rassemblement à l’appel d’associations d’usagers et autres, de défenseurs de l’alternative à la LGV avec rénovation des voies existantes, et de citoyens défenseurs du rail se fera sur des bases plurielles liées à des préoccupations différentes mais tous unis par cette volonté : Vive le train pour tous.

En route pour le Congrès • Unité et maturité politique pour lancer le congrès du PG

Le conseil national qui s’est tenu le week-end dernier à Bagnolet a donné le coup d’envoi du prochain congrès du Parti de Gauche. Un conseil national marqué par une forte aspiration à l’unité que nous raconte  » Le Cri du Peuple ».

Conseil national du PG

Au Parti de gauche, le congrès c’est parti. Il se déroulera, ce n’est pas une blague, chez nos amis girondins. Le conseil national auquel j’ai participé ce week-end à Bagnolet a lancé le processus. Ce congrès, notre deuxième, ne sera pas anecdotique. Il contribuera à affiner notre ligne politique, dans un temps donné mais avec une vision à long terme. Il participera à la définition d’un programme politique propre au Parti de Gauche, allant donc au-delà de l’Humain d’abord qui est le compromis élaboré par le Front de Gauche. Cet engagement en direction de notre programme spécifique est une des avancées du conseil national des 15 et 16 décembre. Il faut relever que, dans le même temps, nos amis communistes ont voté sur leur propre plateforme commune de congrès.

Notre conseil national à nous a été essentiellement marqué par une très forte aspiration à l’unité. En témoignent les cinq plateformes politiques présentes samedi à l’ouverture de nos travaux et la seule restant à la sortie. Durant tout le samedi après-midi, répartis en ateliers pour que la parole circule plus facilement, les délégués au conseil national ont préféré insister sur les points de convergence entre les différents textes qui leur étaient présentés. Les porteurs des textes ont, dans leur grande majorité, entendu les messages et la synthèse a pu être réalisée dans la nuit entre quatre des cinq plateformes. Une seule ayant manifesté la volonté de se compter était donc en balance avec le texte de synthèse.

Il y a eu vote. Une plateforme devait recevoir l’assentiment de 20 % des délégués au conseil national pour être présente au congrès. Le résultat est sans appel : 388 voix pour la plateforme de synthèse, 5 abstentions, 8 voix pour la plateforme alternative. La maturité politique et la volonté d’unité ont pris le pas sur toutes autres considérations. A l’évidence, les militants du Parti de gauche, pour divers qu’ils soient avec des parcours différents, des cultures opposées parfois, des points de vue dissemblables, n’aspirent pas moins à une forme d’homogénéisation politique.

Tribune CN

Mon ami et camarade François Delbrayelle, qui rend compte à sa manière de notre conseil, le résume ainsi :

« Ce Conseil National a permis de faire la synthèse d’idées différentes dans un seul texte pour le congrès. Il n’y a pas de courants mais des mots repères communs. C’est cela qui fait la diversité du Parti de Gauche (…) Le militant ne doit pas être réduit à un petit soldat dévoué aux ordres d’un chef. La consigne est toujours la même : pas de consignes ! C’est nous qui construisons le Parti de Gauche, qui en sommes acteurs, moteurs. Chacun-e peut s’impliquer pour le construire à sa façon. Place au peuple ! »

Débat Conseil National

Pour autant, il y a eu des débats, vifs parfois, traduisant la volonté de chacun de faire ressortir les angles saillants d’une pratique et d’une ambition politiques. De fait, chacun a bien senti, au travers de la campagne des présidentielles et des législatives, que ce sont les points les plus clivants de nos engagements qui nous ont imposé dans le débat : du salaire maximum à la nationalisation des entreprises. C’est à partir de ces points de rupture que nous sommes en capacité de rassembler pour créer les conditions d’une alternative politique, comme résultante d’une nouvelle majorité sociale dont nous sommes – forts de 4 millions de suffrages – déjà le cœur. La majorité politique à construire ira forcément de la gauche du parti socialiste et d’Europe Ecologie – les Verts jusqu’au Nouveau Parti anticapitaliste, dès lors que chacun assume ses responsabilités. Nous mènerons les débats nécessaires en toute clarté, à partir de notre identité politique.

Le débat au conseil national a contribué, avant que le congrès ne l’affine, à définir cette identité : anticapitaliste, utilisant les outils de la lutte autant que les urnes, avec l’éco-socialisme comme perspective politique et l’éducation populaire comme outil. Le Parti de gauche participera, pour atteindre ces objectifs, à la création d’une nouvelle alliance révolutionnaire dont le précariat sera la base sociale, prenant en compte la précarité croissante qui frappe jusqu’aux catégories se croyant membres des « classes moyennes ». Enfin, le protectionnisme – nécessaire pour pouvoir mener à bien la socialisation des moyens de production autant que pour assurer la mise en place de la règle verte – et la condamnation de l’Europe austéritaire ont été actés dans les points d’ancrage du Parti de Gauche.

Le débat va désormais se poursuivre autour de la plateforme commune au sein des comités de base du Parti de Gauche. Les amendements et les contributions thématiques vont émerger tant sur le programme que sur la structuration du parti, sur les outils de formation militante. C’est peu de dire qu’il y a du boulot en perspective dans les trois mois qui viennent. Sachant qu’en plus nous ne déserterons pas le terrain de l’action, les nuits seront courtes.

LE PG82 AVEC LE COMITE NDDL 82 A MONTAUBAN LE 15 DECEMBRE 2012

 

Une trentaine de personnes a répondu à l’invitation du comité NDDL82 qui vient d’être créé, pour inaugurer, à Montauban, l’impasse Notre Dame des Landes, interpeller les passants et faire signer la pétition des opposants à l’aéroport

Et pour le fun, nous avons aussi rebaptisé la cathédrale !

On ne saurait inaugurer sans s’adresser au public avec un porte-voix faute d’installation technique disponible :

« Citoyennes, citoyens,

Le Comité NDDL du Tarn et Garonne vous remercie d’avoir répondu à son appel de solidarité aux opposants à l’aéroport …Vous savez cet aéroport si cher au Premier ministre qu’on l’appelle l’Ayraultport !

Parce que nos camarades là-bas ont besoin de soutien:

Mercredi dernier, au tribunal de Saint-Nazaire, l’État a obtenu l’autorisation de détruire les cabanes construites sur la zone, destinée à la construction de ce maudit équipement.

L’exécution est retardée, mais pour l’instant, les positions de l’État n’évoluent pas et les opposants s’attendent à ce que les forces de l’ordre reviennent à la charge. Une nouvelle intervention policière, non seulement, contredirait la volonté de dialogue affichée par le gouvernement, mais aussi, serait indigne d’un gouvernement de gauche.

En effet, au-delà des arguments de fond, nous sommes choqués par les méthodes employées.

En premier lieu, la confiscation de matériels y compris agricoles rend la vie ordinaire impossible aux habitants.

Ensuite, la violence disproportionnée, pour expulser les occupants et détruire leurs cabanes et constructions diverses avec des infiltrations de forces de l’ordre parmi les opposants et de fausses accusations avec l’emploi d’armes qui représentent un réel danger pour la vie des opposants.

et de surcroît, pour les blessés, l’accès aux soins ralenti de manière intolérable, toutes mesures qui s’apparentent davantage à la guerilla qu’à la confrontation de points de vue opposés en démocratie.

Quant aux arguments de fond, nous les récusons.

Aujourd’hui, il n’y a aucun problème de sécurité à l’aéroport actuel de Nantes-Atlantique. L’argument de sa saturation ne tient pas non plus.

Rien ne prouve que cette nouvelle construction soit nécessaire puisque, jusqu’à présent aucune alternative ni optimisation de la plateforme existante n’ont été étudiées.

Le projet destructeur menace 2000 ha de terres agricoles bocagères, d’une biodiversité exceptionnelle.

Alors qu’on nous rebat les oreilles avec une austérité inéluctable, l’Etat, avec l’appui d’élus locaux et régionaux, a attribué la construction et la concession de cet aéroport, pour 55 ans, au groupe Vinci. Il en couterait 360 millions d’euros minimum d’investissement public et tous les bénéfices reviendraient à cette multinationale!

Le gouvernement se range du côté de Vinci, plutôt que du côté des habitants de la ZAD, des paysans, et des citoyens soucieux de transition écologique. Comme dans tous les projets de « grands travaux inutiles », la LGV chez nous par exemple, les décideurs font miroiter un développement économique et des créations d’emplois tout à fait incertains et ils passent à la trappe les effets désastreux de leurs projets pharaoniques.

Voilà pourquoi, de cet aéroport, les citoyens directement concernés, n’en veulent pas ! Et nous non plus!

Et pourquoi nous vous appelons à rejoindre notre comité NDDL 82 afin de les soutenir dans leur lutte .

Nous le redisons avec force : en construisant cet aéroport, on raterait le virage vers un développement économique respectueux des équilibres écoligiques et du long terme.

L’entêtement du gouvernement sur ce projet nous conduit dans une impasse;

pour cette raison, et pour soutenir les habitants qui luttent sur place contre cet aéroport, ici, près de la préfecture, représentante du gouvernement dans le département,symboliquement, nous rebaptisons la rue Notre-Dame en impasse

 

Itw de Jean-Luc Mélenchon avec the Guardian


itw de Jean-Luc Mélenchon avec The Guardian par lepartidegauche

Pour une alternative à l’austérité en Europe

Conférence donnée le 6 décembre par Jean-Luc à Londres à l’Institut européen de l’University College London.
Exposé des rapports de forces en Europe, de l’instabilité structurelle du capitalisme et du modèle libéral, de la fin des forces propulsives de la social-démocratie.
Avec en conclusion le Front de gauche comme projet historique et l’écosocialisme comme axe de transformation radicale concrète et internationaliste.


Conférence de Jean-Luc Mélenchon à Londres… par lepartidegauche

Vive la régie publique de l’eau

Conférence sur la régie publique de l’eau par gabriel Amard, le 15novembre, à Choisy-le-Roi (94)

L’eau n’a pas de prix! La création d’une régie publique de l’eau. Une boite à outil à disposition des usagers et des élu(e)s, pour faire sauter les fausses entraves au passage en régie publique de la gestion de l’eau potable.


Vive la régie publique de l’eau! avec Gabriel… par teledegauche-pg94

Robespierre reviens ! (à Nîmes)

Alexis Corbière, Conseiller de Paris et Secrétaire national du Parti de Gauche, présentait à Nîmes, le 14 décembre avec Claude Mazauric, Historien et auteur de la préface, le livre qu’il a coécrit avec Laurent Maffeïs : « Robespierre Reviens ! ».


Robespierre, reviens ! par PG-Gard

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